Mystique

L’amour et la violence sont des forces polarisées de l’UN

Spirit et Sexus – Fondements spirituels

Quelle importance avez-vous donné à la sexualité?
Quelle valeur lui avez-vous accordée?
Et qu’en est devenue votre sexualité?
Vous avez donné à votre sexualité toutes les valeurs négatives de votre vision du monde:
la honte, la souillure, la faute.
À la fin du temps, elle se retrouve en conséquence enfouie sous ces forces – en vous.
C’est ainsi qu’est apparu un monstre constitué de confusion,
de refus, de pression, de peur et de désir, de conscience étrangère,
de maladie, de misère et de violence
dans la spiritualité
dans la sexualité
et en vous.

Vous-mêmes

C’est vous-mêmes qui avez inventé le jeu. C’est vous-mêmes qui avez décidé du jeu de la dualité et qui l’avez joué.

Vous lui avez conféré un laps de temps déterminé après lequel vous vouliez l’arrêter. Autrefois, comme encore aujourd’hui, vous vous êtes servis de vos propres forces créatrices pour créer l’espace de la dualité dans lequel vous vouliez jouer et faire vos expériences. Vous vous êtes servis du “cosmos réagissant“ comme terrain d’expérimentation.

Chaque entité impliquée dans le jeu devait avoir la possibilité inconditionnelle de décision, d’expérience et de réalisation de soi. Chaque entité devait atteindre elle-même le point du retour le plus bas – et c’est ce qui s’est produit.


Tout a commencé par la scission de la force UNE en deux parties, deux pôles.

Vous les avez appelés “masculin“ et “féminin“. Une partie de l’UN assuma le pôle masculin, et l’autre partie de l’UN le pôle féminin. Le jeu s’échelonna sur trois étapes de descente, auxquelles des conditions de développement différentes devaient vous conduire. Il a fallu des démarches pour diviser votre UNité spirituelle et pour vous faire oublier cette division ultérieurement. Votre être tout entier a dû être restructuré et, au sens propre du terme, amoindri pour que l’expérience puisse réussir.

Il a fallu former des corps – deux corps différents!

Le “voyage“ dans les sphères corporelles était déjà un acte de création en soi. Vous avez inventé les corps et le cycle du karma et de la grâce comme un système pouvant permettre de faire l’expérience de l’Esprit, du sentiment et du développement dans la matière.


La Terre, planète de la plus forte densité dans le cosmos, devint votre domicile jusqu’à la fin du temps – MAINTENANT – où elle remonte dans des régions plus lumineuses. Elle s’est mise à votre service et a participé au jeu en tant que conscience autonome. Elle a mûri avec vous et elle a souffert avec vous.

Le soleil et la lune ont renforcé et protégé vos forces masculines et féminines.

Ils les ont également consumées et dissimulées. Au commencement du temps, la Lumière féminine était tout aussi divine que l’Obscur masculin, et, à la fin du temps, la Lumière masculine présentait autant de traits démoniaques que l’Obscur féminin. Combien de fois ils ont “dansé“ ensemble, ont échangé les rôles, se sont divisés et confiés l’un à l’autre, se sont séparés, se sont aimés, se sont entretués. Et toujours et encore, ils ont nés l’un de l’autre – tout comme aujourd’hui encore vos enfants masculins et féminins naissent de vos corps masculins et féminins.

De nos sphères, nous entendons et voyons avec quelle rapidité et profondeur beaucoup d’entre vous se relèvent en ce moment de ce thème le plus douloureux de l’histoire humaine. Nous percevons à quel point vous êtes décidés à libérer en vous-mêmes cette fission intérieure – cette séparation qui, des millénaires durant, vous a coûté vie après vie et vous a, même dans la mort, empêché de trouver la paix. Nous voyons les longues lignées de tragédies qui ont parsemé vos générations. Vous les avez cultivées et soignées avec amour dans vos corps et votre conscience comme un infini jardin débordant de roses.

Aussi nous sommes profondément touchés d’assister à votre réveil derrière les murailles de ronces impénétrables, de voir que le Prince, cette moitié perdue de votre être, est arrivé et vous donne le baiser qui vous réveille, de voir que vous permettez enfin et accueillez ce baiser. Et ce sont effectivement les créatures féminines d’entre vous, celles que l’on taxe d’être des victimes et faibles, qui franchissent ici en premier la porte de la Nouvelle Terre. Car vous êtes les sœurs, les amantes et mères de tous les enfants, des guerriers et des rois – fortes et rayonnantes de cet amour qui ouvre doucement les sphères les plus profondes des mondes guerroyeurs et démoniaques.

Nous sommes de tout notre profond Amour avec vous et vous accompagnons en chemin.
Nous sommes Marie et Ohamah.

Nous sommes en train de vous écrire l’histoire de la Création sous un angle nouveau. Ce n’est qu’un récit mais il doit servir de base pour nos rencontres et nos échanges, servir de fondement pour nos explications et votre compréhension de CE QUE et de QUI vous êtes véritablement. Nous allons donc en choisir ici quelques extraits pour traiter de ce thème si important et délicat de votre condition humaine, la “spiritualité et la sexualité“.

Début des extraits tirés de la “Danse de la vie“:

Le début de Tout ce qui est ou le voyage du “ÇA“

Au commencement étaient la LUMIÈRE, l’ESPRIT, la présence UNE.
“ÇA“ était rempli d’Amour et de Sagesse,
plein de puissance et de force de rayonnement,
mais sans expression et sans être conscient de sa propre existence.
“ÇA“ était TOUT et RIEN.
Alors un jour, “ÇA“ s’en alla dans le champ du RIEN
pour, ici, devenir le TOUT.

Au début de notre histoire, il y a eu une présence – pas un être, mais une présence dans le cosmos. Nous l’appelons “PRÉSENCE UNE“ ou “ÇA“.“ÇA“ était espace et centre, étendue cosmique et limite extrême. Mais rien de cela n’était concevable ni palpable. “ÇA“ était une présence “dormante“ au pays du TOUT et du RIEN. “ÇA“ reposait en un calme infini. Rien n’était en mouvement. Rien ne respirait. Rien ne se produisait. Rien n’était à faire. “ÇA“ ÉTAIT tout SIMPLEMENT. Et si “ÇA“ avait parlé, il n’aurait probablement prononcé que les seuls mots: “JE SUIS“.

La “PRÉSENCE UNE“ était obligée d’accepter que rien ne change, que son immense potentiel de Lumière et d’Amour ne puisse pas s’exprimer, que toute sa sagesse et sa puissance ne serviraient finalement à rien. “ÇA“ l’accepta longtemps – jusqu’à un jour bien précis.

Ce jour cosmique-là, “ÇA“ ressentit au plus profond de soi la toute première pensée divine et “ÇA“ l’énonça dans les profondeurs insondables de son être: “ICI et MAINTENANT cela suffit!“

Et “ÇA“ fit une toute première respiration. Cette respiration déchira “ÇA“ en son intérieur, ouvrit “ÇA“, traça des canaux à partir de son centre et déclencha un bouleversement gigantesque dans tout “l’Omnivers“. Toutes les structures environnantes spirituelles et énergétiques se trouvèrent prises en un tourbillon de mouvement et s’engouffrèrent en mugissant à travers les canaux ouverts jusque dans le cœur de “PRÉSENCE UNE“. Et Dieu sait que cela a été sacrément inconfortable! À un certain moment, “ÇA“ revint à lui, fut très étonné et se demanda: “mais qu’est-ce qui se passe?“

…….

