Conscience

Les maladies infantiles Signes de l’Esprit vivant

Les cristaux bruts de la Terre

Vos deux premiers septennats de vie sur la Terre ont porté la marque d’une grande polarité. C’était la période du lien le plus fort avec vos sphères spirituelles et avec la “patrie“ de votre âme – nous pourrions aussi l’appeler la “période du plus grand rapprochement avec Dieu“.

Parallèlement ce fut aussi la période où vous étiez le plus livrés à la Terre, au corps physique et à la souffrance du Monde – nous pourrions l’appeler la “période du plus grand éloignement d’avec Dieu“.

Ainsi, on peut véritablement qualifier vos maladies infantiles de “mises en scènes dramatiques“ qui n’avaient qu’un seul et unique objectif: la survie de l’âme et de l’esprit dans le corps.


C’est pourquoi ils livrent tous deux le corps à chaque bataille dont la perspective de victoire est assurée. Souvenez-vous: Vous êtes des maîtres spirituels, des porteurs de Lumière, des voyageurs d’entre les mondes. Et il s’agit bien là du Tout ou du Rien.

Considérez votre enfance sous cette perspective (et celle de vos parents, grands-parents, voisins, professeurs et de n’importe quel autre ennemi) et vous reconnaîtrez que toutes les maladies, tous les coups durs et toutes les épreuves du destin de cette époque n’étaient rien d’autre que

  • – les indications d’un déséquilibre dans la vie des parents et dans celle du monde
  • – l’activation et la préparation de vos propres objectifs de vie (maîtres étant transitoirement des enfants)
  • – l’affermissement des forces spirituelles que vous avez apportées avec vous (de votre famille spirituelle) dans le contexte terrestre des forces contraires (famille terrestre).
  • Dans cette leçon, il est question des thèmes principaux concernant les enfants, et de leur signification – il ne s’agit pas là de vos enfants, mais de votre propre enfance. Il est question de
  • – l’ancrage sur terre de votre esprit lors des trois premiers septennats
  • – la sempiternelle lutte entre l’esprit de l’enfant et celui du monde adulte
  • – sentiments, de désirs et de peurs
  • – la relation avec la famille terrestre
  • – symptômes, de maladies et d’incidents/accidents (dans la période infantile immature)
  • – reconnaissance, de libération, de guérison et d’accomplissement (dans la période adulte mature).

Réflexion, méditation et sommeil réparateur

Dans cette leçon comme dans les autres, nous vous avons mis en fin de texte ou en fin de chapitre (ou après les symptômes) des indications visant à l’ouverture, à la libération et à l’accomplissement de votre pénible cheminement.

Ne sous-estimez pas, là aussi, l’importance de l’examen précis mais détaché de la situation passée et de la réflexion s’y rapportant. Regardez de l’extérieur, comme vous regarderiez un film. Ne sous-estimez pas les notes que vous prendrez par écrit et la communication que vous aurez avec vous-même. Prenez le temps de faire ce travail sur vous, le temps pour votre re-connaissance et la ré-habilitation de votre “Moi“.


Ne sous-estimez pas la force que représentent le fait d’être en accord et le fait d’accepter tout ce qui se produit ainsi que la force du pardon et du lâcher-prise, la force de vos décisions nouvelles et du sommeil réparateur.

Consacrez-vous uniquement aux aspects qui vous parlent le plus, ici et maintenant, qui vous sautent au cœur et vous interpellent. Ils représentent ces commutateurs-là, en vous, qui désirent être activés ici et maintenant. Mais n’évitez cependant pas les aspects qui chatouillent vos mécanismes de résistance intérieurs ou qui vous font peur.

Et il est évident qu’il n’est pas obligé que vous ayez eu ces maladies et symptômes-là, ou des symptômes tout autres, pour puiser ici des indications précieuses pour votre libération de ce qui vous a fait souffrir – et de ce que vous avez fait souffrir, vous. Car cela n’est pas à sens unique : si les maladies et symptômes vous font souffrir, vous aussi vous les faites souffrir, au delà de leur envergure ou du temps, en ne les relâchant pas. Allez, mettez fin à ce jeu! Lâchez prise!

Les maladies infantiles sont des expressions de l’Esprit vivant

Les enfants viennent, envoyés par l’Esprit, en tant que pionniers du Temps Nouveau.

Ils viennent pour le rajeunissement psychique et spirituel des parents et du monde. Ils sont enseigneurs et précurseurs car ils portent en eux cet Esprit vivant qui s’est fatigué et endormi dans le corps des parents. Au niveau du cœur, les enfants peuvent apprendre la sagesse à leurs parents et les fortifier. Les enfants pourraient apporter des réponses aux questions des parents.

Mais les parents croient que ce sont eux qui possèdent les réponses aux questions de leurs enfants – quelle erreur!

Si les parents essaient d’inculquer à leurs enfants leurs propres schémas et leurs sceaux dégénérés et dépassés, on assiste alors très tôt à des conflits dans le corps des enfants. Et c’est exactement ce qui s’est passé de manière programmée lors des millénaires écoulés. Mais aujourd’hui, la page se tourne.

Ici, nous traitons tout particulièrement de la génération des “Porteurs de Lumière“. À travers vos maladies infantiles, c’est la force de “l’innovateur“ qui s’exprime et qui doit, d’un côté, s’ancrer dans le champ des forces contraires et y prendre racine pour pouvoir ensuite, de l’autre côté, faire valoir sa propre nature qui est là pour former une couronne et pour porter des fruits.

Percée

Les maladies infantiles se rapportent la plupart du temps à la peau et signifient toujours une lutte pour la percée de ce qui est nouveau. Quelque chose d’ancien provient de l’extérieur vers l’intérieur – une conception de l’Ancien Monde – et quelque chose de nouveau perce de l’intérieur vers l’extérieur – la force vitale explosive du Monde Nouveau.

Une nouvelle étape de l’évolution spirituelle et physique est franchie et entraîne presque immédiatement des “opérations militaires“: les maladies infantiles sont presque toujours des infections. L’Esprit, à peine descendu sur Terre, n’hésite pas à transformer son jeune corps tendre et vulnérable en champ de bataille pour assurer la survie de l’âme et l’application de ses objectifs.

Ce sont, ICI et MAINTENANT, les conflits se nouant entre le Ciel et la Terre qui poussent l’enfant, aussi bien que ses parents, à prendre des décisions et à mûrir. Si la pression éducatrice extérieure est trop forte pour l’enfant, alors sa limite corporelle, la peau, se retrouve transpercée de l’intérieur. Il s’agit là du développement illimité d’une envie de contact et de conflit (infection).

Il s’agit d’outrepasser les frontières à chaque rencontre et en chaque occasion et de progresser toujours plus en avant – ce qui représente une véritable “vision d’horreur“ pour l’Ancien Monde qui souhaiterait plutôt se reposer de tous les remous du temps.

Parents et enfants

Chacune des maladies infantiles exprime un type particulier de conflits et il y a toujours ici au moins deux niveaux de considération des choses: d’une part, les forces bloquées des parents qui sont reprises et extériorisées par l’enfant, et,, d’autre part, les facultés et forces spécifiques que l’enfant a amenées avec lui sur la Terre. La plupart du temps, celles-ci ne sont pas reconnues pendant l’enfance et durant bien des années après.

Arrivé à l’âge adulte, l’être humain doit reconnaître par lui-même qui il est, car il n’a reçu de l’extérieur aucune aide en ce sens, à part les messages codés que sont les maladies, les accidents/incidents et autres coups du sort dont nous vous parlons ici. Puissiez-vous reconnaître qui vous êtes et trouver l’accomplissement!

Identité multiple

Le corps de l’enfant est formé par les énergies de l’ère révolue des Poissons et celles de l’ère nouvelle du Verseau qui se mélangent en lui. Cela peut entraîner des expériences douloureuses et conduire à une double identité ou même à une identité multiple. Celle-ci peut se révéler plus tard, lors d’un déroulement sain de la puberté, mais aussi par des syndromes maladifs de personnalité multiple ou d’état limite (borderline).

Déjà, une identité triple règne en vous de manière naturelle: l’égo avec son corps, l’âme avec son ressentir et l’esprit avec son intelligence. Ils ont une provenance, une optique, des besoins et des perceptions tout à fait différents qui doivent être mis en équilibre.

Fusionnement

En tant qu’esprit, tu as pour objectif de faire “Un“ avec ces trois aspects de ton être. En tant qu’humain en cours de développement, c’est la tâche qui t’incombe. Les besoins et la sagesse spécifiques au corps, à l’âme et à l’esprit veulent atteindre un équilibre. Les différents niveaux de conscience des générations successives veulent fusionner en toi et former une conscience nouvelle.

Chaque génération possède une conscience différente de celles qui ont précédé ou qui s’ensuivront.

Chacune d’elles perçoit l’expérience de la joie et de la souffrance de manière différente. Aucun enfant ne peut comprendre ses parents en profondeur – et inversement. Vous êtes venus sur Terre pour faire se fusionner en vous les énergies très différentes de l’ensemble des ères et pour vous adapter avec flexibilité aux circonstances et exigences qui sont en perpétuel changement, pour être à la hauteur de la situation sans pour autant renoncer à vous-mêmes.

C’est véritablement une tâche et une performance monumentales qui n’ont pas leur pareil dans tout le cosmos – d’autant plus que tout cela se passe dans le champ de l’inconscience, de l’aveuglement et d’une perspective d’aboutissement apparemment non existante.

Prends de plus en plus conscience de cette dimension cosmique et multidimensionnelle de ta vie. Déjà ce simple fait déversera sur toi une grande vague de décontraction et de régénération qui te portera.

Le type de vos maladies infantiles et de vos conflits dévoile vos facultés spirituelles spécifiques, vos prédispositions et intentions non encore reconnues jusqu’à présent. Mais maintenant que vous voilà adultes, c’est par vous-mêmes que vous devez reconnaître qui vous êtes puisque vous n’avez obtenu aucune aide extérieure en ce sens alors que vous étiez enfants et pendant la période de votre développement. Cette reconnaissance, vous l’obtenez en examinant les symptômes et leurs contraires respectifs.

La varicelle

La peau est d’une part la frontière entre l’intérieur et l’extérieur, et, d’autre part, le point de jonction de ces deux mondes. C’est une surface de contact et une surface de conflit. La nature de la peau est d’ordre masculin et féminin – caractère renfermé, rejet, protection des “frontières“, mais aussi ouverture, don de soi, circulation libre. C’est la fermeté et l’inflexibilité tout aussi bien que la douceur et la tendreté.

La varicelle est une éruption cutanée qui démange beaucoup et qui se développe par poussées: boutons, pustules et croûtes. Ils montrent la percée de l’être de l’intérieur vers l’extérieur, qui rencontre une membrane résistante sur la peau et doit la perforer afin qu’elle ne l’étouffe pas. Cette membrane a été formée d’une part par l’étroit champ énergétique des parents qui ont repris sur eux les “croûtes“ de souffrance et d’obligations des génération antérieures, et, d’autre part, par le retrait de l’enfant en lui-même et sa fermeture au monde extérieur.

L’enfant s’est laissé confiner dans des frontières qu’il n’outrepasse pas, malgré qu’un impérieux besoin intérieur de le faire se fasse sentir. Ayant abandonné la lutte contre le monde extérieur, il se met à combattre dans le plan intérieur, se faisant franc-tireur contre sa propre peau et sa propre “vivance“.

La rougeole

C’est un conflit au niveau de la peau, à la frontière extérieure de la jeune vie, et qui se joue entre ce qui est ancien et figé et ce qui est nouveau et en mouvement. On assiste à une “danse“ qui se déroule parallèlement entre l’agression et la joie, entre le conflit et le contact, entre la dureté et la tendreté. Le même scénario se joue au niveau des yeux: la nouvelle compréhension des choses de l’enfant atterrit dans l’ancienne compréhension des choses des parents ce qui entraîne une lutte à la surface du “miroir de l’âme“. Les yeux d’un enfant voient plus finement que ceux d’un adulte car ils sont encore liés à l’œil intérieur. Mais la vision grossière des adultes, voilée par la peur et le doute, domine et enflamme la vue et les yeux de l’enfant.

