Secrets révélés

Les documents déclassifiés du Projet MOON DUST

Alors que, pour beaucoup d’autres projets secrets, les sources proviennent pour la plupart des récits des témoins, ou encore carrément des personnes directement impliquées dans ces programmes, les sources d’informations concernant le Projet Moon Dust « Poussière de Lune », proviennent en majorité de documents secrets déclassifiés, devenus accessibles grâce à la Loi « FOIA » (« Freedom of Informations Act »).

C’est assez paradoxal, quand on connait la nature du projet et son extrême proximité avec le phénomène OVNI.

Le Projet Moon Dust était un projet secret de l’armée de l’air des États-Unis pendant la guerre froide qui existait au centre de développement de missiles de l’armée de l’air de la base aérienne de Holloman . Le but du projet était de récupérer des objets et des débris de vaisseaux spatiaux qui ont survécu à la rentrée à travers l’atmosphère vers la Terre et d’exploiter la découverte du matériel soviétique lorsqu’il est temporairement tombé aux mains des Américains. – Wikipédia

Il y a en définitive très peu de témoignages directs, de personnes ayant fait partie du Projet Moon Dust lui-même. Pas plus de trois, dont un est anonyme (donc soumit à caution). Il existe bien sûr des témoignages sur de nombreux cas de crash, mais quasiment jamais des membres du personnel chargé de la récupération eux-même.

Le besoin d’une nouvelle unité, qui fait suite au crash de Roswell

Avec le crash de Roswell en juillet 1947, les autorités militaires se trouvèrent confrontées à la question sensible du maintient du « secret », au sujet de la récupération et l’acheminement de l’épave, des débris et des corps, qu’elle n’avait encore jamais rencontrée par le passé.


Ce n’est pas le sujet ici, mais concernant Roswell, il faut bien dire que l’opération s’était produite dans une certaine précipitation avec une relative improvisation. Ce n’était pas tous les jours qu’un engin extraterrestre s’écrase en pleine nature. Ce qui entraina, il faut bien le dire, une certaine confusion.

Ils n’avaient pas encore dût faire face à un quelque chose d’aussi particulier. ils leur fallut penser à mettre en place des hommes formés exprès pour ça, travaillant avec des procédures précises, et des ordres à suivre pour les militaires en particulier et les autorités civiles en générale, pour éviter au mieux les possibles « cafouillages ». Et bien-sûr de permettre d’éviter la divulgation au public d’un tel événement.

En septembre 1947, le lieutenant-général Nathan Twining, commandant de « l’Air Material Command » à la « Wright Patterson Air Force Base », a écrit un courrier concernant les « disques volants » au général George Schulgen, à l’époque chef de la Division des renseignements de l’Air Force au Pentagone.

Twining avait écrit:

« Le phénomène est quelque chose de réel et ce ne sont pas des visions, ni quelque chose de fictif… Les caractéristiques de fonctionnement rapportés tels que les vitesses extrêmes d’ascension, la maniabilité (notamment en demi-tour), et les mesures qui doivent être considérés comme évasives quand le phénomène est observé ou au contact par des avions amis et au radar, nous pouvons prêter foi à la possibilité que certains de ces objets sont contrôlés manuellement, automatiquement ou à distance. »

Il avait aussi décrit des objets métalliques qui réfléchissaient la lumière, de forme circulaire ou elliptique avec un fond plat et le dessus bombé, et le plus souvent silencieux. Twining a déclaré que :


« L’attention voulue doit être accordée » à « l’absence de preuves physiques dans la forme de récupération de pièces, suite à des accidents qui indéniablement pourrait prouver l’existence de ces objets. »

« Il avait aussi recommandé que l’Air Force se voit attribuer une priorité, celle de la classification de sécurité et de nom de code pour une étude détaillée de cette question… « .

Nous avons bien là, un modèle de « cloisonnement du secret », à l’intérieur même du milieu militaire. On pense souvent à tort, qu’ils seraient tous dans la confidence, parce qu’ils sont militaires, mais ce n’est pas comme ça que ça marche.

Le général Twinings, à eu connaissance du crash de Roswell en juillet 1947. Mais il n’en parle bien-sûr pas dans sa lettre (alors qu’elle est adressée au général commandant le service de renseignement de l’USAF, excusé du peu…). Alors qu’il est au courant, il fait comme si des accidents n’avaient encore jamais eu lieu. Mais il fait bien une demande pour la création d’une « classification spéciale », pour maintenir le « secret », sur des accidents de ce genre, ainsi que le souhait de la constitution d’une « unité spéciale », propre à traiter ce genre de cas. (Bien-sûr, avec Roswell deux mois avant (entre-autres), ils savent que cela peut se reproduire alors ils prennent les devants).

Cela abouti à la création d’une première unité, la IPU, « Interplanetary Phenomenon Unit » (Unité pour les phénomènes interplanétaire) chargé de la récupération d’engins et de débris spatiaux. Cette unité, dont l’existence à bien était établie, dépendait totalement de l’US Army, et non de l’US Air Force. Sa création daterait de la fin 1947, ce qui correspondrait au souhait de la Défense Américaine, de répondre aux préoccupations du général Twinings. Cette unité fût désactivée dans les années cinquante.

Cette unité ne pouvait pas être destinée à récupérer des satellites Soviétiques, étant donné qu’à cette époque, il n’y avait aucun satellite en orbite. Le premier, le « spoutnik », date de 1957.

La création d’une unité spéciale propre à l’US Air Force

En 1953, l’Air Defense Command crée le 4602d « Air Intelligence Service Squadron » (AISS) et il l’assigne à l’enquête officielle sur les ovnis. L’escadron était cantonné à la Ent Air Force Base (au Colorado) et plus tard elle déménagea à Fort Belvoir (en Virginie). Et il avait des unités opérationnelles sur le terrain (constituées de 3 à 18 hommes), réparties dans tout le pays.

Tous les rapports d’OVNIS arrivaient à la 4602d AISS avant toute transmission au « Projet Blue Book ». Ce dernier n’était en fait qu’une « façade », un projet mit en place uniquement pour rassurer la population dans un soucis de « relations publiques ». Et qui n’avait d’ailleurs pas accès à des rapports au-dessus du niveau « Secret ».