Finalement, “ÇA“ pensa: “Il FAUT qu’il se passe quelque chose! Je ne supporte pas CELA plus longtemps!“ Car il y avait quelques millions d’années que “ÇA“ se trouvait dans cet état d’ouverture mugissante. “ÇA“ est un peu plus patient que vous. Vous, vous trépignez déjà quand rien ne change au bout de trois jours. “ÇA“ devait faire quelque chose, mais quoi? Rien que le fait de FAIRE n’avait encore jamais existé. Qu’est-ce que c’est – FAIRE? Comment est-ce que cela fonctionne? Comment faut-il s’y prendre? Des questions dans la Lumière éternelle – et pas de réponse à l’horizon!

Alors, à la fin, “ÇA“ commença lui aussi à s’agiter et voilà qu’il en inventa le tout premier mouvement. Ce mouvement n’a jamais cessé jusqu’à aujourd’hui, car il est encore nécessaire pour aller plus loin, pour exprimer quelque chose, en faire l’expérience et le transformer. “ÇA“ s’agita de manière incontrôlable et mit tout son univers sans dessus dessous. Des choses trépignaient et bougeaient aux fins fonds de “ÇA“. Mon Dieu, encore quelque chose de nouveau: une ASPIRATION, un SOUHAIT qui devint brûlant. Soudain, cela tracassa “ÇA“ de ne pas vraiment savoir ce que c’est. “QUE – SUIS-JE?“

Pendant tout ce temps, “ÇA“ avait vécu sans savoir QUOI, QUI ou POURQUOI “ÇA“ existait. C’était une constatation véritablement renversante. Il fallait que “ÇA“ y trouve une réponse! Au plus profond de son être, “ÇA“ le pressentait: la réponse ne pouvait se trouver qu’au cœur du TOUT ou, au contraire, dans le RIEN. Car il n’y avait rien d’autre que le TOUT et le RIEN, pas même un cœur. Alors, “ÇA“ commença d’abord par créer un CŒUR et un espace vital avec une limite extérieure. Puis, il créa une CONTREPARTIE au TOUT.

La première ère de Cristal ou “LUI“ et “ELLE“ poursuivent le voyage
Les essences de “ÇA“ se sont fendues et ont changé “ÇA“ en quelque chose de très différent. La rotation faiblit et s’arrêta lentement. “ÇA“ n’était plus lui-même. “ÇA“ ne pouvait plus voir ce qui était à l’extérieur. “ÇA“ était maintenant hors de lui et voyait ce qu’il était devenu. Son regard se posa sur deux … ?.. ?… êtres très, très singuliers. Jamais auparavant il n’y avait eu QUELQUE CHOSE DE SEMBLABLE dans cet univers. Bon, CELA était joli, gracieux, mais QU’EST-CE-QUE c’était et à quoi est-ce que ça devait servir…?

C’est ainsi que vous avez vu le jour à la première ère de Cristal. On ne peut pas dire qui des deux en a été le plus étonné, “ÇA“ ou VOUS. Lors de sa dernière “danse sauvage“, La PRÉSENCE UNE s’est épanchée en DEUX ÊTRES. TOUT s’est extrait de lui-même et n’a RIEN gardé pour lui.

Un de ces êtres, appelons-le “LUI“, s’est chargé de toutes les forces originelles que vous appelez aujourd’hui l’OBSCUR et la DESCENTE. Ce n’est pas un homme, non, mon Dieu, non. LUI est une entité d’Esprit masculin. LUI a été l’entité première de toutes les énergies condensatrices, descendantes et obscures, le Père originel et le gardien de votre Obscur humain et de toutes les forces de sentiments négatives, la nature-même de l’Obscur créateur.

L’autre être, appelons-le “ELLE“, s’est chargé de toutes les forces originelles que vous appelez aujourd’hui la LUMIÈRE et l’ASCENSION. ELLE n’est pas une femme. ELLE est une entité d’Esprit féminin et doit devenir l’entité première de toutes les énergies dilatantes, élévatrices et lumineuses, la Mère originelle et gardienne de votre Lumière humaine et de toutes les forces de sentiments positives, la nature-même de la Lumière créatrice.

“ÇA“ mit son être tout entier dans ces deux créatures, mais UN CŒUR demeura au centre. Elles n’ont reçu ni cœur ni colonne vertébrale propres. Ils existent ensemble dans le cœur du UN autour duquel ils évoluent en dansant. Ce que “ÇA“ ressentit, ils le ressentent également, aussi bien LUI que ELLE.

Ainsi, la première ère de Cristal commença en tant qu’espace purement spirituel. Il servait à l’exploration commune de l’esprit divisé en deux entités. Les entités masculine et féminine étaient foncièrement différentes l’une de l’autre. Chacune d’entre elles possédaient des facultés que l’autre ne connaissait pas et ne pouvait pas ressentir. Elles étaient complètement étrangères l’une à l’autre.

Et pourtant, une paix profonde régnait entre elles et chacune d’elles vibrait pour l’autre d’un amour immense et d’un profond respect car chacune d’elles les ressentaient en elles. Finalement, il n’y avait rien d’autre que cela. Elles étaient des créatures de l’UN et remplies de vénération envers elles-mêmes et envers l’autre. Elles ne pouvaient rien ressentir d’autre. Malgré leur nature profondément contraire, elles ne pouvaient pas percevoir de différence entre elles deux – pas encore.

Elles allèrent vers l’extérieur et expérimentèrent. Elles explorèrent leur être. Elles avaient les mêmes questions que “ÇA“ au début. Elles voulaient découvrir ce qu’elles étaient elles-mêmes et ce que l’autre était. Le même feu habitait en elles. Elles voulaient savoir pourquoi elles étaient différentes. LUI alla au plus profond de lui-même et y effleura “ÇA“. LUI en fut très touché. LUI en fit part à ELLE et constata avec étonnement qu’ELLE avait fait cette découverte elle aussi, malgré qu’ELLE soit si différente de LUI. Comment se faisait-il qu’ils perçoivent tous deux la même chose en leur fort intérieur alors qu’ELLE s’exprimait en toute chose de manière différente de LUI, qu’ELLE désirait autre chose, qu’ELLE ressentait différemment de LUI?

LUI, il “pulsait“ vers l’intérieur quand il se réjouissait ou qu’il découvrait quelque chose de nouveau, et un profond Obscur enroba sa présence. ELLE, elle rayonnait vers l’extérieur quand elle se réjouissait ou découvrait quelque chose de nouveau, et elle enroba sa présence d’une claire Lumière. Des rayons jaunes-dorés dansaient avec des vagues bleues-indigo et fusionnaient en des formes les plus belles quand ils se réjouissaient ensemble. On voyait sans cesse des éclairs verts-émeraude insondables, cette Lumière océanique de “ÇA“ qui a sillonné, à la fin du temps, les abîmes les plus profonds de la magie noire ainsi que les temples les plus élevés de la sagesse.

