Secrets révélés

Paperclip. Le blanchiement des criminels Nazis

Dans un précédent article, nous avons parlé du Projet Alsos qui était, en quelque sorte, la préparation initiale pour ce Projet Paperclip qui a changé la face de l’Amérique.

Tous les scientifiques Allemands capturés et interrogés par les unités Alsos, ont été envoyés à en Angleterre, avant d’être récupérés par l’opération Paperclip.

Le Projet ALSOS, à l’origine du projet Paperclip

Une priorité pour les Américains en 1945, celle de récupérer les savants de l’Allemagne nazie.

C’était une opération réalisée par l’OSS (Office of Strategic Services), sous la responsabilité directe de la JIOA, (Joint Intelligence Objectives Agency), dans le but d’assurer la récupération des scientifiques, techniciens, chimistes et médecins de l’Allemagne nazie et leur transfert aux Etats-Unis, après la capitulation Allemande.

C’est le 19 juillet 1945, que le « Joint Chiefs of Staff » (« l’Etat-major interarmées ») déclara comme étant un objectif prioritaire, la récupération des savants nazis ainsi que de leurs familles, et lança un projet qui prit au départ le nom de « Overcast », (« ciel couvert »).


Le but initial du projet était de ramener 350 savants d’Allemagne pour aider à l’effort de guerre contre le Japon.

Par la suite, « Overcast » fût rebaptisé « Paperclip » (« trombone ») après l’adoption par le président Truman de la directive du 4 mars 1946, créant le Projet « Paperclip ». (1)

Le président Truman avait en fait déjà autorisé le recrutement des chercheurs Allemand en août 1945 (à la suite du lancement de l’opération « Overcast »). Et il avait alors expressément ordonné que toute personne reconnue « d’avoir été membre du parti nazi et plus que d’avoir été un simple participant dans ses activités, ou un partisan actif de l’appareil militaire nazi » seraient exclus.

De par ce critère de nombreux scientifiques recrutés et qui étaient tous des nazis convaincu et avaient été enregistrée par les militaires Américains comme étant, une « menace à la sécurité des forces alliées ». De ce fait, ils étaient donc inéligibles.


Mais tous ont été autorisé à travailler aux Etats-Unis après avoir vu leurs carrières « blanchies » de leurs actions les plus répréhensibles, par les Autorités militaires Américaines.

Les différents autres projets en relation avec l’opération « Paperclip ».

Le projet « Paperclip », recouvrait en fait une multitude d’activités. En effet, il y eu de nombreux projets, sous-projets et d’opérations spécifiques, qui devinrent les différentes composantes de l’opération « Paperclip ».

Parmi celles-ci, on peut entre autres citer:

– Projet APPLEPIE: Projet pour localiser et interroger le personnel clé de la section Allemande « RSHA AMT VI » et des membres de l’Etat-major de l’armée Allemande qui avaient connaissance est étaient informés des capacités économiques et industrielles de l’URSS.

– Projet DUSTBIN: Opération de regroupement pour les interrogatoires, qui débuta à Paris et continua ensuite au château de Kransberg, près de Francfort.

– Projet ECLIPSE: Plan prévu en 1944 et qui ne fût jamais appliqué. Il s’agissait d’opérations militaires en Europe qui avaient pour objectif la destruction systématique de tous les missiles V-1 et V-2 qui seraient trouvés, afin d’assurer le désarmement des forces aériennes Allemandes.

– Projet SAFEHAVEN: Sous-programme du « projet Eclipse », mit en place pour surveiller et empêcher l’évasion des chercheurs Allemands vers d’autres pays, après leur recrutement.

– Opération ALSOS: Sous-programme du « Projet Manhattan », opération conjointe entre les Etats-Unis et l’Angleterre dans le but d’associer leurs efforts, afin de réunir tous les renseignements possibles sur les secrets nucléaires Allemands, son personnel et ses installations, et de connaitre l’avancée de leur recherche. (2)

– Opération HARBERAGE: Sous-programme du « Projet Alsos », mit en place après la capitulation Allemande, pour capturer les scientifiques et les équipements nucléaires Allemands.

– Opération BIG: Opération Américaine mise en place avant la capitulation, pour s’approprier la technologie et le personnel scientifique de la recherche nucléaire Allemande.

– Opération BACKFIRE: Les expérimentations sur les fusées Allemandes V-1 et V-2 récupérées.

– Opération LUSTY: Opération de l’USAAF, réalisée par l’ATI, « Air Technical Intelligence », (« Renseignements techniques de l’air ») pour s’approprier les équipements, le personnel et tous les secrets liés aux progrès acquis par la recherche aéronautique Allemande. (3)

– Opération SEA HORSE: Opération de l’US Navy, pour l’acheminement par bateaux des équipements et du matériel militaire Allemand, devant être ramenés aux Etats-Unis, à partir des ports Européens.