Le Nouveau voudrait percer pour transformer l’Ancien: l’enfant divin voudrait guérir et délivrer les parents, grands-parents et la société de leurs souffrances et de leur enraidissement. Il ne s’agit pas d’une bataille entre l’enfant et ses parents mais d’une lutte entre les époques, les espaces, les dimensions et les éléments. Cette bataille n’a pas pour but la victoire de l’un et la défaite de l’autre. Ce n’est pas une lutte contre mais pour la vie – avec un désir de fusionnement de toutes les parties prenantes.

Cette limite du corps qu’est la peau devient le lieu de collision entre le besoin inconditionnel de contact de l’enfant, venant de l’intérieur, et le manque de contact régnant dans l’ancien monde, venant de l’extérieur – la tendresse venant de l’intérieur et la rudesse venant de l’extérieur, le ressentir doux et enfantin venant de l’intérieur et la pensée/action figée et adulte venant de l’extérieur.

Réflexion: En ce qui te concerne toi, il s’agit d’ouvrir les frontières intérieures que tu as amenées sur la Terre avec toi. Même maintenant, après avoir acquis la connaissance de ces rapports, tu peux encore le faire. Une fois que tu auras ouvert tes propres démarcations, tu deviendras capable et seras habilité(e) à en ouvrir des suivantes: les frontières de ta famille terrestre et celles de ta famille humaine – de la société, de la conscience de masse.

La rubéole

On trouve ici le renforcement de ce que nous avons décrit pour la rougeole. L’intérieur perce vers l’extérieur de manière agressive. Cela montre à quel point la transformation des habitudes de ressentir et de pensée est urgente. Survenant pendant l’enfance, cette maladie concerne les parents. Survenant plus tard, elle te concerne toi-même.

Les oreillons

Le conflit que nous avons décrit pour la rougeole se localise ici au niveau des oreilles. L’enfant ne veut plus rien entendre. Il ne veut ni entendre ni obéir aux sons et aux paroles du monde extérieur car il ressent fortement la non-véracité des mots employés par les adultes. Le conflit se transfère sur la production de la salive, partie de l’élixir de vie féminin, dont le libre flux se transforme en mince filet se desséchant. Le retrait de l’enfant correspond au besoin de son âme de faire le calme intérieur en plein cœur de la tempête extérieure. Mais c’est un retrait supplémentaire du monde adulte qui contredit le besoin de son âme de s’y confronter. L’âme voudrait s’exprimer, traiter des choses, discuter, se disputer, s’investir et recevoir son dû.

Être disposé aux conflits et aux discussions est quelque chose de vital car cela permet l’équilibrage des forces et conduit à son centre. C’est à cet endroit que règne le conflit entre la dominance masculine et la soumission féminine – entre le patriarcat de l’ère des Poissons qui a entraîné la hiérarchie, le contrôle et la rigidité des structures sociales ainsi qu’une domination masculine tout à fait dégénérée, et les précurseurs de l’ère féminine du Verseau qui apporte avec elle l’empathie, la circulation libre des forces et une espèce de non-structuration.

Cette soumission féminine est tout aussi dégénérée que la domination masculine. Ce sont ces forces-là qui ont régné dans les couples des siècles passés et elles demandent véritablement à être brisées par l’âme de l’enfant. Mais la domination de la société et de l’égo des parents est forte et le temps de la transformation est encore loin.

Réflexion à propos des oreillons: décide de te distancer intérieurement du monde paternel et maternel. Respecte tes parents pour ce qu’ils ont été et pour ce qu’ils sont. Accepte leurs “œillères de conscience“ et congédie de ta vie tout sentiment de culpabilité, que ce soit en toi ou en eux.

Décide de t’ouvrir à tes propres forces masculines et féminines et au conflit qui règne entre elles. Reprends le contact avec tes frères et sœurs spirituels que tu avais laissé se rompre au moment de ta naissance et remets-toi à communiquer avec eux. Permets-leur de t’aider dans tes prochaines étapes.

La coqueluche – agressivité retenue

Sur le plan physique, cela touche aux poumons. Sur le plan psychique, c’est le contact, la communication et la liberté. La nuit le plus souvent, une toux sèche se déclare qui n’arrive pas à se calmer, n’étant donc pas libératrice. Plusieurs quintes de toux déchirantes accompagnées de la respiration haletante typique de la coqueluche se succèdent en véritables attaques. Les attaquent peuvent aller jusqu’à la suffocation grave, jusqu’à des crampes ou des hémorragies cérébrales. C’est la force de l’agressivité qui essaie de se frayer passage pendant l’enfance. Voici un exemple de consultation:

(à 1 an – fille) Coqueluche

Tu as commencé très tôt à vouloir réaliser ton plan d’incarnation. Pour pouvoir libérer la famille dans laquelle tu t’es incarnée du très rigide système patriarcal en vigueur, tu as apporté dans cette vie une bonne portion de joyeuse agressivité. Tu as voulu la développer dès le début pour être prête à te retrouver confrontée à l’agressivité guerrière et endurcie des humains autour de toi. Les poumons sont touchés, l’organe central de toute forme de communication ainsi que de la liberté intérieure et extérieure. Ces aspects-là aussi – la communication et la liberté – étaient arrivés à une stagnation complète au fil de l’ancien temps.

La coqueluche représente l’une des plus graves explosion d’agressivité d’un enfant envers ses parents. Elle vise leur raidissement, a pour but leur ouverture, leur reconnaissance et leur évolution. D’un côté, tu as pris sur toi leur agressivité compacte et sous-jacente pour les en délivrer. D’un autre côté, tes parents auraient pu prendre ta maladie comme une occasion d’ouverture. Mais, à cette époque-là, ils n’étaient pas en mesure de le faire. Cela se trouvait hors de portée de leur conscience. Alors tu as fait de leur problème ton propre problème et c’est à toi qu’il incombe maintenant de le résoudre.

L’agressivité est la racine de la joie

Il faut reconnaître l’agressivité comme une partie vitale de l’existence humaine, comme la racine de la joie spirituelle incarnée sur la Terre. Nous pouvons aussi l’appeler “joie de vivre“, une joie qui se différencie des multiples autres sortes de joies qui sont là un jour, et l’autre non. Cette joie enfantine, joie de Christ, joie de l’initié, est faite pour faciliter la percée, pour favoriser la circulation libre. À ce moment-là, c’est une question de courage, le courage de faire ressortir sa propre substance vers l’extérieur, dans un monde étranger et, oui, disons hostile.

Il s’agit du courage de faire le premier pas en avant, alors que les autres piétinent ou restent en arrière. Dans cette période apparemment douloureuse qu’est l’enfance, une attitude intérieure peut se développer qui permet d’aborder la vie de manière engagée, avec joie et avec force.

Mais il est également possible que ce soit le contraire qui se produise: le refoulement des forces intérieures de l’agressivité peut s’avérer mortel car il entraîne une énorme pression physique et psychique qui se fraye une issue quand on ne lui laisse pas délibérément de soupape d’échappement. Cela s’exprime tout d’abord par des crampes et des luttes à l’intérieur de son propre corps, puis, plus tard, par des contractions et des luttes dans le monde extérieur.

C’est le refoulement de la force d’agressivité infantile qui est à l’origine de toutes les maladies et de toutes les afflictions, de toute décrépitude et de la mort. Oui, il est à l’origine de toute votre industrie de la santé (il serait plus juste de dire industrie de la maladie), des colosses que représentent vos systèmes d’assurance et de retraite, de tout l’appareil médiatique et des loisirs qui tentent de vous apporter soulagement et distraction – sans cependant y parvenir véritablement.

Et naturellement, c’est là qu’on trouve l’origine de toute violence sur la Terre, qu’elle soit légitimée politiquement (violence et guerre), qu’elle soit d’ordre criminel (meurtre), qu’elle ait le caractère de la folie (amok) ou qu’elle soit classifiée selon les critères de l’éthique (haine, vengeance, détresse). Car quels peuvent être les sentiments, les pensées et les décisions d’une société dont l’agressivité naturelle et la joie de vivre se voient à ce point refoulées?

Réflexions sur la coqueluche

La poussée et la montée de l’énergie agressive en toi se transforme en véritable explosion de joie et de lumière quand tu en prends la décision et que tu le permets, car les forces de ton esprit physique se sont de tout temps alignées sur ta volonté. Sens l’air pur, clair et pétillant de vie qui se dégage après un orage…

Sois désormais prêt(e) à accepter l’agressivité dans ses aspects sombres et nocturnes tout comme dans ses aspects clairs et diurnes.

Ces aspects font partie de l’expression et de l’affirmation de toi-même, tout comme pour le printemps la sève montante, les arbres en boutons et les bourgeons qui font éclater leur enveloppe. Elle est en toi également, cette force printanière d’explosion qui délivre l’hiver de son engourdissement.

Fais un retour en arrière dans l’époque de ta tendre enfance, dans la maison familiale, auprès de tes parents. Sois prêt(e) à ressentir leurs souffrances et à les conduire à la Lumière en même temps que les tiennes, ici et maintenant. Il suffit que tu le décides pour que cela se produise.

Reconnais l’agressivité comme une force de transformation et commence à lui faire confiance quand tu la laisses circuler librement en toi, que tu respires, et quand, du fond du cœur, tu l’accueilles dans ta vie en congédiant toutes les vieilles scories d’agressivité refoulée.

Élargis ton champ de communication, étends-le des sphères terrestres aux sphères spirituelles.

La mononucléose infectieuse

Ce sont les ganglions lymphatiques qui sont touchés, qu’on pourrait aussi appeler les postes de police du corps, le foie, votre croix de vie entre monde (Sexus) et religio (Spirit), ainsi que la rate, le filtre essentiel de votre force vitale, organe récepteur et transformateur de la Lumière cosmique. Ces trois endroits sont d’importants points stratégiques. Les attaquer peut entraîner la fin prématurée de la vie physique. L’attaque vient de l’intérieur. Il est vrai que c’est une réaction à un état de guerre extérieur, mais l’enfant, le petit guerrier, n’est pas encore en mesure de réagir aux stimulus extérieurs autrement que par une maladie adéquate. Il dirige alors ses armes contre sa propre personne.

Les forces extérieures et intérieures s’entrechoquent. Les forces intérieures sont les agressions en mouvement de l’enfant, cette entité spirituelle descendue, tandis que les forces extérieures sont les agressions solidifiées des parents et de l’environnement. Nous pourrions aussi l’exprimer ainsi: l’agressivité intérieure joyeuse, électrique et renouvelante (le OUI) entre en collision avec l’agressivité extérieure ancienne, magnétique et destructrice (le NON).

Le système de contrôle et d’intervention du corps se voit considérablement renforcé, alors que et parce que la question du sens de la vie devient aiguë: tout ou rien, autodétermination ou soumission, rôle de victime ou rôle de créateur agissant, mort ou résurrection. L’Esprit réclame sa part de vie, la réalisation de son objectif, réclame d’être mis en valeur et d’être révélé. Il devient maintenant essentiel de sauvegarder et de former ses propres énergies vitales dans le champ de la réalité extérieure. La fièvre témoigne de la mobilisation générale de toute la défense immunitaire psychique et physique.

Réflexions sur la mononucléose infectieuse: Il faudrait, hier comme aujourd’hui, que tu acceptes de mener le combat guérisseur des confrontations et défis de la vie extérieure. Les luttes intérieures sont aussi nécessaires qu’inévitables. Mène-les avec tout ton engagement et avec joie, avec enthousiasme. C’est avec cette attitude que tu devrais aborder tous les thèmes centraux de ta vie.

LUTTER ne signifie pas: se défendre désespérément de tout ce qui arrive de l’extérieur, parer au danger et tirer dans le tas, sur soi-même ou sur les autres – cela, vous l’avez fait suffisamment longtemps. LUTTER signifie tout simplement: accepter toutes les forces agissantes et contraires, leur concéder un certain temps son propre corps et sa propre âme comme terrain de bataille, les observer dans leur lutte et ne pas intervenir, ni comme intermédiaire, ni comme juge. La victoire sera des deux côtés car cette lutte est celle de la vie qui veut vivre en sa TOTALITÉ.