Le Projet Blue Book est une commission mise en place par l’US Air Force, afin d’étudier et d’enquêter sur le phénomène OVNI. Cette commission fut créée en 1952 et resta en activité jusqu’en 1969. – Wikipédia

Le 4602d AISS traite les affaires sensibles d’OVNIS, exigeant un haut niveau de classification, en plus de son travail lié à la sécurité nationale (c’est une unité qui dépend et qui fait toujours partie du renseignement militaire classique). Ainsi, de nombreux rapports d’OVNIS se trouveront détournés de « Blue Book », qui n’en aura jamais connaissance.

Pourtant, le major Ruppelt qui dirigé « Blue Book », connaissait parfaitement cette unité, puisque le rôle officiel de cette dernière, était d’interroger les aviateurs ennemis fait prisonniers et en temps de paix, elle participait même aux divers exercices mettant en relations plusieurs unités différentes.

Dans les années qui suivirent, sans doute pour lui donner plus de liberté pour son travail sur les OVNIS, une note stipula que les objectifs en temps de guerre, bien que maintenu à cette unité, seraient essentiellement transféré à la 1006e escadrille par ordre n°49 du 2 juillet 1957, puis au 1127e USAF Field Activities Group en avril 1960.

Ruppelt lui-même parla dans son livre de la 4602b en ces termes:

« Elle dispose d’équipes réparties sur tout le territoire des Etats-Unis, qui peuvent partir pour n’importe où, à la première alerte, en utilisant des avions, des hélicoptères, des canoës, des jeeps ou des skis. Ces équipes avaient déjà établi des liaisons avec la police et toutes les autorités militaires situées dans leur zone respective. »  A la page 287. « Face aux soucoupes volantes », par Edward J. Ruppelt, Editions France Empire, 1958.

Une unité identique à était constituée plus tard, pour agir sur le « théâtre d’opération européen ». C’était la 5008 AISS. L’unité 4602b ne s’occupant que du territoire Américain.

Nous n’avons pas de renseignements précis sur la manière d’agir de l’unité. Mais on peut penser, vu l’effectif des équipes (de 3 à 18 hommes) et de ses moyens, qu’elle devait surtout avoir un rôle d’encadrement et de commandement.

Supervisant les opérations de récupération et se servant des unités disponibles sur place (souvent pour assurer la sécurité du site, et éloigner les curieux) et ayant sûrement « les pleins pouvoirs » pour en « réquisitionner » ou en demander d’autres, selon les circonstances. Même si au final, ses membres devaient être les seuls à approcher épaves et cadavres au plus près.

Pour indication, actuellement, l’unité 4602b porterait le n° 1127 (Mais par soucis de simplicité, j’utiliserai toujours l’appellation d’origine, « la 4602b »).

Les débuts du « Projet Moon Dust », et de « l’opération Blue Fly »

En 1954, la Force aérienne, selon le règlement « 200-2 » (qui régit les « Rapports sur les Objets Volants Non Identifiés ») déclare que le « Commandement de la Défense aérienne » a:

« Un droit de regard prioritaire dans les faits relatifs aux OVNIS » et « mènera toutes les investigations sur le terrain, afin de déterminer l’identification de toutes apparitions OVNIS. »

« que l’Air Défense Command peut enquêter et avoir accès aux rapports à travers le 4602d AISS, une unité très mobile composée de spécialistes formés pour la collecte sur le terrain et de l’étude de ces questions, qui sont d’un grand intérêt pour le renseignement de l’Air-Force. »

Le document décrit les responsabilités respectives, tant pour la collecte d’informations (observations, témoignages), que pour les récupérations « physiques » (corps, épaves, débris…) .

Selon un courrier de l’Air Force Intelligence (appelé « Memo Betz ») du 13 novembre 1961, la 4602d s’est vue assigner trois fonctions principales en temps de paix:

– OBJETS VOLANTS NON IDENTIFIES (OVNIS) – Un programme d’enquête sur les objets volants non identifiés, afin de recueillir fidèlement les témoignages aux États-Unis.

– PROJET MOON DUST – Une méthode spécialisée de l’US Air Force concernant tout le matériel du programme d’exploitation pour pouvoir localiser, récupérer et livrer des véhicules spatiaux étrangers, qui se seraient écrasés.

– OPÉRATION BLUE FLY – (Création d’une unité) pour faciliter la livraison rapide à la Division des Technologies Etrangères (la « Foreign Technology Division ») des récupérations de « Moon Dust » ainsi que d’autres objets, ou renseignements, qui sont d’un grand intérêt technique et scientifique.

La « Division des technologies étrangères » faisait partie de la « Division recherche et développement » qui était sous les ordres Général Trudeau. (Le Lt-Col. Philip Corso a fait partie de la « FTD »).

Le memo précise aussi que les trois fonctions supposent:

« L’emploi de personnel qualifié du « renseignement », d’une réaction rapide sur le terrain, afin de récupérer ou d’effectuer l’exploitation des zones de débris d’objets volants non identifiés, connus ou non, d’origine soviétique ou tous véhicules aérospatiaux étrangers: morceaux de fuselages, systèmes d’armes, et / ou les composants résiduels de ces équipements. »

Un document classé de 1969 de l’Air Force (appelé le « Memo Bolender »), parut à la fin du projet Blue Book, précisait que les opérations d’enquêtes sur les OVNIS existantes, devaient continuer, même si la Force aérienne avait procèdée à la fermeture de Blue Book. Le memo établissait que les enquêtes sur les OVNIS étaient un problème de sécurité nationale et:

« Sont faites en conformité avec la circulaire JANAP 146 et le Manuel 55-11 de l’Air Force, et ne font pas partie du Projet Blue Book » et que « leur fonction et leur importance concernant la « défense » pourrait être définies dans le cadre établi pour « le renseignement et les opérations de surveillance ». » Il était dit aussi que « les rapports d’OVNIS pouvant affecter la sécurité nationale continueront d’être gérés par l’Air Force, par les procédures standard conçues à cet effet. »

Comme on le voit, la fin du projet Blue Book signifiait, surtout aux yeux du public, la fin de l’enquête « officielle » de l’Air Force sur les OVNIS.

L’Air Force a déclaré publiquement deux mois après la publication du « mémo Bolender », « que la poursuite du projet Blue Book ne pouvaient être justifiées pour des raisons de sécurité nationale, étant donné qu’aucun OVNI n’a jamais présenté une menace pour la sécurité nationale ». Voilà pour la « version officielle ».