– Opération SURGEON : Opération Britannique d’intoxication, visant à minimiser, à cacher et à nier la valeur et l’importance des recherches aéronautiques Allemandes, vis-à-vis de l’URSS.

– Opération DRINDLE: Opération propre aux Renseignements Américains et réalisée par le « Target Intelligence Committee », qui devait récupérer des experts Allemands en cryptographie.

– Opération PAJAMAS: Opération pour retrouver les spécialistes Allemands en Bio-chimie.

– Décision d’Intérêt National/Projet 63: Projet pour aider les anciens nazis a obtenir des emplois chez Lockheed, Martin Marietta, Boeing, North American Aviation ou encore d’autres constructeurs et contractants pour la Défense.

– Mission spéciale V-2: Opération Américaine pour récupérer les éléments et les pièces des fusée V-2. (4)

– La directive 1067/14 du « Joint Chiefs of Staff »: Le 26 avril 1946, les chefs d’Etat-major émirent l’ordre 1067, qui a été publié est transmit au général Eisenhower. Il visait à « préserver de la destruction et de prendre en vertu de ses pouvoirs, le contrôle des dossiers, plans, livres, documents, papiers, rapports scientifiques, industriels et d’autres informations et données… …appartenant à des organisations Allemandes engagées dans la recherche militaire. »

Et aussi la création de deux nouvelles structures:

– Le CIOS : « Combined Intelligence Objectives Sub-Committee » (« Sous-Comité combiné pour les objectifs du renseignement »): Création du C.I.O.S., qui coordonnait la saisie des armes Allemandes, dans la zone d’occupation Américaine, de août 1944 à juillet 1945.

– La « FIAT » : « Field Information Agency Technical » (« l’Agence d’information technique sur le terrain »): Une agence de l’armée Américaine, pour remplacer le CIOS et créée officiellement pour assurer: « …la promotion de la science et l’amélioration de la production et du niveau de vie,… …par l’exploitation correcte des méthodes Allemandes dans ces domaines », de juillet 1945 à juillet 1947.

Il fallut un long travail pour identifier, sélectionner et localiser les savants nazis.

Le plus gros travail pour les services de renseignements, fût d’abord de pouvoir identifier et de surtout sélectionner les savants les plus intéressants, de par leurs compétences, qui devaient être ramenés aux Etats-Unis. Ces services eurent de la chance et découvrirent une liste de noms, établie par les Allemands eux-mêmes en 1943.

L’Allemagne avait entrepris au printemps 1943, de rappeler les scientifiques et tout le personnel technique rattaché aux unités de combat, pour une affectation dans la recherche et le développement (dont près de 4000 pour travailler sur les fusées).

La première chose nécessaire à ce rappel, avait été d’identifier les hommes, puis de les retrouver et de vérifier leurs compétences et aussi d’être sûr de leur sympathie politique, avant que leurs noms ne soient inscrits sur une liste les répertoriant. Que l’on appela la « Liste Osenberg », du nom du responsable de la bonne exécution du rappel, Werner Osenberg, un ingénieur-chercheur de l’Université de Hanovre, et chef de la Wehrforschungsgemeinschaft (la « recherche militaire »).

En mars 1945, un technicien de laboratoire Polonais, fit parvenir par le biais des services de renseignements et de la résistance, un exemplaire de la « liste Osenberg » aux Alliés.

Le Major Robert B. Staver, Chef de la recherche « Section Jet Propulsion » et de la Direction générale du renseignement de l’US Army à Londres, utilisa alors la liste Osenberg pour enrichir et compléter sa propre liste de noms.

Le premier travail, fût d’interroger toutes les personnes disponibles, qui figuraient sur la liste, pour obtenir un maximum de renseignements exploitables (les opérations « Dustbin » et « Ashcan »).

Une fois les renseignements obtenus, vérifiés et recoupés et une liste définitive établie, le recrutement pût commencer.

Le recrutement des savants nazis et la récupération de leur technologie.

Dès que les troupes alliées entrèrent en Allemagne, un travail de regroupement commença. Les missions de renseignement Alliées s’étaient d’abord concentrées sur les recherches militaires et la collecte de renseignements relatifs aux armes qu’ils pourraient utiliser contre le Japon.

Parmi les recrutements importants, il y a eu celui de l’opération Big, qui a retrouvé les dix premiers scientifiques dans le domaine nucléaire, y compris les lauréats du prix Nobel Otto Hahn, Werner Heisenberg, Max von Laue, et les ramena en Angleterre, où ils furent détenus pendant plus d’un an. Et le groupe du « C.I.O.S. », qui concentrait ses recherches sur le personnel ayant travaillé sur les radars, les carburants synthétiques, les torpilles, et les roquettes.

Au printemps 1945, cependant, les objectifs des Alliés s’étaient déplacés à l’expropriation pure et simple du potentiel économique et militaire de la science et de la technologie Allemande. Dans le cadre de cette expropriation, toutes les forces Alliées se livrèrent à des enquêtes et les ressources scientifiques et technologique.

