Le film : En 2019, à Los Angeles, sur une Terre viciée à cause de guerres radioactives qui ont anéanti la quasi-totalité de la faune et de la flore, les gouvernements encouragent très fortement l’exil vers la planète Mars qui est en cours de colonisation. Pour favoriser les départs, ceux-ci offrent gracieusement un réplicant à toute personne qui part pour Mars
Un développement cauchemardesque a lieu en Israël où des scientifiques ont créé le premier « embryon synthétique » au monde, ouvrant la « porte » de l’horreur à ce qui pourrait suivre dans les années à venir.
Comme le dit l’adage, « le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions ».
En étudiant les détails de la recherche, qui selon « The Guardian » a été publiée dans la revue « Cell », on ne peut s’empêcher de frissonner en lisant que ni spermatozoïdes ni ovules n’étaient nécessaires pour créer l’embryon synthétique.
Scientists create world’s first ‘synthetic embryos’ https://t.co/Xmgw0zCTbp
— Guardian news (@guardiannews) August 3, 2022
Le premier « succès » de la recherche est qu’elle rend le processus de fécondation, la contribution simultanée de la femelle et du mâle pour créer une nouvelle vie, totalement inutile.
Les chercheurs de l’Institut Weizmann n’avaient besoin pour leurs expériences que de cellules de souris pluripotentes, également appelées cellules souches.
En joignant deux cellules souches et en les dirigeant de manière appropriée à l’aide de produits chimiques, ils ont réussi à obtenir un embryon expérimental. En fait, au fur et à mesure que l’embryon grandissait, il développait à l’intérieur de lui les premières structures cellulaires complexes, qui possédaient toutes les caractéristiques nécessaires pour se développer en un cœur, un intestin ou un cerveau battant. Et pas seulement ça. Selon le chef de l’équipe de recherche, le professeur Jacob Hanna, les embryons synthétiques ont développé par eux-mêmes un cordon ombilical, ainsi que la membrane qui entoure les embryons naturels dans l’abdomen de la mère, connue sous le nom de sac lacrymal.
Les chercheurs soutiennent que la création d’embryons synthétiques aidera la science à mieux comprendre le développement d’embryons et d’organes naturels.
Ils ajoutent que cela pourrait potentiellement conduire à la découverte de nouveaux médicaments pour des maladies graves et ouvrir de nouvelles voies de recherche.
Bien sûr, la création d’humains synthétiques peut avoir d’autres applications, comme l’acquisition d’une main-d’œuvre qui pourra opérer dans les conditions et le statut de l’esclavage.
Cela aura d’autres implications morales, philosophiques et pratiques car cela rendra inutile la reproduction naturelle des humains.
Autrement dit, les couples ne seront plus nécessaires pour produire des personnes qui perpétueront la culture et l’histoire de l’Humanité.
Le scénario du film légendaire de Ridley Scott « Blade Runner », basé sur le livre tout aussi légendaire de Philip Dick, « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? », dans lequel dans un futur quasi dystopique l’Humanité produit des réplicants génétiquement avancés, qui sont extérieurement similaires aux humains. Leur utilisation sur Terre est interdite, et ils sont réglementés exclusivement pour des travaux dangereux ou médicaux, dans des colonies hors monde.
Les réplicants qui défient l’interdiction et retournent sur Terre sont recherchés et tués (« abattus ») par des agents de police spéciaux connus sous le nom de « Blade Runners ».
Tout cela se fera dans un monde idéal et angélique. Mais sachant qui gouverne habituellement la planète sur laquelle nous vivons, nous savons que rien de tout cela ne se fera sans bénéfice ni profit.
Et le plus gros profit est toujours la création d’esclaves pour lesquels il n’y aura même pas de cadre légal qu’ils soient bel et bien des esclaves.
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