Nouveau paradigme

L’alliance des âmes

Comment être ensemble entre humains conscients de l’Âme, créant le Pont d’Âme, œuvrant ensemble en conscience ?

Dans cet article, voici ma vision de la fraternité, l’œuvre de bénédiction et l’espoir constitué par notre capacité de syntonisation.

IN LAKESH

L’être humain vit un puissant paradoxe, généré par le paramètre d’individualité. Ce paradoxe lui demande d’explorer la vie incarnée depuis un véhicule individuel, avec des frontières matérielles et sensorielles le séparant du monde extérieur, alors que sa nature essentielle est la communion dans l’énergie Une pulsatile et sans frontières.

Les conditions de notre vie humaine imposent à nos consciences la pensée que nous sommes isolés, réduits à devoir résoudre seuls les défis successifs de la vie. Cette pensée angoissante génère pour les personnalités plusieurs attitudes en réponse.


Certains vont ressentir le besoin de s’identifier aux autres, ce sont les mouvements de masse que nous connaissons aujourd’hui, mais qui furent auparavant les clans, les communautés, les attractions grégaires. Ces groupes humains modèlent de puissants champs morphiques auxquels les individus peuvent se raccrocher, afin de se sentir guidés et moins seuls.

Cela peut se révéler aussi dans le choix de s’attacher des êtres en fondant des familles, des groupes d’amis, auquel on se dédie pour échapper à la condition solitaire. Ou bien en recherchant toujours aide et conseils auprès des autres ; ou à l’inverse en voulant toujours aider et soigner les autres.

D’autres personnalités vont en revanche avoir des difficultés à supporter les groupes voire les autres personnes, et donc choisir de se détacher des attractions de groupe et revendiquer leur liberté comme valeur primordiale, au prix d’expérimenter une solitude plus ou moins intense.

L’ensemble de ces choix appartiennent au champ de conscience de la personnalité séparée. Ils contiennent en eux la dualité et l’incomplétude intrinsèques à ce champ. Ils sont basés sur la croyance prioritaire d’être différent, séparé et devant se déterminer vis-à-vis des « autres ». Ils sont un moment dans le déroulement du processus humain, exprimant un niveau de conscience.


Mais lorsque à l’intérieur de soi on a entendu et répondu à l’Appel de l’Âme, un nouveau champ de conscience devient disponible, et dans ce champ de nouvelles perspectives et manières d’être ensemble se dévoilent et s’offrent. Nous trouvons notre propre synthèse à ce paradoxe de séparation formelle, en acceptant et honorant nos conditions actuelles d’existence, et en œuvrant à chaque instant à nous aligner, à absorber l’Amour-lumière actualisé dans nos corps et à le restituer dans la foulée à notre environnement, aux semblables humains, et aux autres règnes de la Nature.

Nous comprenons notre nature essentielle d’Être en communication fluide, en transmission incessante d’informations. Tout est information en circulation. Une circulation d’énergie exprimant une mélodie singulière sur un rythme propre.

La Lumière et la conscience issues de la Source, l’Esprit, se déploient en informations qui, dans notre expérience, se fragmentent en rayons, strates, champs, gammes, fréquences, matrices morphiques, et trouvent des supports à travers les formes de vie, qu’elles soient naturelles et matérielles, ou immatérielles sous forme de champs émotionnels ou mentaux. Les compréhensions et réponses à l’information stratifiée vont constituer la singularité de l’expérience et le mouvement d’expansion/rétractation de l’Univers.

Entre les humains axés sur leur personnalité, les informations sont comprises essentiellement sous forme relationnelle, avec beaucoup d’influences émotionnelles et hiérarchiques. Quand on se décale vers le champ de l’Âme, le panel d’informations en circulation entre humains est compris de manière plus vaste et subtile à la fois, et survient la possibilité de l’Amour véritable.

« IN LAKESH, JE SUIS UN AUTRE TOI ET TU ES UN AUTRE MOI ».

Cette formule maya va au-delà de l’autre perçu comme reflet projeté. Elle reconnaît l’égalité réelle et abroge la séparation.

Dans la reconnaissance de l’autre comme un « autre moi », aussi important que moi et dont le bien-être m’importe profondément, s’éveille la fraternité des Âmes, l’huma-unité. Cela est aussi reflété par l’emploi de la formule « les semblables » plutôt que « les autres ».

Entre semblables la résonance est reconnue et validée, de nombreux verrous de défiance et de repli sont décadenassés, les portes et les fenêtres s’ouvrent pour laisser passer l’air pur ; l’information peut circuler de manière beaucoup plus étendue et profonde.