En fait, en secret, l’Air Force, tout en laissant le public dans l’ignorance, avait toujours menée des enquête sur les OVNIS de façon indépendante, en dehors de Blue Book.

En ayant, au contraire de ses déclarations, de réelles préoccupations pour la « sécurité nationale ».

Mais en plus de son rôle d’enquêtrice, qu’elle avait déjà, l’unité 4602b est devenue l’unité responsable de la récupération d’épaves d’ovnis, ainsi que de leurs occupants.

Le Projet « Moon Dust », est mis sous la responsabilité de l’unité 4602d AISS, ainsi qu’une nouvelle « opération » – en fait l’organisation d’une unité – appelée « Blue Fly » (« mouche bleu »). Qui vise a mettre en place une nouvelle unité, qui aurait essentiellement pour rôle de livrer ce qui aura était récupéré, à la FDT (Foreign Technology division), le plus rapidement possible.

Moon Dust, assurant quand à lui le commandement et un soutien logistique (tant en personnel qu’en matériel), pour assurer une récupération rapide et sans faille, en vu de leur acheminement en un lieu sûr. Avant de procédé à une première évaluation, un conditionnement stérile et un tri, pour ensuite assurer l’envoi à la FDT, par l’unité « Blue Fly ».

Et de par sa date de création, on peut raisonnablement envisager que « Moon Dust », a en fait était mit en place pour succéder à la IPU, qui avait prit fin à la même époque.

Ce que l’on apprend en consultant les documents déclassifiés, concernant « Moon Dust » et « Blue Fly ».

Concernant leur opérations de récupérations, on trouve plusieurs renseignements dans des documents déclassifiés. Bien-sûr, nous ne pouvons pas tout savoir, et les réponses de nombreux organismes officiels de renseignements qui furent contactés, étaient plutôt évasives.

C’est d’ailleurs assez amusant de voir les tournures de phrases et les mots choisis, pour éluder une question, ou simplement pour ne pas avoir à répondre. (Dans le genre: « on est au courant, mais on peut pas vous le dire », ou bien: « on a pas le droit de répondre par oui ou par non, a la question demandée »). Sans parler des évidentes régulières contradictions, qui figurent dans les réponses fournies par les organismes gouvernementales. Mais on peut tout de même apprendre pas mal de chose, concernant leurs activités.

Examinons de plus près ces « documents déclassifiés ».

– Concernant le Département d’Etat (Ministère des Affaires Etrangères):

Les efforts pour récupérer des objets tombés sont décrits dans un télégramme du Département d’Etat de 1970 aux Ambassades et Consulats des Etats-Unis à travers le monde pour leur demander de publier les rapports « ou d’observations de l’entrée dans l’atmosphère ou la chute de « débris spatiaux ». » Les bureaux sont chargés de suivre des pistes pouvant aboutir à des enquêtes « aussi rapidement que possible », et ce « sans en informer le gouvernement local ou de faire des commentaires ou des déclarations au public. »

À partir de 1989, l’ancien sergent Clifford E. Stone, retraité de l’armée américaine, a écrit à quatorze agences de renseignement, pour obtenir des documents sur le projet Moon Dust et l’opération Blue Fly en vertu de la Loi « FOIA », la « Freedom of Information Act » (la loi sur la liberté de l’information »). Autorisant n’importe quelles personnes à obtenir n’importe quels documents secrets, qui se trouveraient « déclassifiés », sur simple demande écrite, avec pour tous frais, le règlement des frais postaux).

La plupart des documents cités ici ont été obtenues grâce à ses démarches. De plus les sénateurs du nouveau-Mexique Jeff Bingaman et Pete Domenici et le député Skeen, acceptèrent de procéder à des enquête auprès de l’USAF, à la demande de Stone, et parvinrent à obtenir quelques résultats. (Et après, les sceptiques diront encore qu’il n’y a pas de « preuves officielles » sur l’existence des OVNIS!)

Un télégramme secret datant de 1973 du Département d’Etat confirme que « la procédure d’alerte Moon Dust » devait être utilisée dans les cas impliquant la découverte des « objets d’origine inconnue » et non des « objets satellisés d’origine terrestre. »

– Concernant l’US Air Force:

En 1990, l’US Air Force a répondue à une demande:

« Nous n’avons pas de dossiers sensibles à votre demande. » De son côté, L’US Air Force Intelligence Service a répondue: « nous avons fait une recherche approfondie de nos dossiers et n’avons trouvé aucune réponse à votre demande. » Quatre mois plus tard, l’USAF inversa sa première position en disant: « Nous avons deux dossiers sensibles à votre demande. Cependant, ils sont exemptés de la divulgation parce que l’information est toujours classée correctement. »

Il faut savoir lire entre les lignes, « nous avons deux dossiers sensibles… », et « …l’information est toujours classée correctement », cela veut dire: « Nous avons deux cas de crash avec récupération d’épave et de débris et de corps (c’est rare qu’il n’y est personne dans les soucoupes), mais on ne peut pas vous le dire parce que c’est toujours classé secret ».

Puisque c’est bien pour servir des ces cas précis que « Moon Dust et « Blue Fly » furent créés, on peut légitimement penser que « deux dossiers sensibles » sont en fait bien deux cas de crash.

Dans une lettre de 1991, l’Air Force dit:

« Nous ne pouvons ni confirmer ni nier l’existence ou l’inexistence de documents demandés à votre demande concernant les projets ou opérations appelé Blue Fly, et Moon Dust… ».

Le modèle de « non-réponse » par excellence. Donc, ils ne peuvent dire, si oui ou non, l’unité « Blue Fly » et le projet « Moon Dust » existe vraiment. Mais comme nous avons bien la preuve que l’unité 4602b existe, on peut dire que « Blue Fly » et « Moon Dust », sont donc bien une réalité.

Suite à une demande, une lettre de L’Air Force de 1992 répond que:

« il n’y a pas de projet « Moon Dust » ou d’opération « Blue Fly ». Ces missions n’ont jamais existé. »

Lorsque cela fût contesté avec des documents officiels à l’appui, l’USAF « modifia » sa déclaration précédente, en reconnaissant « l’existence et la fonction de « Moon Dust » et « Blue Fly » en ce qui concerne les OVNIS ».

