Mystique

Ouroboros. La Tradition Secrète – 6 La grande migration vers l’Est

Dans cette nouvelle vidéo nous ferons toute la lumière sur l’Atlantide et les premières grandes migrations postdiluviennes, qui s’ensuivirent. Après le cataclysme, une petite partie de la civilisation Atlante survécut et leurs descendants vivent encore de nos jours.

Comme nous l’avons vu dans « Ouroboros 3 », toutes les mythologies parlent à l’origine de l’humanité de l’intervention d’un Dieu Poisson : Oannès, Matsya, Dagon ou encore Zeus, dont les premières représentations étaient un homme à la queue de poisson.

Un Dieu Poisson fut aussi à l’origine de la civilisation Atlante.

D’après Solon, législateur et poète athénien (640 à 558 av J.-C.), l’Atlantide a été fondée par l’union du Dieu Poséidon et d’une très jolie nymphe appelée « Cleito ».


Lors d’une visite en Egypte, des prêtres lui auraient même confié que cette grande île pré-Antique a été détruite et engloutie au milieu de l’Atlantique 9000 ans auparavant, soit autour de 9600 avant J.C.

Plus tard, le philosophe grec Platon (424 à 348 avant J.-C.) reprendra les dires de Solon dans le « Timée » puis le « Critias » et nous laissera une des descriptions les plus complètes de l’Atlantide. En voici les grandes lignes :

L’île était située au-delà des Colonnes d’Hercule (détroit de Gibraltar), où se trouvent des fonds vaseux, restes de l’île disparue.

Afin de protéger Cleito qui vivait un sommet d’une grande colline, au centre de l’île principale, Poséidon avait fait creuser des canaux circulaires navigables autour de la colline.
Ils étaient irrigués par le cours de deux rivières provenant d’une source d’eau chaude et d’une autre, d’eau froide.


L’île était recouverte d’une plaine fertile et produisait de la nourriture en abondance.
La civilisation atlante savait domestiquer des animaux sauvages, extraire les métaux du sol, construire des temples, des palais, des champs de courses, des gymnases, des bains publics, des bâtiments officiels, des ports et des ponts. La plupart des murs étaient recouverts de métal : du cuivre, de l’étain et un métal rouge qui nous est inconnu, l’orichalque. Les temples avaient des toits en ivoire et des pinacles en argent et en or.

Les îles de l’Atlantide étaient gouvernées par dix rois, qui avaient chacun leur propre royaume ; les monarques des neuf petites îles étaient soumis à Atlas, fils de Poséidon et de la nymphe Cleito, qui gouvernait l’île principale. La religion des Atlantes était entièrement centrée sur Poséidon, le père des dynasties royales.

Le temple central, dédié à Poséidon, abritait des statues en or, dont une représentait le dieu debout sur un char tiré par six chevaux ailés et flanqué de centaines de Néréides chevauchant des dauphins.
Tous les cinq ou six ans, les dix rois participaient au sacrifice d’un taureau qu’ils devaient capturer sans aucune arme. Ils l’amenaient ensuite sur l’autel d’une grande colonne d’orichalque sur laquelle étaient inscrites les lois de l’Atlantide et le décapitaient.

La vie sur ces îles était idyllique, au point qu’un jour, leurs habitants qui étaient devenus décadents et corrompus, ne la supportèrent plus et se mirent en quête de nouveauté et de pouvoir. Ils fondèrent alors par les armes des colonies, conquérant une partie de l’Afrique jusqu’à l’Égypte, et de l’Europe jusqu’à l’Italie. Athènes fut le seul État capable de s’opposer à leur expansion.
Pour les punir, Zeus provoqua un immense tremblement de terre et l’Atlantide fut engloutie par un immense raz-de-marée, en un jour et une nuit.

Ce récit aurait pu rester une simple fiction si d’autres que Platon, n’en avaient fait mention, comme Aristote, Proclus, Diodore, Pline, Strabon, Plutarque et Posidonius.

Proclus, philosophe néo-platonicien d’Athènes (412 à 485 après J.-C.) dit que trois cents ans après Solon, les prêtres de Saïs montrèrent au philosophe Crantor (306 J.-C.) des colonnes recouvertes de hiéroglyphes racontant l’histoire de l’Atlantide. Saïs (en grec ancien) est connue aujourd’hui sous le nom de Sa el-Hagar. Elle fut la capitale de la cinquième circonscription administrative de Basse-Égypte dans le delta occidental du Nil.

