Cas de conscience

Tout à son keffieh, le Pape François a omis de s’occuper des abus sexuels commis par le clergé

Repousser une affaire aussi importante à plus tard, pour aller se ridiculiser avec un Jésus en Keffieh dans la crèche, fut la politique nauséabonde du Pape François.

Comment se souviendra-t-on du pape François après sa mort, le 21 avril 2025 ? Eh bien, selon les opinions, les réponses seront très différentes.

par Ned Cosby

Cependant, concernant un problème qui a récemment agité l’Église – les abus sexuels commis par le clergé –, François restera probablement dans les mémoires pour avoir repoussé le problème.


Le pape a atteint l’âge de 88 ans et a dirigé l’Église catholique pendant 12 ans. Il était le 266e pape.

Au cours du mois prochain, catholiques et autres fidèles assisteront à une série d’événements pontificaux, à commencer par la cérémonie solennelle du pape François dans la basilique Saint-Pierre. Ses funérailles suivront, en présence du président Trump et de sa femme. Ensuite, nous assisterons à la réunion au Vatican d’au moins 90 cardinaux éligibles pour élire secrètement un nouveau pape. Le vote se poursuivra jusqu’à ce qu’un candidat obtienne la majorité des voix.

Ce processus secret prend fin lorsque les fidèles voient une fumée blanche s’échapper de la cheminée spéciale, rattachée au poêle où sont brûlés les bulletins de vote. Une fumée noire s’échappant de cette cheminée signifie que la majorité des voix n’a pas été atteinte et que le processus de sélection doit se poursuivre.

Bien que non catholique, j’ai vécu ce processus à plusieurs reprises. Il y a quelque chose de mystérieux et de fascinant dans tout le tapage que ces événements suscitent. Au cours des deux derniers millénaires, la papauté a gagné en importance depuis ses débuts modestes avec saint Pierre. Le pape est le chef de l’Église catholique romaine et le chef de la Cité du Vatican, ce qui fait de lui un chef d’État. Le fait que le pape François ait été le 266e pape témoigne de la pérennité historique de la papauté et de l’Église catholique romaine.


Durant ses douze années de pontificat, le pape François restera dans les mémoires pour ce qu’il a fait et ce qu’il n’a pas fait.

Je soupçonne qu’on se souviendra surtout de lui comme d’un pape du « statu quo », car il n’a apporté aucun changement radical à la doctrine de l’Église.

Il a fait quelques déclarations politiquement controversées, mais elles ont été absorbées par le temps et l’actualité.

Le pape François n’a pas pris de mesures concrètes contre le scandale persistant des abus sexuels commis par le clergé contre les jeunes au sein de l’Église. De nombreux livres et films ont été consacrés à ce scandale durant son pontificat (dont beaucoup ont été tournés à gauche, comme Spotlight ), mais il n’a guère agi pour décourager ou remédier au problème.

Parallèlement, l’Église catholique romaine (ECR) a dépensé de l’argent pour faire pression sur les législatures des États afin de s’opposer aux efforts visant à faciliter les poursuites judiciaires contre l’Église par les victimes d’abus commis par le clergé.

Le problème des abus sexuels commis sur de jeunes catholiques par le clergé catholique persistant depuis des siècles, les observateurs de l’ECR pourraient conclure que ce scandale est toléré comme faisant partie intégrante de la vie des affaires.

D’autres, en revanche, craignent que ces affaires ne conduisent l’Église à la faillite ou ne maintiennent le sujet sous les projecteurs pendant des décennies.

Le nouveau pape aura une nouvelle occasion de corriger ce scandale qui porte atteinte à la réputation de Jésus et de son Église.

Fera-t-il preuve d’un leadership pieux ou choisira-t-il de repousser l’échéance, comme le pape François, et de laisser la honte s’envenimer ?

Ned Cosby


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