Résonance

La sagesse secrète des 13 Nombres de 0 à 12

0 : Le mot zéro provient du mot arabe «çifu», qui signifie vide.

Symbole du Néant, du Vide Absolu, du non manifesté, du Chaos, duquel tout est sorti, il désigne d’abord l’Œuf originel fermé.  Il figure l’œuf ou le renouveau et il identifie le principe passif relié à la matière.  Il désigne l’Être indéterminé, ou encore le Non-Être.Il évoque les idées latentes ou potentielles, non encore manifestées mais qui existent de façon virtuelle, n’attendant qu’une intervention divine pour sortir du Néant et surgir dans la Création.

Il représente l’Origine de toute chose et en même temps la limite à atteindre, le point de départ et le point d’arrivée d’un cycle -‑illustrant l’identité paradoxale du non-être et de la plénitude de l’être.

Ce perpétuel va-et-vient génère des vibrations — pouvant représenter le Chant du Verbe-‑ qui font surgir la Manifestation (Création).


Parfois, il désigne le nombre parfait, exprimant le Tout, donc l’Univers.  Ce signe numérique, sans valeur par lui-même, tient la place des valeurs absentes dans les nombres. Uniquement par sa position, il confère à d’autres de la valeur, le zéro multipliant par 10 les nombres placés à sa gauche.

On l’associe à l’intervalle de la génération ou de la manifestation.  À certains égards, le zéro indique le plan des réalisations.  De par sa forme de notation, qui est circulaire, il est considéré comme un symbole d’unité et aussi d’éternité, parfois du commencement.

Contrairement à la croyance générale, cette figure donne souvent un excellent pronostic puisqu’il est associé aux énergies latentes, donc aux potentialités de tout ce qui, peut-être, fut ou sera, selon les choix d’un être libre.  Au niveau de l’immédiateté, donc de l’ici et maintenant, il indique la suppression de ce qui est inutile et il révèle la solution à exprimer.  Il réfère à ce qui est sans valeur pour soi, mais uniquement par sa position.  Il peut désigner la personne qui n’a de valeur que par délégation.

Dans la vie courante, il peut référer au pas à faire pour reprendre sa course ou reprendre son élan, comme on le comprend dans l’expression repartir à zéro


Les trois zéros (000) désignent le Grand Vide cosmique et ils évoquent l’expérience d’une zone neutre.  Souvent, ils révèlent le fait de passer à un champ énergétique nouveau.  On doit se rappeler que l’on ne fait qu’un avec l’Univers pour s’ouvrir à tout l’amour qu’il comprend.  En ce moment, à n’en pas douter, une situation a terminé un cycle complet.

Les zéros multiples éclairent un espace qui n’est pas utilité, un potentiel inexploré, les possibilités ouvertes.  Dans le concret, ils peuvent signifier qu’on manque temporairement d’énergie, qu’on est fatigué, qu’on manque de confiance en soi, qu’on se laisse porter par les événements sans faire d’efforts.

1 : Le un est à l’origine de tout.

Il s’agit de la particularisation de la pensée divine en un être, de Dieu sorti de Dieu, le Un sorti du Zéro, le Zéro qui se particularise, le rejeton de la Matière primordiale, le Dieu unique qui a créé toutes choses et qui peut désormais s’ajouter à lui-même, se retrancher, se multiplier, se combiner en formules compliquées pour créer tout ce qui est mesurable.

Ce chiffre n’admet ni division, ni pluralité, ni discorde.  Il évoque les notions d’Unité, de Tout, de Centre.  Autorité, volonté, ambition, individualisme.  Énergie dynamique, principe masculin, le père.  Goût pour le commandement, courage, désir de réussir par soi-même, volonté de briller et de diriger.  Exigence, confiance en soi, tendance à la domination et à l’égocentrisme.  Action, créativité, invention, initiatives personnelles, opportunisme.

Le chiffre un est relié à l’Essence unique, à l’Être-Un, à l’Être suprême, à la Cause première ou au Principe unique qui contient tous les autres et qui marque le commencement de tout.

C’est le Tout cosmique indivisible.  Il est le seul chiffre réel puisque tous les autres en représentent les divers aspects.

Dans la Création, on l’associe au Père, à l’Origine ou à la Genèse, et il révèle un commencement, une naissance ou un recommencement, une renaissance, un nouveau départ.  Il rappelle que seule la notion d’Unité peut rétablir l’Ordre dans l’Univers et sauver l’Humanité, d’où on dit que l’Unité est la Source de la Sagesse.

Graphiquement, il désigne un point de départ, une ligne, un rayon géométrique.  On peut autant le considérer comme le Chiffre parfait de la plénitude que comme un chiffre imparfait et incomplet.  Il s’agit de vérifier le point de vue : pense-t-on à la Totalité achevée, donc à une Totalité qui contient tout, ou au Germe, élément primaire relié à une genèse, à un début, à un départ?  En outre, s’il peut contenir en lui l’Unité indivisible, il ne peut se manifester seul, en ce sens que, au niveau de la Manifestation ou de l’Émanation, il représente toujours la moitié d’une chose double.

En soi, c’est le seul nombre absolu puisque le un est Tout et que rien n’existe en dehors de lui que pour exprimer un aspect de lui, soit son développement dans la Multiplicité.

De ce fait, il est inutile de chercher une valeur pleine aux autres nombres et chiffres puisqu’il les contient tous.  Car le un, c’est le Centre nucléaire absolu, le Principe actif et créateur, l’Énergie infinie, le Point métaphysique, l’Alpha-Oméga.  Mais le un peut exprimer l’Être, le Fait, le Sujet, l’Objet, un ensemble conçu intellectuellement, en tant que réalité abstraite ou concrète.

Pour se manifester, il doit commencer par trouver sa moitié apparente, se regarder dans un miroir qui peut le réfléchir.  En cela, il révèle la Source suprême, le Principe non manifesté duquel découle toute manifestation et auquel toute manifestation retourne.

Le chiffre un représente un nombre pair et impair, donc androgyne.  Figure de l’Unicité première, reliée au Principe non-manifesté, au Monde de l’Infiniment possible, il est associé au Créateur, au Maître du Verbe et à la Parole elle-même, au Lieu ou à l’État symbolique de l‘être, Source et fin de toutes choses.  Il évoque d’abord le Monde de Dieu, l’aspect intemporel, l’incréé, le Monde interdit.

Source et Principe de tous les nombres, il est associé au poids atomique de l’hydrogène (H), ce qui peut aider la compréhension de l’Alchimie spirituelle, au sens de Transmutation des élémentaux.  Il s’agit du Bien, le Principe divin transcendant, relié à la Lumière, d’où proviennent tous les êtres.  De ce fait, il révèle que la relation de l’âme humaine avec l’Un est le plus haut degré du processus d’affranchissement et d’intériorité.  Au niveau universel, le un est relié au Soleil, à Neptune, à l’Aurore et à l’Est métaphysique.  On l’associe à Castor et au pinceau.

Dans le domaine expérientiel, il exprime le fondement positif d’une œuvre ou d’une création et il symbolise la mise à profit des aptitudes intellectuelles, l’adresse, la sagacité, l’aptitude à bien employer les forces de son mental, à maîtriser les événements.  Associé au chef de file, au rôle de chef, au droit d’aînesse, à la tête, à la conscience, il marque la confiance en soi, l’esprit d’initiative, l’esprit de décision, la détermination, la volonté agissante, la débrouillardise, la sécurité, l’équilibre de la sensibilité, la maîtrise de ses moyens, la dextérité, l’esprit paternel.  Il peut encore évoquer un premier stade ou un premier pas dans une démarche ou une entreprise.  D’où il peut véhiculer le message que le temps est venu de choisir la manière dont on veut exprimer sa force vitale, sa force créatrice.  Il peut encore signifier que quelque chose se met en branle, d’où il faut laisser le temps agir puisque rien n’est arrivé à maturité.  On peut autant choisir de prendre son essor en choisissant de jouer un rôle déterminant dans la société que se retirer pour développer son individualité dans la solitude.  En quelque sorte, on détient ce choix de devenir un héros ou un ermite et on doit en décider librement selon la loi la plus intime de sa nature.

Sens contingent : Associé au «Bateleur» du «Tarot», le un désigne le Soi, le Centre, la solitude, d’où il met face à la vie et à la mort.  Il traduit l’énergie dynamique (électrique) du Principe masculin en tant que Père : puissance, choix de commander (et seul), émissivité, créativité, esprit raisonnable, réalisme, franchise, approche directe, exigence, patience, persévérance, désir de réussir par soi-même, volonté de briller et de diriger, opportunisme, esprit dominateur.  Il désigne un être qui présente une personnalité rayonnante, hors du commun, et qui possède un grand réservoir d’idées, qui porte en lui le pouvoir de les faire germer et qui, à son insu, en impose à tout le monde autour de lui.  Celui-ci recherche les responsabilités et il sait les assumer avec force d’âme.  Il vit à l’écoute de ses sentiments et de son aspiration spirituelle.  Il réalise ses rêves, ce qui remplit sa vie de dynamisme.  Regardant vers les hauteurs, il recherche constamment le mieux-être et l’amélioration à tous égards.  Sa situation élevée permet de voir le monde sans son ensemble sans en sentir trop les lourdeurs.  Plutôt individualiste, égocentrique, autonome, il aime fonctionner seul et décider seul.

Il ne tolère pas que les autres se mêlent de ses affaires.  Ainsi, il devient fort ou faible selon qu’il canalise efficacement sa force.  S’il brûle ses énergies, il risque de se perdre dans ses nobles idées sans parvenir à les manifester ou à les incarner.  Et s’il ne sait pas partager les bienfaits dont le Ciel le comble, il risque de devenir tyrannique, nerveux, emporté, irritable, intransigeant, voir cruel et brutal.

2 : Le deux engendre la Dualité

Il offre au Sujet divin un Objet à contempler, son Être propre. Il évoque les  notions de division, double, de polarisation, d’équilibre, d’union ou de séparation, de principe féminin, de mère.  Bienveillance, sensibilité, association.  Désir de travailler en coopération.  Sensibilité et sentimentalité, besoin d’amour et de sérénité, diplomatie.  Calme apparent, sens de l’amitié, imagination, tendance à la passivité et à la soumission, qualités d’accueil.

Le chiffre deux est relié à la corrélation et à la similitude.  Dans la Tradition chrétienne, il désigne le Fils, le Verbe de Dieu, alors qu’ailleurs, il révèle l’existence à titre de premier nombre à s’écarter de l’Unité.

Il exprime l’affect et à l’appétence qui engendre un mouvement et qui fonde le sentiment, le désir, l’affectivité, la possessivité.  Surtout, il plonge dans la dualité et il engendre le monde inquiétant de l’inconscient, exprimant l’opposition, la séparation, l’antagonisme.

On dit qu’il engendre la Mère et l’Énergie magnétique par un effet de miroir.   Il est attribué à la Mère céleste, le Principe féminin de la Manifestation, un germe d’évolution créatrice ou d’involution désastreuse.  Deux, c’est donc la quintessence de la Mère céleste, la Matrice fécondable, la Lune, reliée à l’angle.

En fait, le deux n’existe pas par lui-même, il est un ou trois.  En effet, il représente la manifestation du un qui se polarise en actif et passif, en électrique et magnétique, en émissif et réceptif, en pénétrant et accueillant, en masculin et féminin, en positif et négatif.  Il s’agit de un plus un, d’un plus sa compagne, son reflet, son affinité, son complément compatible et complémentaire.  Car le deux reste toujours une valeur instable qui engendre bien des remous.

Le deux n’est pas le un divisé, mais la projection du un, son émanation, car le un est, en soi, immuable et indivisible.

Ainsi, le deux désigne l’affinité ou l’appétence, source du mouvement, une nature opposée au un, mais sans division, car, alors, on obtiendrait, comme on l’a dit, un ou trois.  On sait que, par la loi d’Attraction, les compatibles et complémentaires s’attirent tandis que les contraires se repoussent.  En cela, le deux fonde l’illusion de la Limite, cause de toute Manifestation qui passe par l’individualisation, le morcellement apparent de l’Unité.

