Parapsychologie

Nouvelle tendance, les retraites psychédéliques aux champignons hallucinogènes

Retraite psychédélique : des vacances idéales pour la santé mentale...

La journaliste anglaise Helen Down, 51 ans, a été la cobaye volontaire d’une retraite sous psilocybine. Elle espérait que les champignons hallucinogènes soulageraient ses troubles de la ménopause. Apparemment, ls ont fait bien plus.

Elles raconte :

C’est un mardi après-midi, dans une forêt d’Utrecht [dans le centre des Pays-Bas]. Je suis allongée sur un matelas dans un studio inondé de soleil, avec un groupe de femmes qui s’apprêtent à embarquer pour un périple dans lequel nos corps resteront immobiles mais nos esprits vogueront vers d’autres époques et d’autres lieux.

Assez vite, certaines d’entre nous s’agitent dans tous les sens. Certaines se mettent à pousser des cris au nom de leurs aïeules opprimées. L’une d’elles grommelle : “Connards de mecs.” Toutes pleurent. Sanglotent. Et pourtant, chez certaines d’entre nous, les rires se mêlent aux pleurs. Des crises de nerfs incontrôlables, débordantes de vie. C’est tout le spectre des émotions humaines qui s’exprime dans ce groupe de neuf femmes courageuses.

Nous participons à la retraite de la Fondation Beckley réservée aux femmes – une thérapie à vocation scientifique de cinq jours, à base de psilocybine – qui doit nous permettre de soigner de vieilles blessures et d’apprendre à mieux nous connaître en prenant des champignons “guérisseurs”. La substance en question, illégale au Royaume-Uni, n’est autorisée à la consommation ici, aux Pays-Bas, que sous la forme de truffes.

Souffrant de diverses affections, [des atypicités neurologiques (TDAH, HPI, autisme…)] de la neurodiversité au surmenage en passant par le deuil, certaines ont choisi cette retraite réservée aux femmes afin de trouver une écoute attentive. D’autres, comme votre serviteuse, sont ici pour aborder des sujets propres aux femmes. Qu’il s’agisse du sentiment de perte d’identité induit par la maternité ou d’infertilité, il est plus facile de s’épancher dans un environnement exclusivement féminin. Même chose pour la ménopause, une épreuve que je traverse en ce moment, à 51 ans.

Je viens d’engloutir une quantité phénoménale de “truffes magiques”, sous l’œil stoïque et bienveillant des cinq animateurs de la Fondation Beckley.

Différentes expériences ont démontré les bienfaits de la psilocybine sur la dépression, l’anorexie, la dépendance, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) et même les douleurs chroniques.


La retraite psyllocibine, un secteur qui devrait générer 10,7 milliards de dollars d’ici 2027

Aujourd’hui, un nouveau type de vacances s’offre à vous : les retraites psychédéliques. Lors de ces séjours organisés, les participants sont initiés à la consommation de champignons magiques ou autres psychédéliques.

Une retraite psychédélique est un séjour d’initiation à la prise de substances psychédéliques telles que la psilocybine, l’ayahuasca, le LSD ou la mescaline. Les retraites psychédéliques se présentent souvent comme des expériences de transformation de soi. N’étant pas légales en France, les retraites psychédéliques s’effectuent habituellement aux Pays-Bas ou en Espagne.

Sur les traces des hippies des années 1970, planant en communauté sur les plages de Goa, de Formentera, d’Essaouira ou de Katmandou, une nouvelle vague de voyageurs parcourt le monde pour s’offrir des trips psychédéliques spécifiques. Mais pression sécuritaire de l’époque oblige, si l’envie de déconnexion demeure intacte, l’approche actuelle se veut moins artisanale. Plutôt que d’accepter une pilule d’une main inconnue ou une cigarette à l’allure exotique, il est désormais conseillé de booker dans des lieux dédiés, où des spécialistes guident, à chaque étape, la prise d’un florilège de potions aux vertus particulières.

Des adresses qui proposent donc de s’initier à ces formules mais en version “microdosée”. Avec l’idée de bénéficier à petites doses des bienfaits de ces molécules, dans une démarche de bien-être et de santé plutôt qu’à des fins récréatives non maîtrisées et donc potentiellement dangereuses.


