Secrets révélés

Qui a construit la Lune ? (15) L’utilisation du pendule mégalithique

Traduction du livre de Christopher Knight et Alan Butler

Knight et Butler ont découvert que la Lune possède peu ou pas de métaux lourds et n’a pas de noyau, ce qui ne devrait pas être possible. Leur conclusion convaincante : si la vie supérieure ne s’est développée sur Terre que parce que la Lune est exactement ce qu’elle est et où elle se trouve, il devient déraisonnable de s’accrocher à l’idée que la Lune est un objet naturel.

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Appendice 1 : L’utilisation du pendule mégalithique

À propos des pendules

Un pendule est l’un des plus simples appareils que l’on puisse imaginer. Dans sa forme la plus basique, il n’est rien d’autre qu’un poids suspendu à un morceau de ficelle ou de tendon.

Puisque le pendule a une autre fonction, comme un fil à plomb, il pourrait bien être l’un des premiers dispositifs utilisés par l’humanité. Si on le laisse pendre, le poids d’un pendule va tirer sa corde dans une position parfaitement verticale. Il est certain que le peuple mégalithique n’aurait  jamais pu construire aucun des sites majeurs que l’on trouve partout en Grande-Bretagne, en Irlande et en Bretagne sans l’utilisation de ce dispositif. Il est donc raisonnable de suggérer que s’ils possédaient un fil à plomb, ils possédaient également un pendule.


Bien que le dispositif existait depuis longtemps, c’est le génie du 16ème siècle Galilée qui semble avoir été la première personne à se pencher sérieusement sur les attributs des pendules (ou du moins la première personne dont nous ayons une trace). On raconte qu’il s’ennuyait à l’église un jour, quand son attention a été attirée par un grand brûleur d’encens suspendu en haut par une chaîne ou une corde, qui se balançait doucement d’avant en arrière et formant un pendule naturel.

Galilée a réalisé que les oscillations du pendule étaient égales en termes de temps et il les a compté, par rapport au battement de son propre pouls.

Seuls deux facteurs sont importants dans le cas d’un pendule simple. Il s’agit de la longueur de la corde et de la gravitation de la Terre, qui exerce constamment une pression qui ramènera finalement le pendule à une position verticale de repos. La hauteur de l’oscillation d’un pendule n’a, à toutes fins utiles, aucune importance, car sa durée d’une extrémité à l’autre sera toujours la même. En d’autres termes, si le pendule est excité plus vigoureusement, il se balancera plus haut mais sa période de temps restera la même.

C’est la reconnaissance de cette nature constante d’un pendule qui l’a rendu utile dans la création des horloges. Dans les montres modernes, le pendule a été remplacé, mais pendant de nombreux
siècles, il a assuré le bon fonctionnement des horloges du monde entier. On le trouve encore dans les horloges de qualité.


Les pendules ont fini par être équipés de dispositifs pour les empêcher de se balancer trop haut, et d’autres pour réguler la nature de leur arc d’oscillation, mais ils sont encore et toujours, essentiellement, seulement des fils à plomb animés.

Le Yard mégalithique

Le Yard mégalithique a été découvert par Alexander Thom dans le cadre de la composition de sites mégalithiques de la partie la plus septentrionale de l’Ecosse, jusqu’à la Bretagne au sud. Le principal problème de son utilisation, et la raison pour laquelle les archéologues doutent encore de sa véracité, réside dans le fait qu’elle est restée absolument exacte sur des milliers de kilomètres carrés et sur plusieurs siècles. Cela semblerait impossible dans le cas d’une culture qui était, au moins dans ses dans ses premiers stades, dépourvue de métaux pour faire une « norme » fiable à laquelle les autres pourraient être fixées. Alexander Thom lui-même ne pouvait penser à aucun moyen fiable de transmettre le yard mégalithique sans qu’une certaine variation soit inévitable à travers le temps.

Nous avons fini par penser qu’il serait possible de transformer le « temps » en distance » par le biais de la Terre qui tourne. La vitesse de la Terre sur son axe est aussi une mesure précise de l’écoulement du temps que quiconque pourrait raisonnablement exiger dans la plupart des cas. Bien sûr, nous ne pouvons pas voir la Terre tourner mais nous pouvons voir ses effets. Le Soleil, la Lune et les étoiles semblent s’élever de sous l’horizon à l’est, passer au-dessus de nos têtes et
puis se coucher à l’ouest. En fait, bien que la Lune et les planètes ont un mouvement indépendant, le Soleil et les étoiles ne bougent pas du tout (en fait, ils bougent légèrement mais
mais nous ne devons pas nous en préoccuper pour nos besoins actuels).