Bats-toi plutôt avec les questions concernant ta vie – avec tes jugements de valeur et tes propres poids et mesures – qu’avec les troupes d’intervention et de contrôle hormonelles de ton corps. Celles-ci ne sont amenées à intervenir et à frapper que lorsque tu désertes ton “enthousiasme à lutter“ intérieur.

Entraîne-toi aux frictions et à la lutte ouverte intérieures. Laisse le flux d’énergie vitale et toutes les forces circuler librement. Fais-leur confiance.

Réflexion sur toutes les maladies infantiles: Prépare-toi à désormais outrepasser les frontières que tu n’as pas pu franchir en tant qu’enfant parce que les forces contraires extérieures étaient trop grandes, ou que tu n’as plus voulu franchir en tant qu’adulte parce que tu es devenu(e) trop “confortable“ pour cela. Les forces contraires d’antan ne sont plus là aujourd’hui. Elles ne peuvent plus t’empêcher de franchir les échelons de ton évolution. Remets les frontières en question que tu t’es toi-même mises en chemin autrefois et au fil du temps. Décide maintenant d’y lâcher prise.

Décide maintenant d’ouvrir tes frontières à ta nature nouvelle et à l’énergie nouvelle et de les laisser s’installer dans ta vie.

Ce sont des frontières qui ont à voir avec votre désir de contacts et de conflits, combiné à une attitude mesurée vis-à-vis de sa propre agressivité et au fait de l’exprimer à temps. L’énergie agressive fait partie des forces de l’évolution humaine. Elle est fondamentalement positive et aussi précieuse que la joie. L’énergie agressive doit être libérée. Si elle ne l’est pas, elle se dirige contre vous-mêmes et opprime les forces féminines. L’agressivité représente l’une des deux forces de l’équilibre du Tout.

L’agressivité en tant qu’énergie guérissante n’est possible que si tu es empreint(e) d’amour et de respect envers toi-même. Prends note du fait que l’agressivité et l’amour et que l’agressivité et la tendresse ne sont pas en contradiction. Au contraire, une éruption d’agressivité dénuée de regret déplacé clarifie les domaines du physique et sentimental tout comme un orage purifie l’air et le paysage.

En extériorisant joyeusement (!!!) ton agressivité, un énorme nettoyage intérieur a lieu et la tendresse peut surgir et croître, aussi bien en toi que vis-à-vis de la personne en face ou de ton adversaire. N’aie pas peur de perdre le contrôle ou de déraper. Si tu optes pour cette ouverture, tu es automatiquement entouré(e) d’entités lumineuses qui gardent toute situation sous leur protection.

Décide de complètement te séparer intérieurement du monde de tes parents et plonge dans la force d’amour de ton propre cœur. Regarde ton enfance sous cette perspective et projette dans ce décor ta force d’amour réveillée et adulte.

Sois prêt(e) à pleurer, des jours et des semaines entières, et à tout moment où ÇA veut pleurer en toi: laisse les larmes du deuil et de la joie venir arroser ta terre brûlée. Deviens une pleureuse, un génie des eaux et un baptiseur.

Accepte la douleur et le deuil, laisse-les aujourd’hui même remonter en surface, des décennies après que la souffrance se soit déclarée.

Accorde ton pardon. Pardonne-toi aussi à toi-même et permets aux sentiments de ton enfance qui ne sont pas encore libérés de se réveiller, ici et maintenant, de remonter en surface et de gagner en force, véritablement!

Déclare, ici et maintenant, ton profond accord avec ta naissance dans cette vie et avec ton corps physique. Considère ta vie et ton corps avec amour. Nourris-les avec respect et avec joie. Alors les structures ensablées s’en trouveront délivrées.

Apprends à dire NON là où tu n’arrivais pas à le faire jusqu’à présent. Un NON envers les autres représente souvent un OUI envers toi-même. Et tout ce qui est approbation de toi-même les aide également.

Extraits retravaillés des “analyses spirituelles“ et de la vraie vie

1er exemple : une femme d’environ 50 ans

À 9 ans – déchirure d’appendicite

Pendant ton deuxième septennat, ta déchirure d’appendicite a exprimé un énorme potentiel d’agressivité. L’appendicite est un organe datant de temps très reculés, une sorte de mécanisme de défense des royaumes obscurs. Aujourd’hui, il n’a plus pour fonction que de recueillir l’agressivité ancestrale et de la conserver jusqu’à ce qu’elle soit libérée. C’est un objectif appartenant aux deux premiers septennats de l’incarnation de l’Esprit. En cette “triplitude“ du temps, que nous avons décrite dans la leçon 3, il n’est question de rien d’autre que de laisser remonter l’Obscur du monde et de laisser descendre la Lumière de l’Esprit – à travers vos corps. Les problèmes d’appendicite sont donc courants et les inflammations de cet organe se produisent en grand nombre. L’appendicite est une passerelle de délivrance des schémas ancestraux de guerre, de soif de sang et de vengeance. Ce n’est pas seulement en tant que personne entière que tu peux recevoir, transformer et libérer des énergies. Chacun des organes de ton corps peut le faire de manière individuelle.

Ces forces qui remontent n’ont rien à voir avec une ancienne culpabilité personnelle. Elles appartiennent à un potentiel spirituel de violence qui s’est accumulé sur la Terre depuis des millénaires et qui englobe donc aussi les générations de ta lignée familiale. Le potentiel de violence de la famille dans laquelle tu es née semble se situer dans le domaine de la violence passive. Il y règne la peur et la souffrance, la douleur et la dépendance, les sentiments de culpabilité et d’infériorité, le contrôle et la pauvreté – tout ceci entrefilé d’amour et d’harmonie comme trame porteuse. Tu as intégré en toi cette combinaison d’amour et d’horrible pour la délivrer le jour venu.

Et voilà qu’apparaît déjà ton problème personnel: la retenue et le refoulement de tes forces intérieures. Le refoulement effréné des IMMENSES FORCES qui sont en toi laisse se déchirer l’organe correspondant. Car même si l’appendicite est bourrée à ras bord, elle n’est pas amenée à se déchirer si un échange fluide des forces a lieu.

Les raisons extérieures de ce refoulement de tes forces intérieures sont situées dans le contexte de ta famille et des structures sociales: une petite fille se doit d’être comme ça – et pas autrement! Tu as très vite été placée dans un carcan étroit – on t’a coupé les ailes avec amour, on t’a dressée et déterminée, à tel point que ton immense joie spirituelle et ta vitalité féminine n’ont pas pu se développer. Enfermées dans un corps étroit, elles y ont rencontré leur force-racine, l’agressivité, qui ne pouvait pas s’exprimer non plus. Il s’ensuivit des guerres intérieures dont l’une d’elles fut celle contre ton appendicite.

Un autre résultat de cette manipulation extérieure est ta non-souvenance de ton enfance et des désirs et sentiments que tu avais à ce moment-là. Tu n’arrives pas à te souvenir, car à cette époque tu n’étais pas TOI-MÊME. Même si aujourd’hui tu es de stature plutôt petite et parais douce et fragile, il y a en toi un grand guerrier de la vie bien développé qui demande à être reconnu.

Voir aussi “Crise d’appendicite“, au 4ème exemple un peu plus loin.

Réflexion: en partant de ton cœur, retourne dans ton enfance et remémore-toi de manière détachée la situation de ta déchirure d’appendicite. Décide de congédier de ta vie toutes les forces qui agissaient sur toi autrefois, avec amour. Cette décision, prise du fond du cœur, suffit à ce que cela se produise.

Avec amour, lâche prise aux membres de ta famille terrestre et à toutes tes attaches. Sois prête à relâcher consciemment et délibérément toute inquiétude et manipulation, toute peur et tout contrôle sur eux. Car ces paires-là sont indissociables.

À 10 ans – Oubli des plus lointains souvenirs, sentiments et désirs d’enfance

Quand quelqu’un oublie son enfance, il y a plusieurs bonnes raisons à cela. Les raisons spirituelles se retrouvent dans ton intention d’origine de poursuivre ton cheminement spirituel sur la Terre en restant en grande partie indépendante de ta famille terrestre. Une des raisons terrestres se retrouve dans le refoulement extérieur et intérieur de ta vitalité par une harmonie entravante ou par de la violence massive.

Dans ton cas, c’est plutôt l’intention spirituelle qui aurait marché à rebours comme on dit. Cela veut dire que ton attachement à ta famille terrestre est devenu si puissant et important qu’il t’a laissé, jusqu’à ce jour, oublier qui tu es TOI-MÊME. On appelle aussi cela de l’amour excessif. Voilà un superbe exemple pour démontrer que l’amour humain peut vous éloigner de vous-même beaucoup plus encore que la violence ou la manipulation extérieure ne puissent jamais le faire.

La raison terrestre de ton oubli avait pour but, à l’époque, l’enracinement dans le corporel de la libre circulation et de l’autonomie de ton esprit. Les forces-racines que sont le refoulement et l’harmonie entravante représentaient le terreau noir dans lequel tu souhaitais mûrir. Mais comme nous pouvons le constater des milliers de fois en ces temps actuels: même les maîtres des hautes sphères de la conscience peuvent rester longtemps embourbés dans les marécages de l’Obscur de l’amour terrestre.

Réflexion: Par décontraction et méditation profonde, rends-toi en ton cœur. Et en partant de lui, retourne en arrière au moment de ta naissance. Regarde autour de toi et permets à tous les frères et sœurs que tu avais laissés en arrière autrefois d’apparaître ici et maintenant. Permets-toi de les voir et de les entendre. Imagine-le simplement, ou laisse défiler un scénario de ce genre en ton for intérieur. Échangez-vous et prenez votre temps pour cela.

Puis, mettez-vous à cheminer ensemble à travers les premières dix années de ta vie sur la Terre. Accepte que des images toutes autres de celles que tu imagines peut-être puissent apparaître. Répète souvent ce voyage et accepte que des images différentes apparaissent à chaque fois, comme si tu avais vécu des centaines d’enfances différentes dans ta vie – et, véritablement, c’est le cas.

Tu peux aussi entreprendre ce voyage à travers ton enfance en rêve pendant ton sommeil nocturne. Il suffit que tu le décides pour que cela se produise. Donne-toi plusieurs jours, plusieurs semaines pour ces voyages.

Le but de ces voyages est la clarification des premières années de ta vie, la purification et l’élimination des scories et souffrances ainsi que l’harmonisation de tes septennats de vie avec les champs vitaux psychiques et spirituels. Il est possible qu’un souvenir de ton âme surgisse, mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Il s’agit de l’“atterrissage“ complet de ton esprit, ton âme et ton corps dans l’Ici et Maintenant.

Il n’est besoin d’aucun rituel particulier. Le soir, avant de t’endormir, “respire-toi“ simplement, partant du cœur, vers le moment de ta naissance afin d’avoir alors toute la nuit à ta disposition pour faire le voyage. Il est possible que tu ramènes dans le conscient quelques éléments de ce que tu auras vécu pendant la nuit – ou peut-être pas. C’est sans importance. Répète le voyage aussi souvent que tu en auras envie. Tu sentiras quand cela suffira.

2ème exemple : une femme d’environ 55 ans

Les maladies que tu as eues étant enfants se situent dans ton deuxième septennat. Cela montre que tes conflits intérieurs sont de nature masculine et que tu as, en résonance, pris sur toi les conflits de ton père. Tu n’as pas réussi à changer ton père. Mais tu en arrives maintenant à traiter ton propre conflit psychique, à t’occuper de ton propre aspect masculin. Il s’agit de libérer les forces psychiques masculines qui sont très développées en toi – en particulier la volonté, le courage et la détermination, la capacité de t’imposer, l’agressivité et la force créatrice – de les laisser s’exprimer et de les mettre à circuler de manière positive et puissante. Ce n’est qu’après avoir réalisé cela que tes forts aspects féminins “de Marie“ pourront, eux aussi, s’exprimer et vivre.

