Quand j’ai eu 18 ans, mes parents m’ont donné un chiot. J’étais tellement heureuse de ce cadeau ! J’ai passé beaucoup de temps à choisir soigneusement un nom pour lui. Finalement, je l’ai appelée Tomka. C’était un chiot très intelligent et joyeux. Nous pouvions jouer pendant des heures quand j’étais libre d’étudier.
Tomka a rapidement appris et m’a toujours obéi. Lorsque mon père ou ma mère essayait de lui demander quelque chose, il était capricieux et continuait à mal se comporter, mais si je disais la même chose, il devenait immédiatement doux et obéissant.
Au fait, les Spitz de Poméranie étaient rares à l’époque, et je ne savais même pas combien mes parents avaient payé pour Tomka. Il a vécu avec moi pendant 16 ans. J’ai beaucoup de souvenirs associés à lui. Par exemple, j’étais très heureuse lorsque mon animal de compagnie a appris à réaliser différents types de tours. Vous savez, certaines personnes disent que l’entraînement exige de la rigueur et parfois même de la dureté envers l’animal. Ce n’est pas du tout vrai.
J’avais un perroquet à qui j’avais appris à dire quelques phrases. Il adorait courir devant le miroir le soir et répéter : « Kesha, Keshochek. Kesha est sage. » « Kesha, Kesha. » Je ne sais pas s’il se rendait compte qu’il prononçait son nom, ou s’il aimait juste les sifflements, mais c’est un fait.
Pareil pour Tomka. Non, il ne parlait pas, mais il obéissait à divers ordres. J’adorais jouer de la flûte. J’ai donc appris à mon Spitz à tourner sur ses pattes arrière et à « danser » quand je jouais.
Tomka était mon ami le plus dévoué et le plus fidèle. Je n’ai jamais eu de problèmes avec les gens, mon cercle social est large, mais je ne peux appeler aucun d’entre eux l’ami principal de ma vie. Quand j’étais malade, il était toujours là. Certaines personnes écrivent que les chats sentent un point sensible et s’assoient dessus pour aider leur propriétaire. Non seulement les chats, mais aussi les chiens. Tomka était exactement comme ça. Si j’étais malade, il était hors de lui. Il courait autour de moi et quand je me couchait, il grimpait sur la couverture et sse couchait là où j’avais mal.
Malheureusement, Tomka est décédé en 2008. Il a vécu une vie digne. Au moins, même lorsqu’il était vieux, il restait tout aussi énergique et joyeux. C’est toujours difficile de perdre un ami proche, mais on ne peut rien y faire.
Lorsqu’une personne achète un animal de compagnie, elle doit toujours se rappeler que dans 90 % des cas, celui-ci lui survivra et que le moment de la séparation viendra. Mais peu importe comment vous vous préparez à ce moment, ce sera toujours un événement difficile dans votre vie.
Trois ans se sont écoulés depuis ce moment. Un jour, je revenais du travail et j’ai vu un chiot qui, malgré la pluie, est sorti de sous l’abri et a simplement couru vers moi de toutes ses forces.
Il ressemblait à un bâtard ordinaire, mais ses yeux ! Vous ne le croirez pas, mais son look était exactement le même que celui de mon Tomka. Oui, c’était une race différente, l’apparence était remarquablement différente, les dimensions étaient différentes, mais je ne pouvais pas passer à côté. Nous sommes rentrés à la maison ensemble.
Vous savez ce qui est intéressant ? Le tout premier soir où je suis allée le laver, il a réussi ce test. Il n’a pas donné de coups de pied ni ne s’est mal comporté. De plus, après être sorti de la salle de bain, le chiot est immédiatement monté à l’endroit où se trouvait le lit de Tomka.
Chaque jour, je commençais à remarquer qu’il répondait à toutes les commandes que j’avais enseignées à mon ancien animal de compagnie. J’ai alors décidé de mener une expérience.
J’ai pris la flûte et l’ai porté à mes lèvres qui tremblaient d’excitation. Le chiot se tenait sur ses pattes arrière et, remuant la queue. Il commença à tourner en rond avec les premiers accords de la mélodie. Des larmes coulaient sur mes joues. Je n’arrivais pas à y croire et je l’ai involontairement appelé Tomka. Et il a répondu !
Je ne sais pas comment tout cela était possible, mais je n’avais aucun doute que le même Tomka se tenait devant moi, non pas dans le corps d’un Poméranien, mais dans le corps d’un animal de compagnie que j’avais acquis accidentellement.
À partir de ce moment-là, ma vie a pris de nouvelles couleurs. Tomka a grandi, mais a répété exactement toutes les « manières » de ce même coquin de Poméranie ! Il a maintenant 14 ans. Nous vivons en parfaite harmonie. Même après tant d’années, je n’arrive toujours pas à comprendre si la réincarnation des chiens existe vraiment ? Si oui, alors mon cas peut s’expliquer, mais sinon, alors… Non ! Je ne crois pas à de telles coïncidences.
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