Mystique

Telos et les 7 flammes sacrées

Interview de Gaston Tempelmann, président de Telos France

La multidimensionnalité (1) est une notion de plus en plus intégrée aujourd’hui. Des êtres de civilisations avancées cherchent à nous contacter afin d’apporter une aide sur notre chemin d’évolution. Voici un éclairage très pointu et pratique à la fois de ce que représente l’ascension pour l’humanité de la troisième dimension.

Question : Vous venez d’éditer la traduction française du dernier livre d’Aurélia Louise Jones. Quels sont sa particularité et son objectif par rapport aux trois précédents de TELOS?

Gaston Tempelmann : Les trois premiers livres d’Aurelia Louise Jones traitent d’une Révélation. Ils évoquent la terre creuse, l’Agartha, et surtout la cité de Telos mais aussi d’autres cités intraterrestres ainsi que l’existence d’êtres à l’intérieur de notre planète.

Le premier, à l’époque de sa parution, était une grande nouveauté, une information tout à fait inédite. Les ouvrages sur l’Agartha étaient très rares. Il y avait les récits de Saint Yves d’Alvèdre, «Hommes, bêtes et dieux» de Ferdinand Ossendowski, un document très rare de Raymond Bernard que l’on pouvait trouver sur internet et c’était à peu près tout.


Ce quatrième livre intitulé «Les Sept Flammes Sacrées» est dans le prolongement de ces trois tomes. Son objet principal est d’indiquer ce que sont les sept flammes sacrées et comment travailler avec elles pour notre plus grand bénéfice.

Le but de ce travail, c’est bien sûr l’ascension. Ce n’est pas le seul. Son objectif est aussi de parler de la «Hiérarchie» spirituelle de la planète. Le sujet n’est pas traité de façon détaillée car il faudrait plusieurs livres pour décrire ses modes de fonctionnement. Mais selon eux, ceci est suffisant pour l’instant, car si déjà, l’ensemble de l’humanité était informée de leur présence, de leur travail et leur amour à notre égard, nous ferions très rapidement d’immenses progrès.

Nous situerions cette révélation bien au-dessus des religions, des gouvernements et de nos soucis quotidiens. Cela nous rassurerait d’un seul coup, nous donnerait une bouffée d’espoir immense et pourrait résoudre beaucoup de problèmes.

Q : Cette «information» ne se perd-elle pas dans toutes celles dont nous sommes abreuvés à longueur de journée? Le problème est peut-être plutôt de savoir qui peut capter cette information et comment?

GT : Au départ, c’est une information «extérieure». Nous mettons des noms sur des personnages qui forment une hiérarchie que l’on pourrait qualifier de «planétaire». Ce sont des Êtres d’un très haut niveau, d’une grande sagesse. On connaît leurs fonctions et cette révélation est déjà importante en elle-même.Maintenant, si nous voulons aller plus loin et établir une relation privilégiée avec chacun d’entre eux, c’est possible. Mais c’est une démarche tout à fait personnelle.


Ce livre est destiné à tout le monde, mais tout le monde ne le lira pas. C’est un livre qui s’adresse tout de même à un public, je ne dirai pas «averti», mais qui a déjà travaillé dans le domaine spirituel et sur lui-même de façon relativement approfondie.Les maîtres insistent beaucoup sur le fait que le chemin n’est pas difficile. Il faut avoir quelques points d’appui, mais l’essentiel est de «se tenir» à ce que l’on comprend et à ce que l’on fait. La réussite tient à la ténacité et à l’amour que l’on met dans le travail qui va nous mener vers l’ascension. Beaucoup arrivent à des états intérieurs très intéressants, des états de grande profondeur, à éveiller des choses en eux-mêmes mais ils ont beaucoup de difficultés à les maintenir dans le temps. Là est la clé des grands progrès. Au début, il y a environ deux ans et demi, nous faisions des ateliers de deux jours tous les six mois.