Tu as passé les premières décennies de ta vie à développer tes forces féminines et à délaisser les masculines. Tes aspects féminins sont prononcés depuis longtemps, mais ils ne sont pas encore arrivés à maturité car il leur manque encore leur pendant masculin. Ils séjournent encore dans les zones voilées du jeu et du ressentir, des beaux arts libres et dans les sphères profondes psychiques et spirituelles de ta vie. Ces endroits sont voilés parce que tes forces masculines ne les ont pas encore ouverts et dégagés – ce qui est de leur ressort et de leur capacité.

Tes aspects féminins du ressentir, du jeu et de la peinture n’ont jusqu’à présent joué aucun rôle particulier dans la société. On les a considérés comme sans valeur et insignifiants. Les forces extérieures de la société masculine les ont reniés. Tes propres forces intérieures masculines ont assimilé ce schéma et en sont devenues malades, dépressives. Elles ont besoin d’être libérées. Tes forces féminines restées immatures se retrouvent donc seules et impuissantes. Elles ont besoin de fusionner avec les forces masculines pour gagner en force et devenir expressives. Le thème principal de ta vie actuelle consiste à accepter la partie masculine de ton âme.

Tu t’es choisi une enfance dans laquelle – du fait que tu étais entourée de plusieurs sœurs – il n’a pas pu exister de relation approfondie avec ton père ou avec un frère manquant. Même à l’école, il n’y avait que des filles. Ce schéma s’est perpétué jusqu’à aujourd’hui dans ta vaine quête d’une vie de couple satisfaisante. Mais comment cela pourrait-il fonctionner à l’extérieur, alors qu’à l’intérieur l’union n’est pas encore réalisée? Tu avais décidé de passer les premières années de ta vie dans une sorte d’isolation masculine pour pouvoir laisser grandir tes potentiels féminins sans qu’ils soient gênés ou dilués trop tôt. Cette concentration a été facile pendant tes sept premières années: un “chez toi“ presque sans présence masculine et ton retrait par le jeu avec tes poupées.

Pendant ton deuxième septennat, ce retrait prit des formes actives d’attitude de refus. Les maladies, même si elles t’épargnaient d’aller à l’école que tu n’aimais pas, mettaient cependant le doigt sur le conflit intérieur qui régnait entre l’inaccessibilité du père et tes propres forces masculines refoulées. Ton refus d’aller à l’école, qui s’étendit sur plusieurs mois, montre ta disposition intérieure et ta détermination à combattre le patriarcat de la société. Tes forces masculines se sont alors mises à lancer des éclairs.

Le manque de contact extérieur, l’attitude de refus et le retrait intérieur permettent à l’enfant d’explorer et de faire l’expérience de ses propres forces et de ses besoins psychiques. De cette manière, la sensibilité individuelle, l’indicible et la quête intérieure trouvent suffisamment d’espace pour pouvoir se développer. Tout cela, l’enfant n’est pas en mesure de le comprendre d’emblée, mais il ressent la profondeur des différentes couches de son être qui cherchent à s’exprimer, à vivre et à gagner en force. Il est possible qu’en lisant ce passage tu ressentes à quel point ta vie a , dès le début été façonnée selon un plan découlant d’une grande sagesse et d’un grand amour, et que rien, véritablement, n’a été dans une fausse direction – quel que soit le désarroi dans lequel tu te trouves actuellement.

À 7 ans – tumeur au cou, opération aux alentours de Noël

À 8 ans – opération des amygdales

Le conflit s’est déclaré et répandu dans la région de la gorge et du cou. D’un côté, tu n’acceptes plus à cette époque d’avaler tout ce qu’on te sert de l’extérieur, en particulier les modèles de vie des parents. D’un autre côté, tu ne t’es pas encore décidée à ouvrir la bouche et à dire clairement ce que tu veux, ce qui correspondrait à tes forces intérieures masculines.

Alors ce conflit entre toi et la société, resté non abordé, se localise autre part. Il sévit maintenant entre ton monde intérieur qui aimerait dire quelque chose et ta bouche qui, elle, se ferme. Il y a combat entre le “parler“ masculin et l’“avaler“ féminin. Et il se produit une inflammation juste à la transition, dans la partie la plus étroite et la plus fragile entre les deux – dans le cou. Plus une décision devient urgente, plus le conflit se répète. Même si on peut procéder à une opération des amygdales, cela ne résout pas le conflit intérieur. Il va continuer à se manifester même après l’opération, en d’autres endroits du corps si nécessaire.

Réflexion: Il est très important d’apprendre à savoir dire NON! Y arrives-tu aujourd’hui? Si tu n’y arrives pas encore, commence dès à présent à t’y entraîner – et à évacuer l’agressivité emmagasinée.

Voir aussi les réflexions un peu plus haut sur le thème de l’agressivité.

À 10 ans – déménagement de la campagne en grande ville

Perte des camarades d’école. Atmosphère guindée dans la ville et à l’école. De surcroît, seulement des filles dans la classe. À 11 ans, refus d’aller à l’école s’étalant sur plusieurs mois.

Quitter la campagne, douce et féminine, pour aller habiter dans une ville, rigide et masculine, c’est presque comme si on passait du lien maternel au lien paternel. La perte précoce des camarades d’école (ce schéma se perpétue dans la vie professionnelle) indique le besoin de l’âme de se retirer dans ses propres sphères et de sans cesse quitter le champ d’expérimentation où elle vient juste d’évoluer. L’âme ne veut pas se fixer, elle veut garder sa flexibilité et ne s’enraciner nulle part – pas même en elle-même.

Le fait d’avoir été dans une classe composée uniquement de filles rend une fois de plus impossible ton expérience de l’énergie masculine dans le monde extérieur. Du point de vue interne, cela signifie la prise en charge de ta propre énergie masculine par l’Esprit, qui a encore besoin d’être “couvée“ quelques temps pour s’exprimer un jour sous une forme nouvelle non-résonante. Dans un contexte extérieur dominé par les forces masculines, les premières années de la vie ne sont pas faciles pour un être foncièrement féminin qui possède de grandes forces masculines devant encore être amenées à l’épanouissement (la tâche de ta vie). Le danger serait grand de s’orienter aux anciennes conceptions de la masculinité, ce qui entraverait le développement de la nouvelle masculinité intérieure féminine. C’est pourquoi de telles constellations ne sont ni prévues ni aménagées sur la Terre. Les forces masculines personnelles commencent à vouloir se manifester à partir du deuxième septennat, ce qui, dans un premier temps, rencontre évidemment une certaine résistance (ici: commotion cérébrale à 9 ans). Mais la résistance représente ce terreau-là justement, dans lequel la plante se développe petit à petit et de manière équilibrée.

Le refus d’aller à l’école montre ta forte détermination, ta propre “caboche“, ta volonté individuelle, qui a une idée très claire de ce qu’elle veut et de ce qu’elle ne veut pas. Ce sont là de puissantes énergies masculines, quoique non encore reconnues, qui apparaissent et font sentir leur force. En ce sens, tu as choisi la vie d’un ermite parmi les humains, qui laisse mûrir ses forces à l’intérieur, de manière dissimulée.

3ème exemple: une femme d’environ 65 ans

Naissance difficile, environ 15 heures

À 1 an – 3 pneumonies coup sur coup

La naissance dans le milieu humain va de pair avec la perte temporaire de sa nature divine. Ici, les premières peurs intérieures se manifestent, expression de la séparation originelle entre l’Esprit et le corps. Mais le fait de se détourner de Dieu pendant l’enfance est nécessaire pour permettre au corps physique de s’épanouir afin de devenir ultérieurement un instrument de l’Esprit.

Un être léger et aérien descend sur Terre pour y incarner l’élément originel de la Joie et de la circulation libre, pour y danser la danse de la Vie. Les forces contraires sont la lourdeur terrestre, le manque de joie humain et l’attitude établie de renfermement. La joie fait partie de l’élément Air et de l’éther cosmique. C’est une respiration de tes poumons cosmiques qui désire s’épancher et se partager avec les humains.

Pour cela, ta communication avec ton “Toi“ divin est nécessaire. Celle-ci connaît, au moment de la naissance, sa première bataille et se crispe au contact de la densité terrestre. L’inflammation pulmonaire (pneumonie) met en évidence la guerre qui a sévi très tôt entre ton jeune esprit divin et l’ancien esprit terrestre de tes parents. C’est une guerre que tu leur livres à eux – en toi-même. Parallèlement c’est aussi ta propre lutte intérieure car, par ta naissance, tu as pris sur toi ces vieilles énergies guerrières de tes parents et des générations antérieures, et tu portes maintenant les deux schémas en ton for intérieur.

La légèreté cosmique, la joie et l’ouverture représentent actuellement sur Terre des moyens très actifs de guérison et de délivrance. C’est pour les apporter aux humains que tu es venue. Mais si tu veux les rayonner sur la Terre, il faut d’abord que tu laisses ces forces se développer en toi, et ce à l’endroit précis où règnent la non-joie, la non-légèreté et la non-ouverture. C’est là que tu peux prendre racine et mûrir pour devenir un “arbre de vie“ robuste. C’est à cet endroit exact que tu peux faire connaissance de cette détresse qui est la leur et que tu souhaites transformer. C’est à cet endroit exact que tu pourras plus tard leur dispenser les fruits dont tu souhaites les nourrir. C’est pour cela que tu as choisi ce champ d’action. Et tu guériras toi-même par le fait de te déclarer profondément d’accord avec tous les choix que tu as faits.

Réflexion: Déclare-toi, MAINTENANT, d’accord avec ta naissance dans cette vie et avec ton corps physique. Considère ta vie et ton corps avec amour (chacun de tes kilos!). Il n’y a que comme cela que tu peux dissoudre les structures bloquées.

À 13 ans – douleur dorsale souvent accompagnée d’impossibilité de bouger, advenant au moins une fois par an

Lors du baptême spirituel, dans la 14ème année, une quête intérieure profonde de ses véritables parents et patrie originelle commence, dont on se sent en manque. Une fois le corps développé, l’âme et l’esprit commencent à se réveiller et à secouer les barreaux de leur prison physique.

Se sentir étranger dans son propre corps, ne se sentir nulle part “à la maison“ et surtout pas dans sa famille terrestre, vouloir faire des choses apparaissant comme irréalistes, se rebeller de manière notoire contre tout ce que la vie terrestre a à offrir, voilà les principales caractéristiques de la puberté, cette première grande et douloureuse irritation dans la rencontre entre le corps et l’esprit, entre l’homme et Dieu.

La région du dos représente la droiture intérieure et la fidélité envers toi-même, envers ton être supérieur. Ton âge indique le rapport avec ton père dont tu as repris l’attitude intérieure et le sens des responsabilités envers les autres. Quand ton entourage pense et ressent différemment de toi, il devient primordial de rester fidèle à toi-même. Tout le monde te dit ce que tu dois faire ou ne pas faire, ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est juste et ce qui est faux. Ton attention et ton ouverture intérieure sont grandes mais non-libérées. Elles te font te tourner dans toutes les directions – elles te font plier le dos. Ton naturel doux, attentif et obéissant permet aux autres d’outrepasser tes frontières et de t’approcher de trop près.

L’alignement entre ta nature terrestre et ton “Moi“ divin est, dès tes 13 ans, déjà sensiblement perturbé. L’impossibilité de bouger montre que ton dos et ta colonne vertébrale, oui, ton corps tout entier, reçoivent trop peu de nourriture spirituelle en provenance de tes propres royaumes invisibles, que tu ne dis pas assez OUI à toi-même, que tu ne vis pas suffisamment dans Joie spirituelle, l’ouverture et la libre circulation, que ta “danse de vie“ ne se déploie pas suffisamment autour de ta propre colonne vertébrale, ton axe de vie individuel. Tu t’es, jusque là, tellement adaptée à l’“ancien monde“ que tu cours le danger de stagnation. Cela indique une grande force intérieure qui est indubitablement présente, quoique ensevelie, et, en même temps, un impérieux appel spirituel à te réveiller.

