La mise en garde de Albert Einstein
« Je pense que la question la plus importante face à l’humanité est : « L’univers est-il un lieu amical ? » Albert Einstein
C’est la première question et la plus fondamentale, toutes les personnes doivent répondre pour elles-mêmes.
« Car si nous décidons que l’univers est un endroit hostile, alors nous allons utiliser notre technologie, nos découvertes scientifiques et nos ressources naturelles pour assurer la sécurité et le pouvoir en créant de plus grands murs pour éloigner l’hostilité, et de plus grandes armes pour détruire tout ce qui est désagréable.
Et je crois que nous arrivons à un endroit où la technologie est suffisamment puissante pour que nous puissions soit complètement nous isoler, soit nous détruire tout aussi bien dans ce processus.
« Si nous décidons que l’univers n’est ni sympathique, ni antipathique et que Dieu est essentiellement en train de« jouer aux dés avec l’univers », alors nous sommes tout simplement victimes de l’aléatoire coup de dés et nos vies n’ont pas de réel but ou sens.
« Mais si nous décidons que l’univers est un lieu amical, alors nous allons utiliser notre technologie, nos découvertes scientifiques et de nos ressources naturelles pour créer des outils et des modèles pour comprendre cet univers.
Parce que le pouvoir et la sécurité viendront par la compréhension de son fonctionnement et de ses motivations « .
« Dieu ne joue pas aux dés avec l’univers ».
« La théorie produit beaucoup, mais ne nous rapproche guère du secret du Vieux », écrivait Albert Einstein en décembre 1926.
Einstein répondait à une lettre du physicien allemand Max Born.
Selon Born, le coeur de la nouvelle théorie de la mécanique quantique bat de manière aléatoire et incertaine, comme s’il souffrait d’arythmie. Alors que la physique avant le quantum avait toujours consisté à faire ceci pour obtenir cela, la nouvelle physique quantique semblait dire que lorsque nous le faisons, nous l’obtenons seulement avec une certaine probabilité. Et dans certaines circonstances, nous pourrions avoir l’autre.
Ceci tracassait beaucoup Einstein (et pas seulement lui). Il émit l’hypothèse qu’il devait y avoir des variables cachées : des paramètres physiques qui n’étaient pas pris en compte lors des expérimentations et qui contribuaient à fausser les résultats.
Au coeur du problème : l’intrication quantique
Pour Einstein, il était totalement inconcevable que deux particules puissent s’affecter l’une l’autre, à distance, et plus rapidement que la lumière. Il disait de façon un peu moqueuse que c’était une action « fantomatique et à distance ».
Et pourtant… Même si Einstein n’y croyait pas, l’intrication quantique est aujourd‘hui un phénomène lui aussi bien établi.
Elle n’est pas expliquée à 100 %, mais on sait de façon sûre que cet effet existe et que ce n’est ni un problème d’interprétation des résultats, ni un problème d’expérimentation.
Einstein n’était pas bêtement opposé à la notion de probabilités dans la physique quantique en général. Il a été l’un des premiers à utiliser des probabilités dans le cadre de sa théorie des transitions dans un atome de Bohr.
Ses arguments dépassaient de loin le simple “point de vue” ou le débat philosophique.Accepter un probabilisme général remettait, selon lui, beaucoup de choses en cause.
Pourtant si vous entendez l’expression « Dieu ne joue pas au dés », vous saurez que son auteur ne combattait pas la physique quantique toute entière, mais bien un seul concept encore au coeur de bien des débats aujourd’hui.
Paradoxe EPR
Le paradoxe EPR, abréviation de Einstein-Podolsky-Rosen, est une expérience de pensée, élaborée par Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen, et présentée dans un article de 1935, dont le but premier était de réfuter l’interprétation de l’école de Copenhague de la physique quantique.
L’argument EPR, tel que présenté en 1935, est fondé sur le raisonnement suivant :
Tout d’abord il faut rappeler que le principe d’incertitude (ou d’indétermination) interdit de connaître simultanément la valeur précise de deux quantités physiques dites incompatibles, typiquement, la vitesse et la position d’une particule. Plus une quantité est mesurée avec précision, plus la mesure de l’autre est indéterminée.
En conséquence de ce principe, EPR en déduit deux affirmations mutuellement exclusives :
– La description de la réalité donnée par la mécanique quantique n’est pas complète.
– Les deux quantités physiques incompatibles n’ont pas simultanément une réalité objective.
L’interprétation de Copenhague arrive à la conclusion que 2) est vrai et 1) est faux, alors que EPR entendent démontrer que 1) est vrai et 2) est faux.
En 1964, John Stewart Bell produisit un théorème permettant de quantifier les implications du paradoxe EPR, ouvrant la voie à l’expérimentation : dès lors la résolution du paradoxe EPR pouvait devenir une question expérimentale, plutôt qu’un choix épistémologique.
En 1989, le physicien et philosophe des sciences Étienne Klein donne une métaphore romantique de l’effet EPR :
« Deux cœurs qui ont interagi dans le passé ne peuvent plus être considérés de la même manière que s’ils ne s’étaient jamais rencontrés. Marqués à jamais par leur rencontre, ils forment un tout inséparable. »
Cette interprétation n’est pas si dépourvue d’intérêt scientifique qu’il n’y paraît : Klein, dans ses travaux de vulgarisation, a toujours tenté de montrer comment les phénomènes de physique quantique tenus pour des paradoxes de cette discipline ressemblent à des effets très familiers.
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