Conscience

Rencontre avec La Création – Deuxième Partie « L’Incarnation »

Traiter de l’Incarnation nous plonge et nous fait pénétrer au cœur des plans de la Matière, issue des plans de l’Esprit.

Les concepts, procédés et processus de création des plans de l’Esprit sont modélisés et agissent alors en tant que répliques dans les plans de la Matière. Simplement leurs mises en œuvre utilisent parfois des moyens mécaniques pour accomplir leurs manifestations, bien qu’ils soient issus ou inspirés par des informations des plans vibratoires.

Ainsi, là aussi dans les plans de la Matière, l’Ether joue un rôle prépondérant. Il est la terre fertile où l’on sème ou plante les graines de la création ; elles sont investies de l’essence de l’Intention primordiale. Ces graines auto-germantes contiennent en leur sein le schéma directeur archétypal ainsi que le programme de développement de leurs propres manifestations.

Chaque création se manifestant dans les plans de la Matière, quelle que soit sa nature ou son état, prend tout d’abord, forme dans la substance fluide de l’Ether. Cela représente la forme éthérique préalable à sa manifestation tridimensionnelle.


L’Univers n’est pas le fait d’un programme aléatoire qui ne laisserait aucune place à la cohérence, indispensable à un ordonnancement primordial. L’Univers tout entier se manifeste sous la forme d’un gigantesque kaléidoscope holographique qui reflète ses multiples aspects, états, caractéristiques etc. à travers une combinaison de fractales qui sont des éléments fragmentés d’un même tout, entier et complet. L’Univers est composé d’Energie, de fréquences vibratoires et de Conscience. C’est un Univers vibratoire qui sert de matrice aux créations de la Conscience. En fait, l’Univers fonctionne comme un système « open source » qui fait qu’il s’expanse à partir de la contribution de chaque élément qui le constitue.

« La géométrie fractale n’est pas seulement un chapitre de mathématiques, mais un chapitre qui aide tout le monde à voir le même monde différemment. » – Benoît Mandelbrot

Finalement, sans une intention primordiale préalable, initiée dans la Conscience, aucune création ou expression ne pourrait se manifester dans les plans physiques de la Matière. L’Intention, qu’elle soit consciente ou non, sollicite et mobilise l’Energie qui, à travers une réduction de sa vitesse de rotation et un abaissement des fréquences vibratoires, procède alors, par coagulation, à la constitution de la forme physique apparente de la création initialisée.

L’Intention prend naissance à travers une intuition ou une inspiration en provenance des plans subtils de l’Esprit qui crée spontanément une « E-motion », c’est-à-dire un mouvement de l’Energie au sein de la Conscience ; mais aussi l’intention délivre une information qui va vibrer en relation avec sa propre nature.

Dés la conception de l’intention émane un plan directeur archétypal reproductible qui va déterminer la nature, l’état et les caractéristiques de sa forme physique ; mais également son schéma de croissance et de développement dans le plan dense de la Matière. L’intention agit un peu comme un moule qui modélise et cadence les étapes de l’ordonnancement conceptuel de la création.


En fait, l’intention est une sorte de « carte mère » dont les fonctionnalités et les applications assurent toutes les connexions nécessaires au bon déroulement du programme installé. Tant que l’on n’introduit pas de nouveau programme ce dernier fonctionne automatiquement par défaut.

Lorsque les vibrations de l’intention et de son information entrent en résonance avec les plans vibratoires de l’Ether, une connexion fusionnelle se crée spontanément au sein de sa substance fluide. De là émane une nouvelle fréquence vibratoire propre à cette intention qui va mobiliser l’Energie afin de la porter jusqu’à sa réalisation finale.

Naissance humaine :

Lorsque l’incarnation touche le plan humain, il est intéressant de considérer le procédé de sa naissance et le parcours de sa trajectoire sur le plan de la Matière.

Que se passe-t-il lorsque deux humains ressentent et émettent l’intention de concevoir et de donner vie à un enfant, à un nouvel humain?

Les deux humains sont pourvus naturellement d’un appareil reproducteur, mâle et femelle, indépendant mais complémentaire, réparti chez chacun d’eux. La mise en œuvre de leur intention commune demande une union osmotique et fait appel à un accouplement qui va solliciter les fonctions reproductrices et enclencher le processus de conception qui aboutira normalement à la création de l’embryon. Le bon déroulement de la suite dépend d’une cohérence convergente des pensées, émotions, attitudes mentales et corporelles qui entretiennent une pleine confiance partagée.