Réflexion: quoique cette époque remonte à bien des années, le problème continue d’exister et s’est même condensé. Mais tu peux encore le résoudre – entièrement. Sois fidèle à toi-même. Pense, ressens et fais ce qui te correspond et ne laisse personne t’en écarter.

Personne n’a besoin d’apitoiement. Reconnais que tout le monde autour de toi a un cheminement difficile à parcourir, que tout le monde est plus ou moins enlisé, que la plupart des gens ne se connaît pas véritablement soi-même, et te connaît encore moins TOI. C’est pourquoi personne n’est en mesure de te donner de conseils. Ton Esprit divin est ton meilleur conseiller. Il gagne en puissance si tu lui permets de se déverser en toi par la colonne vertébrale et d’aller habiter en ton cœur.

Invite-le de manière consciente à venir. Souhaite-lui la bienvenue dans ta vie. Fais de lui le partenaire de ta “danse de vie“.

Devise accompagnatrice: “Je suis à l’abri dans la fidélité envers moi-même. Je Suis debout et ouvert en moi-même. Je reçois mon “Moi“ divin, maintenant, en toute conscience et avec joie“.

À 16 ans – douleur dans la tête, dans les jambes et dans les pieds continuelle fatigue “de plomb“

Du fait de la stagnation extérieure vécue pendant ton enfance et du caractère obtu de ta maison parentale et de ton environnement, une lourdeur s’est manifestée en ton âme mettant, là aussi, ta légèreté intérieure en prison. Cela n’a pu se faire que parce que tu n’avais pas encore pris la “décision du cœur“ d’assumer cette légèreté.

Et comme ton cœur ne se décidait pas, une fatigue de plomb partant de lui est venue se déposer comme une épaisse couverture sur ton corps, comme un coma psychique, une dépression de l’énergie vitale. Dans la tête, ta raison prend les décisions d’après ce qu’elle connaît: la lourdeur et la non-liberté. En conséquence, la porte de la pensée, située dans le crâne, demeurera toujours fermée et tous les courants énergétiques montants ou descendants se heurteront à cette porte, occasionnant des souffrances parce qu’ils ne peuvent continuer à circuler. Quand le cœur et la porte supérieure de l’égo sont fermés, la porte inférieure des émotions, au fond du bassin, ne peut pas s’ouvrir non plus. Ainsi le tronc reste totalement séparé des jambes. Elles ne se retrouvent plus approvisionnées en nourriture psychique et spirituelle mais doivent cependant porter le corps qui leur devient de plus en plus lourd. Ainsi, leur situation devient de plus en plus pesante et malheureuse.

Les pieds ont la position la plus éloignée de la tête et du ciel. Ils forment la contrepartie de la tête mais ce sont eux qui portent le poids de toutes les décisions que la tête a prises ou n’a pas prises. Ils supportent la pression qui vient d’en haut et résistent à la pression de la pesanteur terrestre. Ils se trouvent à l’emplacement le plus éloigné du centre d’approvisionnement en nourriture spirituel. Tout en étant les plus petits, ce sont eux qui en portent le plus.

En même temps, la pression que les pieds ont à supporter se répercute sur le reste du corps. Les pieds portent en eux les zones réflexes de tout le corps. Si les pieds sont sous pression, le corps entier se retrouve lui aussi bientôt sous pression. La fatigue de plomb est un signe de cet effet rétroactif.

Réflexion: jour après jour, tu peux décider comment sera l’itinéraire que tu désires suivre, s’il doit être plus facile ou plus difficile, plus plat ou plus raide, et s’il doit comprendre des résistances et des barrières. Les décisions que tu prends correspondent toujours à tes forces intérieures et extérieures, à tes énergies lumineuses ou obscures, ou plutôt à la lutte entre elles. Quand ce sont les forces négatives comme la peur, le doute ou la culpabilité qui dominent, tu prends souvent des décisions à ton désavantage.

Va en ton cœur et retourne en arrière jusqu’au moment de ta naissance (comme nous l’avons décrit précédemment). Va rencontrer tes frères et sœurs des sphères spirituelles et refais avec eux le voyage à travers les septennats de ton enfance. Fais ce voyage souvent – répète-le fréquemment. Rassemble tes impressions et ce que tu auras ressenti lors de ces voyages et permets alors à ton enfance physique terrestre de se libérer doucement.

Ne prends plus de décisions lorsque tu es sous pression ou que tu es en état de peur ou de doute. Quand une décision s’impose, fais en sorte de retrouver un profond calme intérieur. Va en ton cœur et demande-lui quelle décision il prendrait, lui.

Tu as dans ta tête, dans l’épiphyse une “bouture“ de l’Esprit divin. Tu peux aussi aller à cet endroit-là par la méditation et lui demander. Il opterait toujours pour la légèreté et la joie.

4ème exemple : un femme d’environ 40 ans

À 7 ans – crise d’appendicite et opération

L’appendicite est un organe dont les fonctions spirituelles se font ressentir sur le plan physique. Elle mémorise les informations de toute l’évolution terrestre et les tient prêtes à ressurgir ou à se transformer. Ces informations sont des forces de la 1ère et de la 2ème dimension de votre planète, comme nous l’avons décrit dans le cahier N°7 “Im Haus des Vaters“ dans le chapitre “Reise durch die zwölf Dimension“ (en allemand uniquement malheureusement): les toutes premières forces-racines de l’amour, de la joie et de la volonté, les expériences reptiliennes et dinosauriennes. Ainsi, ce ne sont pas tes propres énergies et expériences qui sont emmagasinées dans ton appendicite, mais celles de la planète Terre, de la flore et de la faune des temps préhistoriques. Les expériences premières et les sentiments premiers se sont toujours incrustés dans l’aura de la Terre et se sont donc transférés dans le corps de chaque être humain à sa naissance. Dans ton appendicite, on trouve donc, à côté des informations originelles de la Terre, également celles des générations précédentes de ta lignée terrestre ainsi que celles de la race humaine toute entière.

Pendant les deux premiers septennats de la vie, le “maître descendu“ aménage son corps physique en préparation de sa vie et de son action futures. Il active tous les cristaux, toutes les informations et toutes les énergies qu’il veut amener à s’exprimer au cours de cette incarnation ainsi que ce point-là de cristallisation du royaume obscur qui est le gardien des forces chaotiques de l’histoire de la Terre. L’appendicite est le dernier bastion d’attaque et de défense du gros intestin, un cul-de-sac dans l’impasse du “retenir“, ne présentant aucune issue à part l’abandon de tout combat, la déposition des armes, le lâcher-prise dans la Lumière et la transformation par le cœur cristallin.

Une crise d’appendicite se déclare quand, pendant cette période, c’est l’enfant lui-même qui est en proie à des forces d’agressivité chaotiques et opprimantes. Dans un tel cas, le mécanisme de défense des entrailles enfantines se met en guerre et la matière terrestre primaire qui est contenue dans l’appendicite peut subir une inflammation. Et à la fin des temps sombres, l’attitude intérieure des parents, des enseignants, des politiciens et des prêtres n’est en effet pas tellement éloignée de celle des forces originelles reptoïdes du début.

Ce conflit d’origine spirituelle dans les entrailles physiques confronte l’enfant avec les zones-frontières entre l’enfance innocente et le monde adulte guerrier et choisit ce contexte précis pour laisser mûrir son maître intérieur, qui réunit en lui ces deux royaumes et les fait se fusionner. Le royaume de l’Obscurité pénètre alors dans le quotidien et l’agressivité refoulée se fait passage pour être délivrée et transformée en matière cristalline. Car vous êtes capables de le faire, véritablement.

Réflexion: Acceptes ces culs-de-sac dans lesquels tes parents ont lutté avant toi et dans lesquels tu luttes toi-même aujourd’hui encore. Écris sur papier quelles étaient, parmi leurs habitudes, leurs opinions et leurs décisions, celles que tu n’aimais pas – et celles que tu as inconsciemment reprises et perpétuées jusqu’à aujourd’hui. Assume-les en profondeur pour, après coup, pouvoir les relâcher. Et sache ceci: tu ne peux lâcher prise qu’à ce que tu as préalablement et de tout cœur parfaitement assumé.

Sache que ton cœur lumineux et que ta volonté aimante sont plus forts que tous les enfers. Aborde l’Obscur, cette entité sombre, consciemment et avec amour. Fais resurgir ce qui est refoulé et réprimé à la lumière, et ouvre à ton enfant intérieur les voies d’accès au monde adulte.

Réhabilite ton côté obscur et réconcilie-toi avec cette sœur (ou ce frère) “sombre“ en toi.

À 8 ans – cystite

La vessie est un organe sensible qui est amené à supporter une très importante pression. En fait, c’est un organe du lâcher prise aux vieilles scories et aux larmes, mais vous l’utilisez davantage comme un organe du retenir. Elle est le réservoir de l’“eau de l’âme“ qui devrait être régulièrement entièrement vidé. Mais, au cours des ères précédentes, cela a rarement été le cas. La douleur est de l’énergie appartenant à l’élément Feu et les larmes, ou l’urine, sont de l’énergie appartenant à l’élément Eau. Ces deux énergies circulent dans des vaisseaux et selon des processus biochimiques et électrolytiques qui les changent en acides très actifs qui transmutent vos vessies en véritables “cocottes-minutes“.

La vessie d’un enfant ne recueille pas uniquement les eaux de sa douleur personnelle, mais naturellement aussi celles de la douleur de ses parents, de ses grands-parents et de toutes les générations antérieures. Le maître descendu dans l’enfant prend sur lui, en son propre corps, les larmes et acides non-encore déversés – car c’est finalement pour cela qu’il est venu.

Mais il existe encore un autre aspect. Les reins de l’enfant représentent les parents: le rein droit représente le père et le rein gauche la mère. Le rein-mère et le rein-père transmettent, par l’uretère, leurs énergies à l’enfant-vessie qui se charge d’éliminer tous les poisons et acides provenant d’agressions, de souffrance et de besoin de contrôle. À sa naissance, l’enfant prend le relais de l’évolution des parents et grands-parents. C’est aussi ce qui se passe dans l’organisme physique. C’est pourquoi les symptômes de l’enfant se rapportant aux reins et à la vessie sont en relation directe avec les problèmes que les parents ont vis-à-vis d’eux-mêmes et entre eux.

C’est là que se déroule le conflit, la guerre entre le lâcher-prise et le retenir. Le fait d’uriner correspond au lâcher-prise, au fait de laisser s’épancher la souffrance psychique qui aurait dû avoir été libérée depuis longtemps. Et parce qu’elle a longtemps été retenue, l’urine est devenue aigre et âpre. Un besoin brûlant fait courir aux toilettes, besoin brûlant de relâcher la souffrance psychique. Uriner, c’est comme pleurer pour la partie inférieure du corps. Et dans ce cas précis, avec douleur et pression. Inconsciemment, tu as appris à ne pas lâcher prise, à ne pas te décontracter, parce que tes parents ne l’ont pas fait, eux non plus. Ton corps a donc commencé à exercer une pression sur la vessie qui n’aspirait qu’au laisser aller et à la décontraction.

En tant qu’aînée, tu étais tout-à-fait disposée à prendre sur toi la pression et la douleur psychique de tes parents. Entre-temps, tu fais la même chose envers ton mari et tes enfants. Tout serait pour le mieux s’il n’y avait pas un petit défaut à tout cela: tu ne relâches pas la pression.

Réflexion: Ce n’est pas en prenant sur toi et en portant la souffrance psychique et les aspects psychiques non-encore assumés des autres que tu les en délivres, mais en les laissant être tels qu’ils sont et en T’OUVRANT toi-même TOTALEMENT, pour que tout ce que tu as retenu et porté en toi durant des décennies puisse s’épancher.

Tourne-toi vers toi-même et pleure dès que le besoin s’en fait ressentir, des jours et des semaines entières si nécessaire.