Théopompe de Chios, un historien grec du IVe siècle avant J.-C., parle en ces termes d’une histoire sur l’Atlantide révélée par Midas de Phrygie, deux cent ans avant Platon :

« Par-delà la portion bien connue du monde, l’Europe, l’Asie et la Libye sont des îles que les flots de l’océan baignent de tous côtés : hors de l’enceinte de ce monde il n’existe qu’un seul continent, dont l’étendue est immense.

Il produit de très grands animaux et des hommes d’une taille deux fois plus haute que ne sont ceux de nos climats : aussi leur vie n’est-elle pas bornée au même espace de temps que la nôtre ; ils vivent deux fois plus longtemps. »

Comme nous l’avons vu dans nos précédentes vidéos, de nombreuses civilisations à travers le monde évoquent dans leurs mythes et légendes l’existence de « Géants » pré-Antiques qui vivaient avant le « Déluge ».

Ce pourrait-il, qu’il y ait un rapport entre le Déluge et la fin tragique de l’Atlantide? Il existe un mythe grec très ancien qui parle du Déluge, en ces termes :

Deucalion, fils du Titan Prométhée et de Pronoia, fut avec sa femme Pyrrha, un des seuls mortels qui survécut au Déluge.

Réfugiés sur le mont Parnasse, ils reçurent l’ordre de l’oracle de Thémis de jeter derrière eux les os de leur grand-mère afin de repeupler la terre.

Comprenant qu’il s’agissait de Gaïa (la Terre), dont les pierres sont les os, ils ramassèrent des pierres et les jetèrent derrière eux : celles que jetait Deucalion se changèrent en hommes ; et celles que jetait Pyrrha, en femmes.

Comme dans le récit de Platon et plus tard dans celui de la Bible, à travers Noé, ce mythe insinue que le Déluge visait à détruire la plus grande partie de l’humanité car elle avait emprunté un mauvais chemin…

Mettons maintenant en évidence deux points importants :

1 – Poséidon, le dieu créateur de l’Atlantide était la forme originelle, moitié homme, moitié poisson, de Zeus/Jupiter. Il était aussi le dieu des mers et des océans en furie, le dieu des fleuves souterrains et des abysses volcaniques, et son rugissement était toujours annonciateur d’un catastrophe climatique.

2 – Dans les histoires des demi-dieux et des héros comme Cadmos, Jason et Thésée, il est toujours question de voyages vers l’Est.

A partir de ces points, certains comme l’anthroposophe Rudolf Steiner, ont émis l’hypothèse que les récits de migrations pré-Antiques eurent lieu à mesure que les conditions de vie sur les îles de l’Atlantide se détérioraient, juste avant que ne survienne une grande catastrophe, comme un Déluge.

Cette hypothèse pourrait-elle être fondée ?

Les Aztèques racontent qu’ils viennent d’Aztlán, la terre au milieu des eaux. Parfois, cette terre était aussi appelée « Aztlán aux sept cavernes » et décrite comme une grande pyramide à degrés entourée de six petites pyramides.

D’après les histoires traditionnelles recueillies par les envahisseurs espagnols, l’humanité aurait dû être balayée par une terrible inondation, sans la présence d’un prêtre et de sa femme, qui construisirent un bateau à partir d’un tronc creux dans lequel ils abritèrent également des animaux et des semences.

Les connaissances astronomiques sophistiquées et complexes des peuples sud-américains ont permis de déduire que les Aztèques estimaient que ce Déluge remontait à environ 11 600 avant J.-C.
Bien que cette date soit différente de celle mentionnée par Solon (9600 av J.-C.), les deux dates situent le Déluge à la fin de la période glaciaire.

L’archéologie sous-marine découvre aujourd’hui, dans de nombreux endroits de la planète, les restes de civilisations qui ont été englouties par des inondations dues à la fonte des glaces à la fin de la période glaciaire.