Nous avons eu de bons résultats étant donné que nous travaillions très étroitement au niveau énergétique avec les Maîtres, mais pas aussi importants que nous le souhaitions. Alors, nous avons mis au point quelque chose de nouveau : un atelier qui consiste à passer une journée chaque mois avec chaque rayon. Quand une personne quitte cette journée et retourne dans sa vie active, elle sait que devant elle, il y a encore d’autres séances d’approfondissement et ceci génère un certain rythme de travail. Nous avons vu dans le temps que ça marchait plutôt bien.

Q : Pourquoi avez-vous décidé de faire traduire et publier cet ouvrage d’A. L. Jones en France?

GT : Cet ouvrage est tout d’abord paru en anglais. C’était un ouvrage très important pour Aurélia. Elle le portait en elle depuis très longtemps. Un beau jour, Adama(2) lui a demandé de se préparer à sortir ce livre. Mais il est resté plus d’une année auprès d’elle silencieusement parce qu’elle ne pouvait pas le canaliser. La raison en était qu’il fallait qu’elle parvienne à une vibration très particulière. Quand elle a commencé à canaliser, elle a dû faire très vite car il y avait une échéance pour ce livre. C’était un contrat qu’elle avait pris avant de venir sur Terre et qu’elle devait réaliser.

Quand elle nous en a parlé, fin 2006-début 2007, je lui ai tout de suite demandé si elle était d’accord pour que je fasse la traduction en français. Et là, les maîtres ont demandé un délai d’un an après la parution du livre en anglais, car ils avaient besoin de voir comment il allait s’enraciner énergétiquement sur notre Terre à travers ceux qui le liront. Ce délai passé, ils ont dit qu’il n’y avait pas de problèmes pour sa traduction dans d’autres langues.

Q : Avez-vous créé une maison d’édition spécifiquement pour ce livre?

GT : La traduction française a été réalisée dans le cadre de notre association Telos-France. Puis, nous avons dû nous improviser éditeurs. L’association n’a pas été créée pour cette édition. Elle existe depuis 2005. C’est en 2004, lors d’un voyage au Mont Shasta (3) que j’ai demandé à Adama l’autorisation de créer Telos-France. Il m’a donné son accord et m’a demandé dans quelles conditions je voulais créer ce mouvement.

Q : Qu’est-ce qui vous a amené à cette aventure?

GT : Je suis allé au Mont Shasta dans des conditions un peu particulières. J’avais lu le tome 1 de Telos et en 2003, j’avais rencontré A. L. Jones lors d’une conférence à Montpellier. En 2004, j’ai participé à un voyage organisé au Mont Shasta. Au bout de quelques jours, nous avons parlé à Aurélia des rumeurs qui avaient couru en France disant qu’elle avait été quelque peu malmenée lors de son séjour en 2003. C’était allé assez loin, elle avait même été l’objet de menaces de mort. Aurélia nous a raconté ce qui s’était passé et j’ai été littéralement indigné. Ceci a galvanisé mon énergie et je lui ai promis que, de retour en France, j’allais m’organiser pour qu’elle puisse venir sans problème dans notre pays. Le fait de venir en France l’inquiétait beaucoup à cause de quelques incarnations antérieures. Elle est sensible et elle avait de grandes appréhensions.

Le lendemain, notre organisatrice nous annonça que nous avions rendez-vous le soir même chez Aurélia, Adama souhaitait nous parler. Après nous avoir remerciés de notre présence, il nous informa que les êtres de Telos étaient très nombreux à nous avoir écoutés attentivement la veille et qu’ils soutiendraient à 100 % tout ce que nous ferons en France pour faire connaître leur présence et leur action. Un dialogue de 15-20 minutes s’est établi avec eux à ce moment-là, ils nous ont fait préciser nos intentions. Nous avons parlé d’une association… Pour ma part, j’étais très motivé et j’ai promis que je le ferais très sérieusement. Puis un autre être s’est présenté par l’intermédiaire d’Aurélia, ce fut Omram Mikhaël Aïvanhov (4). Nous n’avions aucune nouvelle de lui depuis l’autre coté du voile depuis qu’il était parti en 1986. Ce fut très émouvant pour moi car il fut mon instructeur spirituel pendant 9 ans de 1977 à 1986. Il déclara qu’il nous soutiendrait également dans notre travail en France.