C’est comme cela que tu te libères des attaches dramatiques et autodestructrices qui te lient à ceux que tu aimes. Cela les libère également et ils deviennent en mesure de résoudre eux-mêmes leurs problèmes. Car en eux aussi, il y a des maîtres et des esprits divins.

Cela te soulage toi et les laisse grandir eux. Tu ne peux les aider que par ta propre évolution et par ta propre maturité.

Prends conscience de la pression psychique que tu as eue à subir pendant ton enfance et vérifie dans quelle mesure tu la subis peut-être encore aujourd’hui. Autrefois, c’étaient les autres qui l’exerçaient. Aujourd’hui, tu l’exerces toi-même. Prends une décision nouvelle.

Reconnais l’urgence du lâcher prise de ces déchets psychiques et décèle à quel point tu brûles peut-être aujourd’hui encore de t’en débarrasser. Sois prête à congédier cette pression psychique et spirituelle, à t’en détacher. Au lieu de prendre sur toi la pression des autres, prends conscience de tes propres besoins brûlants et satisfais-les. Laisse ton âme et ses eaux circuler librement, à tous les niveaux.

Début de parenthèse

Saisissons l’occasion pour faire un petit détour du côté des reins. Nous nous servons pour cela d’une analyse spirituelle qui a été faite pour un homme d’une quarantaine d’années. Il était question pour lui d’une faiblesse de métabolisme des reins.

Les reins sont le siège des forces de l’équilibre entre les pôles de la dualité et les pôles Ciel et Terre:

– le ressentir et la pensée, le masculin et le féminin, les acides et les sels minéraux (bases)

– l’arrêt et le mouvement, la lumière et l’obscur, l’esprit et le corps, la naissance et la mort

– le retenir et le lâcher prise, le passé et l’avenir, le père et la mère.

Les reins sont les organes possédant le plus de niveaux et qui sont les plus complexes, parce qu’ils représentent le point de rencontre de plusieurs aspects et plusieurs énergies de ta vie qui sont en évolution et en transformation – ou en stagnation. Ils sont le point de jonction du pôle de la Lumière et de celui de l’Obscur ainsi que du pôle cosmique et du pôle terrestre. Tu retrouves ici ton père et ta mère ainsi que cette instance “de sauvetage“ qui déploie une immense activité pour la sauvegarde de ton organisme dans les moments de peur, de choc et de stress.

Dans les glandes surrénales se trouvent les troupes d’intervention qui se mettent en mouvement et se déploient quand ta volonté humaine attire inconsciemment des brigands (les acides de pensée et poisons de sentiments) dans ton corps. C’est ici que se trouve la “languette du milieu“ de la balance, qui n’indique pas uniquement tous les déséquilibres entre les différents niveaux de ton existence mais qui y réagit aussi instantanément par une poussée de production d’hormones.

En toi, les deux pôles de la dualité sont réunis sur une grande échelle: le pôle masculin (l’activité, la clarté, la puissance, le courage, la faculté de s’imposer), le pôle guerrier, et le pôle féminin (la passivité, l’intuition, le don de soi, l’empathie, et l’acceptation), le pôle guérisseur et religieux. L’une de tes tâches spirituelles les plus nobles sur la Terre est probablement celle de faire l’intermédiaire entre ces deux mondes et de les rapprocher. Mais pour cela, il faut se sentir chez soi dans chacun d’entre eux. Ton cheminement intérieur de ces dernières années a manifestement pour but de te faire “arriver“ dans ta force féminine. (remarque: dans le cas cité plus haut, c’est de la force masculine qu’il s’agit).

Dans les reins, on retrouve aussi tes parents terrestres. Le rein gauche pulse dans le champ de ta mère, le droit dans celui de ton père. Pour ce qui est du domaine énergétique vital, tu t’orientes encore inconsciemment à ta mère et à ton père dont la force pulse en toi depuis les deux premiers septennats de ta vie. La féminitude de ta mère est tout aussi unipolaire que la masculinité de ton père. Ta mère n’a pas encore libéré et assumé ses aspects masculins (la clarté et la faculté de s’imposer) et ton père ses aspects féminins (l’intuition et l’humilité).

Et de la même façon qu’ils communiquent entre eux, envers eux-mêmes et l’un envers l’autre, tes reins communiquent entre eux et avec toi. Ceci est valable aussi longtemps que tu continues à avoir besoin d’eux et que tu attends quelque chose de leur part, aussi longtemps donc que tu continues à te lier à eux d’un point de vue spirituel et énergétique. Tes reins ne deviendront libres dans leur fonction que lorsque tu auras complètement coupé le cordon qui te lie à eux, que lorsque TOI-MÊME seras devenu libre.

Réflexion: dans ce processus d’émancipation vis-à-vis de tes parents, ce n’est pas de ta volonté masculine qu’il est question mais des aspects féminins de douceur et de sérénité ainsi que de tendresse et d’acceptation, qui sont largement représentés en toi.

Tu vas donc être amenée à te détacher d’eux intérieurement, délibérément et de manière consciente (dans les plans psychiques et spirituels) pour pouvoir retourner aux origines de tes propres forces féminines et masculines. Tu ne peux pas faire cette démarche en partant de la raison, mais seulement en partant du cœur.

Respire la Lumière dans tes reins et décide consciemment de laisser rayonner en eux la Lumière intérieure. Il te suffit de le décider pour que cela se produise.

Fin de parenthèse

À 9 ans – élongation à la cheville

La cheville constitue la base d’une locomotion souple et flexible et est à l’origine du redressement de l’homme sur ses jambes (les pattes arrières). C’est l’articulation de départ du prochain pas ou du prochain élan à faire (!) ici et maintenant. La cheville permet le déroulement du pied pendant la marche, et permet ainsi d’avancer de manière fluide et gracieuse en continuité souple et élégante, sans être obligé de toujours freiner ou accélérer.

Une élongation à cet endroit montre qu’une pulsion spirituelle et psychique – un sentiment ou un ressentir, une intention ou une aspiration – à été trop excessive. Une harmonieuse fluidité de l’esprit s’est retrouvée contrôlée, forcée et déformée par la raison et les émotions. Il est clair que tu as été trop loin et que tu as trop tendu ta capacité d’endurance, de ténacité, de mouvement et d’élasticité. Celui qui ignore les pulsions de son esprit en arrive très vite à ses limites physiques et risque la cassure.

Jusque là, ça sonne très théorique. Venons-en à la pratique, à ta pratique: si tu suis ta voie, et rien que ta voie, alors tes pas et tes sauts sont automatiquement souples et affirmés, élastiques et équilibrés. Mais si tu suis d’autres voies que les tiennes – et tu en suis indubitablement plusieurs en tant que fille aînée attentionnée – alors ta propre voie devient multiple et prête à confusion. Elle est guidée par plusieurs esprits dont le pas est différent: trébuchant, freinant, accélérant, zigzaguant. Car les uns veulent aller plus vite, les autres plus lentement. Les uns veulent aller à gauche et les autres à droite. Les uns veulent aller à reculons, les autres en avant. Certains veulent danser, d’autres continuer (encore) à marcher. D’autres encore veulent se mettre à courir et certains ne veulent plus bouger du tout. Nous pourrions allonger cette liste à l’infini, mais tu as déjà compris de quoi il s’agit, n’est-ce pas.

Réflexion: la solution ne peut résider que dans un retour à toi-même. Dilate- et élargis-toi spirituellement et psychiquement pour soulager le corps. Ton arc trop tendu a besoin de dé-tente.

Contrairement au domaine physique, la dilatation psychique dispose de beaucoup d’espace et la dilatation spirituelle, elle, est infinie. Commence à explorer ces régions et trouve le juste pas de ton esprit divin sur la Terre. Il existe déjà.

5ème exemple: un homme d’environ 60 ans

À 4 ans – chute par la fenêtre de la chambre

L’enfant a subi une double fracture du fémur à la jambe droite. Cela a entraîné un long séjour à l’hôpital et la séparation d’avec les parents pendant cette période. Voilà également un cas qui mérite qu’on l’analyse un peu car il permet un aperçu fascinant dans le domaine de l’astucieux raffinement de votre force créatrice.

1. La chute / l’accident

Chaque événement se produisant sur la Terre a été préalablement bien préparé, oui manigancé, dans les sphères spirituelles. Chaque type d’accident, de chute ou autre coup du sort a été arrangé avec la plus grande précision quant au moment où il survient, quant à son cadre et ses circonstances – conformément à ton plan d’incarnation et à tes décisions spirituelles qui ouvrent ou ferment, jour après jour un peu plus, les chemins que tu prends sur la Terre selon les situations données. Ce qui, sur Terre, apparaît comme un coup brutal, une chute ou un accident s’avère en fait la conséquence et le résultat d’un blocage grandissant depuis déjà longtemps dans les sphères invisibles. C’est en même temps la révélation d’un plan génial de création dont le sens et la compréhension consistent en la transposition des évènements terrestres sur une intention spirituelle.

Un coup du sort n’est possible que lorsque l’équilibre intérieur est à ce point perturbé qu’un avertissement sévère et qu’une correction durable des cheminements terrestres s’imposent. Les accidents, vus sous cet angle, sont des leçon obligatoires quand les problèmes sont restés trop longtemps non-résolus. Le cheminement choisi a trop longtemps bloqué la force psychique et entravé l’évolution intérieure. Il se voit alors stoppé de manière drastique.

Personne d’autre que toi-même, que ton “Moi“ spirituel, ne décide de prendre de telles mesures. Ce n’est ni Dieu ni le hasard qui se mettent à influencer ta vie terrestre, mais uniquement toi-même. Il n’y a donc personne que tu puisses accuser d’en être responsable. Prends la responsabilité sur toi. C’est la façon la plus rapide et la plus simple de résoudre les problèmes.

Les accidents des enfants

Les enfants prennent sur eux les forces bloquées des parents. Lors du premier septennat, ils prennent sur eux celles de la mère, et lors du deuxième celles du père. Dans notre cas, il ne s’agit donc pas du problème de l’enfant mais d’un problème des parents, et en particulier de la mère.

2. Le type d’accident extérieur correspond au type de problème intérieur

Nous pouvons traduire le moindre détail, et devons le faire si nous voulons aller au plus profond de nous-mêmes. Et ce n’était pas par hasard la fenêtre de la chambre et non celle de la cuisine. Il fallait aussi que ce soit une fenêtre, et non un balcon, qui a une autre signification – ce qui aurait brouillé l’interprétation intérieure de l’événement. Voyons d’abord à quoi correspondent les circonstances.

La chambre: le poumon spirituel, le cœur psychique, les forces intérieures,

la décontraction physique et l’éveil spirituel.

L’étage: poumon spirituel père, cœur psychique mère

l’âme en tant qu’ambassadrice entre l’esprit et le corps,

la communication dans la détente.

La fenêtre: l’œil et la vision du monde, l’optique, la perspective et l’expectative,

la fenêtre de l’âme et la vue intérieure (le don de vue prophétique de l’aveugle),

la fenêtre de l’esprit et la réception intérieure de la vision spirituelle.

La chute: le point culminant est dépassé, le trône élevé,

le fait d’être trop sûr de soi, le fait de se bercer dans une fausse sécurité.

Le 15 août: la date de la chute: l’assomption de Marie,

la force originelle féminine en fusionnement avec la masculine.

Dans les années suivant ta naissance en positon d’aîné, il y a eu une bagarre effrénée entre tes parents au sujet de l’éducation. Ta mère venait d’avoir vingt ans, elle était elle-même encore dans l’âge tendre, encore un peu gamine, sans conceptions particulières et venant à peine de sortir d’une enfance quelque peu dramatique. Ton père en avait trente et s’était déjà raffermi dans ses frustrations au milieu d’un monde froid. Il avait les moyens psychologiques nécessaires de pression pour lui inculquer sa conception de l’éducation. Ta mère a cédé plus que de besoin. Elle a capitulé et a renié sa force féminine qui, étant le seul élément féminin vivant, aurait pu maintenir la famille dans un équilibre psychique. À la place, elle s’est soumise au diktat de son mari – par soucis de paix. Mais ce n’est pas la paix qui en découla. En optant pour cette attitude, elle s’est détrônée de son siège psychique et spirituel et a perdu la capacité d’éveil spirituel féminin et de décontraction qu’elle aurait voulu investir dans votre éducation. Elle a perdu l’accès à sa propre vision intérieure de la vie. Elle a perdu la perspective d’une vie de famille heureuse à laquelle elle aurait pu participer.