Comme valeur interne, il contient le trois (soit 1 + 2), ce par quoi il révèle la valeur de la Forme, la valeur nécessaire, mais temporaire et illusoire, de l’Émanation, engendrant le cercle clos de l’expérience individuelle.  Il explique que la Forme n’existe que pour satisfaire les desseins de Dieu et qu’il requiert le retour à l’Unité dans le Verbe et par lui.

En somme, le deux désigne le Point d’origine et de réintégration des êtres, émanés de la Volonté divine.  On le désigne comme l’Alpha et l’Omega.

Dans la raison humaine, il fonde le Temps, la Durée, l’Espace, la Limite et la Forme.  Ces deux notions, celles du Temps et de l’Espace, concourent au mieux à l’Évolution.  Mais le deux révèle la Vie infinie qui se perpétue à travers les existences et les formes successives.  Il exprime l’être individuel figuré, en géométrie, par le cercle.

Il entraîne l’apparition de l’Air, du Souffle, de l’Âme, médiatrice de l’Esprit. 

En cela, le Souffle alimente la vie de l’air de l’atmosphère terrestre.  Ainsi, le deux devient le premier nombre objectif et il lance la Multiplication par elle-même de l’Unité.

Il désigne l’union entre l’Être et le Fait ou, réciproquement, la corrélation entre un Sujet et un Objet, entre le Principe unique et ce qui se trouve apparemment en face de lui, comme reflet.  Il dévoile le Jeu amoureux du Principe qui se prend pour objet de contemplation dans le miroir de sa conscience.  Il désigne l’ambivalence, le dédoublement, l’arrachement et il établit tous les opposés apparents : le haut et le bas, l’avant et l’arrière, la gauche et la droite, l’intérieur et l’extérieur, le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest, le jour et la nuit, le Soleil et la Lune, le mâle et la femelle, l’homme et la femme, l’actif et le passif, le positif et le négatif, l’électricité et le magnétisme, l’air et le feu, l’eau et la terre, le blanc et le noir, le vert et le rouge, le bleu et le jaune, etc.

Le deux représente le premier chiffre pair, donc féminin, ce qui le relie au Principe femelle même, à la Sagesse, à la Nature naturante, à la Substance subtile, à l’Esprit qui met en puissance, transfigure, rachète, révélant la Connaissance et l’Essence spirituelle.  Manifestation polarisée du un, il détermine les deux pôles de la vie et il lance dans l’expérience qui fluctue de la collaboration à l’opposition.

C’est le chiffre de toutes les ambivalences et de tous les dédoublements : il illustre la première et la plus radicale division de la Source unique en deux Principes, masculin et féminin, établissant les notions de Créateur et de créature, d’image et de ressemblance, de similitude et de différence, d’Esprit et de Matière.

À titre de Principe féminin, on l’associe au jugement sensible, à la réceptivité, à la subjectivité, à l’imagination, à la soumission et à la servilité, à la démission, à la passivité, à la bienveillance (à l’empathie et à la sympathie), à la clémence, au calme apparent, au sens de l’accueil,  au désir d’association et de coopération, au besoin d’amour ou d’amitié, à la sentimentalité, au désir de sérénité, à la pondération, à la diplomatie, à la paix, au sens de l’harmonie et de la beauté, à la culture, à la perspicacité, à l’intuition, à la maîtrise des sentiments, à l’organisation des soins, à la consolation et au réconfort, aux qualités de l’âme.

Il invite à éviter de s’abandonner aux élans sensibles, qui peuvent devenir passionnels, pour miser plutôt sur ses talents psychiques et pédagogiques.  Nombre de l’affinité, il produit la dualité créatrice qui engendre l’opposition et l’instabilité apparentes.  Au niveau contingent, il exprime l’embrouillement, le conflit, la rivalité, la possessivité, la domination ou la dépendance.

En tant qu’énergie magnétique, il fonde la sensibilité, le sentiment (l’affectivité), l’intuition et les notions de don et de service.  Il établit toute dialectique d’effort, de mouvement, de progrès, de lutte.  Car la division multiplie les aspects de l’Un, augmentant ou diminuant, selon le signe qui affecte le nombre.

Image du Couple premier, il exprime un antagonisme latent qui ne demande qu’à se manifester, devenant réciprocité ou rivalité, amour ou haine, bonté ou méchanceté, coopération ou opposition.  Il établit la différenciation relative, notamment l’altérité qui fait voir l’autre en tant qu’autre, donc comme différent de soi, un collaborateur ou un ennemi potentiel.

Matrice des Nombres, le deux est relié à la Lune et à Uranus, à Ève et à Isis, à la Terre, à la Porte du Temple, image de la Voie qui achève la Création et guide l’Évolution.

Dans le «Tarot», il s’agit de la «Papesse» qui régit le Monde des Forces insondables, mystérieuses et incompréhensibles et qui rappelle que la Lumière donne la vie, mais l’Ombre, la mort.  Le deux traduit le Sifflement qui résume le processus de transformation de la Matière.  Il désigne la Force qui zèbre la nuit d’orage de sa lumière à double origine et il agit comme l’arme tranchante qui prépare le temps de grâce.

À titre de Flèche de la Mutation, il donne une image de force et de justice et il donne l’initiale du souvenir.  On le relie à l’inconscient, à l’inconnu, à l’origine des choses cachées, aux éléments qui échappent à la perception, à une situation mal comprise, à une émotion refoulée, à un ennemi voilé.  Il fonde la logique de la vie et il exprime la nécessité d’un entraînement occulte pour parvenir au Savoir.  Associé aux deux faces d’un même miroir, il développe la conscience immédiate de l’opposition, de la séparation, de la dualité, de la confusion, du paradoxe, de l’instinctif, des ambivalences.  Il signale qu’on entre dans le domaine de l’inconnu où il faut apprendre à résoudre l’énigme des choses cachées.  Il marque une possibilité d’ouverture ou de fermeture pour l’avenir, dans la mesure où on sait éclairer une situation ou pas.  Il peut traduire une volonté intransigeante qui agit plus qu’elle ne réfléchit ou qui se lance dans l’action par pure inclination plutôt que par sain raisonnement.  Souvent, il souligne une coupure entre la tête et le cœur.

Sens contingent : Dans le concret, le deux peut exprimer qu’une force d’attraction est présentement en jeu, qu’on est attiré par quelque chose de précis ou d’imprécis ou qu’on attire les autres vers soi.  Peut-être a-t-on l’impression qu’une situation nouvelle est en gestation, que quelque chose va se révéler, sortir de l’inconscient, ou qu’un événement va se produire et qu’on ne pourra pas se fier à ses connaissances habituelles pour leur faire face.  On peut se trouver dans une situation qui trouble parce qu’elle implique un secret, une émotion refoulée, un domaine fermé, un contexte confus où on réagit davantage par instinct que par raison.  En ce moment, on ne peut se fier à ses connaissances habituelles pour résoudre une énigme ou un mystère.  On gagnerait à se mettre à l’écoute du monde ambiant et à se conformer à la dynamique du temps ou du milieu.  À moins qu’on donne trop ou qu’on soit porté à s’oublier pour les autres.

Il faut voir la Lumière que l’Ombre comporte et l’Ombre que comporte la Lumière. Mais la Lumière peut toujours vaincre sans véritable affrontement, si on se rapproche de son Soi supérieur et si on se laisse diriger par lui.  Dès que se profilent des signes perceptibles de déclin, il faut se préparer à suivre les directives du destin, c’est-à-dire s’en remettre à la Voie.  Il faut savoir garder la tête froide, éviter de se laisser gagner par l’amour-propre, apprendre à neutraliser son orgueil ou sa fierté par l’humour.  Présentement, on gagnerait à éviter d’attirer l’attention sur soi pour garder son indépendance et rester à l’écart des influences néfastes.

3 : On dit du trois qu’il est le nombre le plus sacré et le plus parfait.

Il est le catalyseur qui produit l’étincelle entre les éléments de la polarité, dans leur rencontre.    Il évoque les notions de Trinité, de triangle, de mise en mouvement et de mise en relation.

Il désigne le sommet de la Hiérarchie spirituelle.  Principe actif, créativité, enthousiasme, sociabilité.  Ingéniosité, ouverture, habileté.  Qualités d’adaptation.  Gaieté, quête des plaisirs, sens de l’humour, optimisme, générosité.  Volonté de créer, dynamisme, talents pour la communication et l’information, les activités de contact, le spectacle, les sports.  Tendance à la colère, à l’intolérance, à la dispersion.  Désire s’exprimer et recherche les contacts.  Ce nombre est celui du Saint-Esprit, la troisième personne de la Trinité.  Par ailleurs, étant associé au triangle, de par sa forme géométrique, le Saint-Esprit se voit aussi lié au triangle.  Souvent, on le représente comme un œil dans le triangle.

Le chiffre trois est relié à la loi de la Création, à la Première Perfection, à la Structure cosmique ou au Substrat matériel, au Verbe, à l’Âme universelle, donc à l’apparition du Fils.  Il exprime l’accouchement et la naissance : en effet, quant le Principe de pénétration (positif, actif, dynamique) trouve son Principe pénétrable (négatif, passif, réceptif), les deux s’unissent, se mélangent l’un à l’autre pour devenir, séparément et conjointement, l’expression parfaite d’un élément en lui-même.  Alors, le trois, le premier grand nombre sacré, qui régit la loi de la Perfection, apparaît.

Ce chiffre détient donc une valeur commémorative, illustrée par le triangle, complétant le rayon (nombre 1) et le cercle (nombre 2).  Il exprime l’idée de Génération ou de Complémentarité manifestée.  Il évoque le Ciel et le Nord amenés par le 1 et le 2.

Il figure l’Homme mâle et la Hiérarchie, la direction assignée à la Gestation.  Il entraîne l’apparition du Feu et de l’Amour.

Il contient intérieurement le 6 puisqu’il désigne la puissance de ce dernier nombre.  Alors, on doit comprendre que le Verbe est l’Envoyé direct de la Cause originelle, autonome dans le Ciel et dans le Cosmos (Omnivers).  C’est la Puissance qui engendre et dont procèdent tous les modes de la Manifestation totale, la Règle et la Loi harmonique, l’Infini manifesté à l’Image et à la Ressemblance de sa Source divine.

Le trois exprime la succession objective.  Il explique le passé par ses antériorités, le présent par le passé et l’avenir par le présent et le passé.  Exprimant la Trinité et la constitution trinitaire, il fonde l’ordre intellectuel et spirituel de l’Homme universel, doté d’un Esprit, d’une âme et d’un corps.  Conjonction du un et du deux, il révèle l’achèvement de la Manifestation, mais au niveau des archétypes (modèles premiers).  Il est ce à quoi on ne peut rien ajouter ontologiquement.

Il exprime encore l’impulsion et le dynamisme du Ciel et de l’Esprit.  Premier nombre impair et premier nombre masculin, il est le résultat de l’union ou de la fusion de 1 et 2, la réalisation, l’Enfant divin.  Il exprime la vibration originelle de l’Atome premier de la Création, composé de trois principes premiers.

Voilà comment la Vérité et la Sagesse engendrent l’Amour, la Lumière et la Vie engendrent l’Amour, l’Essence et la Félicité font naître la Conscience.

Cette triade, figurée par un triangle équilatéral, symbolise la Source originelle de tout ce qui vit et se crée dans l’Omnivers dans toutes les dimensions spatio-temporelles.  Car le trois, c’est le nombre des Principes, le nombre de Dieu-en-Haut, soit le nombre du Toit de la Maison spirituelle, l’Idée non réalisée, le Projet cosmique.  Il révèle la Trinité, l’image sensible de Dieu.  Il symbolise l’action, le progrès, l’atteinte d’un but grâce à des efforts constants, la fécondité, l’abondance matérielle.  Relié à Jupiter, le Maître du dynamisme et de l’action, il confère une vision précise des événements et l’aptitude à bien orienter sa vie.  Il éclaire le sens de la décision et de la résolution, les facultés intuitives.  Alors, il évoque l’idée, la conception, le pouvoir spirituel, l’âme individuelle, la compréhension d’une vérité, tout ce qui germe dans l’esprit.  Il produit l’équilibre entre l’intuition, la raison et les sentiments ou entre l’intelligence, la sensibilité et la volonté.  À un autre niveau, on le relie également à Vénus, la parèdre de Mars et la grande sœur de la Terre.