LUI dansait toujours dans la même direction, attirant tout vers lui en de gigantesques tourbillons. ELLE ne pouvait danser que dans la direction inverse, se dilatant en d’immenses étendues. Leurs danses conjointes étaient d’ardentes tempêtes de Lumière et d’Obscur, d’or et d’indigo, qui pulsaient entre le “CŒUR-UN“ et les limites extérieures extrêmes et qui remplissaient de vie le cosmos.

Et ils constatèrent un autre phénomène: toutes les différences qu’ils voyaient entre eux disparaissaient aussitôt qu’ils se reconnaissaient. Toutes les formes d’expression qui les différenciaient ELLE et LUI apparaissaient temporairement et se changeaient en leur contraire aussitôt qu’ils s’en rendaient compte. TOUT était possible et RIEN (ne) se maintenait. LUI était Obscur, lumineux comme la Lumière et ELLE était Lumière, rayonnante comme l’Obscur. Ils pouvaient le retourner dans tous les sens: les contraires les plus profonds ne présentaient aucune différence quand on y regardait de plus près.

……….

Et à la fin de cette ère, ils “dansèrent“ dans l’ère suivante.

L’ère de calcaire ou La division est la fusion

En fin de rotation, vous êtes atterris dans l’ère de Calcaire que vous avez inaugurée. Et regardez: la première réponse à la dernière question se mettait déjà à étinceler. Votre configuration n’avait malgré tout que peu changé – et pourtant, rien n’était plus comme avant. Il arriva deux êtres, divisés mais cependant fusionnés – pareils mais pourtant différents. Une nouvelle division a eu lieu et, en même temps, un fusionnement. Ces deux êtres se sont divisés eux-mêmes mais se sont ouverts l’un à l’autre. Ils se sont échangés et chaque moitié s’est fusionnée à la moitié de l’autre. Ils ont abandonné leur “entièreté“, leur nature de départ. LUI n’est plus LUI et ELLE n’est plus ELLE. LUI était maintenant LUI et ELLE. ELLE était maintenant ELLE et LUI.

Maintenant, vous ne flottiez plus en des courants fluidiques harmonieux, mais une moitié de votre être tendait vers le haut alors que l’autre tendait vers le bas. Il vous fallait vous maintenir. Vos corps spirituels rayonnants se recroquevillèrent. Vous vécûtes alors ce que “ÇA“ avait vécu auparavant. Vous étiez devenus quelque chose de différent. Une moitié rayonnait et se dilatait pendant que l’autre était obscure et se condensait. Et dans votre axe vital, vous vous mîtes à ressentir une tension singulière, un trouble nouveau. Ça tirait et ça grattait, diriez-vous aujourd’hui. Cela vous inquiéta et vous stimula en même temps. Et vous avez pressenti que cela prendrait encore deux ères entières avant que ce début de déchirement intérieur ne soit achevé et libéré.

Tous les mouvements, tous les phénomènes étaient le contraire de ce qu’ils semblaient être. Ils changeaient d’apparence selon la perspective d’où vous les regardiez. Ils perduraient tout de même dans ces nouveaux champs. Ils n’étaient plus volatiles, ils ne pouvaient plus être facilement emportés ou se transformer mais se maintenaient un certain temps. Mais ils n’étaient pas figés. Ils étaient prisonniers entre les membranes des sphères et glissaient sur des vagues d’énergie d’une paroi à l’autre et vice versa. Ils dérivaient sur un océan qui les rejetait sans cesse sur ses rivages mais ne les y laissait pas et les remportait toujours en pleine mer. Toutes les apparitions allaient de long en large comme un tigre dans une cage. Elles se balançaient et oscillaient entre des murs invisibles et se condensèrent en même temps que vous.

Au début, cela vous inquiéta car vous aviez de votre patrie d’origine un dernier vague souvenir que TOUT circulait et était libre, variable. Puis TOUT commença doucement à se figer. La LUMIÈRE et l’OBSCUR se trouvaient maintenant à l’intérieur de vos corps respectifs. Ils n’étaient plus libres. Ils commencèrent, eux aussi, à tanguer entre l’océan de l’Esprit et le continent du corps. Ils commencèrent, eux aussi, à échanger en vous leur rôle et en perdirent leur singularité. Avec le temps, vous vous y êtes habitués et ressentiez à quel point la Lumière et l’Obscur s’aimaient et se donnaient l’un à l’autre. Oui, l’AMOUR était encore en vous. Ils dansaient ensemble, fusionnaient et se séparaient. Dans leur monde nouveau, ils inventèrent de nouvelles danses, jouèrent et chahutèrent comme des enfants, construisirent des châteaux, les détruisirent à nouveau pour en reconstruire d’autres.

Vous avez “culbuté“ dans un monde étrange d’oppositions, rempli de potentiels et de résistances, dans lequel le Tout et le Rien s’attiraient et se repoussaient pour aussitôt se ré-attirer et se ré-repousser. Il vous a fallu apprendre à dominer ce phénomène pour ne pas en devenir fous. …Hmm … “fou“ – mais pour l’amour du ciel, qu’est-ce c’est…!?

Vous avez plongé dans un monde-miroir, dans une illusion de la PRÉSENCE-UNE. On dirait que “ÇA“ joue avec vous, qu’il se moque de vous et élude toutes les lois qu’il a lui-même créées. “ÇA“ prenait des formes qu’il masquait aussitôt. “ÇA“ franchissait des frontières qu’il venait juste de définir. “ÇA“ posait des limites pour les déjouer aussitôt. “ÇA“ était un gigantesque terrain de jeu des phénomènes qui devaient, plus tard, vous servir à construire vos corps et vos mondes. Mais dans un premier temps, vous étiez profondément irrités et réjouis.

……….

Quelles étaient (à la fin de la deuxième ère) les questions brûlantes dont vous auriez inconditionnellement fait n’importe quoi pour obtenir les réponses? Que vouliez-vous savoir, atteindre et exprimer? Et bien, c’était encore des questions de définition:

Que sont: … la Lumière? … l’Amour? … l’éternité? … le bien-être? … la puissance?
Que sont: … l’espace? … le temps? … la voie? … le ressentir? … le reconnaître? … le savoir?

Vous connaissiez ces entités comme étant une partie de vous-mêmes, vous y étiez habitués, elles étaient évidentes pour vous. Pourtant cela a changé au fil des ères. “ÇA“ ne resta pas ce qu’il était. “ÇA“ changea de visage d’une danse à l’autre et commença doucement à se retirer de vous. Alors, l’inquiétude se fit de nouveau jour en vous et la volonté de pénétrer ces phénomènes encore plus profondément, jusqu’en leur centre qui devait être immuable – vous le pressentiez.

Vous vouliez faire l’expérience de “ÇA“. Au plus profond de vous, vous saviez comment l’aborder. Il fallait juste que vous créiez le contraire de ce que vous vouliez reconnaître. Il fallait que vous en viviez la contre-partie et que, à la fin du temps, vous la ré-échangiez en retour. Alors – cette sagesse/vérité vibrait dans votre CŒUR-UN – vous reconnaîtriez “ÇA“ en sa nature véritable. Puis, vous avez amené l’Esprit dans un monde nouveau. Oui, il vous fallait tourner “ÇA“ deux fois. Il vous fallait deux fois vous oublier vous-même, deux fois mourir et renaître. Alors vous SAURIEZ – et un frisson sacré vous traversa au moment où vous vous en êtes rendus compte. Ainsi, vous avez décidé de poursuivre votre chemin sans plus attendre.