En 1994, une demande précise concernant onze documents de l’Air Force se rapportant à Moon Dust et Blue Fly qui étaient dans des fichiers du département d’État, est envoyée. Une précédente demande s’est vue refusée en 1991.

L’Air Force répondit en décembre 1994 que :

« les projets, en tant que telle n’existent plus, ni leurs dossiers. Les rapports classifiés qui existait, le cas échéant, ont sans doute étaient détruits. « 

Pourtant, l’Air Force avait informée un habitant du New-Jersey en 1998, en réponse à une demande indépendante, que « les informations relatives au Projet Moon Dust restaient classées » et « ne seraient pas divulguées ».

Cela contredit la déclaration faite en 1994, selon laquelle les dossiers auraient probablement été détruits.

Donc des dossiers existent bien (difficile de détruire des dossiers qui n’existeraient pas). Plusieurs dossiers, cela veut dire qu’il y a bien eu plusieurs crash avec des récupérations. Mais comme ils ne veulent pas montrer les dossiers, pour que le public n’est pas connaissance des faits, l’argument de leur « possible destruction » est utilisé.

Concernant la « Defense Intelligence Agency » (DIA):

La Defense Intelligence Agency a déclarée que: « les informations relatives au « projet Moon Dust » sont classées et que l’agence n’a trouvée aucun dossier sur « l’opération Bluefly. » Pourtant, quinze mois plus tard, la DIA reconnaitra que le Département d’Etat avait huit documents de la DIA, mais que deux d’entre eux ne peuvent toujours pas être divulgués. (Il existe de nombreuses références dans les documents concernant Moon Dust, qui montre une participation effective et régulière de la DIA à ce projet).

C’est vraiment pathétique, de voir tour-à-tour les réponses « vaseuses » et les réponses « sérieuses » se suivre et l’art consommé que mettent les organismes de la Défense, pour ne pas avoir à dire la vérité.

Mais nous pouvons en conclure que:

– Une unité du nom de IPU, « Interplanetary Phenomenon Unit » à bien existé, avant « Moon Dust ».

– L’unité 4602b AISS existe bien, et elle est responsable du Projet « Moon Dust » et de l’unité « Blue Fly ».

– Le Projet Moon Dust et l’Opération Blue Fly sont une réalité et que leurs objectifs sont bien de procéder à la récupération d’ovnis accidentés et de leurs occupants extraterrestres. Et ensuite de faire parvenir le tout à un service de l’armée existant exprès pour çà (la FDT), et s’occupant d’étudier technologiquement et scientifiquement, les restes d’ovnis ainsi que les cadavres.

– Qu’il y a bien eu plusieurs cas de crash avec récupération d’épaves et de corps. Et au moins deux dont nous pouvons être certains. Vu que sur les 8 documents au Département d’Etat (ceux de la DIA) qui existent, « deux ne peuvent toujours pas être divulgués ». Et L’Air Force parlant elle-aussi de « deux dossiers sensibles qui sont toujours classés ». Si ce sont les mêmes, cela fait bien deux crash (et si ce ne sont pas les même, et bien cela en ferait quatre).

Les différentes sources des interventions de Moon Dust, aux Etats-Unis et ailleurs

S’intéresser aux tergiversations de l’Air Force est amusant mais le plus intéressant, c’est bien de savoir ce qui a bien pût être récupéré sur le terrain. Et cela nous le savons par plusieurs sources:

Des témoignages crédibles, de par leurs auteurs (les témoignages existent surtout pour les crash ayant eu lieu avant la création de Moon Dust et de ses procédures strictes, les militaires participant étant en général « du coin », ils n’avaient pas la « culture du secret » propres aux personnels des organismes du « renseignements ». Et il faut dire que ça dépendait aussi des circonstances des incidents).

Des documents officiels déclassifiés (les preuves les plus irréfutables proviennent essentiellement de là, pour les crash s’étant produit après la création du programme, même si il existe quelques témoignages).

Pour les crash en dehors du territoire Américain, les sources proviennent des échanges de correspondances entre les Ambassades et les Consulats étrangers et les représentations Américaines sur place, ou des échanges directs avec le Département d’Etat.

(Il n’y a pas que l’USAF ou le Departement d’Etat qui détiennent des documents sur « Moon Dust » ou sur des cas de crash avec récupération. On en trouve aussi bien dans l’armée, que dans d’autres agences gouvernementales).

Certaines des récupérations dont nous avons connaissance:

En décembre 1941, une soucoupe volante est tombée dans l’océan, dans la baie de San Diego, au sud de la Californie. Elle fût remontée à la surface et récupérée intacte.

En octobre 1943, les services secrets Américains et Britanniques travaillèrent ensemble à une opération (le Projet Massey), visant à enquêter sur l’origine d’un disque argenté qui se serait écrasé dans le nord de l’Angleterre, près de la frontière Ecossaise.

Le « Projet Massey » ainsi nommé car il prit le nom de son responsable, le général Massey. Ce projet se vît assigné par la suite, l’enquête sur les « Foo-Fighters » Allemands.

En 1945, en Autriche au sud de Vienne, près d’un sanatorium, dans la zone d’occupation Américaine, on trouva un disque très endommagé. Mais qui permit toutefois de faire des études et des analyses, sur les pièces récupérées.

En juillet 1947, deux lieux de crash furent découvert près de la petite ville de Roswell au Nouveau-Mexique. Avec pour l’un, d’innombrables débris récupérés, et pour l’autre, une soucoupe avec cinq extraterrestres (quatre cadavres et un survivant retrouvés).

En 1948, un télex du quartier général de la troisième armée aérienne fît état de la découverte d’une soucoupe de 30 mètres de diamètres et de 10 mètres de haut, qui avait une « écoutille » ouverte. A l’intérieur de l’engin on trouva les cinq occupants de type humanoïde, morts. Le lieu n’était pas précisé, mais il pourrait s’agir de la Géorgie (USA).