A la fin de mars, les Alliés avaient franchi le Rhin. L’armée Américaine se trouva au fond de la Saxe et la Thuringe (la future zone d’occupation Soviétique). Le 11 avril, les unités américaines ont envahi le complexe souterrain de Mittelwerk près de Nordhausen, qui était le camp de travail du camps de concentration de Dora, situé près de Mittelbau, pour y construire des V-1, V-2, et d’autres armes. De nombreux ingénieurs qui étaient encore dans la région furent évacués du centre de l’armée allemande de fusées de Peenemünde.

La « Mission spéciale V-2 » commandée par le colonel Holger Toftoy et le major William Brombley (de l’Army Ordonance) a immédiatement commencé la saisie de 100 V-2 et de pièces détachées, plus le personnel compétent et le matériel, avant que les Soviétiques n’emménagent dans leur zone.

Les agents de renseignements avaient également découvert l’emplacement de la cache principale des documents et archives de Peenemünde. Et avaient déménagé 14 tonnes de documents dans une mine dans la future zone britannique, où l’Armée britannique a mise en place des points de contrôle.

Plus tôt en mai, les dirigeants de la base de Peenemünde, composé du Dr Wernher von Braun et du général Walter Dornberger, s’étaient rendus aux unités Américaines dans les Alpes.

Le groupe de Peenemüde est rapidement devenu important dans la politique Américaine de l’après-guerre, et le colonel Toftoy voulu ramener un grand nombre d’entre eux aux Etats-Unis, afin d’acquérir leurs connaissances sur les fusées.

Il en ramena plus de 120.

Il y eu quelques frictions avec les Britanniques au sujet de certains experts, mais en fait les désaccords étaient minimes. Londres s’étant rangé à l’idée qu’ils ne pouvaient pas se permettre de s’engager dans un programme de missiles balistiques de grande envergure et n’était donc pas en concurrence avec les Etats-Unis sur ce point.

Fin avril 1945, le renseignement Américain a commencé une recherche des armes aériennes Allemandes top secrètes, l’opération fût baptisée « Lusty » et placée sous les ordres du colonel Harold E. Watson, commandant le « Air Force Air Technical Intelligence Center ». Ils amassèrent plus de 6000 tonnes de matériel.

De plus, Le colonel Howard M. McCoy a organisé et dirigé l’ADRC, « Air Documents Research Center », (« Centre de recherche des documents de l’air ») à Londres (qui deviendra plus tard le « Defense Technical Information Center »).

Trois cents personnes ont traduit, catalogués, indexés et microfilmés, plus de 1500 tonnes de documents saisis. Deux navires, le Reaper HMS et le USS Richard J. Gatling, assurèrent les transports aux Etats-Unis (l’opération « Sea Horse »). Le HMS Reaper, pour son premier voyage, avait chargé 40 caisses de matériel, et dix Messerschmitt Me-262 (photo ci-dessous). Au total, 347 aéronefs de tous types, seront transportés aux Etats-Unis.

Les opérations de récupération des forces Soviétiques.

Les Soviétiques avaient prit Peenemünde en mai, mais le centre avait déjà été visité par l’armée Américaine, et occupèrent Mittelwerk le 5 juillet, pour le trouver lui-aussi en partie dépouillé. Des centaines d’autres scientifiques et ingénieurs de laboratoires des industries de la Saxe et la Thuringe avaient eux-aussi étaient emmené.

Les Soviétiques trouvèrent cependant, de grandes quantités de matériel et des pièces de missiles ainsi que de nombreux ingénieurs en fusées et des techniciens de seconde-main, qui étaient toujours dans la région. Wernher von Braun avait échappé aux Soviétiques, mais ils réussirent quand même à trouver Helmut Gröttrup, le chef adjoint de Peenemüde.

Parmi les 3500 spécialistes envoyés en tout en URSS (plus de techniciens et d’ouvriers qualifiés qu’aux Etats-Unis), 35% ont étaient estimés venir de l’aviation. Et suite à la prise de Berlin par les Soviétiques, ces derniers s’emparèrent aussi des archives techniques de la SS.

Mais sans doute le plus intéressant, est qu’ils trouvèrent un exemplaire de soucoupe volante nazie, ainsi que des plans, d’après le témoignage d’un ingénieur Allemand, qui dit aussi avoir assisté au premier vol d’essai d’une soucoupe en février 1945.

Nous le savons par le document CIA ci-dessous, déclassifié selon la loi FOIA (5):

Contrairement aux mesures Soviétiques, qui faisaient sans discernement, l’évacuation de l’ensemble des équipes de recherche et un démantèlement complet des sites de production, les Américains et les Britanniques, travaillant à partir des listes établies à l’avance, ont sélectionnés et recrutés des importants scientifiques, qui ont pût ensuite organiser leurs propres équipes de recherche.

