Mystique

Mort et résurrection de Yeshoua

Avant même de parler de la mort et de la résurrection de Yeshoua, prenons le temps de savoir à quel âge il a quitté ce monde, cet âge étant directement lié, bien sûr, à la période de sa naissance.

En effet, il est facilement démontrable que le calage de notre ère qui fixe le comput à l’année Zéro, censée être celle de la naissance de Yeshoua est erroné. De fait, Flavius Joseph rapporte le moment historique de la mort d’Hérode, soit l’an -4. Hérode ayant appris par ses mages qu’un « roi » devait le détrôner, en l’occurrence ce roi étant Yeshoua, fit tuer tous les enfants en bas âge de deux ans et moins.

Par déduction, Yeshoua avait donc au moins 6 ans à la mort d’Hérode. Des calculs astronomiques précis ont permis d’identifier l’année exacte de la naissance de Yeshoua, soit l’an -7.

En retenant l’hypothèse la plus communément admise maintenant de l’année de sa mort, soit l’an 33, Yeshoua est donc mort à l’âge de 40 ans ! Ce qui prend alors une toute autre signification car le chiffre 40 dans la tradition hébraïque est symbole d’un passage irréversible d’un état à un autre.


Au chiffre 40, la tradition biblique associe plusieurs évènements fondamentaux qui ont jalonné l’histoire juive : le déluge a duré 40 jours ; par deux fois, Moshé effectua un jeûne de 40 jours au Mont Horeb ; les Hébreux ont erré pendant 40 ans dans le désert ; sous Josué, les explorateurs ont passé 40 jours à explorer le pays de Canaan et pour finir Yeshoua passa 40 jours dans désert.

La tradition hébraïque développe très largement le concept des eaux d’en-haut et des eaux d’en-bas.

En hébreu, les eaux se disent « maïm ». La lettre Mem, qui correspond au chiffre 40, établit un lien entre l’avant et l’après création. Voilà pourquoi, Yeshoua a quitté ce monde à la quarantaine : serviteur révélé et Messie caché, accomplissement parfait de la liaison entre les eaux d’en-haut et les eaux d’en-bas, de la Tora cachée et de la Tora révélée.

Le martyr de Yeshoua a été annoncé par tous les prophètes qui l’ont précédé et également par David, son ancêtre qui, dans le psaume 22, décrit les évènements de la crucifixion tels qu’ils vont se passer 1000 ans plus tard, d’une manière très précise, à vous couper le souffle ! Relevons, par exemple :


Le verset 2 : « Mon D.ieu, mon D.ieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

Propos que récitera Yeshoua sur la croix, même si ce verset est lié à la prière juive que récite tout mourant.

Verset 7-9 : « Tous ceux qui me voient se moquent de moi, grimacent des lèvres, hochent la tête. Qu’il s’en remette à l’Eternel ! Que celui-ci le sauve, qu’il l’arrache du danger puisqu’il l’aime ! «

C’est là la situation qui se décrit au moment de sa crucifixion, entre mépris et provocation puisqu’il est rapporté que certains iront jusqu’à dire « puisqu’il en a délivré d’autres qu’il se délivre lui-même s’il est le Fils de D.ieu !

Les versets 15-17 décrivent exactement la souffrance du supplicié par l’œuvre de la croix.

Dont l’extrait « ils meurtrissent mes mains et mes pieds » font référence aux clous qui ont été enfoncés dans ces parties du corps ».

Plus extraordinaire encore est ce verset 18 : « je pourrais compter tous mes os » quand on sait qu’effectivement aucun os n’a été brisé chez Yeshoua, contrairement aux deux autres crucifiés.

Verset 19 : « Ils se partagent mes habits, ils tirent au sort mes vêtements ».

Effectivement, c’est exactement ce qui s’est passé : « ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture et ils dirent entre eux : ne la déchirons pas mais tirons au sort à qui elle sera » (Cf. Jean 19 : 24).