Son intention spirituelle consistait à ancrer l’élément féminin dans une structure masculine complètement encroûtée. Sa perspective était de se délivrer d’une domination masculine dégénérée par la “force de Marie“ féminine. Pendant les heures les plus sombres des ères écoulées, elle était une reine sur le trône du fusionnement des forces contraires. Mais elle ne s’est pas servie de ce trône. Elle a renié sa puissance féminine, ne s’en est pas servie – par modestie, par complexe d’infériorité ou par sentiment de culpabilité, peu importe. Elle ne s’est pas rendue compte que par son attitude elle trahissait sa fonction spirituelle protectrice envers vous autres enfants. Vous vous êtes donc retrouvés livrés aux frustrations et à la dureté de votre père ainsi que de la rigide société masculine. Cela n’est pas resté sans conséquences. C’est l’écroulement de ta mère que tu as pris sur toi. Ta chute à toi a davantage pu toucher son cœur et la bouleverser qu’une propre chute ne l’aurait fait. Ce coup la visait, elle. Il voulait la secouer pour la réveiller.

3. La période après coup

Une période en état d’immobilité physique représente une césure dans le flux vital. C’est une période de recueillement intérieur, le rappel de ses propres intentions d’origine, une phase de réflexion profonde et de renouvellement. Une interruption brutale a, d’une seconde à l’autre, coupé les voies bien rodées. Ces voies-là, l’unité corps-âme-esprit ne veut en aucun cas continuer de les prendre. Le sommeil et l’impuissance, la souffrance et le coma secouent et réveillent l’égo et l’aident à revoir sa façon de penser, à examiner son ressentir pour pouvoir finalement devenir un membre attentif et attentionné de sa propre vie, car elle n’appartient pas qu’à lui.

Cette césure était autant destinée à ta mère qu’à toi-même.

Toutes les semaines sans contact avec son enfant l’ont catapultée en arrière dans sa propre enfance, dans ses rêves d’une vie meilleure, dans ses déceptions et son impuissance – jusqu’à cet endroit de son désarroi intérieur qui représente également le point de départ d’un espoir nouveau et d’une transformation. Cette période lui a montré ses faiblesses mais aussi ses forces, qu’elle a accueillies avec une grande assurance et mises en pratique du mieux qu’il lui était possible dans la société d’autrefois.

En ce qui te concerne, cette césure a une autre signification. Tu as attiré en ton corps une quantité considérable de forces spirituelles féminines et masculines. Tu voulais les ramener à un équilibre vivant. Les “forces de Marie“ non-assumées de ta mère ont relancé tes propres forces spirituelles féminines, que tu voulais en grande majorité incarner indépendamment d’elle. Ta chute, quatre ans après ta naissance, t’a permis d’échapper pour quelques temps à son rayonnement pour être un peu seule. Tu voulais te consacrer à tes voies de communication intérieure et étudier de nouvelles formes d’unipolarité terrestre féminine. Il s’est alors ouvert un nouveau champ d’énergies féminines perverties, sous la forme de sœurs religieuses rigoristes qui ont exprimé envers toi et ta mère une espèce d’autorité abstruse et de violence psychique – des “serveuses de Judas“ qui reflétaient à ta mère son impuissance librement choisie, des femmes qui étaient elles-mêmes devenues, à la fin du Temps, des victimes féminines unipolaires d’une société masculine unipolaire pervertie. Mais même des victimes peuvent se changer en auteurs/coupables quand elles tombent sur des plus faibles qu’elles. Ceci est valable pour ta mère en ce qui te concerne, et également pour les sœurs religieuses en ce qui la concerne. Ainsi se perpétue à l’infini le cercle des “coupables par cause d’état de victime“ jusqu’à ce qu’on y mette fin de manière consciente et délibérée. Mais au préalable, tu as pu faire l’étude précise de cette unipolarité des derniers jours.

4. La cuisse et le progrès

Nous pouvons porter un regard encore plus approfondi sur les choses qui appartiennent au passé depuis longtemps mais qui continuent encore à vivre. La souffrance des parents est la souffrance de la génération présente. Nous avons décrit la “triplitude“ du temps dans la leçon 3: Le changement d’ère. En l’année 1945, l’Obscur et la Lumière originels avaient atteint, à part égale, leur plus grande présence spirituelle sur la Terre. Ils mirent les humains sous l’énorme pression d’opter pour la Lumière malgré tout l’Obscur extérieur, et d’opter pour le fusionnement des forces contraires malgré l’unipolarité perverse des syndromes masculin et féminin – le syndrome du patriarcat et le syndrome de la femme au foyer.

L’évolution spirituelle réclamée s’exprime, entre autre, dans la cuisse, dont l’os masculin de l’ère des Poissons se retrouve, pendant la période de transition, protégé par les forces féminines du Verseau. Par contre, si les aspects féminins sont reniés, la protection tombe et l’os sec se casse. Ici, tu représentes ton père. Bien qu’à cette époque tes os étaient tendres et souples, ton amour pour lui a attiré dans ton corps son aspect spirituel cassant et c’est cet aspect qui les a fait se briser. Car tu es venu pour porter les charges de tes parents et pour les transformer, et ce dès le début de ta vie.

La cuisse représente la force du progrès et de l’ascension. Elle est mue par le muscle le plus grand du corps, c’est-à-dire qu’elle est soutenue par la plus grande force terrestre et spirituelle. Elle est responsable de la progression en avant, de l’avancée courageuse – mais aussi des excès. L’ascension et le progrès de l’humanité sur la Terre, voilà quel était l’objectif de ta mère avant son incarnation. Elle n’est pas venue pour elle-même, mais pour la multitude. C’est pourquoi c’est à elle qu’incombait autrefois cette aspiration spirituelle. Toutes les forces accompagnatrices étaient prêtes à aller dans ce sens, même si cela allait à l’encontre de l’avis de son mari (la partie droite du corps). Sa capacité intérieure à donner, à offrir sa protection aimante et son soutien maternel ne demandait qu’à s’exprimer. Mais elle n’a pas réussi à mobiliser cette force en quantité suffisante et a laissé, à la place, son mari décider du cours des choses qui, lui, portait en lui l’énergie masculine des ères passées devenue cassante et n’en démordait pas. Elle se contenta désormais de vous épargner le plus gros et de faire un grand écart de plus en plus tendu entre les Poissons et le Verseau, entre sa génération parentale, sur laquelle son mari s’alignait aussi d’une certaine manière, et vous autres enfants.

La cassure entre son objectif spirituel et sa décision physique se prolongea à travers les dimensions. Il y eut ensuite cassure entre son âme et son égo. Puis, il y eut cassure entre elle en tant qu’épouse et elle en tant que mère – une cassure entre toi et ton père qu’elle a également essayé d’amortir. Et finalement, c’en est arrivé jusqu’à la cassure dans ton corps à toi, du fait que tu les aimais tous les deux et que tu es venu pour eux deux. Cette série de cassures s’est perpétuée dans ta famille pendant les décennies suivantes par un non-respect des frontières, par des relations et actes inappropriés, par des tribulations, par l’enfermement et par une trop grande sollicitation. Puis elle s’est perpétuée dans la nouvelle famille que tu as fondée et aux générations suivantes. Ce genre de processus peut se répéter à l’infini, jusqu’à ce qu’on y mette fin de manière consciente et délibérée.

5. Service d’amour et déclin

Quand tu assumes en tant qu’enfant un tel service d’amour envers tes parents, leurs problèmes deviennent alors les tiens, car l’origine de leurs problèmes n’a pas été abordée ni traitée par la chute. Tu n’as fait que les prendre sur toi, dans ton corps et dans ta vie. Voilà la raison du phénomène qui vous fait, arrivés des années plus tard à l’âge adulte, inconsciemment penser, ressentir et agir comme vos parents, tout simplement parce qu’ils sont encore en vous. Cette problématique continue à exister en toi et, une fois arrivé à maturité, tu dois la résoudre comme ton propre problème. Si tu résous le problème en toi, tu le résous aussi en eux. C’est une force spirituelle, un mécanisme cosmique. Il s’appelle la puissance par l’humilité et se trouve à l’antipode du pôle terrestre de l’impuissance par l’humiliation.

Le reniement constant de ta mère de ses aspects féminins a eu pour conséquence le fait que tu as toi aussi fortement intégré ce potentiel, ce qui s’exprime par le fait que tu n’assumes pas non plus le côté féminin de ta personnalité. Cela se retraduit dans tes relations de couple où tu es toujours attiré par des femmes très masculines et dominatrices. Mais ce que tu n’as pu trouver en tant que fils et en tant qu’homme s’est tout de même manifesté à travers toi: cette nature originelle féminine qui éprouve envers le pôle masculin un profond amour vit dans la personne de tes filles, en qui elle devient une force fusionnée de l’ère Nouvelle. En cela, elles possèdent une profonde force libératrice pour ta mère, leur grand-mère. Et toi, tu es la passerelle entre elles.

Ta chute par la fenêtre représente une deuxième descente après ton incarnation. Elle concerne ta fonction spirituelle de transformation. L’ancienne vision du monde de tes parents et de l’humanité vibre à une fréquence beaucoup plus basse que ta propre vision qui est spirituelle. Tu es venu pour eux. Tu voulais leur apporter la Lumière. Par ton incarnation, ta première descente, tu n’avais pas encore pu le réaliser. Il a donc fallu que tu te laisses tomber une nouvelle fois pour arriver au niveau de leur “soi“ terrestre et pour faire l’expérience dans ton propre corps de tous leurs blocages, de toutes leurs souffrances et cassures, de leurs dépendances, de toutes leurs agressions et de toute leur violence, de leur confusion, de leur reniement d’eux-mêmes et de leur auto-condamnation.

Ce potentiel de résonance mûrit maintenant en toi depuis de nombreuses années et te rendra un jour capable de comprendre en profondeur les humains de l’ancien Temps et de transformer leurs charges en cette même compréhension justement. La compréhension délivrante possède un grand rayonnement spirituel dans lequel se réunissent l’amour envers soi-même et l’autodétermination, le respect et la reconnaissance, la considération et l’humilité, la modestie et la puissance. Oui, véritablement.

Réflexion: Autrefois, c’étaient les problèmes de ta mère et de ton père. Lis ce texte dans cette optique et ressens quels sentiments envers ta mère et envers ton père remontent en toi. Prends-en note par écrit et laisse agir les connaissances qui en découlent. Prends ton temps. Puis parviens à cet endroit de ta conscience qui est en mesure de leur pardonner en profondeur et de les bénir pour leur vie, pour leur force, pour leur amour assombri et pour leur souffrance.

Aujourd’hui, ces problèmes sont devenus les tiens. Relis le texte en toute conscience selon ta perspective personnelle. Maintenant, c’est toi qui es ce qu’étaient auparavant ta mère et ton père. Décèle parmi les décisions et dénigrements de soi qui avaient cours autrefois, parmi les soumissions et les trop fortes sollicitations, celles que tu t’imposes à toi-même depuis déjà des années. Prends bien ton temps et prends des décisions nouvelles pour chaque point précis.

Et bien sûr, ce n’était pas seulement “leur“ accident dans ton corps, mais aussi le tien. Et il a aujourd’hui encore une signification profonde pour toi. Retrace en pensée le déroulement de l’accident. Cela veut dire: souviens-t’en aussi bien de manière éveillée consciente que par la méditation, en laissant ton esprit t’y emmener. Prends conscience de ce qui se passe alors en toi.