Dans le même temps, d’autres équipes balayaient les départements de recherche et la recherche de documents, comme les brevets de l’industrie chimique allemande. Ces actions étaient justifiées à l’époque comme étant des « réparations intellectuelle de guerre. » (6)

En plus d’exploiter la main-d’œuvre scientifique de l’Allemagne et le potentiel de recherche, un autre objectif des Alliés avait été de contrôler la recherche scientifique sur le territoire même de l’Allemagne.

Comme indiqué dans la directive « JCS 1076/6 » d’avril 1945, les Américains ont d’abord cherché à interdire totalement la recherche, alors que les Britanniques préfèrent permettre une recherche tout en contrôlant son utilisation. Après de difficiles négociations entre les Alliés, l’Autorité de contrôle des Alliés, par la « Loi 25 » du 29 avril 1946, interdisait la recherche militaire en Allemagne, y compris les sciences de base qui pourraient avoir des applications militaires. Une ambiguïté fondamentale de cette loi a été la difficulté d’établir la limite entre la « recherche fondamentale » et la « recherche appliquée ». (7)

La création de nouvelles structures spécifiques ayant le même objectif.

Le C.I.O.S.

Le 21 août 1944, l’Etat-major avaient créé le CIOS, « Combined Intelligence Objectives Sub-Committee », (« Sous-Comité combiné pour les objectifs du renseignement »), c’était une opération conjointe, afin de coordonner la saisie des armes Allemandes.

Des équipes de la « technologie spéciale », les « T-Forces » accompagnaient les unités au sol, depuis le débarquement de Normandie. Toutefois, les premières équipes techniques à entrer dans Paris, avaient été formé en 1943.

Le major-général Leslie Groves, chef du « Projet Manhattan », avait été à l’initiative de l’opération « Alsos », pour la recherche de preuves de l’existence d’une bombe atomique Allemande. D’autres officiers se mirent bientôt à l’imiter. Comme le général Henry H. « Hap » Arnold, commandant en chef de l’US Army Air Force (USAAF), qui a formé un comité scientifique, un « Groupe consultatif » à l’automne 1944 pour enquêter sur les technologies avancées nécessaires pour maintenir la supériorité aérienne Américaine dans l’après-guerre (ce qui aboutira à l’opération « Lusty »).

Jugé être en contradiction avec la politique d’occupation en Allemagne, en juillet 1945, le CIOS cessa d’exister.

La F.I.A.T.

Pour remplacer le CIOS le vice-gouverneur militaire Américain, le général Lucius Clay, créa la FIAT, « Field Information Agency Technical » (« l’Agence d’information technique sur le terrain) », le 14 juillet 1945, pour coordonner l’exploitation de la technologie et de l’industrie Allemande dans la zone Américaine.

La FIAT a supervisé un vaste programme de pillage, et pas seulement de la technologie militaire et des laboratoires de recherche, mais aussi de l’industrie. Les équipes américaines, beaucoup d’entre elles composées en fait de cadres d’entreprises privés en uniforme, sont passés par l’industrie Allemande, afin de saisir les machines, les documents, et même des brevets.

Certains de ces matériaux, comme ceux relatif au caoutchouc synthétique et à l’essence, avaient un intérêt direct pour la technologie militaire, mais le travail de ce programme, en particulier son volet civil, n’est pas franchement significatif. Cela a bien-sûr profité avant-tout aux militaires.

La FIAT a été supprimée en juillet 1947, en grande partie parce que son programme industriel semblait alors être alors « en contradiction avec la politique de relance de l’industrie Allemande ».

Mais Paperclip se poursuivra sans relâche jusqu’aux années cinquante. Et pendant près de 20 ans par la suite (sous des noms de code différents).

La majeure partie du transfert de la science et des technologies militaires de l’Allemagne vers les Etats-Unis a eu lieu entre 1945 et 1950.

« Paperclip » fût aussi utilisé pour avoir des connaissances sur l’armée Soviétique.

Avec la transition vers la guerre froide à la fin des années quarante, les Etats-Unis souhaitèrent une autre forme de transfert de connaissances militaires, c’était: la tactique, la stratégique et l’expérience pratique des officiers Allemands, en particulier dans leur guerre contre l’URSS. Ce transfert a beaucoup évolué, à partir du programme d’interrogatoires de la division historique de l’armée en Europe.

Des milliers d’officiers Allemands et des officiers généraux présents dans les camps de prisonniers ont été interrogés ou même carrément rémunérés, pour rédiger des études historiques officielles des campagnes de l’armée Allemande sur le front Est.

Après 1948, la plupart ont été libérés et ont été payés pour écrire chez eux, à la maison.

Au milieu des années cinquante, quelques deux mille rapports et compte-rendus d’interrogatoire avaient été rédigé.

Quelques études, comme celles sur la lutte contre les temps froids ou les tactiques Soviétiques, ont été diffusées sous forme de brochures auprès des troupes Américaines.