Toute la suite de ce psaume évoque le gouvernement de Yeshoua aux temps messianiques, voire notamment verset 28 : « les confins de la terre se souviendront et reviendront au Seigneur, toutes les familles des peuples se prosterneront devant lui ».

On pourrait encore citer le verset 26 du chapitre 9 du Livre de Daniel qui affirme que « le Messie sera retranché à la fin des 62 semaines (d’années) sans que personne ne lui vienne en aide ».

Tous ces éléments de preuve relatant des évènements qui se sont produits bien longtemps après leur déclaration conduisent immanquablement à prendre conscience de leur véracité et de l’importance incommensurable du rôle de Yehsoua dans toute la Bible, Tanach et B’Rit Hadach réunis.

Je n’évoquerai pas, ici, les moments précis liés à sa condamnation et me contenterai de renvoyer le lecteur au livre SHMA ISRAEL qui décrit, de manière circonstanciée, les responsables du drame de l’accusation portée contre Yeshoua. Pour résumer ici, je rappellerai que Yeshoua est mort sous un supplice uniquement romain après avoir été dénoncé par quelques Sadducéens comme élément sédicieux.

Ce qui est, par contre, très intéressant à souligner c’est la précision extrême du timing quant au déroulement de cet évènement unique dans l’histoire humaine. En effet, après un procès bâclé, Yeshoua a été mis en croix vers midi et a rendu l’esprit à 15 h. Or, c’est exactement, durant ce même temps que les agneaux furent tués pour la préparation du repas de la Pâque qui allait se dérouler quelques heures plus tard.

Autrement dit, Celui qui est appelé l’Agneau de D.ieu est mort , dans une synchronisation parfaite avec la tuerie des agneaux. Quel symbole extraordinaire qui plonge ses racines au moment de la sortie d’Egypte où il fut ordonné aux maisons des Hébreux de badigeonner les linteaux de leurs portes avec le sang des agneaux afin que l’ange de la mort les épargne ! C’est d’ailleurs plus qu’un symbole mais une réalité cosmique car, cette année-là, l’annonce prophétique évoquée à l’origine par le sang des agneaux au moment de la sortie d’Egypte, a été rejointe, accomplie, sublimée, dépassée par le sang de Yeshoua versé à la croix, confirmant d’ailleurs que « sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon des péchés ».

C’est un acte posé dans la Constitution Divine, auquel il est impossible de déroger. Ce qui doit encore être souligné c’est le fait que la mort de Yeshoua mettait fin d’une manière aussi irréversible aux abattages gigantesques d’animaux sacrifiés au temple. Et la concordance entre cet arrêt définitif du sacrifice animalier et le sacrifice de Yeshoua a été rendu opérant en raison de la destruction même du temple en l’an 70, comme annoncée par Yeshoua 40 ans plus tôt (Cf. Matthieu 24 : 2 et Luc 21 : 6).

En effet, après Lui, plus besoin d’autre sacrifice : il a tout accompli.

Peut-on alors conclure autre chose que la certitude du sang versé par Yeshoua, délibéremment accepté, ouvrait définitivement la porte de la réconciliation humaine avec le Père Eternel par l’obtention du pardon des péchés, objectif primordial du sang versé.

Dans un autre article, je reviendrai plus précisément, sur l’activité de l’esprit de Yeshoua durant les trois jours et trois nuits passés au tombeau et sur les moments liés à la suite de son relèvement.

Je voudrais juste ici, avant de conclure cette réflexion, souligner une fois encore le timing parfait qui a existé entre la mise au tombeau de Yeshoua, soit le mercredi soir au moment de l’entrée de la fête de Pessah et sa résurrection qui s’est produite trois jours et trois nuits plus tard, soit à la fin du Chabbat hebdomadaire. Ce fut, très vraisemblablement, au moment précis de la prière de « motsi », prière de bénédiction sur le pain qui clôture tout Chabbat.

Réalisons ainsi que, LUI, le PAIN DE VIE est ressuscité dans ce même timing  à commencer pour bénir par sa résurrection tous ses frères puis tous ceux qui allaient croire en son Nom !

AUTEUR : Elie Venat

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