1 – Au Costa Rica, Soltara Healing Center initie ses visiteurs, au cours de séjours allant de 5 jours à 3 semaines, à des cérémonies chamaniques à base d’ayahuasca. Ce mélange de plantes venues d’Amazonie (consommé depuis des siècles par les tribus locales), est bu entre séances de respirations profondes, cours de dessins, promenades dans la jungle ou bains floraux. Le suivi étant personnalisé, pas plus de 20 convives peuvent y poser leurs valises simultanément. Durant plusieurs heures, ces rituels génèrent de puissantes hallucinations, opérant des connexions neuronales inédites, au point que de nombreux chercheurs y voient un remède alternatif intéressant à explorer pour soigner des cas de dépression (entre autres). Pensé toutefois pour un public averti, il faut savoir qu’une série d’examens minutieux s’impose et que ces expériences peuvent aussi être sources d’effets secondaires notables (angoisses, insomnies, vomissements…).
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2 – De retour en Europe, Tangerine Retreat a, quant à lui, placé au centre de ses retraites la psilocybine (plus connue sous le nom de champignons hallucinogènes). Situé dans un petit village hollandais entouré de forêts denses, on les consomme en petite dose pour se “déstresser et opérer une percée émotionnelle”. Le tout en complément de séances de méditation, de yoga ou encore de promenade dans les bois.
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3 – De la même façon, en Jamaïque, le Coral Cove Wellness Resort organise des packages bien-être faits de bains sonores, de massages et de prises de champignons, toujours sous forme micro-dosée. Les pieds dans l’eau, à quelques encablures de Negril, ils se consomment après le coucher de soleil, en admirant les étoiles et au coin du feu. Une cérémonie guidée par un expert et un médecin naturopathe dont le rôle et de soutenir psychologiquement les participants, avant, après et pendant l’expérience.
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4 – Enfin, formule moins connue, le 5-MeO-DMT gagne de plus en plus de galon à la Tandava Retreats. Installé dans la région de Tepoztlán, au Mexique, le lieu fondé par Joël Brierre et Victoria Wueschner, démocratise les bienfaits de ce composant issu des glandes parotoïdes des crapauds du désert de Sonora. Encadrés par le duo, les visiteurs aspirent sa fumée avant d’accéder, en seulement quelques secondes, à un état de “non- dualité”, entraînant une perte d’ego, allié à une conscience “d’un soi qui ne fait qu’un avec l’Univers”. Une pratique faite au cours d’un programme qui allie méditation, massage et yoga, et dont l’on ressortirait pétri de nouvelles perspectives inexplorées.
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Une mouvance qui nous fait finalement réfléchir à notre envie croissante de prendre soin de notre bien-être physique et de notre santé mentale. En particulier dans une ère en mal de transcendance et où le droit à la déconnexion devient un véritable luxe.

Bienfaits potentiels de la psilocybine

D’après les spécialistes de ces retraites, les psychédéliques ne sont pas une solution miracle. Ils sont plutôt une source de travail pour recâbler le cerveau. D’après les nombreux témoignages, les expériences psychédéliques possèdent un effet positif sur l’humeur.

D’après les recherches de l’université John Hopkins, la thérapie psychédélique à la psilocybine pourrait notamment soulager de nombreux troubles dépressifs.

En effet, d’après cette étude de 2017 du chercheur anglais James Rucker, la prise de psilocybine augmente naturellement les niveaux de dopamine, ce qui favorise la plasticité cérébrale.

Par ce mécanisme, la psilocybine rendrait le cerveau plus souple. Elle permettrait ainsi aux individus de sortir des schémas habituels de pensées et de comportements associés aux troubles dépressifs. En résumé, elle permettrait de régénérer le cerveau.

Conclusion

Les retraites psychédéliques sont une nouvelle tendance dans le champ des thérapies naturelles. Elles offrent au participant la possibilité d’expérimenter la prise de psychédéliques dans un cadre sécurisé.

Longtemps diabolisés par les médias, les psychédéliques retrouvent une certaine popularité depuis les années 2000. Ces substances permettent notamment de soulager certains troubles dépressifs. Sommes-nous à l’aube de grandes découvertes dans le champ de la santé mentale ?


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