Secrets révélés

Le côté obscur du Metaverse exposé

Pourquoi vos enfants doivent rester à l’écart

Les parents qui ont acheté à leurs enfants l’Oculus Quest 2 pour Noël risquent d’être surpris. En effet, plusieurs cas de sollicitation d’enfants ont été recensés dans l’un des services de chat les plus populaires du casque de réalité virtuelle, VRChat.

VRChat est une plateforme virtuelle en ligne où les utilisateurs font leurs premiers pas dans le métavers et utilisent des avatars complets pour dissimuler leur identité. Il y a eu des cas d’abus d’enfants, de harcèlement, de racisme et de pornographie sur ce service de chat populaire.

Un clip partagé par le YouTubeur « VSF Studios » présente plusieurs exemples d’un problème majeur de VRChat : l’exploitation et la sexualisation des enfants.

VSF Studios a déclaré que VRChat n’est « pas un endroit pour les enfants ».

Le premier exemple qui a « vraiment secoué » le YouTuber a été de voir une fille mineure dans le corps d’une enfant de 12 ans danser pour un homme japonais de 40 ans. Il a déclaré que c’était « dégoûtant, pour ne pas dire plus ».

https://youtu.be/vmO1Zb28qAE


Le métavers a peut-être un côté sombre dont il faut parler, à savoir la facilité avec laquelle il met les utilisateurs en contact avec des prédateurs.

Autres dangers

Autre danger réel de la généralisation du Métavers : les géants du numérique conditionnent leurs réseaux sociaux à la manière d’une drogue afin de nous inciter à rester le plus longtemps connectés.

Le documentaire Derrière nos écrans de fumée (2020) a démontré le mécanisme d’addiction et de cloisonnement de l’utilisateur au sein d’un cercle d’autres utilisateurs ayant les mêmes opinions politiques, religieuses, sociétales, sans se mélanger aux autres… Il s’agit d’un moyen de conforter la personne dans ses idées, dans le but mercantile de la garder le plus longtemps en ligne, au détriment de la confrontation à l’autre et de l’ouverture d’esprit. Cela ne peut conduire qu’à une radicalisation de la pensée, un refus de l’altérité.

Comment protéger les plus jeunes dans le métavers?

L’organisme de surveillance britannique cherche à déterminer si les services de réalité virtuelle de Meta (anciennement Facebook) sont suffisamment efficaces pour protéger la vie privée et les données personnelles des enfants. Les craintes de l’ICO sont que la première version du métavers de Meta, Horizon Worlds, et les autres services virtuels du groupe, puissent permettre aux plus jeunes de se connecter trop facilement et de s’exposer à des abus, du harcèlement ou des contenus à caractère sexuel.


Depuis plus d’un an, pour utiliser les casques Oculus de Meta, il faut absolument avoir un compte Facebook. Selon le géant américain, c’est une première mesure de sécurité car seules les personnes âgées de plus de 13 ans peuvent ouvrir un compte sur Facebook. Sans grande surprise, il n’est pas très compliqué de contourner cette règle. Selon les experts qui travaillent sur le dossier, un enfant de moins de 13 ans peut participer à des salons de discussion en réalité virtuelle, potentiellement dangereux, simplement en « cochant une case » pour dire qu’ils ont l’âge requis.

Le « code des enfants » sera-t-il respecté?

Un « code des enfants » a pourtant était rédigé au Royaume-Uni, pour protéger les plus jeunes. À ce sujet, un porte-parole de Meta a déclaré que le géant du web s’était « engagé à respecter le code des enfants » et qu’il était « convaincu que le matériel de réalité virtuelle répondait aux exigences du code ». Meta rappelle que les enfants âgés de moins de 13 ans ne peuvent pas accéder aux services de réalité virtuelle, mais ne revient pas sur la facilité avec laquelle les enfants peuvent ignorer cette politique…

Pour rassurer les autorités, l’entreprise américaine a promis de mettre 50 millions de dollars sur la table pour établir un programme qui permettra de s’assurer que le développement de métaverse obéit aux lois et aux règlements des différents pays. Si l’ICO constate finalement que Meta a violé le « code des enfants », de lourdes sanctions pourraient être prononcées. Une amende allant jusqu’à 4% du chiffre d’affaires (soit 8,8 milliards d’euros) pourrait être infligée au groupe.

Les autorités ne plaisantent pas avec la sécurité des enfants sur le web. Aux États-Unis, 44 procureurs américains exhortent Facebook à abandonner Instagram Kids. Pourtant, le réseau social n’en démord pas. Andy Stone, responsable de la communication de Facebook, a fait savoir que « des experts en développement de l’enfant, en sécurité et en santé mentale, ainsi que des défenseurs de la vie privée seront associés au projet pour que la sécurité des enfants soit assurée ».

En attendant, compte tenu des propos sans cesse mensongers tenus par les BIG en général, il serait plus judicieux de ne pas laisser vos enfants utiliser le Metaverse.


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