En avril 2002, grâce aux histoires des pêcheurs locaux, il a été possible de localiser la ville perdue des Sept Pagodes, au large des côtes de Mahabalipuram, en Inde. Les structures découvertes, qui ressemblent à des temples, sont bien plus imposantes et complexes que les ruines habituelles, auxquelles la fin de la période glaciaire (le néolithique ou le nouvel âge de Pierre) nous avait habitués.
Nous avons récupéré dans les fonds marins de la côte atlantique américaine, à l’endroit qu’on appelle la route de Bimini, des artefacts appelés « Pierres de Scott », qu’il serait très difficiles à fabriquer avec la technologie moderne, et encore moins il y a 11000 ans.

Du point de vue esthétique, les pierres de Scott montrent des similarités remarquables avec les objets égyptiens.

Les éléments familiers de la Bible, comme l’Arche ou les colombes et le rameau d’olivier, apparaissent dans les témoignages sumériens les plus anciens, dans lesquels Noé est appelé « Ziusudra » ou « Xisouthros ». Ce personnage apparaît également dans le récit mésopotamien, où on l’appelle « Atrahasis » et dans une histoire babylonienne, où il porte le nom d’Utnapishtim.

Ces différentes versions du Déluge, antérieur au récit biblique se résument ainsi :

Un jour, Noé (Xisouthros, Atrahasis ou Utnapishtim) se tenait dans une hutte de roseaux, quand il entendit une voix traverser les parois. Elle le mettait en garde contre un orage qui allait anéantir l’humanité. « Détruis ta hutte et construis un bateau », lui dit la voix.

Noé (Xisouthros, Atrahasis ou Utnapishtim) et sa famille s’attelèrent à la construction d’un vaisseau de roseaux, qu’ils rendirent étanche en le recouvrant de goudron.

Noé (Xisouthros, Atrahasis ou Utnapishtim) y mit tout ce qui poussait sur terre et tout ce qui vivait, les oiseaux du ciel, les troupeaux et les animaux sauvages.

Pendant six jours, la tempête fit rage et l’embarcation fut ballottée par les vagues. La pluie torrentielle, le vent et les inondations recouvrirent la surface de la terre.

Le septième jour, en entendant le mauvais temps s’éloigner, Noé (Xisouthros, Atrahasis ou Utnapishtim) ouvrit une fenêtre et la lumière inonda son visage.
Le monde était silencieux, car l’humanité toute entière était redevenue argile (minérale)…

Dans la Bible, il est dit qu’il se produisit une chose étrange, lorsque Noé et sa famille débarquèrent et posèrent pied sur la terre sèche.

Genèse 9, 20-22 : « Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne. Il but du vin, s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente. Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères.»

Il est tout à fait concevable que Noé ait planté de la vigne et soit devenu fermier, car les recherches archéologiques nous apprennent que l’agriculture a vu le jour à cette période néolithique.

Mais que faut-il penser de cette étrange histoire d’ivresse et de nudité?

Pour lui donner un sens, nous devons nous tourner vers la tradition grecque qui identifie Noé à la figure légendaire de Dionysos le Jeune ; à ne pas confondre avec le dieu Dionysos de l’Olympe.
Dionysos le Jeune, souvent dépeint dans un bateau, fit le voyage de l’Atlantide à l’Inde, via l’Europe. Il avait pour but d’apprendre au monde l’art de l’agriculture, des semailles, la culture du vin et l’écriture.

Cette dernière avait été enseignée par Énoch et risquait de se perdre dans le chaos qu’avait provoqué le Déluge.

Dionysos et ses compagnons portaient un « thyrse », un bâton en bois de cornouiller, orné de feuilles de lierre semblables à des serpents et surmonté d’une pomme de pin.

Dans l’Ancienne Tradition Secrète, ce bâton, comme celui d’Aaron, enseignait l’évolution secrète de la forme humaine : le développement de l’épine dorsale, couronnée par la glande pinéale.

Les compagnons de Dionysos, des faunes et des satyres, présentaient des formes anatomiques hybrides, car en réalité, ils étaient comme le Minotaure, les derniers survivants du processus de métamorphose de l’humanité, juste avant que l’homme prenne sa forme définitive.

Quand à l’étrange passage de la Genèse racontant l’impudeur de Noé alors qu’il est ivre, il fait en réalité référence au fait que les organes génitaux furent la dernière partie de l’anatomie humaine à prendre leur forme actuelle.

Les histoires sur Dionysos le Jeune/Noé, sont, dans les traditions grecque et hébraïque, toutes les deux liées à la vigne et à l’ivresse.