LA FRATERNITÉ DES ÂMES

Au-delà de la prédation, de la peur, de la manipulation, au-delà des énergies de rivalité, de conflit de pouvoir, de lutte avide pour la ressource et la satisfaction de désirs égoïstes ;

Au-delà des réactions émotionnelles addictives et immatures, des liens tissés de drames, d’attentes, de besoins insatiables et de blessures à vif adorées et arborées comme trophées ;

Au-delà des relations personnelles convenues, familiales, amoureuses, amicales, de voisinage, de travail ou sociales, teintées de clichés, d’amour conditionnel et programmées par et pour la reproduction du système ; Au-delà des dépendances envers celui qui sait mieux que nous, celui qui est puissant, celui qui symbolise la réussite et nous renvoie l’image de notre petitesse ;

Au-delà même de l’altruisme de « mauvaise conscience » qui pousse à aider son prochain en plus grande difficulté par pitié, en espérant ainsi alléger sa propre peine et sa difficulté à voir la misère qui existe ici ; Au-delà de l’idéal de fraternité/égalité qui se trouve énoncé dans le discours mais ne parvient à s’appliquer dans les faits car les structures collectives cohérentes sont encore à inventer ; Au-delà, se trouve la fraternité des Âmes. Le groupe d’Âme, la famille d’Âme. Des Âmes conscientes, éveillées et œuvrant dans le but commun de libération du monde de sa chape d’illusions, et pour l’édification du nouveau paradigme basé sur des valeurs, des fréquences et des comportements d’une plus haute perspective, pour le plus grand bien de tous.

Œuvrant dans la connaissance et la foi d’être unies envers et contre tout, d’être reliées par le fil invisible du Cœur et de l’Amour, libérées de l’ego mis en retrait, ayant intégré et aligné leurs personnalités à l’intérieur, ayant établi le Royaume intérieur souverain stable et dévoué, ayant renoncé à toute recherche de profit personnel, engagées dans l’œuvre collective et offertes à leur cause totalement, au service exclusif de l’Âme maintenant reconnectée et dont la voix guide la voie à chaque instant, pour chaque acte, semant la joie, la surprise et l’émerveillement sur chaque pas du chemin.

Le chemin est long et souvent laborieux pour en arriver là, et heureusement l’entraide nous aide à avancer ensemble, par paliers, dans le respect des rythmes et des singularités de chacun.

L’ŒUVRE DE BÉNÉDICTION

Le pouvoir de fraternité réside dans l’œuvre de BÉNÉDICTION, cette formidable capacité de se réaligner et revenir toujours à l’Amour. La bénédiction est la formule magique qui relie les cœurs au-delà des apparences. L’œuvre de bénédiction est la qualité d’Âme qui permet de sublimer toutes les situations, qui permet de prendre soin de toutes les souffrances et qui permet de rester dans les hautes fréquences vibratoires même au sein du drame. Issue d’un alignement complet, la bénédiction soutient la Vie et l’évolution.

Ressentir l’appel à bénir, apprendre à bénir, savoir bénir, constitue l’œuvre fraternelle centrale des Âmes conscientes.

Bénir depuis le cœur et pas depuis la forme apparaît lorsque, dans le détachement, nous reconnaissons en profondeur toute expérience comme la plus appropriée à notre résonance, malgré les apparences pouvant parfois susciter doutes et résistances.

Il existe une profonde triangulation Détachement-Gratitude-Bénédiction, qui sublime le vécu et élève les fréquences.

LA SYNTONISATION

Ce que j’appelle la syntonisation est la mutualisation des solutions, synthèses, guérisons, champs et fréquences disponibles. Cette capacité humaine en devenir soutient en moi l’espoir d’une issue collective humaine viable.

Se syntoniser, du point de vue de l’Âme, c’est accepter d’offrir ses solutions et de recevoir les solutions de ses semblables, c’est accepter que le flux de vie et d’information circule librement entre les êtres en interaction, et que de cet échange d’information surgisse l’actualisation la meilleure possible pour toutes les parties.

Quand nous reconnaissons une information comme vraie, nous l’acceptons et alors elle nous transforme, elle devient opérative sur notre forme et nous modifie.

C’est un domaine extrêmement vaste, qui s’exprime aussi en fractale dans le monde extérieur falsifié.

Ce qui est la syntonisation consciente dans le domaine de l’Âme est en fractale, dans le monde duel, la réponse passive à la propagande. La propagande est employée de manière occulte pour nous formater, par le biais du conditionnement éducatif et social, des modes, publicités, informations médiatiques trafiquées. Nous sommes bombardés d’informations visant à se faire passer pour vraies et bonnes pour nous, et le bourrage de crâne est efficace ; un message entendu plusieurs fois va créer un circuit à l’intérieur de celui qui l’entend et s’installer comme croyance acceptable puis comme mode opératoire de conditionnement.

Pour nous en émanciper, nous devons aiguiser notre discernement et notre flair, et nous mettre à l’écoute de notre intuition et des messages subtils de nos corps, afin de décider en conscience de ce qui résonne pour nous, ou de ce qui dissone, et choisir de discriminer en conscience à chaque instant.

Comme Âmes conscientes au cœur ouvert, que pouvons-nous syntoniser ?

Les informations mentales sont les plus connues, évidentes pour nous, qui peuvent nous servir de support pour comprendre aussi les autres flux d’informations syntonisées.