Q : Est-ce que vous avez décidé à cette époque de quitter votre occupation professionnelle pour vous consacrer à ce projet?

GT : De profession, je suis ingénieur en aéronautique, aiguilleur du ciel exactement, et maintenant je suis à la retraite. Je suis également pilote, mon domaine c’est l’aéronautique. Mais j’étudie la spiritualité parallèlement à mon parcours professionnel depuis les années 1972-1973.En 1977 quand j’ai rencontré Omram Mikhaël Aïvanhov pour la première fois, j’ai vraiment su qu’une autre vie commençait pour moi. Je peux dire que lorsque j’ai lu les livres de Telos en 2003, c’est sans doute une troisième vie qui a commencé. Tout ce qui est du domaine de l’Agartha a toujours été pour moi vraiment fondamental. J’ai toujours cherché activement de la documentation sur ce sujet. O. M. Aïvanhov disait que son enseignement provenait de l’Agartha. Il a fait des centaines de conférences sur le sujet et a donné beaucoup de détails. Mais il faut préciser qu’au niveau de la vie dans ces cités souterraines cristallines, les livres de Telos en donnent encore davantage.

Q : Pouvez-vous nous dire quelques mots d’A. L. Jones?

GT : Elle est de nationalité canadienne, née au Québec, et de langue maternelle française. Aurélia était au départ puéricultrice puis elle est devenue naturopathe. Elle a été amenée à voyager aux États-Unis et notamment dans le Montana.

À un certain moment, Adama et la Hiérarchie l’ont contactée en méditation, mais ne lui ont pas dit tout de suite de quoi il s’agissait. Adama lui a demandé instamment de s’installer au Mont Shasta. C’est ce qu’elle a fait. Puis elle a attendu pendant plusieurs années, se demandant même ce qu’elle faisait là-bas. Jusqu’au jour où il lui a expliqué que son travail allait commencer dans une collaboration avec les maîtres ascensionnés des cités intraterrestres et il s’est présenté. Les trois premiers ouvrages ont été canalisés en français et le premier tome a été édité aux Éditions Ariane, ce qui lui a permis en quelque sorte de décoller.

Pour les «Sept Flammes Sacrées», le travail a commencé fin 2006, début 2007 et le livre est sorti assez rapidement. À partir du moment où elle a commencé, des Êtres sont venus près d’elle jour et nuit pour la soutenir énergétiquement, pour que ce travail se fasse rapidement car il y avait une date limite pour sortir ce livre. Pendant trois semaines, elle a canalisé ce livre d’un seul tenant, en anglais. Elle a ensuite éprouvé un état de bien-être inimaginable avec le sentiment profond d’avoir rempli une mission qui lui tenait à cœur. Ensuite le livre a suivi son parcours. Il est d’abord sorti en anglais puis en espagnol et en français.A. L. Jones se consacre maintenant à l’écriture, elle voyage peu. Sur notre invitation, elle est venue deux fois en France en 2005, au Centre de Trimurti en Provence puis à Dinan en Bretagne, six mois plus tard. Depuis elle n’est plus revenue et je ne pense pas qu’elle reviendra de sitôt. Son travail l’absorbe beaucoup. Ses livres sont traduits en de nombreuses langues, quatorze, je crois à ce jour.

Q : Pouvez-vous nous préciser qui sont les êtres de sagesse qui s’expriment par l’intermédiaire d’Aurélia? Dès le départ, on est frappé par le rapprochement de cet enseignement avec celui d’Helena Blavatski (la doctrine secrète). Est-ce que ce sont les mêmes êtres?