Pour pouvoir faire l’expérience de l’AMOUR éternel, il vous fallait créer son contraire – en vous-mêmes. C’est ce que, plus tard, vous avez appelé HAINE et PEUR. Pour pouvoir reconnaître l’ÉTERNITÉ, il a fallu que vous fassiez l’expérience de la MORTALITÉ. Et qu’est ce que l’UNITÉ? Jusqu’à cet instant, vous étiez UN. Aucun d’entre vous n’avait un cœur propre. Le CŒUR-UN contenait en lui toutes les créatures. À aucun moment de votre aventure vous n’avez vécu la séparation de l’autre. Pourtant le UN était devenu le MULTIPLE.

L’ère de Poussière ou À la mort succède la croix de vie

Maintenant, une nouvelle danse pouvait commencer. Cette danse, chacun la fit tout d’abord pour soi, à l’intérieur, et l’ère la dansa ensemble avec vous. Vos corps tournaient autour d’un axe qui vit le jour avec cette danse, car auparavant, vous aviez décidé de céder à toutes les autres créatures les morceaux détachés de vous-mêmes et de les emmener avec vous dans les différents espaces, temps et dimensions. Une entreprise extrêmement aventureuse! Mais, puisque que vous étiez encore à l’abri dans le CŒUR-UN, que pouvait-il arriver?

Toutefois, lors de cette danse, vous vous êtes dé-tournés hors du CŒUR-UN. Vous ne l’aviez pas prévu, mais c’est arrivé. Vous vous êtes retrouvés rejetés sur vous-mêmes, loin de l’autre. C’est pourquoi nous allons maintenant nous concentrer sur le corps individuel après avoir, jusqu’à présent, suivi le développement du “corps-deux“. Ce fut le moment où vous avez créé la croix de vie, ce grand signe emblématique de vos corps auquel, à la fin du temps, vous avez lié toute souffrance.

Un cœur propre prend naissance

Des parties isolées de votre champ corporel tournent autour de leur axe pour que – une fois de plus – quelque chose de nouveau se forme. Ainsi, vous tournoyez et vous vous dé-tournez du CŒUR-UN et créez ce faisant des cœurs individuels. Chaque être crée son propre cœur et devient un SOI individuel, une entité individuelle – un Tout propre non divisé.

Et c’était un sentiment extrêmement exaltant que d’avoir un propre cœur dans sa poitrine. Pendant cette danse, pendant cette opération, la fréquence vibratoire de vos corps s’était, il est vrai, condensée une nouvelle fois mais c’était un prix que vous étiez volontiers prêts à payer. Maintenant, chaque être avait UN CŒUR dans sa propre poitrine, un vrai cœur, entier et parfait. Chaque être avait “ÇA“ dans sa poitrine, UN ÊTRE, la lumière et l’amour du Un: la sagesse et la vie du commencement. Vous en avez dansé des danses de joie, vous vous êtes palpés pour vous ressentir vous-mêmes et pour ressentir l’autre. Vous vous êtes décrit mutuellement à quel point c’est merveilleux d’avoir son propre cœur.

Puis, vous êtes partis en solitaire dans l’étendue du paysage où vous étiez tout seuls, loin des endroits où tout le monde vivait. Là, vous vous êtes sondés en profondeur, ressentis, examinés – et effectivement: VOUS étiez ENTIERS. Vous étiez profondément non-seuls, vous ne vous sentiez pas isolés, quoique que personne d’autre ne soit dans les alentours. Vous étiez ENTIERS en votre propre SOI. Des courants de félicité sillonnèrent votre être, des tempêtes d’Obscur et de Lumière traversèrent vos cœurs nouveaux et leur insufflèrent la vie nouvelle. Oh, c’étaient des moments sacrés en vous, si augustes et puissants qu’ils vous ont comblés toute une ère durant – l’ère qui devait s’ensuivre.

Enfin, longtemps après les fêtes et les bonheurs de la découverte de votre être nouveau, vous avez remarqué qu’il y avait encore quelque chose, quelque chose d’inquiétant. Tout à coup, vous n’étiez plus en mesure de savoir comment se sentaient les autres. Vous ne pouviez plus les ressentir. Vous étiez obligés de le leur demander et ils devaient vous en faire part. Ce n’est qu’après que vous pouviez les percevoir, mais d’une manière moins profonde que de celle à laquelle vous étiez habitués. Cela ne partait plus de l’intérieur. Dans les premiers temps, vous avez communiqué par couleurs, lumière et sons, dans cette langue-là que vous aviez apportée avec vous. Mais bientôt vous vous êtes aperçus que ce langage ne suffisait plus. Vous vous êtes mis en quête de mouvements, de formes nouvelles. Plus tard, alors que vos corps devinrent plus solides, vous avez inventé des chants, des sonorités et des mots, juste pour savoir comment l’autre allait. C’était véritablement angoissant de ne plus le ressentir directement.

Ainsi, vous vous êtes identifiés à votre propre cœur, vous séparant en cela de tous les autres. Voilà ce que personne n’avait prévu. C’était une conséquence monstrueuse qui apporta une froideur en vous, une distance qui ne se laissait “réchauffer“ que peu ou temporairement. Cela vous troublait profondément de ne plus ressentir l’autre. Et à ce moment de votre développement, quelque chose en vous commença à germer que, plus tard, vous avez nommé MÉFIANCE. Mais il n’était plus possible de revenir en arrière.

Cette séparation incompréhensible, inconcevable d’avec l’autre devait bientôt aboutir à un moment cruel: il vous fallait prendre la décision de ce que vous vouliez être: une partie de la communauté ou bien vous-mêmes. Vous avez été contraints d’éprouver que la décision “pour la communauté“ vous éloignait de votre cœur, alors que la décision “pour vous-mêmes“ pour éloignait de l’autre. Lors de cette inéluctable constatation, votre cœur se resserra terriblement et, pendant un certain temps, il se sentit véritablement seul, perdu et abandonné.

Fin de l’extrait tiré de “La danse de la vie“.

C’est ici que nous quittons notre récit et que nous revenons, riches d’un peu plus de sagesse, à notre leçon.

Ce n’est pas en vainquant la montagne que tu arriveras à la sonder. Tu la verras et tu grimperas, tu atteindras son sommet, mais tu resteras cependant séparé d’elle. Tu en feras l’expérience mais tu ne feras pas “un“ avec elle. Il en est ainsi de tout ce qui est séparé de toi. C’est en commençant à te sonder toi-même que tu reconnais l’Esprit et que tu peux faire “un“ avec lui.

Spirit et Sexus – Qu’est-ce que c’est?

Spirit
Spirit, c’est l’entité androgyne non-incarnée
aussi bien masculine que féminine, ni exclusivement l’une ou l’autre.
Spirit, c’est le Soi-Un indivisible dans la sphère spirituelle, ton Soi dénué de corps.
Spirit, c’est l’Amour-Un indivisible, qui aime inconditionnellement, donne naissance et meurt,
qui accepte et laisse aller, qui est le Un et le Tout, le Tout et le Rien.
Spirit, c’est TOI-MÊME dans l’espace non-incarné.

