Secrets révélés

Le réseau de galeries sous l’Equateur et le Pérou et la mystérieuse bibliothèque

Un réseau de galeries et de cavernes sous l’Equateur et le Pérou renferment deux bibliothèques contenant des livres de métal gravés et des tablettes de cristal. Un fabuleux défi archéologique.

« Pour moi, c’est la plus incroyable, la plus fantastique histoire du siècle » s’écrit en 1972 l’aventurier suisse Eric Von Däniken dans son livre The Gold of the Gods

De quoi s’agit-il ?

D’une bibliothèque de livres de métal découverte en 1965 sous le sol du Pérou et de l’Équateur par l’entrepreneur austro argentin Juan Moricz.

Selon Däniken, passionné d’énigmes archéologiques, Moricz l’aurait accompagné en 1972 au coeur des mystérieuses galeries souterraines qu’il décrit ainsi:


« Tous les couloirs forment des angles droits parfaits, parfois étroits, parfois larges. Les murs sont lisses et semblent polis. Les plafonds sont plats et on dirait parfois qu’ils ont été enduits d’une, sorte de vernis… Mes doutes quant à l’existence de galeries souterraines se sont envolés comme par magie et j’ai ressenti une immense joie. Moricz a affirmé que les couloirs comme ceux dans lesquels nous passions s’étendaient sur des centaines de kilomètres sous le sol de l’Équateur et du Pérou. »

Cependant, pour des raisons floues, Von Däniken ne verra pas la bibliothèque tant convoitée…

Peu de temps après, Moricz confie à des journalistes de Der Spiegel et du Stern qu’il n’est jamais allé dans la caverne avec Däniken… La réputation de ce dernier en prend un coup. L’auteur de best sellers pour qui les dieux sont d’anciens astronautes et qui voit dans cette bibliothèque, comme dans les pyramides ou les statues de l’Île de Pâques, la preuve de l’existence de visiteurs extraterrestres, ne s’en remettra jamais tout à fait.

Personne n’a fait remarquer que si Von Däniken avait menti, il aurait brouillé les pistes pour éviter que l’on puisse remonter à Moricz aussi facilement.

L’hypothèse la plus vraisemblable est que Moricz a montré au moins l’entrée du souterrain à Von Däniken, mais qu’il l’a ensuite regretté : peut-être s’était-il engagé à ne jamais dévoiler ce secret.


Plus tard, il confiera avoir emmené l’auteur suisse de Guayaquil à Cuenca, pour y rencontrer le Père Carlos Crespi et admirer sa collection d’artefacts énigmatiques. Ne disposant pas de suffisamment de temps pour conduire Von Däniken au «véritable endroit », ils auraient décidé de lui montrer une petite caverne, à une trentaine de minutes de Cuenca, certifiant qu’elle était reliée au réseau.

Cette révélation mettra un terme à la controverse von Däniken-Moricz, mais pas au mystère entourant la bibliothèque de livres de métal elle-même.

Historique

En 1975, Stanley Hall, un Écossais, décide d’organiser une expédition britannico-équatorienne pour explorer la Cueva de los Tayos. Il s’agit d’une expédition purement scientifique.

La grotte est considérée par de nombreux auteurs et explorateurs comme l’une des plus grandes énigmes des Amériques, et beaucoup conviennent que la vérité cachée au fond de la grotte nous obligera à réécrire complètement l’histoire de l’humanité. certains auteurs affirment que la grotte des Tayos enregistre une histoire ancienne qui s’est déroulée sur Terre et qui remonte à 250 000 ans.

Aujourd’hui encore , la grotte des Tayos (Morona Santiago, sud-est de l’Équateur) reste l’obsession de nombreux explorateurs qui cherchent à trouver dans son intérieur la réponse à l’énigme entourant les blocs de pierre colossaux qui composent les murs et les plafonds de la grotte.

La grotte est située dans la haute jungle vierge à 2 km au sud de la rivière Santiago et à 800 mètres à l’est de la rivière Coangos (Kuankus). Entrer dans la grotte est tout sauf facile. Pour accéder aux chambres mystérieuses de la grotte, il faut descendre en rappel 87 mètres à travers un premier niveau et 25 autres jusqu’à l’entrée des tunnels.