En 1950, un colonel à la retraite, chef de la Police Militaire à la Carswell Air Force Base située à Fort Worth au Texas, déclara avoir été chargé du « cordon de sécurité » autour d’un OVNI écrasé, pendant la récupération d’un disque argenté, dans lequel on trouva le cadavre d’un extraterrestre. Le crash aurait eu lieu près de Del Rio, petite ville du Texas proche du Rio Grande. Deux pilotes, en vole d’essai sur le nouveau chasseur F-94, virent l’objet, avant sa chute. Apprenant par l’opérateur-radar que l’objet s’était écrasé, ils revinrent à leur base, atterrirent, et repartirent avec un petit avion sur les lieux du crash, et se posèrent à proximité. Ils virent l’objet de loin, mais ne purent s’approcher, des soldats armés interdisant la zone. L’un des pilotes trouva un petit débris étrange, qu’il essaya chez lui, sans succès, de faire fondre au chalumeau. Il le fît parvenir de lui-même au Laboratoire de la Navy de Hagerstone. Quand il leur demanda ce qu’ils avaient trouvé, on lui répondit qu’il ne leur avait rien donné. Et on lui dit de ne jamais parler de cet incident et de garder le secret.

En 1953, près de Kingman, dans la région que l’on appelle la « Vallée de la Mort » (une zone répartie sur le désert de Californie et celui du Nevada au nord-ouest de l’Arizona), on trouva une soucoupe argentée, en très bon état, partiellement enfoncée dans une dune de sable.

En été 1953, lors de manoeuvre à « Camp Polk » en Louisiane, un ancien sergent affirme que sa compagnie fût réquisitionnée et s’occupa de la garde d’un engin inconnu qui s’était écrasé près de la base. Ils purent approcher de l’engin un court moment, jusqu’à ce qu’on leur disent de s’éloigner à cent mètres. Avant de partir, ils virent des infirmiers emmener une créature non-humaine sur une civière. Ensuite, de loin, ils purent voir trois occupants sortirent d’eux-mêmes de l’engin, vêtu d’une combinaison ajustée verte métallisée et d’un casque, soutenu par des infirmiers qui les firent monter dans des ambulances. Il apprit par la suite que les survivants étaient tous morts pendant le trajet à l’hôpital. Et que les corps avaient été expédiés à Washington. Par la suite, on leur dit qu’ils avaient assisté « à un exercice secret » et « qu’ils ne devaient pas en parler ». Ils furent mit en quarantaine pendant trois jours, et après leur entrainement, ils furent tous envoyés directement en Corée.

En avril 1954, un crash eu lieu au Nouveau-Mexique, à l’ouest de Mesa. La soucoupe était en assez bonne état, avec quatre petits cadavres d’extraterrestres étendus à l’extérieur, près de l’engin.

En 1965, une équipe a été envoyée pour récupérer un objet d’origine inconnue qui s’était écrasé dans la région de Kecksburg (Pennsylvanie). Il y avait des témoins de l’objet sur le terrain et de son enlèvement par un véhicule de l’armée. D’innombrables autres témoins ont vu le cordon de l’armée de terre autour de la zone, bloquant l’accès. (L’Air Force dit officiellement qu’elle n’a rien trouvé).

Le 3 août 1967, un objet déclaré être un satellite s’est écrasé et a été récupéré au Soudan en vertu « du champs d’action étendu à l’extérieur du territoire Américain » de Moon Dust. (La description sur le document de la DIA publiée par le Département d’Etat ne correspond pas du tout à celle d’un satellite, c’était un assemblage de plein de petits cubes, relié par des structures métalliques).

En 1968, dans la nuit du 25 au 26 mars, quatre objets inconnus s’écrasèrent au Népal, les autorités contactèrent l’ambassade Américaine à Katmandou, et ils furent récupérés.

Toujours en 1968, un objet en forme de dôme sans marques d’identification a été récupéré lors d’une expédition sous-marine au large du Cap, en Afrique du Sud. L’objet en métal avait été soumis à une chaleur extrême et ne montra aucun signe de corrosion. La NASA a déterminée qu’il était fait « en aluminium presque pur » et a déclarée que l’analyse de l’échantillon et des résultats « ne fournissent aucun indice quant à son origine ou même sa fonction possible, et qu’il n’était en aucun cas un objet spatial d’origine Américaine. »

Le 1er août 1970, Moon Dust a enquêté sur une sphère de métal qui est tombée « avec trois fortes explosions et ensuite brûlée pendant cinq jours » en Amérique du Sud. Il y avait ce qui semblait être des « portes » qui étaient fermées et dont les bords avaient fondus.

Le 6 mai 1970, un document du Département d’Etat décrit un objet non identifié tombé en Bolivie, il a était représenté dans les journaux en forme d’œuf et ressemblant à du métal. Le Département exprime un désir d’aider la Bolivie avec la participation de l’USAF à l’enquête. « La région en générale avait eue plus que sa part en terme de rapports d’ovnis, la semaine dernière », note le document. Toujours sur ce cas, un autre document dit aussi que le Panama et le Paraguay ont vérifiés avec les agences gouvernementales appropriées et qu’il n’y a « pas de corrélation directe qui puissent être faites avec les objets spatiaux connus qui pourraient être rentrés dans l’atmosphère de la terre aux alentour du 6 mai. »

En 1973, un OVNI fût abattu par un destroyer de l’US Navy, au large de San Diego. Il tomba en mer, et a été plus tard récupéré par un navire de type « Glomar explorer ».

En 1978, un objet en forme de sphère de plusieurs mètres de diamètre, fût découvert au large du New-Jersey. On procéda à sa récupération et on découvrit, après examen du fond marin dans lequel on l’a trouvé, et datation au « carbone 14 » de coquillages amalgamés du fond et collés sur l’OVNI, que cet objet avait dût s’écraser en mer, vers l’année 1378!

C’est cette découverte qui inspira le film « Sphère », de Barry Levinson avec Sharon Stone et Dustin Hoffmann.

En janvier 1978, un sergent de la police militaire qui était stationné à la base de Mac Guire, dans le New-Jersey, raconta que lors d’une patrouille, après avoir était survolé par plusieurs OVNIS, il se tomba nez-à-nez avec un humanoïde d’environ 1,20 mètres de couleur gris-brun, très mince. Prit de panique il dégaina et tira sur lui plusieurs fois, ainsi que sur un OVNI, qui arriva au-dessus d’eux. L’être s’échappa, se cachant dans un bois. Après plusieurs heures de recherches, ils le trouvèrent mort aux abords des pistes. Un avion C-141 militaire arriva de Wright-Patterson, pour prendre le corps. Les membres de la patrouille, après avoir été interrogés et sommés de garder le silence, furent tous mutés sur des bases éloignées.