GT : La source est la même. Ce sont les maîtres ascensionnés qui vivent de toute éternité dans ces cités intraterrestres. Le temps n’existe pas dans ces sphères. Ce sont des notions difficiles à comprendre pour nous (Mais peut-être ne sont-elles pas à appréhender par le mental ?). À l’époque d’Helena Blavatsky, nous n’avions pas les connaissances scientifiques que nous avons maintenant. Nous ne connaissions pas les particules quantiques par exemple. Aujourd’hui, nous avons plus de facilités pour comprendre scientifiquement ce que sont ces particules quantiques qui jaillissent d’on ne sait où et repartent de la même façon, et qui ont des caractéristiques étranges, particulières et puissantes.

Les écrits d’Hélena Blavatski étaient d’un abord difficile. La littérature actuelle est beaucoup plus abordable. La science initiatique de l’époque était donnée par les mêmes maîtres ascensionnés qu’aujourd’hui. On parlait des Maîtres Koot-Humi et El Morya. Avec les livres d’Aurélia, la lecture est fluide, ils utilisent notre langage de tous les jours.

Quant à savoir où se situent l’Agartha et Shamballa ? Nous préférons ne pas parler de lieux spécifiques en ce qui concerne ces Êtres, nous parlons de dimensions différentes. Même entre eux, dans leurs mondes de Lumière, il y a une hiérarchie. Ils disent que lorsque les habitants de la cinquième dimension veulent communiquer avec leurs aînés qui sont dans des dimensions supérieures, ils ne les voient pas. C’est exactement comme nous. Mais ils ont des modes de fonctionnement qui sont extrêmement différents du nôtre. Ceci ne nous empêche pas de communiquer avec eux depuis la troisième dimension, mais l’initiative ne vient jamais de notre part… Ils le font quand ils l’estiment nécessaire, ils ont toujours un objectif. Ceci n’obéit pas à notre légèreté ou à notre souhait. Quand ils collaborent avec quelqu’un ou sur un projet, le niveau de responsabilité, le niveau qui gouverne leurs actions est de nature très élevée et concerne toute la collectivité, et ceci dépasse un peu notre compréhension.

Agartha: soulever le couvercle du royaume souterrain

Q : Pensez-vous qu’il y ait des êtres de dimensions supérieurs à la nôtre qui sont incarnés sur la terre?

GT : Bien sûr et en très grand nombre. Ce ne sont pas mes paroles mais celles des Maîtres ascensionnés eux-mêmes. Toutefois, ils se gardent bien de dire qui fait quoi. Leur travail est discret, ils occupent des postes de toutes natures, quelquefois très simples. Ils font leur travail dans le silence et dans l’anonymat le plus complet. Ils travaillent dans la conscience de la hiérarchie spirituelle et dans l’obéissance. C’est un peu le contraire de ce qui se passe sur notre planète turbulente.

Nous avons, avec Telos France, demandé à Adama la permission d’entrer dans la Hiérarchie, là où nous sommes, comme nous sommes et cela nous a été accordé. Ceci est important pour eux et pour nous. Cet engagement nous donne beaucoup plus de devoirs que de droits et nous place dans une position où nous nous observons attentivement, nous travaillons sur notre maîtrise mais cela ne nous empêche pas de développer une grande joie de vivre et un équilibre, nous y tenons tout particulièrement.

À partir d’un certain niveau, il faut vraiment savoir ce que l’on veut. Les personnes pour qui ce développement spirituel profond a un sens s’y engagent à fond et à partir de cette décision, elles font vraiment des progrès importants. C’est sûr qu’il faut être bien guidés mais nous ne sommes pas une association de plus, destinée à dire aux gens ce qu’ils doivent faire. Nous travaillons beaucoup sur notre souveraineté personnelle. Cela permet aux personnes d’être tout à fait libres et lorsqu’il y a des difficultés, le groupe est là pour aider. Il y a alors quelque chose qui s’éveille à l’intérieur, de l’ordre d’une joie immense… ce qui ne nous empêche pas d’avoir les pieds bien plantés sur terre. C’est une voie exigeante, qui demande de la discipline et de la régularité mais personne ne s’en plaint. Certains voudraient même aller plus vite. Mais le mot «vite» ne fait pas partie de notre vocabulaire. Nous avons des résultats très encourageants et puissants. On a le désir de vivre quelque chose de plus grand encore, plus rapidement. Et cela stimule la motivation.