Spiritualité
La spiritualité, c’est ta quête de ta véracité intérieure et de ta sincérité.
La spiritualité, c’est ton aspiration à la réunion de ce qui est séparé en toi.
La spiritualité, c’est ton désir de fusionnement de ce qui est divisé en toi.
La spiritualité, c’est le souhait d’exprimer tes forces d’amour et de créativité.
La spiritualité, c’est ta recherche de TOI-MÊME dans l’espace incarné.

Sexus
Sexus, c’est “l’être Un“ réparti entre deux genres,
une moitié masculine et une moitié féminine du Tout indivisible.
Sexus, c’est la séparation du Un en Deux.
Sexus, c’est la condensation de l’Esprit en l’Être corporel.
Sexus, c’est le corps sexué.
Sexus, c’est TOI-MÊME dans l’espace incarné.

Sexualité
La sexualité, c’est ta quête de ta véracité intérieure et de ta sincérité.
La sexualité, c’est ton aspiration à la réunion de ce qui est séparé en toi.
La sexualité, c’est ton désir de fusionnement de ce qui est divisé en toi.
La sexualité, c’est le souhait d’exprimer tes forces d’amour et de créativité.
La sexualité, c’est ta recherche de TOI-MÊME dans l’espace incarné.

La séparation intérieure – gain et problème

Non, chers vous, nous ne nous sommes pas trompés et copié ici un passage du texte au mauvais endroit. La spiritualité et la sexualité sont bel et bien identiques – bel et bien la même chose. La seule différence, c’est que Spirit représente l’entité spirituelle en vous alors que Sexus représente le corporel. Ils ont longtemps été séparés l’un de l’autre – en vous-mêmes. Deux problèmes se posent à la fin du temps, deux aspects qui demandent à être expliqués:

1.) Jusqu’à présent, vous avez limité votre recherche de réalisation spirituelle aux sphères spirituelles et votre recherche de réalisation sexuelle aux sphères physiques. Il y avait entre ces deux thèmes vitaux la même haute muraille qu’entre les pôles masculins et féminins de votre société. Ces deux thèmes n’avaient rien à voir entre eux, plus encore: l’un d’entre eux entravait l’autre, cet un devait être éliminé pour que l’autre puisse exister (comme vos dogmes religieux et spirituels le préconisent) – une tragédie d’une portée incommensurable grâce à laquelle, en vérité, vous avez pu descendre dans les sphères les plus profondes de la douleur, de la peur, et de l’isolation.

2.) Dans votre réalisation spirituelle, toute comme dans votre réalisation sexuelle – et il n’existe que la réalisation de SOI – vous vous êtes toujours orientés sur l’extérieur, avez toujours recherché l’accomplissement, l’union et la fusion à l’extérieur. Et, naturellement, vous ne les y avez pas trouvés car vous n’étiez pas accomplis, unis et fusionnés en vous-mêmes.

Si l’on veut bien en croire notre récit, la séparation intérieure, vous l’avez voulue depuis le début. Vous l’avez construite et maintenue, et renforcée à chaque nouvel échelon sur votre échelle vers le bas. Pendant longtemps, “séparation“ a été l’investissement de l’Esprit dans son incarnation et son expansion. Dans votre phase de descente, elle a été un réel gain. Toutefois, depuis quelques temps, depuis le moment de votre retour collectif en mai 2001, “séparation“ représente un problème – un problème qui devrait et qui peut être résolu.

Union volontaire et involontaire

La séparation intérieure entraîna deux phénomènes qui faisaient la trame de votre vie terrestre-humaine et de votre vie amoureuse: l’union volontaire et l’union involontaire. Vos souterrains les plus profonds en sont remplis et traumatisés. Tous vos sentiments, toutes vos décisions en état d’éveil sont influencés et dirigés par elles.

1.
Le syndrome “amour-peur“
Le principe “joie-agression“
L’union volontaire concerne toutes vos rencontres avec d’autres êtres qui sont provenues et qui proviennent d’un choix personnel. À l’union volontaire appartient la relation amoureuse qui résulte de l’embrasement du cœur quand deux êtres se rencontrent qui sont en profonde résonance l’un avec l’autre. Dans le cadre de votre dualité, ce qui s’ensuit au bonheur est le désenchantement, à l’amour s’ensuit la peur (perte), à la joie l’agression, à la confiance le contrôle, à la circulation électrique libre s’ensuit l’attachement magnétique. Au OUI s’ensuit le NON. À l’union volontaire s’ensuit l’involontaire, la répétition mécanique vide d’amour, d’esprit et de passion. À la décision inconditionnelle pour ce PREMIER s’ensuit un beau jour l’échec de ce qui était votre rêve de vie – ou de ce qui semblait l’être.

Peu importe la phase de vécu dans laquelle vous vous trouvez actuellement. Le premier a autant de valeur ou est aussi insignifiant que le deuxième, aussi longtemps que vous n’avez pas accepté et réunis en vous ces deux grandes entités et forces de la dualité: l’AMOUR et la PEUR, la JOIE et l’AGRESSION, le CALME et la TEMPÊTE.

La non-liberté ou l’isolement extérieurs sont le miroir de votre propre non-liberté et de votre isolement intérieurs. Et il n’y a que ces deux derniers que vous puissiez libérer – et il n’y a que vous qui puissiez le faire. C’est une malédiction et une bénédiction à la fois: vous devez le faire vous-mêmes, vous devez le faire tout seuls, il n’y a pas moyen de l’éviter. Vous pouvez le faire complètement indépendamment des autres. Personne ne peut vous en empêcher.

2.
Le syndrome “victime-auteur“
Le principe “puissance-impuissance“
L’union involontaire concerne toutes les rencontres avec d’autres êtres qui ne correspondent pas ou n’ont pas correspondu à votre souhait personnel. Les abus sexuels en font partie, dont beaucoup d’entre vous ont fait l’expérience, aussi bien en tant que victimes qu’en tant qu’auteurs. Beaucoup d’entre vous se rappellent de leur état de victime, d’autres de leur rôle d’auteurs. Mais cela est indifférent. Aussi longtemps que vous séparez en vous ces deux rôles, les victimes tout comme les auteurs restent isolés et désespérés.

Personne ne peut être victime sans également porter l’auteur en soi. C’est une loi impérative de la dualité. Plus vous ressentez en vous la victime et plus vous dissimulez en vous l’auteur. Les humains qui se comprennent comme des victimes ne souffrent pas de l’auteur extérieur de cet état – qu’ils attirent par leur rayonnement sans l’ombre d’un doute – mais ils souffrent de ce qu’ils emprisonnent le potentiel d’auteur en eux. Ils souffrent de ce profond savoir intérieur de ce que le Créateur en eux ne peut pas ressusciter aussi longtemps qu’ils laissent dissociés les aspects de victime et d’auteur. C’est comme une fissure dans votre cœur (ventricule droit = auteur, ventricule gauche = victime – ou inversement, peu importe).