Alors, il comporte la vibration de la transformation ou de la transmutation et il opère une action complète dans la Matière.  Il implique la réunion de trois pôles pour aboutir à une action ou à une manifestation.  À un autre niveau encore, on le relie à la Spirale de la Terre, soit à l’Énergie femelle réceptive, même à Saturne, qui est de même nature, mais en plus subtil.

Le chiffre trois désigne l’accomplissement spirituel et intellectuel, la conscience, la dynamique de la Création.  Il est le seul nombre capable de situer l’être humain dans le monde et d’expliquer la structure fondamentale de l’Univers.  Nombre du triangle, donc de la Totalité, de l’achèvement, de l’amour, également révélateur du 2, il donne l’idée d’activité, d’imagination, d’expression, de création, d’organisation.  Il résout le mystère de l’union, du dépassement, de la synthèse, de la réunion, de la résolution.

Au niveau psychique, il ouvre sur la communication et l’expression des sentiments.  Il évoque les notions de créativité, de force, de souplesse, de sainteté, d’enthousiasme, d’amitié, d’humanisme, de sociabilité, de générosité, d’ingéniosité, d’habileté, d’ouverture, d’adaptation, d’optimisme, de gaieté, de sens de l’humour, de goût des plaisirs, d’esprit de cohésion.

Associé au principe masculin de l’âme, puisqu’il implique la mise en mouvement ou en relation, il exprime la volonté de vivre dans l’harmonie et la sérénité, d’entrer en relation avec autrui par la communication, de s’informer toujours davantage, d’entrer en contact, de s’exprimer, de capter les messages intuitifs.

On le relie au goût des sports et des spectacles, à la tendance à une activité débordante qui peut confiner à l’agressivité, à l’intolérance, a la dispersion.  Dans le Tarot, on l’associe à l’Impératrice, la Sainte Intelligence, d’où il dévoile la Voie de la Sagesse originelle et suggère l’action spontanée qui surgit du Monde.   Le trois est le nombre de l’unité créatrice, de l’impulsion, du dynamisme.  Il exprime les notions de potentialité, de croissance, d’espérance.

Nombre le plus parfait, il donne l’image sensible de la Divinité qui a tout à accomplir.  Il exprime le Projet divin avec toute la difficulté de le concevoir et de le lancer.  Au départ, il faut toujours produire plus d’efforts pour accomplir son destin, formuler ses idées, déterminer ses projets, établir ses buts.

Sens contingent : Au niveau expérientiel, le trois indique qu’on se questionne au sujet de son action, de ses interventions, de ses initiatives, de ses projets, des buts qu’on compte atteindre, des décisions qu’on doit prendre, des engagements qu’on doit accepter.  Souvent il signale un mouvement rapide et il annonce que les choses vont se précipiter.  Ce changement requerra toute sa raison qu’il faut éviter de laisser brouiller par les émotions.  Pour le moment, plusieurs événements risquent de refaire surface pour stimuler au changement ou au renouvellement.  Ce chiffre implique la prise de conscience de l’usure du temps et il engendre une situation inévitablement appelée à évoluer, à se transformer.  Il apporte une compréhension soudaine et il impose la nécessité d’agir, souvent instiguée par une influence féminine prépondérante.  Il invite à éviter d’être statique, de s’arrêter, de se retirer, de tergiverser, d’hésiter.  Pour donner une leçon, les événements vont s’accélérer ou se multiplier.  Il faudra faire preuve de volonté, d’esprit de décision, de courage, de détermination pour retrouver son ardeur.  Il enseigne que le succès se produit dès qu’un être se place au centre de la vie, au centre des choses, recourant à toute sa lucidité pour éviter la dispersion et la confusion.  Il faut faire preuve de dynamisme, de gaieté, d’un esprit libre, conquérant, ouvert, disponible et se sentir à l’aise dans la vie.  Il faut retrouver son sens aigu de la réalité et des fluctuations possibles.

Il faut développer sa compréhension intime du Microcosme (de l’infiniment petit) et du Macrocosme (de l’infiniment grand) dans leurs relations mutuelles.  Et ce n’est que dans l’assurance et la confiance en soi qu’on écartera l’orgueil et qu’on préviendra le surmenage.  Dans l’apparition d’un trois, on peut généralement croire que les choses commencent enfin à évoluer en sa faveur du fait que des forces obscures travaillent pour soi.  Mais, bien que des obstacles soient en train de disparaître, il faut continuer à y mettre toute son énergie.

Globalement, le nombre trois atteste que les rapports entre l’ange et la bête sont relativement encore bons, ouverts, dons de nature à produire un réel dynamisme dans la progression de son destin ou dans la réalisation de ses entreprises.

Ici, le fils doit se faire réceptif et accueillir avec intelligence les conseils des sages et les suggestions avisées du père.  Avant de prendre quelque décision que ce soit, il doit s’en remettre à son grand ange, non à son petit diable.  Au début d’une nouvelle période d’activité, il est normal de rencontrer des obstacles et des difficultés.  Sauf que, devant l’adversité, le faible entre dans la confusion et il sort du sentier, s’écartant de son destin.  À le voir agir, on pourrait croire qu’il s’investit correctement et qu’il explore correctement les différentes possibilités qui s’offrent à lui.  Mais il n’en est rien : il est profondément désorienté.  Alors, de toute urgence, il doit accepter l’aide du Guide intérieur s’il compte surmonter ses épreuves.

Au niveau des relations humaines, il n’y a rien d’humiliant à demander l’aide de personnes éclairées quand on éprouve des revers.  Par excès de fierté et par crainte d’être déprécié, on peut se priver d’un précieux secours et de s’enfoncer davantage.  Pour le moment, si on fait preuve d’orgueil ou d’égoïsme, on risque de voir la situation se retourner davantage contre soi.  On précipite sa déchéance quand on se replie sur soi et qu’on se ferme à l’échange.  Mais on doit bien discerner celles qui peuvent vraiment aider.  Se pensant bien sage, on s’entoure parfois d’auxiliaires qui ne conviennent pas.  Si on a manqué de prudence dans son commerce avec autrui, il faut se dégager des obligations accablantes et chasser les imposteurs qui les ont imposées.  Alors, les conditions reviendront à la normale et on n’aura plus qu’à attendre l’arrivée d’un support plus approprié.

4 : Ce nombre désigne la Matière, la Terre, les quatre éléments qui structurent la vie, les quatre directions qui la répartissent.

Il évoque les notions de solidité, de fermeté, de stabilité, de sécurité, de réalisme.  Stabilité, patience, persévérance, constance, sens de l’organisation, régularité, équilibre, méthode, travail, sens du devoir, goût de l’ordre, fidélité, sentiments profonds, discrétion.  Sens du concret et sens commun.  Dignité, autorité du pouvoir établi, manque de fantaisie, tendance à la routine, inclination à la cupidité et à l’avarice.  Besoin de sécurité matérielle et affective.  Il est représenté symboliquement par le carré, la croix ou l’équerre.  C’est le nombre de Jupiter, loi vivante, maître de la protection et de la justice, organisateur de tout ce qui a été créé.

Le chiffre quatre réfère à une manifestation concrète, à un achèvement réel, à un contexte dense, à une fondation solide, car il exprime la loi ou le fondement sur lesquels on peut bâtir de façon ferme et stable, d’aplomb et de manière permanente.

Il désigne l’expression de la stabilité subjective ou objective qui fait naître la simultanéité.  Il établit la base d’un système vivant ou inerte, concret ou abstrait, le substrat commun dont procèdent les conceptions, exprimée par le carré (image du cube), issu de l’angle.  Ainsi, il évoque la Totalité du Monde créé et périssable, reliant à la conception première, à l’expression de Dieu, le Père, en tant que Générateur universel.  En ce sens, il implique les notions de plénitude, d’action, d’adaptation, de mobilité, d’omniprésence, de transcendance et d’universalité.  Comme il a été dit, nombre de Jupiter, mais surtout de la Terre, comme le quatre désigne les éléments grossiers à libérer, il est relié à la formation de l’Homme dans son aspect animal.  On l’associe encore aux notions de séjour, d’achèvement, de maîtrise, de pouvoir, de volonté, d’arrêt, de passage, de stabilisation.  Il peut évoquer un lieu clos, secret, couvert où se produit un temps d’épreuve.

Comme il désigne l’Intelligence et la Perfection divines, on l’appelle parfois la Voie des Essences et des Pouvoirs.

Autrement dit, c’est le nombre du développement complet de la Manifestation qui révèle un monde stabilisé.  Pour les Chrétiens, ce nombre représente l’union des trois Personnes de la Sainte Trinité en un seul Être.  En ce sens le chiffre quatre symbolise la famille, étant considéré comme une autre image du chiffre un.  Simple projection de l’Unité, il est le nombre de l’organisation et du rythme parfait.

En métaphysique, on associe diversement le chiffre quatre au Cycle partait, au Tétragramme, la formule hiérarchique du Savoir, le Verbe et la Cause initiale. 

Symbole de la Totalité, il est considéré par les initiés comme la racine de toutes choses. 

Il dévoile les quatre stades par lesquels passent tous les êtres, de l’Émission à la Réintégration (Cause première, liberté, bien et perfection), les quatre Messagers de la Lumière du Monde et les quatre grands Prophètes du Ciel, les quatre saisons, les quatre élémentaux (air, feu, eau et terre), comme les trois états de la Nature (solide, liquide, gazeux), les quatre points cardinaux du Quanta cosmique.

Ce chiffre constitue le nombre de la Chimie et de l’Alchimie qui répond à la question Quoi? 

Relié à la Fille ou à l’Âme de la Terre, il révèle le Dieu d’en bas, les éléments concrets, les murs de la Maison spirituelle, la Matière ou la Substance, le vêtement du trois qui permet au Fils de prendre pied sur le solide.

Il éclaire la Nature naturée, Fille, devenant le reflet de la Mère céleste, la Nature naturante, donnant naissance à la Limite, au Multiple apparent, séparant le Monde de la Gloire des Mondes astraux.  Selon la Bibleil symbolise la Terre, ou ce qui est terrestre, la totalité du créé et du révélé.

En fait, le quatre naît du reflet de l’Étoile hexagonale, la démontrant comme interférentielle.  S’il est relié à l’angle, comme signe morphologique, c’est pour révéler deux directions conjuguées.  Il figure le croisement de la ligne des solstices et de la ligne des équinoxes.

En quelque sorte, il exprime la logique : il est issu de 3 par 6 et 12, mais il donne une progression naturelle de 4, 8, 12, etc.

Il indique une porte à passer, une restriction temporaire, imposée par les quatre barrières.  Il exprime le Cycle parfait, le Feu élémentaire des Sages, la Croix philosophale et il devient source de rayonnement, fondant l’expansion.  Il figure l’existence dans la Matière, dans la Densité, à titre d’Esprit de la Terre et de la Lune qui, à ce stade de l’Évolution, ne font encore qu’un.  Il désigne notamment Rahu.

Autrement dit, il désigne la Force de condensation qui exprime la Forme, la réalisation sur les plans physique, astral, mental et causal.  De ce fait, au niveau expérientiel, il symbolise la force active, le pouvoir mâle, l’exercice de l’autorité, l’équilibre parfait, la puissance terrestre, les résultats matériels satisfaisants, la sécurité, la force de commandement, la persuasion, le jugement rationnel, la perspicacité intellectuelle, l’esprit évolutif, l’esprit de possession, la réalisation des buts, le sens du travail et du devoir, le goût de l’ordre et de la méthode, la fermeté des convictions, l’action décidée sans possibilité de tergiversation, le besoin de certitude, la chaleur rayonnante, l’énergie impressionnante.

Il établit encore les notions de gestation, d’organisation, de créativité, de densité, de réalisme, de discrétion, d’humilité, de fertilité, de patience, de persévérance, de régularité, d’équilibre, de justice, d’habileté, de fidélité, de discipline, d’ouverture d’intelligence, de détermination et de valeurs morales.  Associé à la pierre cubique, il fonde les notons de la stabilité, de fermeté, de solidité, de sécurité, de cristallisation, révélant l’établissement d’une œuvre sur des fondements solides.