Q : Ces Êtres de lumière communiquent avec les humains au-delà des mots écrits, pouvez-vous nous parler de cet autre niveau de lecture ou d’enseignement?

GT : Lorsqu’on lit un livre, on s’en imprègne et on est en quelque sorte relié psychiquement avec son auteur. On baigne dans l’ambiance qu’il a développée. Pour les livres spirituels authentiques, la situation est un peu différente. Adama nous a révélé, il y a deux ans et demi environ, que les livres de Telos avaient été conçus et écrits par eux, sur quarante niveaux de compréhension différents.

Je pense pour ma part que leurs livres sont de véritables objets quantiques. Ils sont comme des portails à travers lesquels nous pouvons communiquer avec leurs auteurs. C’est pour cette raison que nous organisons parfois des groupes de lecture, au cours desquels nous lisons leurs textes, et en faisant cela nous communiquons véritablement avec eux. Ils viennent auprès de nous pour compléter un savoir qui ne se trouve pas toujours écrit dans les livres, un savoir que nous ne pouvons appréhender intellectuellement. C’est comme cela que se développent les liens du cœur. Tout ceci se passe à des niveaux dits «énergétiques» et dépasse la compréhension habituelle que nous avons d’un livre.

Ceci est nouveau aujourd’hui et c’est là, la différence avec les livres d’Helena Blavatski par exemple. Auparavant, les livres étaient les seuls vecteurs de connaissance pour la plupart des gens. Aujourd’hui, le côté multidimensionnel commence à être connu par les uns et les autres. Ceci n’est pas une vaine parole, c’est une réalité. Vous ne pouvez pas dire n’importe quoi aux gens, ils l’expérimentent, et quand ils ont commencé à mordre dans cette pomme, rien ne les arrête.

À ce moment-là, vous comprenez que la grande famille commence à prendre corps, et certains «se guérissent» car la partie multidimensionnelle ne touche pas uniquement notre esprit. Aujourd’hui tout le monde a entendu parler du côté holistique pour la médecine, c’est-à-dire qui touche le corps dans sa globalité pour guérir. C’est identique pour le plan spirituel, le côté holistique, c’est que le corps physique est intégré dans cette multidimensionalité et les guérisons ne se font pas seulement au niveau spirituel ou psychologique mais aussi au niveau physique. Voilà pourquoi les écrits de Telos sont tellement puissants quand vous en avez fait l’expérience.

Q : Comment Telos-France aide-t-il les personnes à mettre en pratique l’enseignement des maîtres ascensionnés?

GT : C’est très simple. Nous fonctionnons avec nos adhérents. Les gens qui nous contactent ont lu les livres et ont été touchés par quelque chose. Dans la mesure du possible nous leur expliquons comment nous, nous arrivons à travailler à d’autres niveaux et nous proposons des groupes de travail pour ceux qui veulent aller plus loin. Nous les encourageons à faire des groupes de lecture, là où ils se trouvent. Chacun est pris à son niveau avec sa volonté de travailler. Nous leur expliquons simplement comment procéder en groupe. En fait c’est très simple. Adama nous demande souvent de «décompliquer» nos vies et de travailler les liens du cœur. Il nous demande de ne pas juger, ce qui est difficile…

Q : Pouvez-vous nous dire quelques mots de l’organisation de Telos France?