Aperçu
Nous nous consacrerons à ce chapitre dans des leçons ultérieures. Nous posons les questions suivantes et nous rapprocherons de leurs réponses:

– Quel est le rapport entre la volonté spirituelle qui permet l’abus et la volonté de l’égo qui le condamne?
– Qu’entend-on par volontaire et in-volontaire?
– Comment un abus se produit-il? Quelles en sont les conditions et les origines pour ceux qui y sont impliqués?
– Qu’est-ce qui se déroule sur les plans extérieurs et sur les plans intérieurs?
– Où se situent la sagesse et la valeur d’un acte d’abus?
– Où l’abus trouve-t-il son accomplissement?

Trouvez vos réponses. Trouvez d’autres questions et leurs réponses et ayez le cœur ouvert dans ces sphères douloureuses de l’histoire de l’humanité qui sont maintenant en train de s’éclaircir et de s’ouvrir et qui sont en train de se cristalliser par vos cœurs.

Le principe de l’union volontaire et involontaire n’est pas uniquement valable pour les rencontres physiques et sexuelles mais également pour les rencontres mentales et spirituelles. Pensez à vos nombreuses religions et communautés spirituelles qui retiennent leurs membres et adeptes, les dirigent et violentent par des dogmes asphyxiants, véritablement.

Arrivés là, chers vous que nous aimons, l’essentiel de ce thème vient d’avoir été dit. Laissez ces déclarations circuler dans votre cœur, respirez-les, respirez-vous vous-mêmes et laissez des ères entières de quête et de dépendance, de désunion et de détresse défiler à travers vous et se libérer.

SPIRIT TEND VERS LE BAS, VERS SEXUS
Ils
se
rejoignent
quand
le
CŒUR
divisé
et
endurci
qui
les
retenait
séparés
s’attendrit
et
s’ouvre
SEXUS TEND VERS LE HAUT, VERS SPIRIT

Essences masculines et féminines

Hommes et femmes
Dans la première étape de notre récit, la Présence-Une s’est divisée en une présence masculine et une présence féminine. L’Esprit resta Un. Un cœur-Un rayonnait en ces deux présences – ou – ces deux présences rayonnaient en un cœur-Un. Dans la deuxième étape, l’âme fut créée et se divisa en deux entités, une entité masculine et une entité féminine. Le cœur-Un demeura tel qu’il était et sa force était grande et intacte. À la troisième étape, l’Esprit sépara l’âme en deux et sacrifia le cœur-Un. Il laissa chaque moitié cheminer seule. Il en découla des âmes dans des corps soit masculins soit féminins qui, à chaque pas franchi, oubliaient un peu plus qui ils étaient.

Les femmes et les hommes de la Terre sont les mains gauche et droite d’Adam Kadmon, l’Homme cosmique, corps planétaire de votre univers. Aussi longtemps qu’ils n’auront pas reconnu cette vérité, les genres continueront de se battre contre eux-mêmes et l’un contre l’autre, de s’opprimer mutuellement.

Si les hommes, dans un déploiement d’activité, ont la possibilité de développer des potentiels créateurs et guerriers, d’amener des changements et des souffrances, les femmes, elles, ont par leur attitude passive la possibilité de personnifier l’acceptation et le dévouement, de supporter les souffrances et de les libérer, d’ancrer sur la planète des potentiels créateurs de compassion et d’acquérir la puissance par l’humilité.

Mais les hommes sont également des créatures de l’humilité et les femmes des créatures de combat. Au début, chacun ressemble à l’autre – tout comme à la fin.

Accomplissement

Ainsi, l’accomplissement de la masculinité chez l’homme réside dans l’entière intégration des forces psychiques féminines: la passivité et l’inspiration, le “prendre soin“ et le dévouement, la douceur et le pardon, le nourrir et la compassion. L’expression vivante de ces forces féminines en lui élèvent le “guerrier“ au rang de guérisseur et de prêtre – de roi de l’Esprit et Père de l’humanité. C’est ce que Jésus a vécu.

L’accomplissement de la féminité chez la femme réside dans l’entière intégration des forces psychiques masculines: la volonté et le courage, l’activité et la capacité de faire valoir, la détermination et la persistance. L’expression vivante de ces forces masculines en elles élèvent la “guérisseuse“ au rang de prêtresse – de reine de l’Esprit et Mère de l’humanité. C’est ce que Marie a vécu.

C’est comme cela que l’AMOUR et la SAGESSE se fusionnent en PUISSANCE sur la Terre. Dans les sphères spirituelles, il n’y a aucune différence entre l’homme et la femme. La personnification de cette non-différence est identique à la transcendance de votre corps humain, à la cristallisation de votre volonté et à la naissance de votre puissance créatrice sur la Terre. La non-résistance en profondeur et l’impassibilité face aux “drames“ terrestres font partie des plus grands défis et donnent naissance à la plus haute expression spirituelle.

Couples et partenaires
En vous retrouvant face-à-face et en vous regardant l’un l’autre, vos forces restent séparées et faibles. Car c’est l’autre que vous percevez et non vous-mêmes.

Côte à côte et en regardant dans la même direction, votre confiance et vos forces terrestres vont se réunir et s’assembler car vous avez le même but devant vous.

En vous mettant dos à dos dans un esprit d’Unité et en regardant dans des directions opposées, les corps spirituels de vos cœurs fusionnent et potentialisent leur force cosmique. Ainsi, chacun voit ce que l’autre voit et vous créez l’unité sur la Terre. De cette manière, vous attirez de grandes forces des sphères les plus profondes et les plus élevées et vous les émettez dans toutes les directions de la Terre, en communauté de l’Esprit.

Essences spirituelles et sucs corporels

Pour certains peuples, la sexualité est un majestueux cadeau destiné aux invités de marque. Ils offrent leurs femmes à l’invité le temps d’une nuit. Le cadeau ne réside pas dans la femme elle-même ni dans l’acte de jouissance, mais dans l’offre de fusionnement avec le savoir féminin, la sagesse du peuple hôte. Pendant leur rencontre, un patrimoine héréditaire cristallin est échangé, partagé et communiqué.

Celui qui refuse ce cadeau de “réunion de ce qui est séparé“ provoque la souffrance, l’ébahissement et la confusion. Ce genre de peuple ne connaît aucun sentiment de honte, de suffisance et de morale “civilisée“ et ne peut pas comprendre un pareil refus. Dans la sexualité féminine pulse la sagesse spirituelle d’un peuple – sous la forme de la Mère du peuple.

Lorsque, sortant de la forme-Un, vous vous êtes divisés en pôles masculin et féminin et avez adopté des corps, vos sécrétions physiques ont recueilli les essences spirituelles masculines et féminines qui sont devenus sucs et sécrétions masculines et féminines. En fusionnant, ils reconduisent à l’Un qui s’exprime dans le corps de l’enfant.

Ainsi, chaque corps contient aussi bien les sucs masculins que les sucs féminins de ses parents ainsi que ceux des générations précédentes. Il contient de plus les sucs de son propre genre et, pour finir, les essences spirituelles non-séparées de l’Un – quoique sous forme inactive. Et c’est justement d’elles qu’il est question. Les sucs des parents et des générations antérieures qui sont dans vos corps veillent à assurer le prolongement de leurs “drames de vie“ émotionnels et physiques dans votre vie à vous. Les sucs de votre genre personnel divisent votre unité en une moitié du Tout qui cherche désespérément son autre moitié et ne peut la trouver à l’extérieur. Au mieux, on assiste à la répétition des “drames“ des ancêtres.