Les peuples primitifs ont toujours vécu en symbiose avec leur part végétale. C’est d’ailleurs grâce à cela qu’ils ont toujours compris que chaque plante a un effet différent sur la biologie, la physiologie et la conscience humaines. Aux premiers jours de l’agriculture, dans la tradition grecque comme dans l’hébraïque, l’homme acquit une nouvelle forme de conscience, plus sensée : la Pensée Méthodique.

Dans l’Avesta, le texte sacré du zoroastrisme, la figure de Noé/Dionysos se nomme « Yima ».

Yima explique aux humains comment construire un village (« var »), un endroit délimité par des murs, sorte de forteresse qui abrite les hommes, le bétail, les chiens, les oiseaux et les feux.
Il leur apprend qu’en arrivant à l’endroit de leur futur village, ils doivent faire s’écouler l’eau, délimiter le terrain à l’aide de poteaux et enfin construire des maisons, également à l’aide de poteaux, avec des murs d’argile, des ouvertures et des clôtures.

Il pousse les gens à exploiter la terre en la labourant. Il leur dit qu’il ne devait y avoir ni répression, ni bassesse, ni ennui, ni violence, ni pauvreté, ni échec, ni infirme, ni longues dents, ni géants, ni aucune des caractéristiques de l’esprit du mal.

Enfin, plus tard le poète épique grec Nonnos de Panopolis décrira la migration de Dionysos en Inde à travers ses Dionysiaques (composées probablement entre 450 et 470 après J.-C.).

C’est cette même migration, ce grand voyage, qui est raconté dans l’Avesta comme étant « la marche de Râma sur l’Inde ».

Mais la description la plus complète de cette migration provient de la grande épopée indienne, le Râmâyana.

Ce qui apparaît clairement dans ces témoignages, c’est que les grandes migrations vers l’Est ne se dirigeaient pas vers des territoires inhabités.

A cette époque la civilisation de l’Atlantide avait presque entièrement disparu et les survivants du déluge se dirigeaient vers de nouvelles terres occupées par des tribus aborigènes. Dionysos réagit à ce qu’il rencontra sur ces nouvelles terres, à travers son interdiction de pratiquer le cannibalisme et les sacrifices humains.

Les prêtres locaux avaient parfois d’énormes serpents ou des ptérodactyles, les rares survivants de l’époque antédiluvienne, qu’ils vénéraient comme des dieux et qu’ils nourrissaient de la chair des prisonniers.

Le Râmâyana raconte que Râma et ses adeptes envahirent les temples munis des torches, pour en chasser les prêtres comme les monstres. Râma apparaissait sans prévenir armé parfois de son arc bandé, mais parfois à mains nues, car il était capable de pétrifier ses ennemis grâce à son regard pâle, bleu lotus. Râma n’avait pas de biens, c’était un nomade qui ne menait pas la vie fastueuse d’un roi, mais campait dans la nature avec sa bien-aimée, Sitâ.

Un jour Sitâ fut enlevée et séquestrée par le diabolique magicien Râvana.
Le Râmâyana raconte que le voyage de Râma s’achève par la conquête de l’Inde et la prise de Ceylan, dernier refuge de Râvana.
À l’aide d’une armée de singes, c’est-à-dire d’hominidés, les descendants des esprits humains qui s’étaient incarnés trop tôt et étaient condamnés à s’éteindre, Râma bâtit un pont entre la terre ferme et Ceylan et, à la suite d’une bataille qui dura treize jours, il tua Râvana en le bombardant de feu.

Râma, après la conquête de l’Inde néolithique, comme ce fut aussi le cas plus tard pour Alexandre le Grand, eut le monde à ses pieds.
Il fit alors le rêve suivant : Il marchait dans la forêt au clair de lune quand une très belle femme vint à sa rencontre. Sa peau était blanche comme la neige et elle portait une magnifique couronne.
Il ne la reconnut pas immédiatement, mais elle lui dit : « Je suis Sitâ, prends cette couronne et gouverne le monde avec moi. »

Elle s’agenouilla humblement et lui offrit la couronne étincelante et le royaume qui lui avait été refusé. À ce moment-là, l’ange gardien de Râma murmura à son oreille :

« Si tu poses cette couronne sur ta tête, tu ne me reverras plus jamais. Et si tu serres cette femme dans tes bras, la joie qu’elle éprouvera la tuera sur-le-champ. Mais si tu refuses de l’aimer, elle vivra libre et heureuse sur terre le reste de ses jours et ton esprit invisible la gouvernera. »

Quand Râma se décida, Sitâ disparut parmi les arbres. Comme Orphée et Eurydice, Ils ne devaient plus jamais se revoir.