Voyant le succès de ce programme, l’USAF a lancé le même effort, plus limité, à Karlsruhe en 1952, cela conduira à une vingtaine de monographies par des anciens officiers de la Luftwaffe, principalement sur la guerre aérienne à l’Est. Cette masse d’informations, écrites pour l’armée, a contribué à sensibiliser les forces Américaines en ce qui concerne les tactiques Soviétiques et sa doctrine militaire.

Les gains que retirèrent les Américains, de l’opération Paperclip.

Dans le domaine aéronautique:

Pour les Etats-Unis, la recherche de la Luftwaffe dans l’aéronautique supersonique était particulièrement intéressante. les officiers Alliés et les experts ont été surpris par les installations de pointe pour les essais en soufflerie. C’était le grand complexe de recherche de la Luftwaffe à Braunschweig, dans les Alpes bavaroises, dans la zone Britannique, qui a stupéfié les Américains et les Anglais. Elle fût l’une des installations en soufflerie qui sera évacué à Kochel.

L’US Navy a finalement envoyé ce qui avait été entreposé à Kochel, au nouveau Laboratoire Naval à l’extérieur de Washington DC, ainsi que neuf membres Allemands de l’Institut des Sciences. L’USAF avait obtenu la collaboration du directeur de l’Institut, le Dr Hermann Rudolph, en plus de celui de nombreux experts en soufflerie de Braunschweig et encore d’autres sites d’essais.

Certains résultats de la recherche aérodynamique Allemande se révélèrent être d’une valeur immédiate. Comme la théorie formulée par Adolf Busemann, sur la forme des ailes des avions qui est liée à la qualité de portance et aux grandes vitesses. Mais les avions de l’Air Force et de la Navy, ont également bénéficié d’une panoplie d’autres avancées dans des domaines tels que les turboréacteurs, les structures d’aéronefs, les sièges éjectables, et aussi des intéressants projets d’ailes volantes (le seul ayant abouti, à un prototype et à un démonstrateur de vol, fût le chasseur à réaction Horten Ho-XI, appelé aussi Gotha Go 229, Ho 229 ou Ho 2-29 (photo ci-dessous)).

Il sera ramené au Etats-Unis avec 2 autres exemplaires qui étaient en cours d’assemblage) (8). Il y eu aussi les avancées Allemandes sur l’hélicoptère. Un autre domaine où il y eu un gain significatif de la recherche Allemande, fût dans le domaine de la médecine aérospatiale, l’étude des contraintes particulières sur le corps humain, telle que la haute altitude et la vitesse, et le développement d’équipements pour assurer la survie des équipages.

Chargement d’un Horten 229 sur un wagon:

Le Horten 229 (les ailes et les roues sont retirées), stocké aujourd’hui au Smithsonian Institution’s Garber Restoration Facility:

Dans le domaine maritime:

Pour la marine, il y eu des gains importants au-delà de l’aéronautique naval. La nouvelle technologie des sous-marins Allemands, en grande partie non déployés à la fin de la guerre, a ouvert de nouvelles perspectives sur les performances de ces engins.

Dans les derniers jours de la guerre, une équipe Anglo-Américaine saisie les dossiers de recherche de l’inventeur et professeur Walter Hellmuth Kiel. Les membres de l’équipe était déjà au courant de son utilisation expérimentale de peroxyde d’hydrogène comme carburant pour assurer une grande vitesse aux sous-marins, ainsi que son application généralisée à l’avion-fusée Allemand « Komet-163 » et aussi aux missiles.

Ils trouvèrent de nouvelles innovations, y compris une coque révolutionnaire de forme arrondie, déjà testé en 1939 et d’autres moyens d’accroître la vitesse et la résistance des sous-marins, comme par exemple, avec un nouveau modèle de batteries.

Certaines de ces innovations avaient été incorporées dans les U-Boot type XXI, à propulsion classique diesel-électrique, déployés à la fin de la guerre. Walter et ses associés ont été ramené aux Etats-Unis.

Walter a évoqué la possibilité qu’un sous-marin pouvait rester en plongée pendant de longues périodes et pouvait dépasser la vitesse des navires en surface. Comme les relations avec l’URSS s’étaient détériorée, cette possibilité devint séduisante pour officiers de la marine américaine: Si les Soviétiques pourraient fabriquer un grand nombre de sous-marins Type XXI, la technologie de lutte anti sous-marine des Alliés deviendrait inefficace.

La Navy réunie donc des experts Allemands, et démarra au moins 3 projets sur le peroxyde d’hydrogène, et lanca des programmes expérimentaux dans la conception de nouveaux sous-marins, et sur les avancées Allemandes dans la localisation sonar. Et a poursuivi la technique Américaine du plomb déjà existante en océanographie et appliquée à la dissimulation des sous-marins pour empêcher leur détection.

En fin de compte, il s’avéra que ce serait l’énergie nucléaire, entièrement développé dans le pays, qui rendrait pratiquement illimité, les performances sous-marines.