Okinawa pour le témoin, les Philippines, l’Allemagne et la Corée pour les autres. Traitement classique de la part des autorités militaires, pour le personnel témoin d’évènements « sensibles ». Il reçoit très souvent par la suite, une affectation dans une base lointaine, pour pouvoir limiter la portée d’éventuelles récits. Les gens ayant tendances à moins parler quand ils ne sont plus avec leurs copains et amis, et qu’ils ne sont plus dans un cadre familier

En 1996, au Brésil, dans l’Etat de Minas Gerais, près de la ville de Varginha, un objet de forme cylindrique visiblement en difficulté, fût aperçu en train de perdre de l’altitude, avant de tomber près de la base militaire de Sargeant at Arms. Plusieurs témoins se rendirent sur les lieux et y virent de loin, les militaires en train de recueillir des débris, dont les plus gros furent ramasser par une grue. Les débris furent emporté par des camions militaires. Plusieurs témoins, à plusieurs endroits aux alentours, virent des militaires, des policiers et des pompiers se livrer à des recherches. On est certain que trois créatures humanoïdes furent retrouvées, dont une était blessée mais toujours vivante. Elle fût amenée par les militaires qui la trouvèrent, à l’Humanitas Hopital, où elle y fût soignée (elle avait une fracture à la jambe). Une autre fût trouvée par des policiers et emmener à un poste médical de premier secours, mais y mourut malgré tout quelques heures plus tard. Elle sera emporté ensuite par les militaires jusqu’à leur base.

Un des policiers qui avaient été en contact avec une des créatures, tomba malade et mourut une dizaine de jours plus tard.

Des informations nous sont connues, mais le secret est toujours maintenu.

Cela donne tout de même un total (non définitif évidemment) de près de 23 objets volants extraterrestres récupérés, et de 19 cadavres. Dont trois êtres qui furent trouvés vivants, mais qui moururent peu après. Et de deux survivants.

Dont celui de Roswell, surnommé « EBE », qui vécu plusieurs années.

Donc, des crashs de soucoupes ont lieux régulièrement, partout à travers le monde. Et ça depuis très longtemps (la plus ancienne épave retrouvée remonterait au Moyen-Age!)

Le public, en plus d’être laissé dans l’ignorance des évènements, n’est pas non plus mit au courant des conclusions définitives des enquêtes. Où sont les conclusions des examens scientifiques et les renseignements qu’ils apportent et que deviennent les épaves et les corps retrouvés? Toutes ces preuves matérielles et physiques sont bien gardées et réparties dans plusieurs bases, à travers tous les Etats-Unis. Comme nous allons le voir maintenant.

Par d’autres informations sérieuses et crédibles, on peut également ajouter que:

– Une soucoupe a été vue dans un hangar à la Sunnyvale Air Naval Station (Californie) en 1950.

En 1952, un camion-remorque transportant un engin caché sous une bâche, et qui s’avéra plus tard être en fait une soucoupe, fût aperçu à la Wright-Patterson AFB.

– Aussi sur cette base, un ancien électricien déclara qu’il avait dût participer à l’installation d’un équipement émettant des « radiations », dans une pièce où était entreposé les corps de sept petits humanoïdes, à grosse tête et à la peau écailleuse. Il attrapa par la suite un cancer à cause des « radiations » et en mourrut quelques années plus tard.

– Un ancien officier supérieur de la base, dit avoir assisté à une réunion hautement secrète, durant laquelle il avait vu un des corps d’extraterrestres conservé dans un congélateur.

En 1953, un pilote assista au déchargement de caisses arrivées de nuit par un DC-7 contenant plusieurs cadavres d’extraterrestres, et de leur acheminement dans un hangar. Les corps furent posés sur des cubes de glace, en attendant leur place définitive. Il les vit alors qu’il était à environ quatre mètres, et leur description correspond à celle des « petits gris » classiques.

En 1966, un officier de renseignement de la base vît un jour neuf corps, conservés dans des conteneurs de verres épais. Alors qu’il traversait un secteur sévèrement gardé.

– Un ancien major ayant servit à la base, révéla un jour à son fils qu’était conservé dans cette base une soucoupe intacte, d’autres abîmées, ainsi que des cadavres. Il lui dit: « Nous avons la preuve que les OVNIS sont extraterrestres ».

– Toujours à Whright-Patterson, un ancien sergent de la Police Militaire de l’USAF, raconta qu’il fût convoqué une nuit, et emmené dans un local souterrain, afin d’en assurer la garde. Se trouvait-là plusieurs officiers supérieurs et des civils, qui étaient en train d’examiner plusieurs créatures « humanoïdes », alignées sur des tables.

– Différents témoins de l’armée et des services secrets font état de plusieurs corps conservés à la base de la CIA de Langley, à Hampton Roads en Virginie, ainsi que dans l’Etat de Washington.

– Selon des officiers de l’US Air-Force, qui ont pût en témoigner, c’est à partir des années quatre-vingt, qu’ils reçurent des ordres pour « abattre systématiquement » tous ovnis, lorsque cela était possible. Il y a eu depuis cette époque, beaucoup d’engins abattus, dût à des attaques délibérées. Alors que auparavant, c’était dût majoritairement à des accidents.

Pour pouvoir récupérer la technologie de leur engins. Et bien sur, assurer la supériorité des Etats-Unis en matière d’aéronautique militaire.

En tous cas, on peut dire que ce ne sont pas les preuves qui manquent. Mais les verra-t-on un jour? Tant qu’il nous faudra supporter ce satané secret, on peut toujours attendre.

Pour accéder aux documents déclassifiés concernant Moon Dust ou mentionnant des crashs, cliquez sur les liens:

Documents DIA lien, CIA lien, FBI lien, US ARMY lien et lien (entre autres…).

Le cas du crash de Kecksburg

Le 9 décembre 1965, à 16 heures 45, un étrange objet traverse le ciel au-dessus des Grands Lacs, à la frontière des États-Unis et du Canada.

Au Michigan, dans l’Ohio, en Pennsylvanie et au Canada, des centaines de personnes aperçoivent un objet en flammes et signalent ce qu’ils ont vu aux autorités.