Dans le «Tarot», associé à l’«Empereur», image du «Bâtisseur», le chiffre quatre désigne le Principe d’organisation relié à l’Universalité, au monde dense et terrestre, à la totalité du créé et du révélé, à la totalité de la création périssable.  Il révèle la matérialité passive qui ne crée pas mais qui contient tout ce qui se crée à partir d’elle.  Nombre de la Matrice originelle et de la base de la Pyramide cosmique, il fournit le signe de la potentialité qui attend que s’opère la manifestation.  Il rappelle souvent la réaction du monde à l’Action créatrice  Il porte les indications et les connaissances précises.

Il supporte nombre de notions : les âges de l’homme (enfance, adolescence, maturité et sénescence), l’unité pythagoricienne (1 + 2 + 3 + 4 = 10), les orientations spatiale (haut, bas, droite et gauche ou devant et derrière, droite et gauche), les quatre qualités de la matière (chaud, froid, sec et humide), les phases de la Lune (pleine, décroissance, nouvelle ou noire et croissante), les âges planétaires (or, argent, airain et fer), les continents (Eurasie, Amérique, Afrique et Océanie), les règnes évolutifs (protozoaires, invertébrés, vertébrés et mammifères), les états d’activité (immobilité, mouvement, marche, vol), les systèmes biologiques (nerveux, musculaire, circulatoire, respiratoire) et les invisibles piliers de toute vie.  Ce nombre est relié à la prime jeunesse et à l’éveil de la conscience, alors qu’un être est appelé à établir des fondations solides pour son processus d’évolution.

Sens contingent : L’être dont l’expérience d’incarnation est régie par le nombre quatre doit rapidement se trouver un guide sur s’il veut se découvrir harmonieusement, car il s’expose à faire fausse route et à s’exposer en situation de péril en raison de son manque d’expérience.  Éternel étudiant qui croit, à raison, que tout est possible, sa soif d’apprendre lui ouvrira l’esprit à bien des aspects de la réalité.  Mais il peut s’égarer facilement, porté à abandonner le contact avec son Guide intérieur jusqu’à oublier son existence.  Il révèle la folie juvénile d’un être sincère, innocent, dynamique, qui cherche son identité propre, qui a besoin de cadres, mais qui les refuse.  Pourtant, éloigné de son Guide intime, il perd la vision pénétrante de lui-même et il sombre dans des aberrations.

L’homme ordinaire ne possède pas la force spirituelle pour faire face seul aux faiblesses de son esprit.  Il laisse facilement son imagination vagabonder au gré des courants, ce qui retarde l’accomplissement de sa destinée.  Car, lorsqu’on se laisse entraîner par son imagination fantaisiste, on s’écarte facilement du bon chemin, on emprunte des voies stériles ou on se laisse entraîner en eau trouble.  Un être peut jouer le jeu de la vie, mais il ne pet impunément se jouer de la vie, car il ne parviendra jamais à rien d’évolutif.  En position d’autorité, sa faiblesse apparaît au grand jour par un manque de tolérance et de générosité à l’égard d’autrui.  Alors, il se montre arrogant, grossier, coléreux, malveillant.  Dans une même situation, un être éclairé témoignerait de déférence, de patience, d’humilité à leur endroit, sachant gagner l’approbation de tous.  Alors, cet être gagnerait à se prendre en main, à se contraindre à une certaine discipline, pour éviter de s’égarer dans le cours de son existence en s’adonnant à une activité véritablement constructive et créatrice.

5 : Union du pair et de l’impair, symbole de la vie et de l’homme, les cinq sens, le centre et ses rayons.

Désir d’expérimenter.  Adaptation, mobilité, progrès, vivacité, curiosité, ingéniosité, innovation, ardeur, audace, souplesse, séduction.  Talents pour la parole et l’écriture, intérêts multiples, goût pour les voyages, recherche des rencontres nouvelles, talents pour la communication et l’enseignement.  Aime partager son savoir.  Personnalité de bon conseil.  Activités physiques autant qu’intellectuelles.  Risque d’accidents, tendance à l’instabilité, relations superficielles, propension à l’égoïsme, grand besoin de liberté et de variété.  Envisagé comme le médiateur entre Dieu et l’univers, le cinq est considéré comme symbole de l’Univers.

C’est le nombre de l’harmonie et de l’équilibre. C’est aussi le nombre de la grâce divine.  Il peut évoquer la volonté divine et la force et les limites de l’homme dans sa maîtrise de l’Univers.

Le chiffre cinq est associé au Macrocosme (la Totalité du Monde sensible par rapport à un univers particulier), à la Suite générative, à la Conscience du Monde, à la Volonté maîtresse des Élémentaux et à l’Homme universel, céleste ou parfait.  Il désigne les Lois de la Manifestation continue, d’où il peut exprimer les leçons du Monde matériel, le fardeau et les afflictions de la vie terrestre, fondant la loi de la Rétribution (cause à effet ou action et réaction).  En effet, l’être vient au monde, s’incarne dans la Matière, pour découvrir ses potentialités et les actualiser.  Alors, il doit progressivement se dégager de sa personnalité, qui l’induit dans la dualité et la séparativité, pour se relier à son Individualité et accéder à l’impersonnalité de l’Unité.

Figurant le nombre de la Science des opposés compatibles et complémentaires, il inclut la période de travail sur soi pendant laquelle la créature apprend à se reconnaître, mais dans un état d’oubli temporaire de ses origines célestes.

Le cinq désigne l’Étoile du matin, l’Ange de la Lumière, le Lucifer spirituel, créateur de l’Univers.  Il est relié à l’hypoténuse du Triangle sacré, exprimant une subdivision de la valeur commémorative du tracé en éléments intrinsèques (force centrifuge) et extrinsèque (force centripète).  Il figure la manifestation physique d’un Sujet ou d’un Objet, reflétant les autres plans.

Le chiffre cinq constitue le seul nombre masculin du second plan de manifestation.  Il représente la somme du premier nombre pair et du premier nombre impair (2 + 3) et le milieu de la suite des chiffres qui vont de 1 à 9 (1-2-3-4  6-7-8-9).  Pour cette raison, il symbolise l’union, les noces, le centre d’harmonie et d’équilibre.  Il illustre la Totalité du Monde sensible, les Humanités et la Génération infinie.  Il figure les potentialités de l’âme qui doit se purifier et se transfigurer pour réintégrer le Royaume du Père.  Il exprime encore les vertus spirituelles ou les doigts de Dieu : l’amour, la sagesse, la bonté, la vérité et la justice.

C’est le chiffre de la descente, qui fut une déchéance pour l’Humanité, mais aussi de la volonté, l’instrument de la Réintégration.

Il réfère à la Nature en gestation construisant intérieurement la Manifestation.

Il est le reflet des autres plans.  Par lui, la Manifestation entre dans une nouvelle géométrie (de 5 à 9).  Il éclaire la force animique qui, avec l’Esprit de Vie, féconde l’eau, donnant naissance au règne animal.  En lui-même, ce chiffre exprime la Vie, la Puissance extensive de l’Unité, la chaleur rayonnante, le libre arbitre.  Il fonde les sens de l’homme par lesquels il devient celui-ci développe ses virtualités.

Mais ce chiffre est relié à l’Homme astral, à l’Humanité primitive, à la race humaine non développée spirituellement, mais nantie de la connaissance des opposés apparents (le bien et le mal) et appelée à faire un choix en développant son discernement et sa sagesse.  Il évoque les cinq flèches du mental, en quête de Pouvoir, d’Harmonie et de Beauté.  Nombre de la Quintessence, parce qu’il marque la Somme des Éléments, et du Bélier, associé à l’Éther, il évoque le germe, la féminité, la religion (spiritualité), les cinq voies du salut, les cinq portes de la grâce, les cinq pointes de l’Éclair fulgurant.

Nombre de l’Énergie universelle, de l’Ordre cosmique, de la Conscience du Monde, de l’Univers manifesté dans son aptitude de transformation, de l’union et de l’équilibre parfait, du bonheur, le chiffre cinq illustre l’Homme désireux de fusionner harmonieusement le Ciel et la Terre pour redécouvrir la Perfection et l’Ordre divins incorporés à sa nature.  Il démontre la Volonté divine qui désire l’Ordre et la Perfection.  Il présente la Voie de l’Intelligence fondamentale et il représente l’être humain en relation avec le Ciel.  Il s’agit de l’être humain parfait parce qu’il a développé les cinq vertus.

On peut l’associer à l’Esprit, à la Parole, à l’Union.  Il évoque les notions d’union, de centre (en tant que pivot qui met en relation les opposés ou que croisée entre les axes vertical et horizontal), de mariage, de générosité, d’aménité, de communication (notamment de conseil), de sensibilité (parfois exagérée), de penchant pour l’anarchie, d’intuition, d’inspiration, de perfection intégrée, de créativité, de vie en équilibre, d’équilibre, de compétition, de souffrance, d’épreuves terrestres, de compensation.  Relié à l’existence matérielle et objective, il peut éclairer une quête du bonheur passager, l’absence de fondements moraux et spirituels et un manque de force chronique.

Associé à Mercure et à l’air, parfois à Mars, le chiffre cinq annonce un changement rapide, une transformation profonde, le départ d’un nouveau cycle.  Il rappelle le soutien inconditionnel des membres de la Famille spirituelle et du Cortège céleste (Hiérarchie, guides et anges) et il impose une réflexion sur l’action de l’homme.  Dans ce contexte, il précise les notions de vivacité, de mobilité, d’instabilité, d’adaptation, de souplesse, de progrès, de curiosité, d’ardeur, de magnétisme (séduction ou tentation).  Il révèle la présence d’intérêts multiples, de talents pour la communication (parole et écriture), d’un désir de rencontres nouvelles.  Il traduit l’aptitude à l’enseignement, l’esprit de bon conseil, le goût des voyages et de l’aventure, des tendances égoïstes, des relations superficielles, un grand désir de liberté et de variété, la volonté d‘expérimenter.  Il marque un équilibre entre les activités physiques et intellectuelles.

Il révèle le Pentacle étoilé, figure de l’Homme en tant que Créature conçue à l’image et à la ressemblance de son Créateur divin, de l’union du pair et de l’impair, de symbole de la Vie.  Dans le Tarot, il désigne le Pape, celui qui, par ses bons avis, peut mener l’Humanité à la perfection.

Sens contingent : Dans la vie courante, l’apparition du cinq peut suggérer qu’une force mystérieuse influence positivement sa vie et qu’une occasion inconnue se prépare à son insu pour induire dans un cycle prolongé d’accomplissement avantageux.  Pour cette raison, on peut retrouver son optimisme.  Il se peut qu’on soit plutôt préoccupé par des problèmes de communication, de vie sociale, de communauté, de fraternité humaine.  Pense-t-on à réunir des gens pour former un groupe dans un climat de collaboration et de confiance?  Au niveau des relations humaines, il peut s’agir d’un désir d’harmoniser des tendances contraires, de régler des conflits, de développer une amitié, de trouver l’amour pouvant conduire au mariage, d’améliorer sa vie sentimentale ou affective, de révéler une attraction sexuelle, d’améliore le milieu, de favoriser la circulation des informations.  Quoi qu’il en soit, comme il est probablement ici question de contact, la solution de l’expérience réside dans l’ouverture aux autres, l’esprit de participation et la création de liens.  On peut anticiper une renaissance si on sait écarter l’inertie et la mélancolie.

Présentement, après un moment chaotique, on est guidé et protégé pour devenir plus créatif et constructif.  Ce qui n’écarte pas pour autant tous les pièges.  On réussira d’autant mieux qu’on ne se mettra pas de limite.  Surtout qu’on veut profiter de tout et ne rien manquer.  Il faut se méfier de la confusion et d’une vulnérabilité passagère pour apprivoiser la discipline.  Ce sont surtout les efforts pour devenir plus conscient qui ouvrent la voie au succès.  Et on devient conscient quand on sait s’en remettre à son Guide intérieur.  Dans la vie, tôt ou tard, il faut savoir faire une halte, prendre un moment de répit, s’accorder un temps de paix profonde.  Alors, l’être sage peut en profiter pour rassembler calmement ses forces en prévision de nouvelles expériences.