Les progrès Allemands ont joué un rôle crucial dans la conception des nouveaux sous-marins. Certaines expériences, comme le lancement de missiles à partir de sous-marins, influença l’émergence de la présence de missiles balistiques dans les sous-marins, à partir des années cinquante.

Dans le domaine médical:

Les Allemands avaient fait de nombreuses avancées, et certaines n’étaient pas toutes dues aux atroces expériences sur les prisonniers dans les camps. Il y eu l’invention par le docteur Richard Kuhn, d’un substitut de la Pénicilline, appelé substitut « 3065 », qui fût jugé par les Américains comme étant aussi efficace (9).

Comme le montre ce document du CIOS, le rapport d’évaluation n°75, dossier 1, du 20 avril 1945, qui était classé secret :

Les réfractaires à l’obligation de devoir travailler pour les Américains.

En général, les scientifiques préféraient grandement être capturé par les Américains ou les Anglais, plutôt que par les Soviétiques (ces derniers ne se gênaient pas pour se livrer à des exactions sur les prisonniers de guerre Allemands).

Il y eu tout de même plusieurs Allemands patriotes, qui refusèrent malgré les menaces et les intimidations, de travailler pour les Etats-Unis.

Il est vrai que c’était pour les Américains assez facile de les y contraindre. Faire venir leurs familles, avec le prétexte de pouvoir les protéger, c’était déjà les amadouer. Mais cela permettait aussi d’avoir sur les savants un moyen de pression imparable. Et parmi eux, plusieurs flanchèrent, par peur des représailles envers leurs proches.

Parmi les récalcitrants, il y eu en particulier les techniciens de l’usine de verre et de fabrication d’optiques, « Carl Zeiss« , de Iéna, qui avaient été évacués par la force et se retrouvèrent internés dans un camp, pendant plus d’un an. Au moins deux membres du groupe se suicidèrent. Alors qu’il y avait un tollé de protestations après la guerre lorsque les troupes Soviétiques enlevaient des scientifiques pour travailler en URSS, les autorités Américaines cachaient le fait qu’elles faisaient quasiment la même chose, même s’il y avait, il faut bien le dire, moins de réticences pour les Allemands, à devoir se retrouver à l’Ouest, plutôt qu’à l’Est.

L’arrivée des immigrants Allemands et les oppositions aux Etats-Unis.

L’arrivée de nombreux scientifiques et ingénieurs sur le sol Américain, qui étaient tous à l’origine un ennemi, a inévitablement été un sujet de controverses.

Dès le départ, l’armée Américaine avait choisi de procéder à « Overcast » et « Paperclip » dans le secret le plus total, mais, à la fin de 1946, la présence du groupe de Wernher von Braun au Texas, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, étaient si bien connu que des efforts de relations publiques ont été nécessaires.

Cela a provoqué une courte série de protestations au début de 1947, par l’aile gauche et les groupes de scientifiques juifs, mais l’installation de la « Guerre Froide » à vite rendu difficile la critique de la présence des « savants nazis » aux Etats-Unis. Les opposants ont également été entravés dans leurs démarches par la dissimulation délibérée par l’armée, des rapports compromettants d’un certain nombre d’Allemands.

Même au sein du gouvernement Américain il y avait des conflits sur les Allemands et leurs antécédents criminels.

Dès le début de l’opération Overcast à la mi-1945, des agents du Département d’Etat avaient mis en place des barrages routiers, parce que les Allemands avaient été transportés sous protection militaire, cela étant contraire aux procédures d’immigration régulières.

Certains journalistes ont détecté le besoin évident du Pentagone, à violer la politique du président Truman, comme prévu dans la directive du 4 mars 1946.

Pourtant, cette partie « morale » de la loi semble avoir été totalement escamotée par les membres du Cabinet de Washington (et même probablement par Truman lui-même).

Paperclip a été conçu principalement pour bénéficier à la puissance militaire et industrielle Américaine, et d’autre part, à empêcher la technologie Allemande de tomber dans les mains d’autres pays et surtout l’URSS en particulier.

Où se retrouvèrent les chercheurs Allemands après leur recrutement.

En mai 1945, l’US Navy a acquis le Dr Herbert A. Wagner, un expert hautement considéré dans l’aérodynamique, pour le contrôle et l’orientation et l’inventeur du missile Hs 293. Wagner a travaillé pendant les deux premières années au « Devices Special Center » situé au Château de Gould et de Hempstead House à Long Island.

En août 1945, le colonel Holger Toftoy, chef de la Direction des fusées dans la Division Recherche et Développement de l’Army Ordonance, offrit une première année de contrat de recherche aux scientifiques des fusées. Après que Toftoy ait garanti et accepté de prendre soin de leurs familles, 127 scientifiques ont accepté l’offre.

En septembre 1945, un premier groupe de 7 scientifiques arriva d’Allemagne, il s’agissait de Wernher von Braun, Erich W. Neubert, Theodor A. Poppel, Schulze, Eberhard Rees, Wilhelm Jungert et Walter Schwidetzky.