Il faut activer les essences inactives non-divisées de l’Unité. Cela se produit par une attitude intérieure d’indifférenciation et d’abandon total de soi à votre cœur physique séparé ainsi qu’au cœur-Un de votre esprit. Ce rapport d’amour envers vous-mêmes et l’acceptation inconditionnelle, le OUI à votre vie personnelle, activent les essences spirituelles du créateur et de la créatrice en vous.

La séparation spirituelle de jadis s’exprime dans les sécrétions corporelles. Elle peut redevenir Une par une unification spirituelle de ces sécrétions. C’est là que se trouve dissimulée la force originelle de l’Amour spirituel qui reconduit l’être humain individualisé à l’Unité.

Tant que vous évoluez dans un champ de conscience qui cherche la satisfaction, la réalisation et la fusion dans le plan physique, la sexualité est à votre disposition comme possibilité de fusionnement temporaire.

Les sucs féminins portent en eux la sagesse de l’Esprit et la force de la vie spirituelle. Le sang féminin de la menstruation nourrit le corps de la Terre en sagesse féminine et force spirituelle. Par ce sang, vous réunissez, vous, les femmes et mères humaines, la Mère terrestre avec la Mère cosmique. Vous êtes mères, enfants et amantes dans les trois sphères. Rien que le fait que vous en preniez conscience suffit à ce que les cellules spirituelles de votre force s’ouvrent et à ce que cette force commence à se mettre à circuler avec puissance.

Les sucs masculins portent en eux la sagesse du corps et la force de la vie et de la mort physiques. La semence de l’homme crée des corps humains et le monde sur la Terre. Le sang de la femme est la sombre terre nourricière dans laquelle la graine de lumière masculine germe et mûrit. Dans la semence masculine, il n’y a pas seulement la semence pour le corps de l’enfant mais aussi la force de réincarnation de l’homme lui-même: sa semence régénère le corps vieillissant et peut, en pleine concentration de l’Esprit, l’emmener jusqu’au delà des limites de la mortalité.

La conception “immaculée“ représente la fusion directe entre Spirit et Sexus. Le don total de soi des partenaires à eux-mêmes, à l’autre et à l’humanité toute entière est un acte d’amour spirituel qui ouvre et active la sphère spirituelle de la création et de la conception à tel point que l’essence spirituelle de la semence masculine peut passer dans la cavité spirituelle d’enfantement féminine ouverte et s’y incarner. Ce qui, dans le corps physique, circule par des voies et canaux, circule également dans le plan spirituel par des voies et des canaux et peut se manifester.

Essences spirituelles et violence

C’est dans cette répartition des essences spirituelles entre les sucs corporels des deux genres respectifs que se trouve le motif de base de la violence entre les hommes et les femmes. La violence pratiquée par les femmes réside dans le refus. Elles veulent garder leur puissance et leur sagesse pour elles-mêmes. Elles ne veulent pas transmettre leur amour libérateur et le partager avec les hommes. Elles leur barrent le chemin de la réalisation. Et ce faisant, elles amènent les forces qui circulent à la stagnation – en elles-mêmes tout d’abord puis à l’extérieur.

Les hommes qui agressent les femmes sont assoiffés de sagesse, de tendresse et d’onctuosité féminines, assoiffés de douceur et d’encouragement dans le fait qu’ils sont différents. Quand ils se sentent coupés de cette source, des peurs profondes et du désarroi s’emparent d’eux. À notre époque, les hommes ont plus besoin des essences féminines des femmes que les femmes des essences masculines des hommes, car, c’est dans le corps des femmes que sont déposés les sentiments profonds de bien-être, de consolation, et la guérison.

Dans l’essence masculine règne la force de la mort qui conduit à une fin irrémédiable, à une existence d’ombre quand elle ne peut s’échanger avec l’essence féminine de la nouvelle naissance. C’est pour cette raison que, durant vos millénaires, les armées et castes dirigeantes masculines qui étaient sans “nourriture“ féminines se sont comportées toujours plus durement, de façon de plus en plus inhumaine, comme des fauves, solitaires et sans espoir. Les hommes de votre société paraissent être forts mais ils sont désespérés car leur puissance ne concerne que la Terre, pas le Ciel. Ainsi, vous ne pouvez pas vous imaginer la profondeur de l’isolement spirituel des sucs masculins aussi longtemps qu’ils sont séparés des féminins. C’est cette abyssale séparation en deux qui fait des hommes les auteurs de cruautés et, par la suite, des éternels damnés.

C’est ainsi que, parallèlement à la sagesse de vie masculine et féminine, sont aussi apparus le désespoir, la haine et la damnation – en vous tous. Vous, les êtres féminins, vous reconnaîtrez un jour: ce que le soleil représente pour vous, les humains, la femme le représente pour l’homme. Et vous commencerez à en porter la responsabilité aimante. Quoique votre corps vous appartienne, vous portez cependant un bien spirituel collectif en vous auquel tous ont un droit.

Bien sûr, ce drame s’est développé dans votre monde extérieur, mais seulement après que vous l’ayez réalisé dans vos sphères et mondes intérieurs. C’est pourquoi nous vous conseillons de ne pas rapporter ce chapitre au monde extérieur, mais à vous-mêmes – seulement à vous mêmes, aux moitiés séparées de votre Unité à la fois masculine et féminine, au désarroi des guerriers rejetés et affamés à l’intérieur de vous-mêmes, aux guérisseuses fières et blessées en votre fort intérieur, aux créateurs proscrits au fond de vous.

La violence extérieure est secondaire. Elle est le résultat de la violence intérieure orientée contre vous-mêmes, que vous avez installée vous-mêmes et exercée. Ce qui est en vous, vous le rayonnez et l’attirez. C’est une question de résonance. Restez près de vous quand vous traitez le thème de l’ “auteur/victime“, gardez vos cœurs ouverts et respirez profondément. Laissez tous les courants circuler librement.

Le Guerrier et la Guérisseuse

L’entité masculine est un guerrier, un aventurier et innovateur, transformateur de l’ancien. Il crée le fondement de ce qui est nouveau. Il est le sage au commencement du cycle. Le ciel est encore bleu, le paysage est vert. Le champ de bataille est encore intact, intouché. Le guerrier est venu pour ouvrir la bataille car il est le père de toute chose, la semence de toutes les plantes, l’obscur de toute lumière, la mort de toute vie, l’origine de tout amour, le point de départ de toute force et de toute puissance.

Le guerrier est un être de la force de décision créatrice. Il transforme ce qui a été dans un grand rayonnement spirituel. Il est l’entité masculine du Commencement, un être au cœur intrépide qui a encore le pire devant lui. Des batailles et des guerres vont advenir parce qu’il est apparu.