La légende réside dans les grands blocs de pierre mégalithiques – qui sont polis et taillés avec une précision laser – qui composent certaines des pièces de la grotte et les nombreuses plaques métalliques mystérieuses gravées d’écriture idéographique dont le chercheur hongrois-argentin Juan Moricz parlé dans les années soixante.

La meilleure preuve des mystérieux endroits métalliques peut être attribuée au salésien italien Carlos Crespi Croci, qui avait exploré la région dans les années 40 et acquis des Indiens Shuar certains des objets qu’ils auraient retirés de la grotte.

S’il y a bien une bibliothèque de livres de métal issue d’une civilisation perdue, la première étape consistera à dresser la carte du site. C’est le principal et unique but de l’expédition; il n’est pas question de chasse aux trésors. Prévue pour trois semaines, l’exploration est une entreprise conjointe des armées britannique et équatorienne, secondée par une équipe de géologues, botanistes et autres spécialistes.

Sans oublier une figure honorifique: Neil Armstrong, l’astronaute, enchanté de se joindre à cette mission.

Le 3 août 1976, alors que l’expédition touche à sa fin, Armstrong pénètre enfin dans le réseau de galeries : aucune trace de livres en métal.

Néanmoins, l’équipe répertorie au passage quatre cents nouvelles espèces végétales ainsi qu’une sépulture abritant un corps en position assise. On établira par la suite que la tombe remonte à l’an 1 500 av. J.- C., et qu’au solstice d’été, le soleil devait s’illuminer.

Après la mort de Moricz en 1991, Hall décide de retrouver le «troisième homme », celui qui a guidé Moricz sur le site en question et dont l’Austro-Hongrois n’a jamais voulu révéler l’identité. Hall, lui, le retrouve : Petronio Jaramillo.

«J’avais un nom et un annuaire téléphonique, explique-t-il. Mais il y avait un tas de Jaramillo à Quito. J’ai fini par le trouver — ou, plutôt — sa mère. En septembre 1991, elle m’a donné le numéro de téléphone de son fils. Je lui ai téléphoné. Il m’a dit que nos chemins avaient mis seize ans avant de se croiser. Il souhaitait me rencontrer, et a déclaré qu’il lui fallait trois jours pour me mettre au courant.»

Jaramillo confirme que lorsque Moricz est arrivé à Guayaquil en 1964, il s’est associé à un homme de loi, Gerardo Pefia Matheus. Moricz aurait parlé à Matheus de sa théorie selon laquelle le peuple hongrois serait à l’origine de presque toutes les civilisations.

Par le biais de connaissances, Móricz rencontre Jaramillo et s’approprie peu à peu son histoire.

Pour Jaramillo et Hall, si Moricz n’avait pas concentré toute l’attention sur la Cueva de los Tayos (qui n’est pas le véritable emplacement de la bibliothèque), l’expédition de 1976 aurait pu déboucher sur la découverte du siècle. Nul doute que Moricz avait décidé dès le départ que la bibliothèque des livres en métal était son héritage.

Lorsque Hall montre à Moricz un manuscrit sur l’expédition de 1976, Moricz refuse tout net de le lui rendre ! Cela met un terme à leur amitié, et Hall ne comprendra ce geste qu’en 1991, en s’apercevant que le manuscrit mentionne le nom de Jaramillo…

Jaramillo et Hall se lient d’amitié et Hall apprend de la bouche même de Jaramillo la véritable histoire de la bibliothèque de Tayos – qui ne se trouve pas du tout dans la Cueva de los Tayos

Jaramillo raconte avoir pénétré dans la bibliothèque en 1946, à l’âge de 17 ans. Il l’a découverte grâce à un oncle connu sous le nom de «Blanquito Pelado» à qui la population Shuar locale a confié ce secret. Ce qu’il décrit ferait rêver n’importe quel archéologue: une bibliothèque composée de milliers de gros livres en métal empilés sur des étagères, chacun pesant en moyenne vingt kilos, chaque page remplie d’un même côté d’idéogrammes, de dessins géométriques et d’inscriptions écrites.