L’histoire de Râma symbolise tout le paradoxe de la condition humaine : l’amour, s’il est véritable, implique un lâcher prise.

Râma est très semblable aux héros des mythes grecs, comme Hercule, mais son histoire porte en elle quelque chose de nouveau : Lorsqu’on pousse Râma à choisir entre la vertu et le bonheur, il choisit la vertu.

L’histoire de Râma nous encourage à aller au-delà des conventions, de nous imaginer dans l’esprit des autres et, au bout du compte, de penser par nous-mêmes. L’histoire de Râma nous ramène également à la notion racontée dans l’histoire secrète, que le cosmos a été formé afin de créer les conditions favorables à l’épanouissement d’une pensée libre et du libre arbitre.

Ainsi, Râma aurait pu faire respecter le bien et la justice, en gouvernant son peuple avec une main de fer mais, mais au lieu de cela, il le laissa décider seul.

Dans l’ancienne Tradition Secrète, Râma est l’archétype du « roi secret » exilé qui influence le cours de l’histoire, non pas depuis son trône, mais en se mêlant incognito à la foule. Râma veut aider les humains à évoluer librement. Si Osiris était le dernier Dieu Roi ayant vécu sur Terre, Râma lui, fut le dernier Demi-dieu terrestre.

À la fin de leur voyage vers l’Est, les derniers survivants de l’ère diluvienne fondèrent « Shambhala », une grande forteresse spirituelle dans la région montagneuse du Tibet.

Le Tibet est le plus grand et le plus haut plateau du monde, entouré par de très hautes chaînes de montagnes. Dans l’Ancienne Tradition Secrète, il est dit que les Tibétains seraient les descendants du peuple de l’Atlantide.

Saint Augustin, qui fut le plus grand théologien chrétien après saint Paul, était un initié des écoles du Mystère. Il décrivit Shambhala comme un endroit où vivaient Énoch et les saints, un paradis terrestre d’une telle altitude qu’il se trouva hors de portée lors du Déluge.
De nombreux initiés après lui, comme le théologien Emanuel Swedenborg, dirent que le « Verbe perdu » devait être cherché parmi les sages du Tibet et du Tartare.

Depuis la forteresse tibétaine de Shambhala, coulaient des rivières de « vie spirituelle » qui, en se réunissant, gagnaient en force, en profondeur et en largeur et devenaient un fleuve puissant comme le Gange, qui nourrissait toute l’Inde.

Les successeurs de Râma, appelés aussi les Sept Sages, ou les rishis, cultivaient un genre d’immobilisme, d’inactivité. Ils ne construisirent aucun bâtiment en pierre ; ils vivaient dans des maisons de boue, ou dans de simples abris faits de racines et de tiges en bois et rien de ce qu’ils avaient ne perdura, excepté leurs connaissances et leurs facultés d’entendre et de communiquer avec les esprits.

Lorsque le soleil entra dans la constellation du Cancer, en 7227 avant J.-C, l’humanité connut une nouvelle ère. C’est alors que fut fondée la première grande civilisation indienne, la plus ancienne et, spirituellement, la plus profonde des civilisations postdiluviennes.

L’ancienne civilisation indienne représenta alors l’échelon le plus bas du royaume des Dieux, qui n’avaient désormais plus de représentants sur Terre (Dieu Roi ou Demi-dieu). Ses fondateurs avaient peu d’inclination pour ce nouveau monde matériel ou «mâyâ », qu’ils considéraient comme une illusion capable de cacher les réalités supérieures des mondes des esprits. Ils regardaient avec nostalgie les temps anciens, avant que ce voile de matière ne vienne se glisser entre l’humanité et les hiérarchies spirituelles.

Beaucoup plus tard, leur connaissance sera formulée avec des mots, transmise oralement de génération en génération, jusqu’à ce qu’elle soit écrite dans « les Védas».