On croit d’abord à un avion en feu. Les témoins décrivent une sphère orangée dégageant de la fumée derrière elle. La description correspond à un météore se désagrégeant en pénétrant dans l’atmosphère.
Cette explication est la première admise par les autorités et la communauté scientifique.

Dans la même soirée, un engin fait un atterrissage en catastrophe dans un bois près de Kecksburg en Pennsylvanie.
Toute la région entend un énorme « bang » et perçoit la puissante secousse ayant fait trembler la terre. La fumée produite par l’objet avant qu’il ne s’écrase reste visible pendant plus de 20 mn.

Ceci est filmé et photographié par un habitant de Pontiac dans le Michigan à 300 km de là et par de nombreux témoins. Les services d’urgence appelés sur les lieux s’attendent à trouver l’épave d’un avion venant de s’écraser mais découvrent la sphère en feu décrite par les habitants.

Une unité de l’armée de la base de Lockbourne est déjà sur place et a pris position avant eux sur les lieux de l’accident. Les jours suivants, l’armée déclare « n’avoir rien trouvé » dans la forêt de Kecksburg.

Des pilotes en vol ont également été témoins du phénomène. Les pilotes ont évoqué « une onde de choc » ressentie à proximité de l’engin.

La traînée de fumée a persisté plus de 20 minutes après le passage de l’objet.

À 16 heures 45, deux enfants jouaient dans un bois à côté de la ville de Kecksburg en Pennsylvanie. Ils ont vu un objet lumineux s’écraser au milieu de la forêt et mettre le feu aux arbres. Ils sont immédiatement rentrés au domicile familial et ont raconté l’histoire à leur mère. Celle-ci prévient la police et les pompiers.
Lorsque les forces de police et les pompiers sont sur le site, un escadron militaire de la base de Lockbourne (Ohio) arrive sur les lieux et prend le contrôle de la zone.

Les militaires intiment l’ordre à toutes les personnes présentes (pompiers, policiers ou civils) de partir immédiatement.
Puis, le responsable du détachement militaire prévint les autorités locales : « Ils n’ont rien trouvé dans la forêt de Kecksburg ».

L’escadron est ensuite repartit. Pourtant, on a retrouvé des débris métalliques à Lapeer dans le Michigan.

En mars 1966, Ivan Sanderson a rédigé un compte-rendu détaillé de témoignages.

Il s’est vite rendu compte qu’il s’agissait bien plus que d’une simple météorite. Ivan Sanderson a démontré que l’objet a suivi une trajectoire bien déterminée (il modifiait sa trajectoire) ayant duré au moins 6 minutes, soit une vitesse bien trop lente pour un météore.

De plus, tous les témoins n’étaient pas situés au sol… Plusieurs pilotes ont dit avoir été secoués par des ondes de choc lorsque l’objet est passé à proximité. Or, la plupart des météorites sont situées plusieurs kilomètres au-dessus de l’altitude de vol des avions commerciaux.
Selon les témoins au sol, il y a eu une onde de choc et des « bang » soniques. La traînée de fumée était si intense qu’elle est restée en place pendant plus de 20 minutes, elle a été filmée et photographiée par plusieurs personnes.

Ivan Sanderson a calculé la trajectoire de la boule de feu à partir des différents témoignages et en a conclu : « L’objet se déplaçait à une vitesse d’à peine 1 600 km/h, ceci élimine formellement la thèse d’une météorite »

Robert Bitner et James Mayes (membres des pompiers de Kecksburg) ont raconté comment son équipe a pu observer l’engin avant de se faire intercepter par l’armée et escorter hors du bois. Mayes raconta qu’un camion à plateau avait quitté les lieux dans la nuit, transportant un objet recouvert d’une bâche.

L’armée américaine (Le 662e Escadron de Radar basé à l’arsenal de Oakdale) avait bien enlevé l’engin, mais elle a ensuite nié avoir découvert quoi que ce soit.

Selon un officier de la base de l’armée de l’air de Lockbourne (près de Columbus à environ 240 km de Kecksburg), un camion est bien arrivé à la base avant l’aube, transportant un important objet de forme conique caché sous une bâche.

Le camion est entré à l’arrière de la base par un accès peu utilisé – attitude plutôt étrange – où l’officier était de garde.

Celui-ci avait reçu l’ordre de tirer sur quiconque essaierait de s’approcher du camion, sans être informé de ce qui se trouvait sous la bâche.
À 7 heures, le camion a pris la route de la base aérienne de Wright-Patterson (siège d’un projet d’étude des objets non identifiés).

S’agissait-il d’un engin secret, d’un essai de la base allemande en Antarctique ?
Comme dans l’affaire Roswell, on n’a jamais su ce qui avait vraiment été récupéré… 

L’affaire en resta là pendant 15 ans, quand des ufologues entreprirent de revoir le dossier…

La version officielle a brusquement changé, il ne s’agissait plus de la chute d’une météorite mais de celle d’un satellite russe (Cosmos 96).

Ils ont découvert que les pompiers James Mayes, Melvin Reese et Robert Bitner avaient pu s’approcher à moins de 60 mètres du point d’impact avant l’arrivée des militaires, puis ensuite refoulés par eux.

Les pompiers ont vu des lumières clignotantes bleues. Des témoins ont vu un grand camion plat quitter le secteur en transportant un objet ovale recouvert d’une bâche. Un autre témoin affirme avoir observé le chargement d ‘un engin sur le camion par les militaires. Il a décrit un objet ayant une forme ovale, avec des « butoirs » sur sa base et a noté des « pictogrammes étranges » sur l’engin.

Différents rapports de la NASA ont confirmé que le satellite russe Cosmos 96 a bien quitté son orbite le 9 décembre 1965 à 3 h 15, soit 13 heures avant les événements de Kecksburg. Ceci est totalement incompatible avec un crash dans la région de Kecksburg à 16 heures 45…

Un entrepreneur qui livrait une cargaison de briques à la base de Wright Patterson le 16 décembre 1965, a aperçu dans un hangar un engin étrange entouré de personnes en combinaison anti-radiations.

Ce témoin a fait une description de l’objet correspondant parfaitement au témoignage des 3 pompiers de Kecksburg :

« Un objet ovoïde de 5 mètres de long, sans rivets ni hublots ou trappes, dont la base était constituée d’un anneau recouvert de symboles incompréhensibles »

L’un des pompiers était d’origine polonaise et lisait parfaitement le russe, ce n’était pas des inscriptions en russe.