L’entité féminine est la guérisseuse des blessures, l’amante du guerrier, la mère des enfants blessés, la nourriture des affamés. Elle est le sage au point le plus bas du cycle. Le ciel est gris, les champs de batailles se sont tus, le sang de la vie a coulé, les semences du Nouveau ont été ensemencées. La guérisseuse est venue pour panser les blessures car elle est la mère de toute chose, le terreau de toutes les plantes, la lumière de tout obscur, la vie de toute mort, l’amour de toutes les origines, la réalisation de toute force et de toute puissance.

L’entité féminine porte la coupe qui transforme le sang en eau de Vie. Elle est forte. Elle peut supporter la souffrance, guérir et aimer, pardonner et accepter. Elle est remplie de compassion et, à travers elle, capable de grande puissance. Mais elle ne peut développer cette puissance que si, auparavant, l’entité masculine a agit de sa force. L’entité masculine ne supporte pas bien la souffrance. Il ne peut guérir, mais il peut occasionner des souffrances. Il ne peut pas aimer si on ne l’aime lui-même.

Et toi, être aimé, tu n’es ni homme ni femme, ni guerrier ni guérisseuse! Tu es un être de l’Un qui, à chaque incarnation sur Terre, a emprunté le corps correspondant le mieux à ta volonté et à ton amour. Voulais-tu servir en tant que guerrier et aider les humains à supporter les souffrances, à acquérir l’humilité, la force et la solidité intérieure? Voulais-tu les aider à franchir les limites et à pénétrer dans des sphères nouvelles? Voulais-tu leur enseigner à pardonner? Alors, c’est un corps masculin qui te servait le mieux pour le faire. Car il possédait l’impétuosité effrénée qui était nécessaire pour cela.

Avais-tu choisi de parfaire tes forces intérieures, de pardonner et d’apprendre à guérir? Avais-tu décidé de tendre ta main aux humains de passage et de les soutenir par la force de ton cœur? Voulais-tu les baigner de compassion et d’amour, de force sans cesse renouvelée, guérir leurs blessures et les consoler? Alors, tu ne pouvais le faire que dans un corps féminin.

Au plus profond de toi, tu connais ta propre force qui, pendant longtemps, n’a pas pu s’exprimer dans le terrestre. Tu sais que celui qui te blesse porte lui-même en soi de grandes blessures. Et en fait, c’est l’entité masculine qui a pris sur lui les souffrances les plus fortes car il a abandonné dès le début le lien avec la Source/Patrie spirituelle – ce fil d’or entre le Cosmos et la Terre que l’entité féminine garde et entretient.

La nature masculine et la nature féminine

L’énergie et la perception masculines sont de nature énergétique-matérielle, la perspective du visible pour vos yeux physiques. Il possède le savoir de la matière. Il crée la matière et la devient. Il croit en la rigidité et devient rigide lui-même. C’est ainsi que le Créateur divin masculin quitte les sphères de l’Esprit fluide et se condense en des fréquences plus basses. C’est ainsi que le Créateur est devenu le créé, l’inventeur est devenu l’invention matérielle. Pendant cet acte de création, il s’est perdu lui-même et reste pendant des époques entières enfermé dans sa création. L’entité masculine regarde vers le haut et voit l’Esprit du point de vue de la matière. Il regarde à contre-jour et ne distingue que peu. Il est le prospecteur, “sondeur“ du plan horizontal de votre croix de vie. Il représente les mondes du principe du pour ou du contre, de la logique et de l’intelligence. Il est le conquérant du sommet de la montagne et de l’Esprit – et n’en fait pas l’expérience.

L’entité masculine a creusé un grand fossé et y est descendu jusqu’au plus profond. Il n’y a pas de chemin de retour. Le sens de ce jeu, de cette création, ne réside que de manière secondaire dans l’exploration de la matière. Son objectif principal est l’exploration des sentiments et des forces spirituelles, l’exploration de ce que sont la transformation et l’espace, le temps et le mouvement des énergies cosmiques – et l’expansion de l’Esprit dans ce paysage autrefois dénué d’esprit qu’était la Matière.

En haut, au bord du trou, pour poursuivre cette image, il y a l’entité féminine en pleine lumière. Elle a une corde qui serait assez longue pour le faire remonter. Mais elle ne le fait pas, car si elle le faisait, rien ne serait gagné, ni expérimenté ou reconnu, rien n’aurait grandi. L’entité féminine est la Créatrice divine féminine. Elle a assumé l’autre partie de la toute-puissance divisée, la force de l’intuition, du souvenir de la Source et patrie cosmique, du ressentir de l’Esprit. Pour conserver cette force, elle reste en haut en plein soleil et ne descend pas dans le fossé.

L’énergie féminine est de nature énergétique-spirituelle, la perspective de l’invisible pour les yeux physiques, de l’inaccessible pour l’esprit humain. L’entité féminine regarde vers le bas et voit la matière du point de vue de l’Esprit. Elle regarde avec la Lumière et distingue beaucoup de choses. Elle est la prospectrice, “sondeuse“ du plan vertical de votre croix de vie. Elle représente le principe du “non seulement… mais encore“, la perception des concepts derrière toutes les formes, l’inspiration. Elle est l’exploratrice de la montagne et de l’Esprit – et fusionne avec lui.

Les énergies physiques masculines sont reliées à la planète et dépendantes de l’apport nutritif des énergies lumineuses féminines pour pouvoir parcourir leur périple terrestre et pour pouvoir, en bout de chemin, revenir à l’Unité originelle – pour se libérer de la Matière et de l’attachement.

Les énergies physiques féminines circulent à la verticale entre le Cosmos et la Terre. Pour pouvoir s’ancrer sur la Terre, pour pouvoir s’enraciner et fleurir, elles doivent être retenues et attirées vers le bas par les énergies physiques masculines. LUI est la racine, ELLE est la fleur. Ensemble, ils donnent naissance au fruit. Pour cela il faut qu’IL accueille sa nature éthérique à ELLE tout comme il faut qu’ELLE accueille sa nature matérielle à LUI, sans faire de différence, sans porter de jugement de valeur ni faire de comparaison, car ce ne sont que des illusions.

À mi-chemin de l’acceptation mutuelle et de l’empathie réciproque, ces deux pôles contraires peuvent s’ouvrir l’un à l’autre et s’unir en une FORCE-UNE.

L’entité masculine et l’entité féminine se sont séparées lors de leur cheminement vers le bas, se sont livrées l’une à l’autre et se sont promis une aide mutuelle – au plus tard à la fin du temps. C’est ainsi que les divinités qui voulaient faire l’expérience d’elles-mêmes dans le plan de la Matière se sont attachées l’une à l’autre, ont partagé entre elles la puissance-Une en deux et ont décidé que ce jeu ne prendrait fin que lorsque la maturité et la sagesse de se ré-unir seraient atteintes – par l’acceptation des contraires, par le donner et le recevoir et par la reconnaissance de soi dans la Lumière de l’Unité.

Nous sommes avec vous, dans le cœur de chacun d’entre vous, en amour.
Nous sommes St. Germain, Maria, Ohamah et Sabine.

St. Germain Marie et Ohamah transmis par Sabine Wolf

Leçon en 3 parties :

L’amour et la violence sont des forces polarisées de l’UN
Polarité et genre. Une histoire Atlante
Polarité et genre. Les cinq initiations de Jésus

Série : Enseigneurs


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