Le mouvement apparent des étoiles est causé par la rotation de la Terre sur son axe et c’est ce fait qui nous offre une horloge précise que, avec un peu d’ingéniosité, nous pouvons transformer en une unité de mesure linéaire. Dans le cas du Yard mégalithique nous avons finalement découvert que le pendule sur lequel il est basé a été réglé non pas en regardant une étoile mais la planète Vénus.

Vénus est, comme la Terre, en orbite autour du Soleil. En conséquence, quand on la voit depuis la Terre, elle a une série complexe de mouvements sur la toile de fond des étoiles. Parfois, Vénus se lève avant le Soleil, elle est alors appelée étoile du matin, et à d’autres moments, elle se lève après le Soleil et est alors appelée étoile du soir. Il s’agit purement une situation de ligne de vue, causée
par le fait que Vénus et la Terre sont en orbite autour du Soleil. Lorsque Vénus traverse la face du Soleil pour devenir une étoile du soir, elle se déplace « à contre-courant » de la direction suivie par la toile de fond des étoiles. C’est dans le cadre de ce fait observable que le réglage du pendule mégalithique devient possible.

Pour créer le Yard mégalithique, il faut suivre les règles simples ci-dessous :

Vénus doit être observable comme une étoile du soir, se couchant après le Soleil et pendant la période où elle se déplace à son rythme le plus rapide à l’encontre de la toile de fond des étoiles.

Le ciel est divisé en 366 parties.

Ceci peut être réalisé par essai et erreur, comme expliqué dans La Machine d’Uriel et
également dans Civilization One, mais c’est aussi réalisable grâce à une petite astuce mathématique démontrée ci-dessous.

  • 1. Placez-vous dans un endroit dégagé sur un terrain ouvert avec une bonne vue sur l’horizon occidental.
  • 2. Placez un bâton dans le sol (bâton A) et debout, face à l’ouest avec un de vos talons touchant le bâton.
  • 3. Maintenant, faites 233 pas, talon à orteil, vers l’ouest. Après avoir  terminé les 233 pas,
    placez un deuxième bâton dans le sol (bâton B) devant votre orteil.
  • 4. Tournez vers le nord et placez votre talon contre le bâton B. Maintenant, faites quatre pas, talon à talon vers le nord, puis placez un troisième bâton (bâton C) dans le sol devant votre orteil.
  • 5. La distance entre les bâtons B et C, vue de A sera maintenant de 1/366 de l’horizon.

Il est maintenant nécessaire de fabriquer un cadre en bois contreventé du type illustré aux figures 14 et 15, qui est aussi large que l’espace entre B et C. Il doit être posé sur des poteaux de manière  à gagner une hauteur significative.

Le but de cet exercice est de que l’angle du cadre contreventé  soit identique à celui de la planète Vénus lorsqu’elle tombe vers sa position de repos. En se plaçant en A, il faut maintenant observer Vénus qui passe par l’ouverture dans le cadre entretoise tout en balançant un pendule et en notant le nombre  d’oscillations réalisées lorsque Vénus passe par la fente. Un pendule qui se balance 366 fois pendant cet événement doit mesurer la moitié d’un mètre mégalithique (41,48cm). La corde de cette longueur représente le mètre mégalithique de 82,966 cm de long.

De cette manière, le Yard mégalithique peut être reproduit sur n’importe quel site où l’observation de Vénus, au bon moment de la partie de son cycle, peut être réalisée. Pour l’utilisation du cadre contreventé, nous sommes reconnaissants aux considérations du Professeur Archie Roy, professeur émérite d’astronomie à l’Université de Glasgow.

Bien que les pendules diffèrent légèrement avec la latitude et l’altitude, parce que la gravité change aussi légèrement, nous avons montré que le Yard mégalithique obtenu par cette méthode restera dans les tolérances découvertes par Alexander Thom, des Orcades au nord à la Bretagne au sud, c’est-à-dire sur l’ensemble de la zone contenant des monuments relevés par Alexandre
Thom.


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