Les témoignages de phénomènes aériens étranges qui défient les explications sont très nombreux : habitants, pilotes de chasse, pilotes de compagnies aériennes, policiers, pompiers…

Début 2002 John Podesta (ex-conseiller du président Bill Clinton) et Leslie Kean (un journaliste indépendant), ont porté l’affaire en justice au nom de la « Liberté de l’information ».

Ils voulaient d’obliger le gouvernement à publier les documents dont il disposait sur cette affaire. La thèse officielle, à l’époque des faits, était celle de la chute d’une météorite.

En décembre 2005, une décision de justice fut rendue et le porte-parole de la NASA a déclaré:

» Le gouvernement a en fait récupéré à Kecksburg les restes d’un satellite russe, mais tous les documents de l’époque ont été égarés au début des années 1990… Les débris métalliques retrouvés à Lapeer seraient des leurres radar en aluminium, fréquemment utilisés par les chasseurs de l’US Air Force.  »

Robert Bitner et son chef assistant, James Mayes, (tous deux membres des pompiers de Kecksburg) racontent leur histoire à des enquêteurs privés, Clark McClelland et Stan Gordon.

« Le soir, ils pénètrent dans les bois, ils s’attendant à trouver les débris d’un avion écrasé…
Ils découvrent en fait un objet de forme conique d’environ 3,30 m de haut planté dans le sol. Les arbres sont décapités, les buissons sont écrasés, mais l’engin est quasiment intact et n’a aucune trace de combustion. On peut voir à sa base un cercle sur lequel est inscrite une suite de symboles graphiques… « 

Le cas « Kecksburg » a été apporté dans les dossiers du projet « Blue Book ».

Il est indiqué :

« Une équipe de 3 hommes a été expédiée pour étudier et prendre un objet qui a déclenché un incendie. Cette équipe était composée de membres du projet « Moon Dust », chargés de récupérer des objets venus de l’espace, un projet alors totalement confidentiel. »

L’ouvrier ayant affirmé qu’un engin étrange a été livré à la base de Wright Patterson, a été reconduit par un garde hors de l’enceinte, celui-ci lui a dit :

«Vous avez juste vu un objet qui sera connu de tous d’ici une vingtaine d’années…»

James Mayes a expliqué comment les militaires ont dressé un cordon autour des bois et avaient établi une base provisoire complète incluant les télécommunications.

Le chef des pompiers, Robert Bitner, qui a confirmé cette histoire, a également dit qu’il avait vu un objet de 1,8 m de haut, de 2 m de large et d’environ 5 m de long, donc, pas du tout un avion ! L’engin reposait comme si il avait effectué sa chute presque horizontalement.

Peter, un autre pompier, a indiqué avoir vu un anneau de butoirs portant des « pictogrammmes ».

Le chercheur Ray Boeche a fait une demande pour obtenir les informations déclassifiées sur l’incident.
En 1985, il a obtenu 30 pages d’informations totalement insignifiantes.

Une note précisait :

« qu’une équipe de 3 hommes avait été expédiée sur le site pour récupérer un objet ». Le rapport concluait: «L’OVNI était un météore…»

Puis, on a proposé la théorie de la chute d’un satellite russe (Cosmos 96). La NASA a publié des données indiquant que Cosmos 96 s’est bien écrasé le 9 décembre 1965 à 3 h15, l’accident de Kecksburg a eu lieu 13 heures plus tard. La base de Wright Patterson AFB, est une base réputée pour entreposer des débris de crashs d’engins venus de l’espace.

Un porte-parole de la NASA a affirmé qu’il n’y a aucune dissimulation :

«L’OVNI était un satellite russe, mais les dossiers gouvernementaux et les documents ont été perdus dans les années 1990».

Nicholas L. Johnson un scientifique analysant les débris orbitaux à la NASA a déterminé, après avoir étudié les trajets orbitaux des satellites connus et d’autres dossiers « secrets » de 1965, que :

«L’objet n’a pas pu être un satellite russe, ni aucun autre objet construit par l’homme…»

Le mardi 22 octobre 2002, un ancien chef du personnel de la Maison Blanche et un journaliste international, veulent savoir ce que le Pentagone sait, l’invitant à publier les dossiers secrets sur le crash de Kecksburg et sur d’autres incidents impliquant des objets volants non identifiés (ou OVNI).

Pour John Podesta, l’ex-adjoint de Bill Clinton, «Il est temps pour le gouvernement de rendre public les dossiers qui ont plus de 25 ans et de fournir à des scientifiques les données qui aideront à déterminer la vraie nature de ce phénomène…»

Il a – avec des médias réunis à Washington D.C. – annoncé une nouvelle association pour accéder aux dossiers secrets du gouvernement au sujet des OVNI.

La CFI (Coalition for Freedom of Information) presse l’Armée de l’Air, afin d’obtenir des documents impliquant les programmes « Moon Dust » et l’opération « Blue Fly », programmes clandestins ayant existé il y a des décennies pour étudier les OVNI et retrouver des objets d’origine inconnue.

Cette nouvelle initiative ne vise pas à prouver l’existence des extraterrestres…

Le groupe voulant plutôt rendre « légitime » la recherche scientifique sur les phénomènes aériens inexpliqués, car outre « Roswell » et « Kecksburg », il y a eu bien des cas mystérieux…

La CFI veut accéder aux dossiers, en vertu de la FOIA (Loi sur la Liberté de l’information – Freedom of Information Act).

Selon Leslie Kean ayant énormément écrit sur le sujet:

« Dans les années 1940, 1950 et 1960, le gouvernement des États-Unis a pris la recherche sur les OVNI au sérieux. Les généraux les plus hauts placés ont pesé le pour et le contre, sur le fait d’informer le public. »

En 1969, l’Armée de l’Air a mis fin au programme « Blue Book », concluant qu’aucun OVNI rapporté n’était une menace pour la sécurité nationale…

Pourtant, les militaires continuent à bloquer certaines demandes d’information sur les OVNI prétextant des problèmes de Sécurité Nationale.

Il y a bien des phénomènes étranges dans le monde et la plupart des gens pensent que cela n’existe pas, parce qu’ils ne veulent pas chercher.


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