L’être ordinaire, qui ne connaît pas la raison de cette pause salutaire, tourne nerveusement en rond, gaspillant inutilement son énergie.  Puis, au moment de reprendre la route, il s’étonne de se sentir épuisé et d’être exposé à l’échec.  Pour le moment, on fait probablement une grande prise de conscience dans la Spirale de l’évolution spirituelle, ajoutant aux notions du passé et du présent, celle du futur.  On commence à percevoir plus clairement les répercussions de ses actes.  Puisqu’on est impatient des résultats, on gagnerait à nourrir patiemment son présent pour fortifier son avenir, puisque sa tranquillité d’esprit en dépend.  Ce chiffre amène à réalise que toute médaille porte un revers.  De ce fait, c’est en devenant réceptif qu’on peut entrer en résonance avec son Guide intime et avec les autres pour orchestrer la mélodie de son choix.

6 : Famille, amour, beauté, harmonie, arts.

Ambivalence, charme, diplomatie, sens esthétique, conciliation, hésitation.  Sensualité, goût des plaisirs, humour, dispositions pour le bonheur.  Sentimentalité : l’équilibre dépend de la qualité de la vie affective.  Talents artistiques, sens du service et du public, sens des responsabilités, importance de la famille.  Tendance à l’indécision, au fatalisme, au perfectionnement excessif et au manque de rigueur.  Besoin d’harmonie et de beauté.

Le nombre six évoque l’union de toutes les dualités apparentes dans la réalité ou l’union de l’infini avec le fini. 

Associé au Sceau de Salomon ou Bouclier de David, ce chiffre exprime d’abord le reflet du Macrocosme (Monde supérieur) dans le Microcosme (Monde inférieur).

Plus clairement, il évoque la Manifestation (6) par rapport à la conscience de la Manifestation (7).

On le relie à la Création (à la Lumière de la Manifestation), à l’Harmonie universelle, à la Beauté, à la Sagesse et à l’Équilibre des Idées divines.  Il exprime l’harmonie entre les plans physique et éthique (l’objectif et le subjectif), l’équilibre progressif par la génération matérielle et intellectuelle.

Nombre de la Terre Rouge, de l’Adam cosmique, du reflet de la Puissance divine dans le Cosmos, il relie au sang et à l’âme.

Il symbolise la Science de la raison humaine et il établit une distinction, source d’ambivalence, mais aussi de réciprocité.    On vient de le dire, le chiffre six est celui de la Création, le nombre médiateur entre le Principe divin et la Manifestation concrète.  Il évoque la répétition du trois dans deux mondes et la perfection sur deux plans.  Selon le point de vue, il traduit la complémentarité ou l’antagonisme, l’emprisonnement ou la libération, introduisant la notion de mal dans les expériences qui restent apparemment improductives ou deviennent douloureuses.  En effet, ce chiffre est lié à la Nature qui agit par deux courants de force, électrique et magnétique, qui peuvent favoriser l’évolution ou la contrer.

Évoqué par le cercle, il se situe à la frontière du plan astral.  En Orient, on l’appelle le Grand Yin parce qu’il figure là-bas la fusion du matériel et du spirituel et la Force qui met en mouvement chaque plan de conscience.

Le chiffre six dévoile la Voie des Voies, associé au Choix et à l’Équilibre, la Voie de l’Influence médiatrice qui amène l’indécision à s’équilibrer.  Il est le reflet du 3, qu’il porte intérieurement et il désigne le Manteau de la Sagesse divine.  Il exprime la Saveur du Verbe, fondant l’expérience de la sensibilité, par l’appétence, la Beauté et l’Équilibre harmonieux.

Il est lié aux Six Jours de la Création, aux six saisons (composées de deux mois luni-solaires liés ensemble pendant lesquels la Nature élabore, porte à maturité ou fait mûrir, décompose tout ce qui croît sur la Terre).  Mais il est également lié au linga, à l’accouplement et au travail.

Il symbolise le début d’une liaison, la beauté, la quête de la perfection et de l’amour, l’harmonie, la confiance et la foi.  Il établit les notions d’honneur, d’optimisme, d’altruisme.  Il fonde le goût de la liberté et de la recherche, ainsi que la propension à spéculer.  Dans le Tarot, nombre du Taureau et du Zodiaque, il correspond à l’Amoureux.  Chiffre des dons réciproques et des antagonismes mutuels, il explique toutes les oppositions : âme et Esprit, désir et raison, audace et indécision, bonheur et épreuve.  Il représente la rencontre de la créature et du Créateur dans un équilibre instable qui mène à l’union ou à la révolte.

Il révèle le Destin mystique qui résulte d’une longue épreuve d’expérimentation dans la dualité.  Car il représente la Perfection en puissance qui résulte du discernement formé à travers les tiraillements entre le bien et le mal présumés.  Il évoque l’homme physique dépourvu de son élément salvateur.  Associé aux Influences célestes, il établit une médiation entre le Principe et la Manifestation.  Il annonce souvent l’achèvement d’une course, d’un cycle, d’une évolution, mais pas forcément son accomplissement dans sa perfection.

Le chiffre six établit la vibration des niveaux de la joie, de l’union et de la Famille cosmique.  Mieux dit, c’est le nombre de la Création achevée, de l’étreinte de l’Esprit et de la Matière et des dons réciproques, qui fonde toute abondance.

Pour Pythagore, il s’agit du seul chiffre parfait entre un et dix, traduisant l’équilibre du Ciel et de la Terre ou des polarités créatrices.  Le voyant associé à l’Harmonie universelle découlant de l’Alliance divine, il le donne comme  symbole de la sagesse, de l’harmonie, de l’équilibre, de juste milieu, de la pondération.  En fait, il symbolise l’union de la Nature universelle avec l’Essence première du Créateur divin.

Il représente la force de cohésion, appelée l’Amour universel, qui se manifeste à travers tout ce qui existe dans l’Univers ou le Cosmos, capable de tout harmoniser.  D’autres le relient aux notions de beauté, de charme, de diplomatie, de support, d’esprit de conciliation, de consécration, de responsabilité, d’appel à l’unité, de goût du public, de sociabilité, de sens du service.  Pas étonnant puisqu’on le relie à Vénus, parfois au Soleil, ce qui lui fait encore associer à une forte sensualité, au goût pour le plaisir, à l’esprit rassembleur, à l’amour du beau et du bon, à la grâce, à l’idéalisme, à la quête de perfection, à des déchirements intérieurs (aspiration et matérialisation), à la sentimentalité.

Il porte à donner de l’importance aux liens familiaux et il exprime une tendance à l’hésitation et à l’indécision, un esprit fataliste, le perfectionnisme, le manque de rigueur.  En fait, le degré d’équilibre dépend de la qualité de la vie affective, ce qui peut faire osciller entre l’amour et la haine, le désir d’union ou la révolte.  Par inversion, le chiffre six peut traduire l’ambivalence susceptible de provoquer un arrêt, une immobilisation, une stagnation.  On comprendra que, inversé, il exprime la séparation, le divorce, la souffrance, la tristesse.  Alors, il peut encore évoquer la dualité, le crépuscule, la division, la rupture, la séparation, la séparativité, la fin, la disparition, ambiguïté, la confusion, le doute, l’hésitation, la perplexité.

Sens contingent : Le nombre six peut désigner un être souvent pris dans la dualité, on se trouve confronté à des choix difficiles.  Voilà qui amène à se demander constamment comment on pourrait bien agir, quelle décision on devrait prendre.  Il peut simplement marquer la nécessité de prendre un temps d’arrêt pour découvrir l’obstacle qui empêche le mouvement.  Quoi qu’il en soit, en pareil contexte, ce n’est pas le temps d’agir.  On devrait préférer réfléchir dans le silence et la solitude, apprendre à choisir ses idées, ses sentiments et ses mots.  Il s’agit d’un conflit entre le bien et le mal apparent, une expérience qui appelle le courage et la persévérance pour bien intégrer une expérience.  On relie le six à l’aspect qui peut aimer, rire et pleurer.  On doit penser à mieux s’unifier, à équilibrer sa dimension sensible, à résoudre des conflits intimes, à communiquer cordialement avec autrui.  Dans le concret, ce nombre indique une prédilection pour les arts, notamment la musique, ou pour la philosophie, la diététique, les médecines douces.

L’apparition du six peut suggérer qu’on ne respecte pas ses besoins ou ses désirs profonds.  Ici, on réfère généralement du besoin de trouver un foyer sécurisant, un port d’attache sûr, comme conditions indispensables du bonheur ou de l’épanouissement.  On développera un nouvel état de conscience en découvrant des points de vue différent du sien.   Mais on entrera dans les désaccords et les conflits si on n’apprend pas à considérer avec circonspection les tendances opposées avant d’adopter une opinion définitive.  On ne peut être respecté que si on fait preuve d’ouverture d’esprit.  Il semble qu’on détienne toutes les aptitudes pour réussir, tous les éléments nécessaires à son développement.  Mais on gagnerait à travailler à progresser harmonieusement pour aller au fond des choses afin d’en retirer toute la substance.  Si on se contente d’effleurer les choses, au lieu de les approfondir, on n’enrichira sûrement pas sa vie.

Dans l’apparition du six, on peut encore comprendre qu’on traverse un grand conflit.  Il est possible que, dans sa quête d’harmonie et de perfection, alors qu’on veut éviter les vagues, on cherche davantage à écarter les conflits qu’à les régler.  Plutôt, il se peut qu’on pousse à l’extrême son désir d’harmonie et de beauté, comptant tellement réussir qu’on retient son énergie dans un amour mal compris, assez servile.  On peut dépenser trop d’énergie si on cherche à tout prix à créer autour de soi un climat fraternel, chaleureux, apaisant, au mépris de ses aspirations profondes.  Peut-être tente-t-on de jouer un rôle de médiateur dans une contestation où on n’est pas personnellement impliqué, ce qui peut constituer une transgression à la loi de l’innocuité.  Si on est licitement justifié d’intervenir, on doit faire preuve de puissance et de justice, considérer avec soin l’origine du désaccord, évaluer les arguments de chacune des parties.  C’est la seule manière d’acquérir le pouvoir de conférer force au droit et d’amener à se soumettre à son jugement.

Si on veut s’y prendre de façon trop humaine et sympathique, on risque de ne pas avoir les qualités requises pour arbitrer le litige.  À moins qu’on reçoive la confirmation qu’on a mené une œuvre à son terme et qu’elle porte bel et bien son empreinte.  Alors, nul autre que soi ne peut en revendiquer la paternité.  Mais, si cela devait se produire, on ne devrait pas se laisser affecter, s’en tenant à la conviction profonde que ce qui vient de soi ne peut être véritablement dérobé puisqu’on sait ce qu’on a accompli, comment et pourquoi on l’a accompli.  Cela ne suffit-il pas à remplir d’aise et de fierté?  Il se peut encore que, mû par un faux sentiment de l’honneur, on lutte de toutes ses forces pour garder la face, sans se soucier des dommages qu’on se cause et qu’on cause à autrui. Pourtant, dans un affrontement impliquant un adversaire supérieur, la retraite ne déshonore jamais.  Céder par sagesse évite que tout l’entourage soit entraîné dans la tourmente.  Chose certaine, si on veut faire de sa vie une œuvre d’art, il faut donner libre cours à ses dons naturels et à l’échange égalitaire.

7 : Perfection, réflexion, subtilité.

Sens de l’observation, esprit analytique et logique, esprit d’invention.  Analyse, étude, quête, sagesse.  Indépendance d’esprit, originalité, exigence, goût de la solitude et de l’introspection.  Culte de l’amitié, fuite de la monotonie, recherche de la perfection.  Tendance au pessimisme, mélancolie, ironie, entêtement, doute sur ses capacités, besoin de croire en quelque chose.  Besoin d’action individuelle, réserve, vie intérieure intense.  Réussite à la condition que les aspirations soient généreuses et désintéressées.