Que se passe-t-il dans cette phase conceptuelle?

Nous retrouvons-là la même configuration de la « trinité cosmique » (Réf. 1ère partie) à une autre échelle dimensionnelle. En effet, l’intention primordiale entre en résonance avec le plan vibratoire de l’Ether qui trace les contours éthériques, à travers l’embryon et par la suite le fœtus, de la création d’un nouvel humain au sein d’une conscience qui enregistre toutes les étapes et applications de son développement.

Dès sa conception, se met en œuvre la « carte mère » contenant l’ADN, toutes les caractéristiques spécifiques ainsi que le tracé de sa trajectoire d’incarnation.

Au sujet du parcours d’incarnation d’un individu nous pourrions penser que sa trajectoire est aléatoire alors que de mon point de vue, je crois au contraire que le tracé de sa destinée est clairement déterminé préalablement. Cela ne veut pas dire que l’individu n’ait aucune marge de d’initiative ou de manœuvre au cours de son existence mais qu’il reste guidé par une force qui le dépasse et agit au-delà des agitations de son mental.

Pour illustrer ce propos je vais utiliser l’analogie d’une source qui s’échappe de la montagne.

Lorsque l’eau jaillit des entrailles de la terre à son sommet, elle s’élance dans la pente qui l’attire immanquablement. Elle a beau faire des tourbillons, s’enrouler autour des rochers, créer des méandres, s’étendre de-ci de-là, se rétrécir, ralentir sa course torrentielle, s’alanguir dans la traversée d’un lac, reprendre sa course folle à travers les forêts luxuriantes, s’élancer tel un plongeur intrépide dans le vide abyssal de certaines cascades avant de s’apaiser dans le calme d’un lit qui s’élargit de plus en plus au creux de la vallée. Rien ne peut ralentir sa course effrénée ni l’interrompre. L’eau reste attirée, hypnotisée par la pente qui l’entraîne vers son but final. C’est alors que l’eau turbulente se répand et s’abandonne avec grâce et délectation au sein de l’océan dans lequel elle va retrouver la plénitude de son essence originelle.

Cela retrace un peu le parcours d’un humain au cours de sa trajectoire d’incarnation. Il a la possibilité de modifier ou d’agrémenter son parcours, de choisir des quantités de nouvelles expériences mais il ne pourra éviter ni refuser d’accomplir l’idéal de sa destinée contenue dans sa « carte mère » apparentée à son âme. Il peut seulement jouir d’un libre arbitre temporaire et conditionnel.

Profil de Personnalité :

Au cours de la gestation prénatale, la conscience du fœtus commence déjà à enregistrer les vibrations et émotions de son environnement immédiat, le ventre de sa mère, et plus lointain, l’ambiance vibratoire familiale ou locale.

Dès sa venue à l’air libre, sa conscience s’étend et capte subtilement les différentes variations environnementales qui ont un effet sur son psychisme et sa physiologie. Puis chemin faisant son système de perception s’affine, enregistre et commence à faire le lien entre les attitudes familiales et sociales et les effets ressentis. En grandissant, sa conscience pure subit de plus en plus les influences, préceptes, croyances, émotions, peurs etc. qui, à force, finissent par conditionner et formater son mental.

Plus tard, au cours de son existence, par ignorance ou intuition, pour se protéger ou s’épanouir, il va commencer à construire son propre système en adoptant, adhérant ou créant, plus ou moins consciemment, plus ou moins délibérément, les croyances, superstitions, à priori, présupposés etc. qui vont conditionner et entretenir la nature de ses émotions et filtrer ses perceptions. En effet, ses observations, interprétations, découvertes et perceptions de la réalité se feront à travers le prisme de ses croyances et émotions qui conditionneront le profil de sa personnalité et des attitudes qui en découlent.

Tout cela contribue à façonner un monde essentiellement subjectif car fondé sur des croyances amovibles et interchangeables, des émotions ponctuelles ou durables, des doctrines erronées, des superstitions ancestrales qui ne sont ni traitées ni remises en cause et vont devenir ou rester transparentes à la vigilance d’une conscience éclairée.