Reporte ce qui s’est passé et ton ressenti sur ta situation d’autrefois. Vois clairement cet accident comme une irruption dans ta vie et aide ce déploiement de force de chute à se libérer en s’exprimant: singularise-toi, moque-toi des structures établies, fais des zigzags et des serpentins en pleines lignes droites. Danse ta danse de vie et apporte-lui des impulsions nouvelles et créatrices.

Prépare-toi à outrepasser en toi-même les frontières séparant les domaines de l’Esprit et du corps, de la masculinité et de la féminité. Décide de faire la paix – avec la famille et avec tous les êtres et toutes les réalités concernés. Autorise l’échange entre toi et le monde spirituel, entre toi et le monde féminin. Prends tout l’espace dont tu as besoin.

Sois prêt à un échange spirituel intensif dépassant les frontières, à prendre des voies nouvelles, à t’ouvrir à des sonorités et des sphères nouvelles.

À 4 ans – problème d’élocution, bégayement

Le bégayement se situe physiquement au niveau de la bouche (maturité, expression), du cou (lien et communication entre le Ciel et la Terre) et de la langue (flux verbal, arme).

Les semaines que tu as dû passer à l’hôpital ont eu une forte action sur toi et entraîné une ouverture. La force du maître intérieur et de l’enfant extérieur a mûri en toi en même temps que les énergies de choc, de douleur et de peur, et leur fusionnement a fait surgir quelque chose de nouveau: une nouvelle maturité, une profonde sagesse intérieure entre le Ciel et la Terre qui n’attendait plus que l’occasion de pouvoir s’exprimer.

La langue peut, en bien des aspects, être utilisée soit comme un outil flexible, soit comme une arme. Cela lui donne naturellement de magnifiques possibilités de bloquer ou d’entraver le flux de la parole qui aimerait remonter des profondeurs de l’inconscient. La parole est coupée pour que ce qui remonte n’ait pas à être prononcé. Tu as quelque chose à dire, tu as des quantités à leur raconter, tu peux éclaircir beaucoup de choses. Tu peux leur dévoiler de merveilleux secrets et leur raconter des histoires provenant d’autres mondes – mais ils t’interdisent la parole, ils ne veulent rien entendre. Cependant, ce flux de paroles veut s’exprimer avec force. Alors ton petit égo, qui connaît depuis longtemps quelles punitions on inflige à un enfant qui parle trop, construit une barrière de bégayement pour pouvoir amener sous contrôle un esprit parlant, chantant, et chuchotant à l’infini – et pour ne pas être obligé de dire tout droit ce qui se mettrait sinon à sortir tout seul et à danser.

Tu avais un énorme contingent à apporter, que tes parents n’auraient en aucun cas accepté. Mais tu voulais absolument tout leur raconter! La certitude d’en dire de trop trop vite au cas où il te l’auraient permis t’a alors autant mis sous pression que la crainte de laisser surgir ce qui voulait sortir d’urgence sans en avoir l’autorisation. On reconnaît là le guerrier en toi, qui n’accepte pas longtemps qu’on lui tienne tête mais prend plutôt les devants avec détermination. Il fallait donc une barrière invisible de régulation et c’est ta langue/épée que tu as pointée contre toi-même.

La dominance des énergies familiales masculines bloquées s’est mise à embouteiller ton siège de la parole intellectuel-masculin. L’hémisphère féminin (la musique, le chant par ex.) demeura en grande partie intouchée mais souffrit cependant du manque du pôle masculin. Car l’entrave et le bégayement se trouvait juste entre-deux.

Parallèlement, tu as trouvé par le bégayement un moyen d’obtenir l’attention. Ton égo se retrouva tout-à-coup au centre de la compassion générale et commença – retournement des choses! – à jouer de son pouvoir sur les autres. Tu les pendais à tes lèvres et au rythme interrompu de tes mots – tendre vengeance! Et qui oserait maintenant t’interrompre?

On était obligé de t’écouter: avec attention, de manière tendue et souvent tourmentée. Et personne n’avait le droit d’oser t’interrompre. Cela fait partie de cette attitude inconsciente d’avoir des scrupules à abuser du plus faible que soi. Et, une fois de plus, une victime se transforma en auteur/coupable.

Réflexion: Il reste aujourd’hui encore des séquelles de ce blocage positif de ta parole. Mais elles sont devenues superflues et gênantes pour toi. Permets aux sentiments et aux pensées qui surgissent en toi de s’exprimer. Permets aux voix et aux sonorités intérieures de devenir audibles. Assume tes pulsions intérieures, tes pensées et ton ressenti en provenance de tes deux hémisphères, la masculine et la féminine.

Avoue-toi tes désirs de contrôle des autres et cherche quels besoins inassouvis ils sont venus compenser. Prends des notes par écrit. Puis décide de réaliser ces besoins.

Dans la musique et dans le chant, tu as trouvé un moyen praticable d’obtenir le contrôle de la fluidité de tes pensées et de ton langage, de faire des moments d’arrêt, de communiquer et d’obtenir de l’extérieur la compréhension de tes aspects personnels. (remarque pour vous, les autres: servez-vous de la respiration, de la musique, du chant et également du parler accentué – comme par ex. en lisant des textes lyriques ou spirituels. Servez-vous du rire et des larmes. Tous ces moyens sont de la pure guérison et de la pure expression).

Parle peu et ressens beaucoup. 90% des paroles prononcées journellement sont soit des justifications, des excuses ou des répétitions – une charge pour l’âme, une frontière pour l’Esprit. Parle peu en compagnie des autres. Décide de vivre comme dans une transe, pendant laquelle le peu de mots arrive de manière simple et fluide.

Ce ne sont pas tes capacités qui façonnent ta vie, mais tes décisions.

À 5 ans – grave pneumonie

Ceci est la répétition de la même lutte, mais avec des armes différentes (voir la chute par la fenêtre). La vie de l’Esprit et de l’âme se déroule dans la région du thorax (organes: le cœur pour l’âme et les poumons pour l’Esprit – dans la maison: la chambre et l’étage).

Les plèvres pulmonaires représentent la paroi qui recouvre des poumons, l’enveloppe et la membrane de l’Esprit. Les poumons sont l’organe de la liberté illimitée et de la profusion, une entité de l’Esprit descendant, la nature de l’insouciance enfantine et du respect envers toutes les créatures. Tes poumons sont étroitement encastrés entre les pôles de la contrainte et de la liberté. Les plèvres, leur membrane, sont d’une part masculinement coriaces et, d’autre part, fémininement souples. Elles sont extensibles et élastiques. Dans un esprit corporel sain, elles entourent avec souplesse et élasticité l’esprit masculin/féminin des poumons, le protègent avec constance et se serrent autour de lui. Ici, l’esprit féminin (de la mère) se retrouve engoncé par pression extérieure dans un corset masculin qui le bride et se greffe sur lui. On assiste à une lutte pour l’espace vital qui se livre sur la membrane des poumons, l’enveloppe terrestre de l’Esprit.

C’est une lutte entre toi et ta mère pour la survie de l’âme féminine, et une lutte des forces masculines et féminines contre l’esprit de ton égo qui les bride – la pression extérieure les ayant de surcroît mises en fort déséquilibre.

Réflexion: commence à utiliser ton domaine de communication pour toutes sortes de polémiques dans le milieu dans lequel tu évolues. Extérieurement, dis ton opinion aux autres, gentiment mais fermement, et n’aie pas peur d’occasionner des frictions. Décide de communiquer plus vite, plus facilement et de manière plus décontractée que jusqu’à présent.

Intérieurement, décide de ménager tes organes de communication. Décèle quelles sont les choses qui te font ou qui t’ont fait friction et sois prêt à t’y confronter. Dans ce champ de tensions de la communication, défends courageusement tes opinions, extériorise des thèmes d’ordre psychique, prends-les au sérieux, donne-leur une importance et exprime-toi.

À 6 ans – passé sous un camion – commotion cérébrale

Un camion représente la progression liée à des biens, le développement de l’Esprit par la matière mais aussi la fixation de l’Esprit dans la matière. Cela désigne le transport, la logistique et la communication mais aussi la domination de la matière masculine au détriment de la non-matière féminine.

Le cerveau a la même signification: la communication, le transport et la logistique. La tête est le siège “gouvernemental“ du corps terrestre. Il y règne, dans le cerveau, la conscience de l’égo avec sa pensée divisante et contraignante, mais aussi le cosmos des planètes, la conscience spirituelle avec son cristal récepteur et émetteur global et inconditionnel: l’épiphyse.

La commotion cérébrale est un ébranlement de ce double centre, et en particulier du système de pensée dirigé par l’égo qui reprend les schémas de pensée des parents. Si plus rien ne t’ébranle, si tu as les opinions bien arrêtées, alors une commotion est le moyen qui est encore susceptible de t’atteindre. Et, cette fois encore, il ne s’agit pas de toi-même mais de ta reprise des blocages parentaux. Mais continuons la lecture comme s’il s’agissait de toi: une commotion cérébrale revendique le recul de la dominance de “la tête“ qui, dans le cas présent, est allée un peu trop loin. Elle corrige par la force un cul-de-sac mental: l’essai de foncer la tête la première a lamentablement échoué. Un coup sur la tête entraîne une perte momentanée de la responsabilité, du contrôle et du pouvoir, aspects qui font normalement partie du domaine de tes pensées et de tes actions.

L’accident que tu as eu lorsque tu avais 6 ans est une conséquence de la dominance matérialiste de l’orientation de tes parents, qui a désorienté ta propre perception de nature spirituelle et l’a étouffée sous des structures terrestres chaotiques. L’orientation de tes parents, basée sur l’égo, ébranle ton orientation personnelle basée, elle, sur l’Esprit.

L’orientation matérialiste de ta mère résulte du refoulement de sa réceptivité féminine et de la détresse terrestre des générations précédentes. Ces forces ont détourné et déformé son ressentir intérieur. Elle met le contrôle et la manipulation à la première place (imposition de la volonté) emprisonnant de ce fait les ondes cérébrales spirituelles fluides et joueuses de son fils dans un carcan figé fait de peur et de contrôle.

Réflexion: Ici, c’est la même chose que pour le chapitre “chute par la fenêtre“: considère tout d’abord l’événement comme étant le problème de ta mère (de tes parents) et laisse resurgir tes sentiments. Puis considère l’accident comme étant ton propre problème.

Après avoir fait silence, retourne en arrière à l’endroit et au moment où l’accident s’est produit et observe par le cœur les forces qui étaient en action autrefois. Ne te souviens pas par l’intellect (puisqu’un coup lui a été asséné) mais prends une attitude intérieure méditative et laisse tes frères et sœurs spirituels te nommer ou te montrer les points significatifs.

Congédie toutes les façons de penser que tu as reprises et qui t’ont conduit à cette catastrophe et à d’autres catastrophes ultérieures. Accorde à ta tête de longs moments de répit et de repos. Réexamine en profondeur le cheminement que tu as suivi jusqu’ici, laisse ta pensée faire des pauses et ne te consacre qu’au ressentir.

Décide de fermer les yeux sur certaines choses, d’oublier et de pardonner. Lâche entièrement prise à ta pensée, à ta responsabilité et à ton pouvoir. Laisse-les s’élever dans les sphères spirituelles pour que tu puisses, ici sur Terre, te reposer un peu.

– – –

En voilà assez pour aujourd’hui, chers grands aventuriers, chers chercheurs, docteurs et “expérimentateurs“, chers victimes et auteurs/coupables, chers créateurs – Que cela suffise pour cette fois! Que les voiles séparant vos sphères physiques, psychiques et spirituelles se dissipent.

Nous sommes avec vous dans vos voyages, vos souvenirs et vos pleurs. Et si vous nous le permettez, nous vous aiderons, en cette période d’humiliation et d’humilité, à amener votre Être de cristal au grand jour! C’est au plus profond de la souffrance que se trouve la porte conduisant à la Lumière – et elle est ouverte, en vérité.

Nous sommes avec vous – avec Amour.

Je Suis Saint Germain.

Je Suis Sabine.

St. Germain Maria et Ohamah transmis par Sabine Wolf
Série Enseigneurs


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