Le chiffre sept est le premier nombre masculin du Plan matériel et il décrit l’influence de Dieu dans la Matière. 

Il dévoile la Voie de l’Intelligence occulte.  Il supporte les notions d’objectivité et de subjectivité, d’individualisation, de réalité, d’idée réalisée dans la forme, de recherche de perfection.  On l’associe à l’Homme spirituel et au Saint-Esprit.  Il adjoint à la Génération un fondement stable.  Ainsi, il exprime la Réalité, qui exprime l’Objectivité pour un sujet donné ou la Subjectivité pour un sujet précisé.

Il lie le 6 par un centre, le fait fusionner, le nourrit et lui donne force.  Il désigne la conception maximale pouvant se substituer au Un.  Le chiffre sept révèle les éléments périphériques, dont l’un est opposé à l’autre, pouvant parfois suggérer un antagonisme apparent.  Mais il véhicule surtout l’idée d’un changement au terme d’un cycle, impliquant en général un renouveau positif.

Nombre magique, il donne un indice de perfection dynamique, annonçant des bonnes occasions et des avantages matériels.  En ce sens, on parle, en anglais, de «lucky seven».  En fait, le chiffre sept révèle la vie individuelle, le passage du connu, ce qui peut suggérer une certaine angoisse.  Mais c’est avant tout le nombre des Mages (capables d’accomplir des miracles), du Soleil vivifiant (la Source de la spiritualité agissante), de la Création complète (Semaine de la Création).

On trouve en lui le nombre complet de la première géométrie (3 + 4), l’Idée réalisée dans la Matière, figurant la tête, les deux bras et les deux jambes de l’Homme total.

Le chiffre sept exprime l’Unité de la Création universelle,  Il contient la force première, l’Énergie corporisante, et il permet l’apparition de la Mère Matière.  Il est lié à l’incréé, exprimant le possible de tous les possibles.

Nombre de l’Infini, de la Transformation ou Métamorphose, du passage du plan matériel au plan spirituel, il révèle l’homme près de la Lumière, dont les cinq sens sont bien développés (corps vital) et dont ceux du corps astral se sont éveillés.

Il représente le nombre parfait, le signe de l’alliance avec Dieu.  Il exprime la totalité des possibilités dans la Matière.  C’est le Petit Yang des Orientaux, figurant la réalisation, la synthèse, le Monde, le nombre de tous les plans de la Manifestation.  En effet, ce nombre complet contient l’Esprit et la Forme, les trois puissances du ternaire et leurs quatre relations.

Associé à la Perfection, il symbolise la Royauté, le Triomphe ou la Victoire.  On le sait, ce nombre est lié aux couleurs de l’arc-en-ciel (le Pont entre le Ciel et la Terre), aux sept états spirituels hiérarchisés  qui permettent le passage de la Terre au Ciel.

Il est également lié à la gamme musicale, à la Lyre cosmique (Source de la Musique des Sphères), à la Grande Ourse, aux étoiles du Pôle, aux Esprits devant le Trône (Vie, Sainteté, Éternité, Vérité, Force et Amour), à la totalité des Ordres planétaires et angéliques, à toutes les demeures célestes ou infernales, à tous les rayons.  Il suggère l’idée d’Expansion, de Conquête, de Complétude, d’Achèvement, de Succès retentissant.

Nombre des Gémeaux, Principe positif, parfois associé à Vénus («Netzah») ou à Neptune, le chiffre sept désigne les courants divergents (gratifications ou adversité, honneur ou discrédit, réussite ou échec, vengeance ou triomphe).  Il représente les Dieux créateurs (équivalent des Principautés).  On l’associe aux voyages, à la fuite de la réalité, au besoin de contrôle de l’extérieur, à la nécessité de tenir compte de facteurs apparemment peu significatifs.  Il fonde l’équilibre et l’affectivité, la réussite dans les entreprises, le bon emploi des facultés naturelles et la décision dans l’organisation du travail.

Nombre du dynamisme total, il comporte le pouvoir mystique qui assure la perfection au terme d’un cycle complet et qui confère la plénitude, le rassasiement à un niveau.  Mais, si un cycle est accompli, dans le contexte de l’éternité, il implique également l’idée de changement ou de renouvellement : mort pour renaître;  effacement nécessaire pour une nouvelle naissance;  retrait pour une mutation nécessaire;  totalité imposant une translation.  Dispensant vie et mouvement, il contient la totalité de l’espace et du temps, la totalité de l’Univers en mouvement.

Il permet le passage du connu à l’inconnu.  Il exprime encore la totalité humaine mâle et femelle, l’union des contraires apparents, la résolution du dualisme.  Principe de l’Univers, c’est le nombre de la fécondation, de l’achèvement du monde et de la plénitude du temps, le symbole de l’Homme parfaitement réalisé.  Associé à «Ketu», il unit symboliquement le Ciel et la Terre, les principes masculin et féminin, les Ténèbres et la Lumière.  Il désigne le but initiatique appelé de tous les vœux, ce but étant de connaître l’Univers et de contempler le Créateur face à face.  Alors, comme support de la Conscience de la Manifestation, il exprime l’homme comme créateur éveillé qui vit dans l’ordre et l’harmonie.

Le chiffre sept suggère la direction spirituelle, la protection céleste, l’éveil de la conscience, l’équilibre évolutif.  Il désigne les vérités et les secrets universel qui, révélés, suppriment les limites du temps et de l’espace.  À un autre niveau, il désigne les ressources cachées dans l’être.  Associé au jour, par rapport à la nuit, à l’esprit, au nord, au dimanche, à l’aigle, à la boussole, il annonce l’atteinte d’un sommet, d’un équilibre parfait, d’une harmonie rare.  Il atteste qu’on est à la recherche de l’idéal, de l’excellence, du bonheur suprême, de la réalisation parfaite d’un projet, de l’atteindre d’un grand rêve.  On désire plus que tout entreprendre une démarche pouvant conduire au succès, à un état de fortune, à un état bénéfique et, pourquoi pas, à un état de plénitude et de béatitude.

Relié au plus haut degré de conscience, il incline vers une quête mystique (ou spirituelle), il induit dans ce qui éclaire et rayonne.  On ne l’associe pas pour rien aux visions, aux rêves, à la raison, à l’analyse, à l’étude, à la quête (recherche intérieure), à la sagesse, à la foi, à la spiritualité, à la subtilité, à la philosophie, à la contemplation et à la méditation.  Il témoigne que les circonstances jouent en faveur d’un nouvel équilibre dans la vie.  Il annonce un succès certain qui attend à brève échéance, alors qu’on sera délivré d’une inquiétude qui poursuivait depuis longtemps.

Nombre qui annonce une transition matérielle ou spirituelle majeure, le chiffre sept est indispensable pour entrer en contact avec la perfection et pour sortir de l’opposition entre les contraires.  C’est avant tout le nombre des valeurs spirituelles, celui du Divin associé à l’Organisation céleste, symbolisant la Vie éternelle.  Il démontre la nécessité d’appliquer sa volonté sans concession et de poursuivre sans trêve sa quête intérieure.  Il implique diversement les notions de sens du secret, de sens d’observation, d’esprit logique, de patience, d’invention, d’indépendance d’esprit, d’originalité, de discrétion, d’exigence, de goût de la solitude, de vie intérieure intense, d’introspection, de réflexion alliée à la recherche intérieure, de culte de l’amitié, de besoin de croire en quelque chose.  À l’inverse, par inversion, on peut l’associer à l’ironie, à la fuite de la monotonie, à la mélancolie, à l’isolement, au doute sur ses capacités, à la tendance au pessimisme, à l’entêtement, à la réserve excessive, à l’individualisme exagéré.

Sens contingent : Par ce nombre, on est souvent prévenu qu’on sera bientôt confronté à des défis qui mobiliseront toute son énergie.  En effet, en ce moment, les grandes lignes de son destin se précisent, d’où on doit rester en alerte, éviter de se disperser, unifier les multiples facettes de sa personnalité.  Bien qu’on soit doté d’une sagesse innée, on gagnerait à élaborer une stratégie pour employer au mieux ses ressources intérieures, car le succès n’est pas garanti d’avance.  On doit acquérir de l’influence et du poids pour surmonter les épreuves.  Comme on jouit de talents ou de dons exceptionnels, sa mission consiste à amener les gens qui gravitent autour de soi à s’accorder à la Voie évolutive et à réaliser les grands desseins de leur destin.

Tout ce que fait cet être doit porter l’empreinte de cette détermination.  Alors, son influence deviendra bénéfique et elle rayonnera bien au-delà de ceux sur qui il exerce de l’influence ou détient une autorité.  Ici, il doit agir comme un chef qui mène une offensive.  Aussi doit-il donner des ordres justes à ceux qui l’accompagnent dans son aventure.  Il doit savoir se tenir en tête, ne craignant jamais de s’exposer lui-même au danger.  Il ne doit rien entreprendre à la légère et élaborer soigneusement une stratégie dont la victoire sera le fruit.  Un héros ne songe pas d’abord à protéger sa personne, demandant aux autres de prendre les risques qu’il n’ose pas prendre.  S’il devait manquer de conviction, il ne serait pas à la hauteur des lourdes exigences qui pèsent sur lui.  Advenant la victoire, il serait lâche et vaniteux de réclamer les honneurs auxquels il n’a pas droit.  Mais le manque de courage n’a souvent d’égal que le degré de prétention et d’aveuglement.

Le chiffre sept peut signifier qu’on se prépare à relever une épreuve savamment fomentée par le Destin.  Dans tous les cas, qu’il s’agisse d’une expérience physique, sportive, intellectuelle, psychique ou spirituelle, on aura avantage, en premier lieu, à exprimer les motivations profondes qu’on a de se lancer dans l’action et à mesurer les forces dont on dispose pour déterminer si elles sont à la mesure de l’entreprise.  En l’occurrence, l’esprit de concurrence, de compétition, d’émulation, de revanche ne justifieraient jamais l’engagement de celui qui se pense sage, sensé refuser de relever les défis futiles.  Pour effectuer certains travaux délicats, on aura intérêt à recourir à des personnes hautement qualifiés et à les rémunérer justement une fois leur tâche accomplie.  En cela, il faut faire preuve de discernement pour éviter de se laisser griser par le succès.  Car alors, on pourrait récompenser ces personnes d’une façon inappropriée en distribuant libéralement les privilèges et les postes de responsabilité.  Cette attitude entraînerait des abus qui pourraient, par la suite, se révéler des plus dangereux.

8 : Infinité, totalité, équilibre, esprit de justice, énergie, construction, matérialité, moisson, achèvement.

Esprit d’entreprise, courage, goût du risque, langage direct, loyauté et franchise, rapidité des décisions, grande capacité de travail.  Violence, dureté, hyperactivité, entêtement, impétuosité, impatience, violence des sentiments, jalousie, tendance à l’agressivité et à la rancune.  Aime se battre pour des principes, veut exercer un pouvoir, désire réussir socialement.  Doit cultiver ses qualités d’endurance et d’équilibre.  En mathématique le symbole de l’infini est représenté par un 8 couché : ∞.

Le chiffre huit figure l’Homme matérialisé ou la Première Matérialisation complète.  Associé aux notions d’Amour universel, de Responsabilité, d’Infini, de Totalité, d’Éternité, d’Immensité, d’Équilibre, c’est le nombre de la Voie de la Perfection et de la Porte de l’Émission, placée au Sud, au sommet du trigone des Eaux vives.

Il explique comment la Loi se fonde sur le Rythme universel pour fusionner le Ciel et la Terre.  Il fait comprendre que l’Émission ou la Naissance relèvent du monde de la  Forme, mais de celle qui suit immédiatement l’idée de l’Infini.  Il exprime la Règle qui instaure l’attraction et la répulsion et il représente la Justice, l’Achèvement de la Loi, la Complétude, la Plénitude, la moisson, l’atteinte définitive de l’Équilibre cosmique.

Il illustre la circulation libre de la Vie dans les Mondes d’en haut et d’en bas.  En effet, le huit désigne la répétition du quatre qui, lui-même, porte comme interne et externe le neuf.  Il exprime l’Immobilité par l’effet d’un fondement double, soit physique ou éthique, dans un Sujet ou un Objet.  Il explique la répartition détaillée du substrat engendrant la subdivision horizontale de la Rose des Vents.