En fait, chacun interprète la réalité à travers ses propres filtres et considère souvent détenir la vérité alors qu’il ne s’agit que d’un effet d’optique personnel d’une apparence factice, illusoire ou parcellaire.

Fiction ou réalité ? Là est toute la question… Alors qu’est-ce qui est là fondamentalement ?

Le UN et le Multiple :

Pour essayer de répondre à cette question, il est intéressant de se référer à un paragraphe de la première partie de « Rencontre avec la Création » intitulée « Naissances » :

« Ainsi, l’infiniment grand naît de l’infiniment petit ; le défini de l’indéfini ; le temporel de l’intemporel ; le limité de l’illimité ; le dense du subtil ; la forme de l’informe, le plein du vide, le verbe du silence, le mouvement de l’immobile, le tout du rien. Ensemble, comme la danse de l’inspir et l’expir d’une respiration circulaire, ils se reflètent et se complètent l’un dans l’autre, communiquent transversalement à l’infini, ils sont les deux faces d’un seul et même monde. »

« Tout naît de tout et donne à naître tout ce qui Est. »

« Sur le même mode opératoire ils fonctionnent sur des échelles dimensionnelles et des plans multiples qui pourraient donner l’impression d’être séparés les uns des autres. Mais il n’en est rien, bien au contraire, car chaque aspect, forme, état, est lié de manière interdépendante, intrinsèque, voire même intriquée, les uns aux autres pour former le tout unifié de l’univers connecté.

« Même si le mode opératoire paraît similaire, les formes de leur manifestation peuvent être différentes. En effet, la forme manifestée n’est qu’une fractale, c’est-à-dire une fraction d’une partie d’un ensemble ou d’un tout plus vaste. »

A propos des fractales je fais référence à la définition de Benoît Mandelbrot ci-dessous :

« La géométrie fractale n’est pas seulement un chapitre de mathématiques, mais un chapitre qui aide tout le monde à voir le même monde différemment. » – Benoît Mandelbrot

Considérons que chaque humain de la Terre soit une fractale d’un Tout unifié plus vaste ; allons plus loin et imaginons que chaque élément de la Terre, qu’il soit du minéral, du règne végétal ou animal, soit également une fractale du Tout unifié plus vaste… quelle serait la fonction unificatrice de ce Tout unifié plus vaste ?

Ma réponse tient en un seul mot, un verbe : « ÊTRE »

En effet, ici « ÊTRE » représente la majesté, la splendeur et la noblesse de la « Suprême Intention Primordiale de l’Âme Cosmique » Source de toutes existences, expressions et manifestations qui résident, rayonnent et vibrent au Cœur de tout ce qui EST, de l’infiniment petit à l’infiniment grand.

En regard de ce qui est proposé, nous pouvons supposer et concevoir qu’un seul « ÊTRE » est à l’origine de toutes les existences et expressions qui se manifestent à travers tout le Vivant.

Poursuivons le raisonnement en considérant que chaque humain n’est finalement qu’une image fractale de l’ËTRE. Nous devenons alors seulement une image différente d’un même et unique « ÊTRE ».

(Cité plus haut) L’Univers tout entier se manifeste sous la forme d’un gigantesque kaléidoscope holographique qui reflète ses multiples aspects, états, caractéristiques etc. à travers une combinaison de fractales qui sont des éléments fragmentés d’un même Tout, entier et complet.

Quel enseignement pouvons-nous retirer de ce concept?

D’une part, que la croyance en la séparation des humains n’est qu’illusion car avoir une apparence distincte les uns des autres n’est pas un gage de séparation.
D’autre part, que nous ne sommes qu’une seule famille car nous provenons tous d’une seule et même source, sommes bâtis sur le même modèle et avec les mêmes matériaux, disposons de la même énergie au sein d’une même planète. Enfin que nous sommes reliés et unis à toutes les expressions et manifestations de tout le Vivant.

UN, Tout ce qui EST

UN, Multiple de la manifestation de Tout ce qui EST

Tout est dans UN et UN est en Tout

Je laisse à chacun d’entre nous la liberté et le soin de ressentir et d’interpréter avec les ressources subtiles du Cœur le sens profond des points de vue proposés ici et peut-être d’en extraire la quintessence pour enchanter davantage notre propre trajectoire d’incarnation.

Alain Rech

Source


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