Quand nous lisons un livre, que nous regardons une vidéo ou que nous partageons une conversation passionnante, nous recevons un flux d’informations dont certaines vont aller résonner en nous, « appuyer sur un interrupteur intérieur » qui va accepter l’information reçue et en tenir compte pour la suite de l’expérience. C’est comme découvrir et assembler des pièces de puzzle.

Quand on médite ensemble, qu’on se regarde longuement et calmement dans les yeux ou que l’on partage un temps de silence, ce sont les émanations d’Âme qui vont pouvoir être partagées. De nature beaucoup plus subtile, ces émanations conscientes, partagées en présence, vont offrir aux Âmes une avancée immédiate significative, bien que la personnalité ait généralement peu d’accès direct aux informations reçues, si ce n’est une sensation de bien-être et que quelque chose d’extraordinaire est en train de se passer.

Quand on s’installe dans la Nature et qu’on se laisse vibrer au même rythme que la Vie qui est là, la syntonisation opère dans la communion avec les autres règnes de la Nature, ce qui sera l’objet d’un prochain texte de cette série.

En termes de guérison, celui qui se présente comme guérisseur ou thérapeute présente en fait ses solutions, les guérisons qu’il a déjà réalisées en lui, et c’est précisément cela qui va aider le patient en résonance à se soigner à son tour. C’est l’information du circuit de guérison qui vient se syntoniser avec le besoin de celui qui souffre du même problème d’origine. Nous voyons cela illustré par l’homéopathie ou les fleurs de Bach, qui offrent une information immatérielle sur laquelle la personne dont la souffrance correspond se met en résonance et accepte la solution proposée.

La meilleure solution est toujours celle de l’Harmonie et du respect de la Vie.

Les entraves actuelles à la syntonisation sont que cette mécanique n’est pas connue ni comprise, alors que son efficacité doit bénéficier au départ de son impulsion d’une forte implication consciente. Et aussi que de nombreuses Âmes/personnes ont des difficultés, des résistances à donner et à recevoir.

Soit par ignorance ; soit par méprise, basée sur la croyance « qu’il faut s’en sortir seul » ; ou bien que ce qui a été résolu n’a pas de valeur ; ou qu’au contraire il doit être payé en échange de sa solution, ce qui empêche la fluidité du circuit, limitant la syntonisation aux deux parties en présence et les mettant sur un pied d’inégalité.

Il y a des barrières inconscientes personnelles qui empêchent ce processus, comme la peur du manque, la peur de l’abondance, la dévalorisation de soi, la peur du changement, l’attachement à ses maux, la défiance, la méfiance.

Il est néanmoins primordial de toujours respecter la liberté de chacun. Une syntonisation réussie se produit seulement lorsque les deux parties correspondent et sont dans un accord mutuel profond. Il importe, lorsqu’on propose une solution, de savoir accueillir un refus sans en faire une affaire personnelle ; il importe, lorsqu’on pressent qu’un autre pourrait nous offrir sa solution, de respecter son choix de partager ou non son vécu… Ces nuances sont primordiales car elles nous ramènent au présent, à la réalité de la Vie qui expérimente toute opportunité, les portes ouvertes et les portes fermées… parfois apparemment aux dépens des personnes dont la conscience reste en surface.

La résonance est affaire subtile, ce qui correspond est précis et instable, il s’agit là d’accueillir les vagues et de vérifier une hypothèse folle, celle que tout est toujours vrai, pour peu qu’on décale la conscience hors du temps linéaire.

Pourquoi la syntonisation est-elle un espoir collectif ?

Imaginez, si chacun offre gratuitement, par sa simple présence aimante, le don conscient de ce qu’il a acquis par son expérience, au profit de tous ceux qui en ont besoin afin d’actualiser l’ensemble de l’humanité sur le sujet, et que ces syntonisations s’opèrent dans une trame de liberté et de choix conscient… La libération n’est pas loin.

Pourtant imaginez, si chacun offre gratuitement, par sa simple présence aimante, le don conscient de ce qu’il a acquis par son expérience, au profit de tous ceux qui en ont besoin afin d’actualiser l’ensemble de l’humanité sur le sujet… La libération n’est pas loin.

C’est reflété par la théorie du 100e singe, qui explique que passé le seuil d’un certain nombre de singes lavant les patates avant de les manger, ce nouveau comportement opératif judicieux est adopté par l’ensemble de la population, sans qu’ils n’aient plus besoin d’être en présence ni en imitation du nouveau comportement pour l’adopter. Le seuil atteint a modifié la matrice comportementale invisible, celle qui diffuse les modèles informationnels de l’espèce, et tous les singes se calquent dessus.

La syntonisation représente pour moi le véritable espoir de guérison et d’émancipation collective.

Elle a un potentiel qualitatif immense pour animer la conscience collective humaine, dans une mise en commun des ressources où nous sommes tous gagnants. C’est l’Abondance qui est enfin vécue parce qu’autorisée et acceptée.

Un des enjeux des groupes d’Âme est d’expérimenter cela ensemble, en conscience.

Véronique / RÉSONNE EN COEUR


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