Dans la Tradition grecque antique, il désignait l’amour et l’amitié, la prudence et la réflexion, et on le rattachait à la Grande Tétractys (36).  Nombre de la solidarité, de l’Union entre le Ciel et la Terre, il établit une médiation entre le cercle et le carré.  Il éclaire le dialogue entre l’Homme divin et l’homme terrestre.  Comme on le relie aux deux plateaux de la Balance, il explique la Justice immanente, l’Équilibre universel, le signe de la Balance lui-même, bien que certains préfèrent le relier au Cancer ou aux Poissons.

Relié à Saturne, parfois à Mercure, le chiffre huit implique souvent l’idée d’une barrière-épreuve qui amène à renaître.  Il constitue le support et l’intermédiaire entre l’Esprit du Un et le neuf, sa matérialisation en rayons visibles (dite lumière blanche en Alchimie).  Dans le Tarot, on l’associe à la lame de la Justice, pour révéler les notions d’Énergie, d’aspiration spirituelle, de sagesse, de recherche d’une solution juste et intelligente.

Il révèle le domaine du mystère, de ce qui échappe à la logique habituelle et qui force la prise de conscience soudaine de la force du Destin.  Il atteste de l’équilibre des aspects de la polarité. Il impose le recours au pouvoir, à la rigueur, pour atteindre la réussite.  C’est le nombre des Ancêtres primordiaux des Traditions orientales, du Nouveau Testament, du Paradis des Chrétiens et de Jésus.  Il présente une structure parfaite, gage de stabilité, qui peut inquiéter, puisqu’elle peut mener à l’arrêt, à l’immobilisme ou à la fermeture.  Il témoigne d’une aspiration à suivre les injonctions divines pour atteindre la Perfection.

En vérité, c’est le nombre de Pluton, le premier nombre cubique qui représente la Terre dans son volume.  Pour celui qui sait trouver l’issue et sortir de son cercle vicieux, il est relié à l’Ère future, éternelle, à la résurrection de l’homme, à la transfiguration.  Il exprime le nombre racine du Tétragramme divin (et de son reflet) donnant la notion d’équilibre entre l’Homme et le Cosmos, entre les forces opposées (mais compatibles et complémentaires), entre le spirituel et le matériel.

Avec le 9, il constitue la Force procréatrice qui est liée au Fils.  C’est le Petit Yin des Orientaux, exprimant l’Infini, l’Évolution-Involution, l’Âme universelle, l’Équilibre au sein de la Matière et le Retour à l’Unité.  Il exprime toutes les directions et il symbolise tous les centres énergétiques.

Le chiffre huit est relié à l’aube, à l’intelligence, à la solidarité, à l’union, à l’ouest, au dimanche, au hibou et à la lanterne.  Il désigne l’Union des plans matériel et spirituel par le Centre amoureux.

C’est le nombre du mouvement perpétuel et infini, du passage d’une dimension à une autre. 

Il décrit la plus petite particule de vie en activité rayonnante dans l’Univers, soit le Microcosme en mouvement.  Il traduit l’Action dynamique de la Vie universelle.  Il établit les notions d’équité, d’harmonie, de stabilité, d’équilibre, de rationalité, de vertu (surtout d’humilité et de prudence), d’honorabilité, de volonté, de décision, d’autorité, d’habilité, de fermeté, de droiture, d’honnêteté, de loyauté, de diplomatie, de franchise, de sincérité, d’acceptation et il annonce la possibilité d’une mutation.  Il établit une dynamique d’esprit d’entreprise, d’esprit constructif, de grande capacité de travail, de rapidité de décision, d’aspiration concrète ou abstraite, de confiance en la réussite, d’ouverture d’esprit, d’aptitude à fuir les tentations, de volonté de se libérer des contraintes, de désir de tirer le meilleur parti des circonstances adverses.  Sur la Voie évolutive, il évoque les épreuves initiatiques, adaptées au niveau d’évolution acquis, mais de plus en plus difficiles.  Par lui, l’être est placé face à ses pensées, à ses paroles, à ses ressentis et à ses actes.

Sens contingent : En général, le chiffre huit signale que, à son insu, de bonnes occasions sont apparues dans sa vie, puisqu’on récolte ce qu’on a semé.  Et, si on persévère dans son action constructive, son succès continuera d’augmenter.  Comme on œuvre dans le domaine de la sagesse, pour le moment, on est probablement préoccupé par la quête d’une solution juste et intelligente à un problème.  On cherche la manière d’accéder à un espace nouveau, à purifier son milieu et à faire des changements autour de soi.  On est invité à s’abandonner, à se faire réceptif, à s’ouvrir, à pratiquer le lâcher prise.  On est porté à regarder du côté du ciel, car on tente de dépasser ses limites.  Alors, il faut savoir que, pour l’instant, plus rien ne suit un ordre logique ou ne trouve d’explication rationnelle.  La solution à ses problèmes réside à l’intérieur de soi, non à l’extérieur.  D’où il  importe d’examiner attentivement ses motivations, ses attitudes et son comportement.  Il importe encore davantage de prendre conscience de la nécessité de vivre pleinement le moment présent en éliminant ses craintes reliées à son passé et à son avenir.  Dans son désir d’obtenir une connaissance profonde de la réalité, on doit s’y prendre avec finesse, discrétion et s’investir dans la patience.

Dans le domaine expérientiel, le chiffre huit peut éclairer le fait que le Guide intime a engagé un dialogue avec l’être incarné, l’exhortant à agir.  Celui-ci comprend fort bien ce qu’il suggère, mais il se refuse à agir, doutant encore trop de lui-même, ne se sentant pas à la hauteur de la situation.  Tant que durera ce combat, aucune décision ne pourra être prise et l’indécision perdurera.  Cet être peut se montrer distant ou arrogant s’il est confronté à une situation nouvelle ou s’il est mis en rapport avec des étrangers.  C’est le moment d’adopter une attitude réceptive et de faire preuve d’ouverture d’esprit.  Autrement, on pourrait tenter d’imposer son point de vue par tous les moyens, sans prendre le temps d’écouter ce qui est proposé.  Par les temps qui courent, on pourrait être réprimandé si on faisait preuve de vulgarité.  On doit éviter de simplifier à outrance une situation complexe, par impatience.  On provoquerait des malentendus et des quiproquos préjudiciables.  À l’inverse, on doit éviter de compliquer une situation relativement simple, car, alors, on se coupe de son inspiration (de sa direction intime) et on retarde sa progression.  Si on croit tout comprendre, on sera placé dans une situation où on devra remettre ses prétentions en question.

À un autre plan, il semble qu’on ait le sens des affaires et qu’on soit doué dans les matières contingentes.  De ce fait, on sera probablement amené à manipuler de grosses sommes d’argent, pour son propre compte ou pour celui de sociétés qui auront toute confiance en son jugement.  On possède également le sens de la mise en scène, ne dédaignant pas de se mettre en représentation.  Pourtant, sa spontanéité et sa créativité ne peuvent s’épanouir que dans un cadre formel qu’on doit définir soi-même selon ses affinités et ses aptitudes.  Pour le moment, il importe de trouver son centre de gravité afin de donner à sa vie l’orientation correcte et la juste impulsion.

Voilà la clef du succès : comme on détient une forte personnalité, on a besoin de se centrer avant de pouvoir exprimer tout son potentiel.  Bien qu’on ait en réserve un potentiel immense, on devra probablement passer par un temps de confusion et d’obscurité avant de découvrir la voie de son destin.  Et ce n’est qu’alors que le succès paraîtra à portée de main.  On a de belles valeurs à partage, on désire la réussite et le pouvoir, on désire faire de l’argent, même qu’on cherche à mettre ses talents à profit ou qu’on cherche une cause à servir.  Comme on détient des aptitudes de chef de file et une autorité naturelle,  comme on est très volontaire, comme on sait ce qu’on fait et pourquoi on le fait, comme on aime travailler en groupe et qu’on aime se surpasser, on peut être très apprécié dans son milieu.  Mais on doit se garder du surmenage et du «burn out».  On doit se rappeler qu’on subit toujours, tôt ou tard, les conséquences de ses actes.  Il est probable qu’on sente déjà le besoin de se reposer, de se guérir, de faire un retour sur soi pour préciser ses choix et prendre de nouvelles décisions.

9 : Symbole de l’universel et de l’idéal, recherche de l’unité dans la multiplicité, quête intérieure, initiation.

Par sa forme, il évoque un fœtus et il suggère une germination.  Altruisme, idéalisme, enthousiasme, fierté, dévouement, compassion, sens humanitaire, loyauté malgré la tentation de dispersion.  Besoin d’obéir à sa vocation et de réaliser un idéal.  Désir de partager, goût de l’aventure, rêves d’évasion, grande capacité d’assimilation, désir de réaliser à grande échelle.  Être influençable, sensualité, émotivité, passion, manque de confiance en soi, quête de preuves d’amour, périodes de dépression intense, tendance à la naïveté, esprit de contradiction, inclination au désordre et à l’égocentrisme.  Doit développer sa sensibilité, son ouverture d’esprit, sa lucidité.

Le chiffre neuf réfère aux trois Principes qui se répètent dans les trois mondes (physique, mental et spirituel) et il exprime l’Infini (le Commencement qui n’a pas de fin), la Perfection (l’Achèvement des Mondes créés ou 3 x 3), l’Union du Ciel et de la Terre, la Multiplicité, la Totalité des  Forces universelles.

Il désigne l’Homme manifesté ou le résultat du Principe créateur par lequel la Puissance divine s’exprime dans le Monde.  Il dévoile l’Intelligence parfaite et infinie d’où émanent toutes les choses et avec laquelle la conscience intérieure de l’homme est toujours en résonance, comme il dévoile la Voie de l’Intelligence resplendissante.

Relié à la notion de fin et de conclusion, il évoque l’Initiation, l’âge de la procréation, la gestation, la prophétie, les intuitions vitales, le pouvoir magique, l’ouverture sur l’universel, l’achèvement d’un cycle, la boucle des événements, le résultat définitif, l’achèvement d’une vie, l’élévation constante bien structurée, la compréhension des Cycles supérieurs.

Symbole du karma, de l’androgynie et du principe passif, on l’associe au Sphinx, à l’Ouroboros (image de la fin d’un cycle et du début d’un autre), à «Yesod» (la Fondation), aux Chérubins, aux quatre éléments de l’Univers.

Il distingue deux nouveaux éléments, voisins de la périphérie, mais intrinsèques.  Il évoque une chose complète, soit la chose entière quand elle est terminée.  À titre de dernier nombre de l’Univers manifesté, il figure l’Amour divin inconditionnel et il ouvre la phase des transmutations.

En fait, associé au temps entre deux réalisations, le chiffre neuf marque le mouvement physique ou éthique par l’effet d’une succession considérée objectivement ou subjectivement.  On parle ici du temps comme mesure totale d’un cycle qui s’achève ou de l’espace avant le recommencement.

Il exprime le Savoir par adjonction d’un fondement de prise en considération de l’Ordre. 

Il révèle la germination vers le bas (matérielle) ou la transposition sur un autre plan.  Il est synonyme de Plénitude, parce que l’analyse est complète ou achevée (nombre complet de l’analyse totale), de Multiplicité en marche vers l’Unité, de Solidarité cosmique, de Rédemption, d’Universalité des faits.  Il implique une fin et un recommencement, mais par une transposition sur un plan nouveau.

Grand Nombre magique, nombre éternel de l’immortalité humaine, il constitue le nombre de l’Initié et de la Hiérarchie, révélant l’achèvement des fins de la Nature, la Volonté infinie de l’Omniprésence, l’Éternel.

Il est lié à la sexualité et à l’enfantement et à la Sagesse projetée dans la Matière.  C’est le Grand Yang des Orientaux, confirmant la réalisation sur les trois plans de la conscience.

N’est-il pas significatif qu’il représente le seul nombre qui puisse se reproduire par lui-même et qui ne subisse l’action d’aucun autre nombre (9 x 1 = 9;  9 x 2 = 18, soit 1 + 8 = 9;  9 x 3 = 27, soit 2 + 7 = 9;  etc.)?

