L’Égypte déploie « des divisions blindées entières » dans le Sinaï, Israël l’accuse de « violations flagrantes » de l’accord de paix de 1979.
ON POURRAIT S’INQUIÉTER ?
Effectivement il y a toujours des risques, mais nous allons voir en écoutant la vidéo de l’émission de Matthias Inbar, tout en bas de cet article, qu’effectivement, l’armée d’Israël surveille mais n’est pas réellement inquiète.
D’autre part, comme nous allons le comprendre dans la vidéo du rav Ron Chaya ci-dessus, nous n’avons pas à nous inquiéter, car tout ceci est effectivement prophétisé… Un acteur dont on n’a pas encore vraiment parlé va se dévoiler ! Des événement vont se succéder et GOG et MAGOG va se réaliser…
La traversée de la Mer des Joncs a été un MIRACLE que même les négationnistes nous envient ! C’est une étape importante pour le Peuple Juif. Le D.IEU d’Israël se dévoile une nouvelle fois en ouvrant la Mer, mais aussi et surtout, en la refermant sur les égyptiens !
Extraordinaire : qui sort de l’ordinaire !Va-t-on, de nos jours, assister à un nouveau miracle d’Hachem devant la menace égyptienne du président Abdel Fattah al-Sissi ? Ce dernier est en train de se mettre hors la loi en mettant toute son armée dans le désert du Sinaï !!!
Allons-nous louer Hachem avec un nouveau CHANT de remerciement ?
L’Égypte cherche-t-elle la guerre avec Israël ?
Israël constate l’augmentation « significative » de l’activité militaire égyptienne dans la péninsule du Sinaï et demande « des consultations immédiates » avec Le Caire. Selon la chaîne d’information israélienne Channel 14 News, l’armée israélienne a reconnu dimanche 5 janvier des « violations flagrantes » de l’accord de paix de 1979 qui prévoit notamment la démilitarisation du Sinaï.
L’État hébreu observe depuis plusieurs semaines le déploiement « de divisions blindées entières » dans le centre du Sinaï, ainsi que la construction d’obstacles antichars et de préparatifs logistiques « importants ». Ces derniers mois, Le Caire a ainsi construit un réseau massif de routes, de ponts et de tunnels pour franchir le canal de Suez et acquis des centaines de transporteurs de chars, lui permettant de renforcer rapidement ses troupes côté Sinaï.
« L’Égypte a construit une armée redoutable »
« Il convient de noter que cette question, négligée pendant de nombreuses années par tous les gouvernements, empêche désormais les hauts dirigeants politiques et de défense de dormir », a commenté Tamir Morag, correspondant diplomatique de Channel 14 News.
« Sous notre nez, sous couvert de l’accord de paix, l’Égypte a construit une armée redoutable. Cette armée est basée sur des armes américaines reçues dans le cadre de l’accord, et tous ses exercices d’entraînement simulent des scénarios d’invasion d’Israël », ajoute-t-il. L’armée égyptienne, forte de près de 500 000 soldats, compte des chars américains Abrams M1A1, des avions français Rafale ou encore des corvettes lance-missiles espagnoles.
Des propos qui surviennent quelques jours après d’autres déclarations fortes de la part de l’ancien ambassadeur d’Israël au Caire, David Gubrin. Au média Ynet, le diplomate affirmait fin décembre 2024 que « l’Égypte investit des sommes énormes dans le renforcement militaire malgré le fait qu’aucun pays ne la menace et malgré sa situation économique difficile ».
David Gubrin appelait Israël à « tenir compte des capacités que l’Égypte est en train de construire et ne pas se fier à une interprétation des intentions ou des intérêts » égyptiens. Il redoutait notamment un changement de régime en Égypte hostile à Israël.
La crainte d’un débordement du conflit à Gaza
En septembre 2024, Israël avait déjà reproché à l’Égypte un manque de reconnaissance, alors que l’État hébreu l’avait aidée à lutter contre des terroristes de l’État islamique dans le Sinaï. A cette occasion, Jérusalem avait par exemple autorisé Le Caire a déployé des troupes dans la péninsule, malgré l’accord de paix de 1979.
Mais « l’Égypte a envoyé dans le Sinaï un nombre de troupes au-delà de ce qu’Israël a accepté de déployer, compte tenu de la demande de l’Égypte d’augmenter ses forces qui combattent le terrorisme », précise David Gubrin.
À l’époque, l’Égypte avait justifié l’augmentation de ses forces dans le Sinaï par la crainte d’un débordement de la violence depuis la bande de Gaza et le déplacement de milliers de réfugiés palestiniens.
Le journal politique saoudien al-Majalla indiquait alors que « si cela se produit, ce serait un coup fatal aux rêves d’État palestinien et transformerait le Sinaï en un camp de réfugiés permanent – ce qui nuirait à la sécurité nationale de l’Égypte, car les combattants palestiniens pourraient en faire une base pour de futures attaques contre Israël ».
« Une excuse » pour se réarmer
Le Caire avait aussi dénoncé en septembre à l’occupation par Israël du corridor de Philadelphie, nom donné à l’étroite bande de 14 kilomètres qui sépare l’Égypte de la bande de Gaza, ce qui constituait aussi une violation de l’accord de paix de 1979. Pour le journal saoudien al-Majalla, beaucoup d’Égyptiens considèrent désormais que l’Égypte a une « excuse pour renforcer sa propre présence militaire dans le désert stratégique ».
Les accords de paix de 1979 avaient mis fin à la guerre du Kippour, qui opposa Israël à une coalition arabe menée par l’Égypte et la Syrie du 6 au 25 octobre 1973. L’attaque surprise de la coalition avait permis aux armées arabes de rapidement progresser, jusqu’à ce qu’Israël mobilise son armée. L’armée israélienne avait ensuite contre-attaqué, enfoncé les lignes égyptiennes et menacé Le Caire. Les combats avaient fait des dizaines de milliers de morts et blessés.
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