GT : C’est une association régie par le statut loi 1901 qui fonctionne comme toutes les associations. Il y a un président, une comptable, une secrétaire, un vice-président ainsi qu’un conseil. Nous devrions être 12 dans ce conseil, à terme, nous sommes 7 pour l’instant.
Nous fonctionnons par assemblée générale annuelle et tout le monde peut venir dans l’association.

Nous demandons aux personnes qui veulent adhérer d’avoir lu un ou deux livres de Telos. C’est quand même la base essentielle. À partir de là, nous organisons toute l’année des ateliers et des voyages, en France et aux USA. En général nous allons en août au Mont Shasta. Ces voyages durent une semaine. Ce sont des voyages dits «initiatiques» car ils se positionnent sur des lieux autour de mont Shasta où Aurélia a eu des révélations intérieures. C’est une façon de prendre contact avec ce que nous appelons «la montagne» car nous savons que des êtres sont en dessous à quelques kilomètres, dans une autre dimension. C’est un des lieux très importants de la planète au niveau vibratoire. Il est plus aisé là-bas d’établir un vrai contact personnel. C’est une expérience intérieure vraiment puissante et unique.

Il est également souhaitable que les gens qui adhèrent, prennent la décision de se mettre sur le chemin de leur propre ascension, c’est-à-dire d’un développement spirituel profond. Pour cela, le livre «les Sept Flammes sacrées» est un instrument de tout premier ordre. Chacun peut l’aborder au niveau même où il se trouve. Les Maîtres peuvent vous aborder à des niveaux très différents lors de la lecture de ce livre. Ceux qui ont besoin d’être accompagnés pour aller un peu plus loin peuvent venir dans nos ateliers ou dans nos voyages. Je fais également des conférences mais tout ceci obéit à une «loi».Je vais là où l’on nous demande, je ne provoque pas d’évènements. Ceci m’a été demandé par Adama lui-même pour l’instant, mais peut changer demain.

Pour adhérer, on peut aller sur internet chercher un bulletin d’adhésion, on règle sa cotisation comme dans toute association, et les membres adhérents peuvent participer dans leur région, s’ils le souhaitent, à des groupes de lecture. Je me déplace si on me le demande. Les groupes sont petits (5 à 25 personnes maximum) pour que le travail demeure efficace et que tout le monde puisse participer à l’objet de l’atelier. Je précise que ces ateliers sont à haute teneur énergétique. Les implications dans la vie quotidienne peuvent être importantes. Nous ne faisons quasiment pas de publicité, elle se fait de bouche à oreille. Les lecteurs comprennent assez vite que nous souhaitons vraiment travailler avec des personnes qui veulent se prendre en main.

Q : Quel est votre rôle dans l’association Telos-France?

GT : Au début de l’association en 2005, lorsque nous avons fait le site internet, j’ai demandé à Adama un message pour présenter Telos-France au public français et par l’intermédiaire d’Aurelia : il a envoyé le petit texte qui se trouve sur le site internet de TF. Il a utilisé deux mots qui m’ont pour ainsi dire «scotché». Tout d’abord, il a cité mon prénom. Le fait d’être exposé comme cela m’a un peu gêné au départ. Il a parlé de notre «président» et de notre «ambassadeur» pour la France. Alors là, ça m’a posé un grand problème. Il m’a fallu quelques années pour faire le tour de ces deux mots.

J’étais d’accord pour «président», après tout, c’est un rôle administratif normal dans toute association. Mais le deuxième mot m’a plus gêné. Je le comprends mieux maintenant, ça m’oblige à faire très attention à ce que je dis, surtout en public car ils me considèrent comme un «porte-parole» de leur équipe à la surface.

Q : Quel est votre objectif maintenant?

GT : Non seulement nous diffusons leur enseignement, mais nous préparons leur émergence. Et ceci n’est pas un vain mot. Leur venue est programmée.