Il évoque une seconde bibliothèque contenant des petites tablettes dures, lisses, translucides — ressemblant à du cristal sillonnées de rainures parallèles incrustées, empilées sur des plateaux inclinés sur des tréteaux couverts de feuille d’or, il décrit des statues humaines et zoomorphiques certaines sur de lourds socles cylindriques), des barres métalliques de différentes formes, ainsi que des «portes » scellées — peut- être des tombes — couvertes de mélanges de pierres fines colorées, il voit un grand sarcophage, sculpté dans un matériau dur translucide, contenant le squelette couvert
de feuille d’or d’un être humain de grande taille.

En résumé, un incroyable trésor, entreposé à l’écart, comme caché en prévision de quelque désastre imminent. Jaramillo ajoute qu’un jour, il a descendu sept livres des étagères pour les étudier, mais Ils étaient si lourds qu’il n’a pu les remettre en place. Trop lourds pour être sortis de la bibliothèque et révélés au monde ?

Jaramillo n’a jamais fourni la moindre preuve matérielle de ses affirmations et souhaite rester dans l’ombre, Quand Hall lui demande pourquoi il n’a jamais pris de photos, il répond que «cela ne prouverait rien ».

D’autres découvertes, telles que la tristement célèbre Burrows Cave aux États- Unis, démontre qu’il ne suffit pas de voir pour croire.

La preuve nous est donnée en France avec le site de Glozel qui n’a jamais été reconnu, pourtant il démontre qu’une civilisation de géants a bien vécu dans le Bourbonnais.

Pourtant, Jaramillon déclare avoir laissé ses initiales dans les sept livres déplacés pour prouver qu’il a bien pénétré ces Dieux en personne.

Jaramillo et Hall préparent activement «l’expédition de l’occupation ». Ils ont pris contact avec divers ambassadeurs et hommes politiques ; puis ils ont informé la communauté scientifique.

Jaramillo a l’intention de conduire l’équipe sur les lieux, où elle passerait trois à quatre mois (durant la saison sèche) à répertorier le contenu du site et à s’assurer que rien ne disparaisse. Tout resterait sur place. Seul un rapport de recommandations résulterait de cette expédition, qui impliquerait l’Unesco. Mais en 1995, des avions à réaction péruviens bombardent une base militaire équatorienne et le projet connaît son premier revers.

En 1997, Hall profite d’une importante conférence d’anthropologie pour promouvoir le projet. Six anthropologues s’y intéressent, Mais cette même année, le régime politique de l’Équateur change et Hall rentre en Écosse avec sa famille, Néanmoins, les préparatifs de l’expédition se poursuivent.

Mais c’est en 1998 que l’expédition connaît sa plus grosse déconvenue. La mère de Petronio Jaramillo annonce, par téléphone, à Hall que son fils avait été assassiné..

A-t-il été abattu à cause des projets qu’il nourrissait ?

La vie en Amérique du Sud ne vaut pas cher, comme tous ceux qui y ont séjourné ou vécu le savent. Ce jour-là, Jaramillo portait sur lui une importante somme d’argent. Un banal vol de rue, à proximité de chez lui a stoppé dans son élan l’une des plus grandes découvertes du monde.

Moricz et Jaramillo sont morts. Hall a plus de soixante ans, Va-t-il faire cavalier seul et vouloir s’approprier la bibliothèque ?

Hall n’est pas un chasseur de trésors, Il souligne que la région est un – si ce n’est le – véritable El Dorado. Il y a de l’or partout ; les routes en sont presque littéralement pavées. Même si les livres de la bibliothèque sont en or — bien que Jaramillo n’ait jamais parlé d’or mais de «métal» (en fait, il semble y avoir eu du cuivre, puisque Jaramillo a vu une couleur verte sur les livres) — il y a plus d’or à l’extérieur de la bibliothèque qu’à l’intérieur.

Si Moricz se trouvait dans la région, c’est parce qu’il possédait de vastes concessions aurifères ; il s’intéressait à la bibliothèque non pour sa valeur monétaire mais pour son importance historique.

Par le passé, divers chasseurs de trésors ont tenté de conquérir la caverne. Le Comte Pino Turolla prend contact avec Jaramillo dans les années 60 grâce aux mêmes intermédiaires que ceux intervenus entre Moricz et lui.

Turolla était obsédé par la Salle des archives d’Edgar Cayce, et pour lui, la bibliothèque de livres en métal serait la preuve absolue de la probité des prophéties de Cayce. Mais entre Turolla et Jamarillo, le courant ne passe pas. Turolla doit donc se passer de l’aide de l’Équatorien et décide de fouiller seul autour de la Cueva de los Tayos, mais il en revient bredouille.