L’Inde demeure encore aujourd’hui le plus grand gardien de la connaissance spirituelle au monde, en particulier pour ce qui est de la physiologie occulte. Tous les grands maîtres de l’Occident, comme Pythagore, Apollonius de Tyane et Saint Germain, sont allés en Inde pour apprendre les connaissances des « Sept Sages ».

Ils apprirent entre autre à contrôler leur respiration et leur corps éthérique, à retrouver leur conscience végétale, à retrouver la clairvoyance en s’immergeant dans la contemplation de leur plexus solaire, à envelopper les gens d’un halo d’amour protecteur émanant du chakra du cœur.

En plus des seize pétales du chakra du cœur, les maîtres percevaient 101 artères, subtiles et lumineuses, émergeant du même endroit, comme les rayons d’une roue. Trois d’entre elles, les plus grandes artères, se prolongeaient vers la tête :

  • – la première allait jusqu’à l’œil droit et correspondait au Soleil et au futur,
  • – la seconde allait jusqu’à l’œil gauche et correspondait à la Lune et au passé,
  • – la troisième, au centre, allait du cœur au chakra couronne, situé au dessus du crâne. C’est par ce dernier chakra, que l’esprit sort du corps au moment de ma mort.

Pour les Sages, toute vie impliquait une pulsation, un rythme ou une respiration. Ils voyaient toutes les vies humaines comme une respiration temporaire, inspirées dans mâyâ (ou l’illusion), puis expirées à nouveau, un processus qui se répétait au fil des âges.

L’ancienne civilisation indienne faisait écho d’un monde ensoleillé, aqueux et végétal à la période la séparation du Soleil et de la Terre. Mais cette période primitive de « mangeurs de lotus » devait prendre fin pour permettre à l’humanité d’évoluer.

Comme nous l’avons vu dans nos précédentes vidéos, en perdant la « lanterne d’Osiris », les gens ne pouvaient plus voir et ressentir les dieux et des esprits.

Aussi en Inde, afin de ne pas être coupé définitivement de leur monde, les Sages développèrent une nouvelle discipline philosophique : le « Yoga ».

Au stade le plus élevé de la méditation, une montée d’énergie provenant de la base de la colonne vertébrale voyage à travers l’artère centrale, via le cœur, jusqu’à la tête. Parfois, cette énergie était comparée à un serpent qui montait jusqu’au crâne et mordait un point juste derrière la racine du nez.

Cette morsure libérait un flux lumineux de courants extatiques, semblable à sept cent mille lueurs d’éclairs, qui résonnaient comme des millions d’abeilles.

Les maîtres se retrouvaient alors dans une autre dimension qui, au début, ressemblait à un puissant océan formé de gigantesques vagues de lumière et d’énergie entremêlées (une expérience mystique préliminaire dans toutes les traditions secrètes).

Au fur et à mesure qu’ils s’accoutumaient au monde spirituel, ces forces apparemment impersonnelles commencèrent à leur apparaître sous la forme d’habits des dieux ; puis, les visages des dieux eux-mêmes finirent par apparaître dans la lumière, les mêmes visages que ceux qu’ils attribuèrent ensuite aux dieux des planètes et des étoiles.

Un des livres les plus courts au monde, mais aussi un des plus puissants, s’appelle les Yoga Sûtras de Patañjali. Il fut rédigé dans sa forme définitive en 400 avant J.-C., mais il trouve sa source dans les enseignements des rishis.

Patañjali dit au lecteur de se concentrer sur la force de l’éléphant et, par là même, d’atteindre cette force. Il dit qu’il est possible de connaître les vies antérieures en se concentrant sur le passé.

Les rishis enseignaient que l’évolution du cosmos tout entier est le but de l’existence et que le corps humain porte en lui les graines de cette transformation.

En 5067 avant J.-C., au moment où le Soleil entrait dans l’ère des Gémeaux, les dieux poussaient le cosmos vers le prochain stade de l’évolution de l’humanité.

L’inondation de l’Atlantide avait poussé l’humanité à évoluer vers l’est, en Inde ; désormais, cette évolution s’orienterait vers l’ouest, un phénomène qui perdure encore aujourd’hui…

Dans notre prochaine vidéo, nous suivrons la nouvelle migration de l’humanité vers l’Ouest, et nous ferons la connaissance de Krishna et de Zarathoustra.

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