En tout, 3 groupes de scientifiques en fusées sont arrivé par la suite aux Etats-Unis entre août 45 et février 46. Ils furent réparti entre 104 pour Fort Bliss et 35 pour White Sands Proving Grounds. Ils étaient officiellement désignés comme travaillant pour le « département spécial des employés de la guerre. » La plupart des scientifiques venaient du centre de Peenemünde et ils avaient d’abord été logés avec leurs familles à Landshut, en Bavière.

86 ingénieurs aéronautiques ont été transférés à Wright Field, qui avait acquis des appareils de la Luftwaffe et de l’équipement en vertu de l’opération Lusty.

L’Army Signal Corps employait 24 spécialistes, y compris les Docteurs en physique: Georg Goubau, Gunter Guttwein, Georg Hass, Horst Kedesdy, et Kurt Levovec. Des chimistes: le professeur Rudolf Brill et les Docteurs Ernst Baars et Eberhard. Le géophysicien Helmut Weickmann, l’expert en optique, le Dr. Gerhard Schwesinger et les ingénieurs en électronique, Gerber Eduard, Guenther Richard et Hans Ziegler.

La CIA recruta le médecin-bourreau d’Auschwitz, Josef Mengele, pour travailler dans ses programmes de contrôle mentale de l’individu, pour le projet MK Ultra et le projet Monarch. (10)

Le Bureau des Mines a employé 7 scientifiques Allemands en carburant synthétique, dans l’usine chimique Fischer-Tropsch, installée dans le Missouri en 1946.

L’US Army elle, avait initialement pour objet initial de faire un compte rendu de leurs connaissances acquises, et ensuite de les renvoyer en Allemagne (gardant ceux qui accepter de travailler pour l’Amérique). Mais quand ils réalisèrent l’étendue des connaissances scientifiques et le niveau avancée de certaines recherches, ils virent que ce serait un vrai gaspillage de s’en séparer.

Après la découverte, entres autres, des « Foo Fighters » (qui étaient bien une technologie Allemande), d’éléments et de pièces de soucoupes Haunebu et aussi de certains travaux sur les lasers, le Ministère de la Guerre décida que c’était à la NASA (pour les fusées) et à la CIA (pour le reste) de contrôler et de surveiller le secret lié à ces technologies, ainsi que les ingénieurs nazis qui y avaient travaillé. (11)

Au total L’Air Force avait obtenu en 1952, plus de 700 scientifiques et ingénieurs Allemands. Un peu plus que l’US Army et de deux fois plus que la Navy.

Il n’avait qu’un seul problème, leur présence était illégale. la loi américaine interdisant explicitement à des nazis d’immigrer aux Etats-Unis, et les trois-quarts des scientifiques en question étaient tous des nazis, inscrit au parti.

Modifier la carrière des immigrants Allemands, afin de contourner la loi Américaine.

Le ministère de la Guerre et le JIOA avait mené des enquêtes de fond sur les scientifiques. En Février 1947, le Directeur du JIOA Wev Bosquet, présenta une première série des « dossiers scientifiques » au Departement d’Etat et au Ministère de la Justice pour examen.

Les dossiers étaient accablants. Samuel Klaus, représentant du Departement d’Etat au conseil d’administration du JIOA, déclara que tous les scientifiques dans ce premier lot étaient tous « d’ardents nazis », et leurs demandes de visa furent rejetées.

Lorsque le JIOA se mit à enquêter sur leurs antécédents et produisit ces dossiers, Reinhard Gehlen, ancien chef des renseignements nazi, a rencontré le directeur de la CIA, Allen Dulles.

Dulles et Gehlen ont sympathisé immédiatement. Gehlen était un modèle d’espion pour les Américains et avait réussit à infiltrer l’URSS, pour y organiser un vaste réseau de renseignements. Dulles promis à Gehlen que son ancienne unité serait recruté et se retrouverait à la CIA. Dulles s’assura par la suite que les dossier des scientifiques à recruter, soient préalablement réécrit pour y éliminer les éléments de preuves les incriminants.

Un bon exemple de la façon dont ces dossiers ont été modifiés, est celui de Wernher von Braun.

Le 18 septembre 1947, le rapport déclara: « Le sujet est considéré comme une menace potentielle par le gouverneur militaire. »

En février 1948, une nouvelle évaluation de la sécurité déclare: « Aucune information dérogatoire est disponible sur le sujet… …Il est d’avis du gouverneur militaire qu’il ne peut pas constituer une menace pour la sécurité aux Etats-Unis. »

Voilà comment les Renseignements militaires ont donc « nettoyé » assez facilement, quelques paragraphes à modifier dans l’estimation du « risque », dans les dossiers compromettants.

Ce qui fait qu’en 1955, plus de 760 scientifiques Allemands ont finalement obtenu la citoyenneté Américaine. Beaucoup avaient été membres de longue date du parti nazi ou de la Gestapo, et avaient mené des expériences sur les prisonniers dans les camps de concentration, les avaient utilisé pour les travaux forcés, et ont aussi étaient responsables de crimes de guerre.