L’Indiana Jones le plus actif aujourd’hui est Stan Grist, qui a connu Juan Moricz ainsi que son confident, Zoltan Czellar, lequel était également un grand ami de Hall.

En 2005, Grist témoigne :

«Tandis que j’écris ces mots, je suis en négociations avec le groupe indigène des Shuars qui vit près de la Cueva de los Tayos et dont il faut la permission pour entrer dans la zone des cavernes et l’explorer. Je projette d’organiser une expédition dans les mois à venir pour rechercher l’entrée secrète de la caverne donnant accès à la supposée bibliothèque de livres de métal. Beaucoup de gens
ont pénétré dans la caverne par l’entrée verticale connue, située près du sommet de la montagne. Toutefois, je pense qu’il est quasiment voire totalement impossible de l’atteindre par cette accès- là. On ne peut accéder à l’entrée secrète qu’en passant sous l’eau »

Hall confirme:

« Jaramillo a toujours dit que l’entrée se trouvait sous la rivière ».

Mais cette rivière ne se situe pas à proximité de la Caverne, Il s’agit de la rivière Pastaza. Bien que Hall n’ait jamais eu connaissance de son emplacement de la bouche même du guide équatorien, il organise un voyage sur le site avec Mario Petronio, le fils de Jaramillo. Malheureusement, le voyage sera abandonné avant que le « point zéro » n’ait pu être atteint.

En mai 2000, Hall y retourne: «

Pendant que nous préparions l’expédition, dans les années 90, chaque fois qu’on se disait qu’il fallait impérativement du matériel de plongée, Petronio répondait que même si elle [ l’entrée de la caverne] était sous la rivière, nous n’aurions pas à nous mouiller pour autant. »

Hall m’a montré des cartes aériennes, faisant remarquer un virage dans la rivière qui rencontre une ligne de faille, dont on sait qu’elle s’ouvre dans un réseau de cavernes qui court sur plusieurs kilomètres. Selon lui, cette ligne de faille preuve d’un ancien tremblement de terre – a ouvert le réseau souterrain, que quelqu’un a jadis découvert et utilisé pour y installer la bibliothèque de livres de métal.

Hall a visité ce lieu et en déduit qu’il cadre parfaitement avec la description de Jaramillo.

Hall a 64 ans lorsqu’il se rend dans la région pour la dernière fois ; il en a aujourd’hui 70. Il se dit qu’il ne connaîtra vraisemblablement jamais le fin mot de l’histoire. Toutefois, il ne la considère pas comme son histoire et ne veut pas commettre la même erreur que Moricz. C’est pourquoi le 17janvier 2005, Hall a informé le gouvernement équatorien de l’emplacement de la caverne correspondant à la description de Jaramillo et qui, il l’espère, fera l’objet d’une expédition.

Pour ceux qui sont intéressés, sachez que le site est situé à 77° 47’ 34» de longitude ouest et à 1° 56’ 00» de latitude sud. GoogleEarth vous en rapproche beaucoup et peut satisfaire une curiosité initiale.

Mais connaître l’emplacement ne signifie pas qu’il sera facile à trouver.

Hall pense qu’il faudra des décennies ou bien un changement de paradigme avant que des gens puissent coopérer de façon à prendre connaissance fructueusement les lieux, Il affirme que l’expédition de 1976 n’a réussi que parce qu’un régime militaire était au pouvoir :

«Une bureaucratie démocratique submergera l’expédition avant qu’elle ne traverse la moindre rivière marécageuse ».

Ce dont on a besoin, c’est de coopération et de transparence.

Trop de gens ont essayé d’utiliser la bibliothèque pour appuyer leur propre théorie, qu’elle fasse entrer en jeu des extra-terrestres, des Hongrois à la conquête du globe ou encore Edgar Cayce et sa Salle des archives. C’est peut- être pour cela que les missions étaient vouées à l’échec.

Peut-être devrions-nous simplement laisser la bibliothèque parler d’elle-même. Les réponses aux questions telles que « qui l’a bâtie? », «d’où venaient-ils? », « qu’ont-ils accompli? », etc. se trouveront peut-être à l’intérieur de la construction elle-même. Après tout, c’est une bibliothèque…

 


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