L’initiative ne vient pas de nous. Ils savent très bien quand ils vont permettre à certains d’entre nous de les approcher. Ce processus sera dans un premier temps silencieux. Ils ne permettront pas aux personnes d’en parler. Et ce processus de rencontre avec eux sera nécessairement long dans le temps. Les gens ne vont pas voir des vaisseaux arriver et des extraterrestres débarquer de sitôt comme dans Starwars (La Guerre des étoiles).

Adama nous l’a dit lui-même. Il n’est pas intéressé par un échec dans ce type de contact. C’est clair et net, ceci n’obéit pas à la volonté des uns et des autres d’établir un contact avec eux. De l’autre coté du voile, les maîtres ascensionnés ont un programme. Ils sont dans la hiérarchie, dans l’obéissance envers le Créateur, il ne faut pas l’oublier. Et c’est Lui qui décide de ces «scénarios». Plusieurs sont possibles car l’humanité bouge et la «réalité» est fluide.

Q : Y a-t-il une particularité que vous voulez ajouter à propos des Maîtres ascensionnés?

GT : Nous ressentons leur présence comme extrêmement bienveillante, paternelle ou maternelle parce qu’il faut dire que les Maîtres ascensionnés comprennent des êtres de nature masculine et d’autres de nature féminine, et même de plus en plus de nature féminine. Dans les ouvrages actuels contrairement à ce qui arrivait dans le passé, les Maîtres se présentent avec leur aspect féminin. Dans les livres de Telos, on parle des maîtres mais on parle aussi de leurs flammes jumelles, de leur contrepartie féminine, on parle même des archanges et de leur contrepartie féminine, de même pour les Elohim.

Par exemple, je prends le cas du logo de Telos France que j’ai créé en 2005. J’ai appris une année plus tard que j’avais été très inspiré par des entités de nature féminine et notamment un groupe vénusien pour créer ce logo. J’ai été très ému d’apprendre cela et on m’a dit que ce logo travaillait sur le plan subtil, sur notre nature féminine. J’insiste un peu sur ce côté féminin car dans notre société aujourd’hui, on dit que la nature féminine ou que la femme commence à prendre une part de plus en plus importante. Je veux bien le croire, mais je parlerai plutôt de rééquilibrage du féminin et du masculin. Je dirai aux femmes de penser à une réharmonisation plutôt que de penser à cela comme une sorte de revanche. Il est clair que les femmes doivent reprendre leur place, mais les hommes également. C’est dans cet équilibre apaisé que la paix pourrait éventuellement revenir.

• Propos recueillis par Marie-Hélène Courtat – SACRÉE PLANÈTE.

NOTES

1 – L’existence de plans ou niveaux dans lesquels la vie s’exprime sur des fréquences vibratoires différentes. Ce qui fait que nous ne les voyons pas.
2 – Adama est un Maître ascensionné, Grand Prêtre de la cité de Telos. Dans « Telos tome 1 », il est dit qu’il préside le Concile lémurien de lumière. Précisons que le réseau Agartha qui comporte environ 120 cités de lumière souterraines était sous la gouverne de la capitale Shamballa Mineure. Plus récemment, Telos a pris la tête du réseau Agartha. Enfin, citons Adama lui-même : «Je voudrais également ajouter qu’à Telos, je suis celui qui s’est porté volontaire pour se tenir sous les projecteurs et divulguer les Enseignements lémuriens ». Telos, tome 3
3 – Le Mont Shasta (4316m) se trouve au nord de la Californie. Le plus haut sommet volcanique des Etats-Unis.
4 – Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) maître spirituel français d’origine bulgare, vient en France en 1937 où il donne l’essentiel de son enseignement. Il fonda la Fraternité Blanche Universelle.

BIBLIOGRAPHIE d’Aurélia Louise Jones.

Telos I, révélations de la Nouvelle Lémurie (2002)
Telos II, messages pour l’épanouissement d’une humanité en transformation (2003)
Telos III, protocoles pour la cinquième dimension (2007) – livre en réimpression aux Éditions TELOS France -1er trim. 2010
Les sept flammes sacrées (2009)


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