La fin du Projet « Parperclip ».

Le Projet Paperclip a été officiellement arrêté en 1957, quand l’Allemagne de l’Ouest a protesté auprès des Etats-Unis, que cela avait dépouillé le pays de ces « compétences scientifiques ». Mais elle n’en continua pas moins pendant plusieurs années (en fait pendant toute la durée de la « Guerre Froide »).

Ce genre de transfert vers les Etats-Unis se poursuivi en fait jusqu’en 1990 (ces opérations prirent donc fin avec la chute du mur de Berlin et du Bloc de l’Est).

L’opération Paperclip fit immigrer en tout près de 1600 personnes (12), officiellement en vertu des « réparations intellectuels » liées aux « dommages de guerre », prises par les Etats-Unis et le Royaume-Uni. (13)

Paperclip est terminée, mais toutes les ramifications de ce projet, tant économiques, scientifiques, médicales, que militaires, eurent un réel impact dans le monde entier et dans tous les domaines.

En revanche, la technologie présente au Japon, qui a été soigneusement évalués après sa défaite en 1945, ne semble pas avoir intéressée les Américains, car peu d’effort ont été fait pour l’exportation de ses connaissances techniques et scientifiques vers les Etats-Unis. (14)

Notes

(1) L’idée commença à germer après que le Major Staver ait envoyé un câble au colonel Joel Holmes du Pentagone, le 22 mai 1945, sur l’urgence d’évacuer les techniciens allemands et leurs familles, qu’il considérait comme « importante pour (pouvoir remporter) la guerre du Pacifique ». De plus les renseignements mettaient sans cesse en avant, dans leurs rapports, l’importance des scientifiques Allemands. Par exemple, le physicien nucléaire Werner Heisenberg, principal scientifique dans les projets d’énergie nucléaire, avait été décrit par des services alliés comme ayant « plus de valeur pour nous que dix divisions pour les Allemands. » Et bien sûr, ils ne voulaient pas qu’ils soient pris par les Soviétiques.

(2) Voir « Les Black Program: le Projet Alsos » et « Les Black Program: le Projet Manhattan ».

(3) L’appellation « LUSTY » ne veut rien dire et est intraduisible. c’est en fait la « contraction », comme on dit en Français, des trois mots: « Luftwaffe Secret Technology », ce qui donne « Lu-S-T-y », LUSTY.

(4) Le major James P. Hamill, avec la 144ème Motor Vehicle Assembly Company, a coordonné l’envoi de trains entiers des premières pièces et exemplaires de V-2 de Nordhausen à Erfurt. Beaucoup d’autres opérations ont existé, chacune pour la récupération d’un matériel spécifique, (parmi elles: le Projet Hermes et les opérations « Blossom », « Broomstick », « Sandy » et « Pushover »).

(5) Pour lire la traduction du document en entier, cliquez sur le lien link

(6) Cependant, à part une vague déclaration dans les accords de Potsdam qui permis la suppression de la propriété au titre des réparations, par chacune des puissances Alliées de sa zone d’occupation en attendant la conclusion d’un traité de paix définitif, à ce jour ces expropriations n’ont toujours pas de bases juridiques légales.

(7) Ainsi, par exemple, des plans de construction pour les avions ainsi que les moteurs d’avions ont été inclus dans la liste des interdictions alors que la recherche fondamentale en matière d’aérodynamique n’avait pas été possible sans la seconde. Cette ambiguïté, permettra à des scientifiques Allemands de contourner les dispositions strictes de la loi.

(8) Les Américains s’en inspirèrent pour améliorer leurs projets déjà existants (dont celui du « XB-35 », qui traînait depuis 1941), ce qui aboutira aux premières ailes volantes fiables, construites dans les années qui suivirent. Comme la « XB-35 » et la « XB-49 » de Northrop en 1946 et 1948.

(9) Au contraire des Américains et des Anglais, les Allemands ne disposaient pas de Pénicilline et elle leur faisait cruellement défaut pour soigner les blessés (la Pénicilline est un antibiotique très efficace contre les bactéries et pour pouvoir lutter contre les infections).

(10) Pour plus d’informations, voir dans la catégorie « Les programmes secrets ».

(11) Pour plus d’informations, voir dans la catégorie « Les armes secrètes Allemandes ».

(12) Pour consulter la liste des 1600 scientifiques en question, avec leur spécialité respective, cliquez sur le lien link

(13) Principalement des brevets d’inventions et des procédés industriels, dont les retombées économiques seront évaluées à près de 10 milliards de dollars.

(14) Soit la technologie trouvée au Japon est identique à celle trouvée en Allemagne (n’oublions pas qu’ils étaient Alliés). Ou bien, cela a bien existé mais serait en rapport avec un projet que ne nous connaissons pas.


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