Cela n’est pas étonnant puisqu’il est le nombre du Savoir et du Mouvement.

Relié à la Lune, bien que certains préfèrent l’associer à Mars, il explique le phénomène du sépulcre blanchi dont parlait Jésus dans l’Évangile ou le Nouveau Testament.  En effet, associé au Lion, il démontre l’activité du Soleil qui, en passant par l’atmosphère, se décompose en lumière blanche.  Il préside justement à la gestation de cette étoile, conçue le 25 décembre, à l’hiver, pour renaître le 25 mars, dans la vie du printemps.  Mais il préside encore à la gestation physique et psychique de l’homme.  Il est lié à la Vie, au Son, à tout ce qui s’agite : c’est le nombre de la Nature matérialisée et de la Matière en mouvement (en évolution).

Le chiffre neuf supporte les idées de quête spirituelle (recherche intérieure puissante), de besoin impérieux d’obéir à sa mission et de réaliser un idéal, de recherche de l’Unité dans la Multiplicité, de renaissance et de renouveau, de rupture avec le passé, de continuité évolutive, de confiance en soi.

Dans le «Tarot», on l’associe à l’«Ermite».  On l’associe aux notions d’idéalisme, d’altruisme, de sens humanitaire, d’enthousiasme, d’universel, de désir de partager, de dévouement, de compassion, de goût de l’aventure, de loyauté, de fierté, de grande capacité d’assimilation, de réalisation à grande échelle.  Il symbolise le bon conseil parce qu’il évoque l’aptitude à tirer au clair les questions obscures et embrouillées, la discrétion assortie de prudence ou de circonspection, la patience et la faculté d’abstraction.  Toutefois, dans son aspect involutif, il peut éclairer une régression, de la méfiance, un manque d’expressivité, de l’égoïsme, une difficulté à exprimer ses sentiments, la peur de l’inconnu ou l’incapacité de se servir à bon escient des notions acquises.  Alors, il peut évoquer les notions d’égocentrisme, d’émotivité, de passion, de contention, de rêves d’évasion, de sensualité, de besoin constant de preuves d’amour, de manque de confiance en soi, de tentation de la dispersion, de caractère influençable, d’alternance d’excitation et de dépression, de naïveté, d’esprit de contradiction, de désordre, de condescendance.

Sens contingent : L’apparition du chiffre neuf atteste qu’on est doué d’un esprit capable de manier les concepts philosophiques les plus abstraits et les plus audacieux.  Dans son esprit, le monde forme un tout, d’où on tend spontanément à l’universalité.  On pourrait connaître la renommée dans un domaine ou un autre.  Comme on est très altruiste et libéral, certaines personnes peuvent tenter d’abuser de sa générosité innée, bien que cela ne puisse jamais constituer une nuisance.

En tout et partout, on cherche la connaissance universelle.  Au début d’une entreprise, on devra probablement se mesurer à des forces rebelles, à des tourmentes qu’on alimente soi-même à son insu, bien qu’elles puissent aussi provenir de son entourage.  On ne détiendra pas toujours la force pour dominer tout à fait le chaos qui en résultera.  Aussi, dans ses interventions, devra-t-on souvent avoir recours à une approche d’apaisement, puisant dans ses ressources de diplomate et sa faculté d’adaptation.  Quoi qu’il arrive, on devra se garder d’affronter directement les énergies adverses, mais on tentera de les apprivoiser.  Ainsi, on en tirera avantage.  Avec un minimum d’efforts, on se découvrira en mesure de régler les conflits sans en être affecté.  C’est uniquement ainsi qu’on pourra atteindre la grandeur.  Si l’esprit universaliste venait à faire défaut, ses actes ne prendraient aucune valeur durable et on ne comprendrait pas le sens de sa destinée.  Présentement, on peut se trouver dans une situation difficile, mais, avec un peu de sagesse et de prudence, on s‘en tirera avec élégance, surtout si on cherche secours et conseil auprès de son Guide intérieur.

En période trouble, il faut savoir faire preuve d’initiative et trouver la méthode juste pour éviter le pire.  Personnellement, en ce moment, on se trouve dans un état d’équilibre et de compréhension parce qu’on est bien aligné sur ses énergies spirituelles.  Alors, on peut préparer le succès final qu’on souhaite.  Mais, l’orage passé, on devra éviter de sombrer dans l’illusion et de se vanter de sa victoire.  Le moment est venu de faire preuve de vigilance, de sang-froid, de lucidité, d’humilité jusqu’à ce que son dessein soit accompli.  Il se peut qu’on vienne d’essuyer une rebuffade là où on espérait triompher facilement.  Le problème peut provenir du fait qu’on a eu recours à des moyens trop énergiques ou trop vastes.  Blessé dans son amour-propre, on peut être porté à trouver refuge dans la colère et l’amertume.  Pourtant, au lieu de privilégier la violence ou la contrainte, pour parvenir à ses fins, on devrait prendre le temps d’analyser la situation en détail et retarder le moment de s’engager dans une action extérieure.  Comme on est supporté par l’Esprit, une nouvelle lumière pénètre la situation présente, d’où on pourrait s’en tirer plus facilement qu’on le pense, surtout si on sait chasser toute inquiétude de son psychisme.

***

Il importe d’ajouter la valeur symbolique des nombres 10, 11 et 12, en raison de leur apparition répétée dans l’ordre de la communication intime ou de la direction spirituelle.

10 : Nouveau cycle, bonnes occasions, instabilité.

Protection pour les voyageurs et les comédiens.  Nombre relié à la Roue de Fortune.

Le nombre dix évoque la Perfection suprême, la Puissance divine, l’Arbre de Vie, le Cycle éternel, l’Immortalité, l’Ensemble de la Loi, l’Achèvement et l’Unité, la Création universelle, la Somme du Cosmos, le Retour à l’Unité, l’Unité dans sa Plénitude, la Réalisation du Germe.

Dans la Tradition grecque, on le considérait comme le Nombre d’or du fait qu’il constitue la somme de tout ce qui existe (1 + 2 +3 + 4 = 10, d’où 4 égale ésotériquement 10, alors que 10 égale un).

Or, comme on l’explique dans certains articles qui précèdent, le un désigne le Germe, le Principe et le Père;  le deux, la Quintessence de la Mère, la Nature naturante;  le trois, l’Enfant ou le Fils, l’Âme universelle, le résultat de l’union du un et du deux;   le quatre, le résumé ou la synthèse de la Trinité, soit la Fille, la Nature naturée, le Monde matériel ou dense, le Pied-à-terre du Fils.

Dans cette ligne de pensée, le dix figure forcément la Création et le Royaume.

Mais si le dix constitue la somme des quatre premiers nombres (1 +2 + 3 + 4), qui donne une idée d’achèvement et de retour à l’Unité, après le développement du cycle des neuf premiers nombres, il constitue aussi la somme de 1 + 3 + 6, donc l’Origine du Multiple et de la Manifestation.  Ainsi, il exprime l’Activité par l’effet d’un double rythme, l’un physique et l’autre spirituel (éthique).  Voilà la Loi : 4 = 10 et 10 = 1.  Car le «zéro» désigne le cercle (image d’un univers parfait en évolution), le «un», le Point central (soit les principes masculin et féminin ou électrique et magnétique) qui, réunis, mènent à la Plénitude.  Il exprime aussi l’Action purement intellectuelle correspondant aux recherches de la science ou de la morale, relevant des impressions psychiques.

Le nombre dix représente la synthèse des trois plans de la Conscience (corps, âme et Esprit), ramenant la diversité à l’Unité, reprenant l’Unité synthétisante.  En tant que 1 + 3 + 6, il exprime la Manifestation effective : voilà la ligne qui engendre le triangle alors que le triangle engendre l’hexagramme.

C’est le «Hado» («vibration» ou «longueur d’onde») qui contient toutes les idées de la Manifestation et qui correspond au Cycle éternel de la Manifestation.

C’est le Principe naturel des choses surnaturelles (ou spirituelles).  Il contient et la Création et le Royaume divin.  Il exprime d’abord l’Univers visible et il symbolise l’Expression en tant que chose établie.  Nombre de la Vierge, le dix symbolise la Roue de la Vie, la fin d’un cycle complet, le moment où un individu entreprend une nouvelle spirale évolutive ou entre dans un cercle vicieux.  Il éclaire  les facteurs ou les influences qui amènent des événements nouveaux, parfois inespérés, ou qui ancrent davantage dans la routine, les stéréotypes, les clichés, les attitudes rétrogrades.

En lui-même, il éclaire le destin, la totalité de la vie.  Il peut impliquer une révolution, une remise en question de tous les fondements et de toutes les conditions de la vie, ce qui sert d’appel à la sagesse.  Il implique un recommencement pour un être enrichi des connaissances et des expériences d’un cycle antérieur et il fournit une nouvelle occasion de répondre au sens de l’aventure de l’incarnation terrestre.  Il évoque les notions de renouvellement, de totalité, d’universalité, d’évolution, de réussite, de puissance d’action, d’atteinte d’un sommet, de puissance multipliée, de purification de l’âme.

C’est le nombre complet qui comprend la Loi et les préceptes et qui évoque le plein cours de la vie.  On parle ici de la Loi décomposée en dix commandements qui n’en font qu’un.  Comme il figure la Voie de l’Intelligence pure, il n’est pas étonnant que, dans l’explication de l’«Évangile» (ou «Nouveau Testament»), on l’associe à la «lampe à l’huile», au mystère et au pouvoir du Silence et à la quête de la Lumière intérieure.  Illustrant la Réintégration dans la Source, il suggère la déification de l’Homme.

Sens contingent : On peut associer le nombre dix à la «Roue de Fortune» du «Tarot». En général, il annonce un changement capital dans la vie, un renouveau qui peut apporter une très grande réussite dans une sphère d’activité.  On peut s’attendre à ce qu’un fait inattendu intervienne en sa faveur.  Il invite à se faire réceptif et à rester aux aguets de ce qui va se passer.  Indice des bonnes occasions et des grands succès, on dit qu’il offre la protection aux voyageurs et aux comédiens.  Comme guide de vie, le nombre dix atteste que, dans son travail ou dans la vie courante, on répugne à s’intégrer à un groupe.  Pourtant, on est bien capable de devenir meneur d’hommes et d’assumer de grandes responsabilités, quand on s’en donne la peine.

À l’occasion, il faut savoir prendre des risques calculés, faire preuve d’audace, en présence de situations inhabituelles, car on peut y cueillir de grandes récompenses.  Comme on est charmant, plutôt agréable à vivre, bien éduqué, on doit entretenir, même continuer à développer ces qualités puisqu’elles serviront lorsqu’on rencontrera des gens aux réactions imprévisibles.  Au cours de sa vie, on traversera des passes dangereuses, on devra affronter certaines situations extrêmes et tempétueuses qu’on ne pourra harmoniser que si on sait adopter la bonne attitude, celle d’observer les bons usages et de réprimer ses élans intempestifs.  En continuant de bien se conduire, on réussira même en présence d’être fort farouches ou hostiles.  Peut-être qu’on ne sera pas aimé de tous, mais, au moins, on sera respecté.

On ne peut pas progresser aisément dans son destin quand on se trouve dans des situations qu’on croit ne pas avoir choisies ou attirées.  Pourtant, toute expérience désagréable résulte d’un retour en arrière imposé par son manque d’initiative ou son inconstance.  Il faut garder sa motivation ou la retrouver et ne plus s’écarter de son chemin.  L’être conscient perçoit clairement le lien de causalité qui unit les actes et leurs effets.  De ce fait, il est capable d’apprécier une vie de qualité et d’orienter ses choix en conséquence.  Plus un être agit sagement, plus les conséquences de ses actes sont bénéfiques et fructueuses.

Mais l’être médiocre, peu responsable, considère l’aspect qualitatif de sa vie comme une question de hasard ou de chance.  Il se contente de vaquer à sa tâche de façon passable, n’espérant que l’expédier pour passer à autre chose.  Ainsi, il ne perçoit plus les liens entre une action et une réaction.  L’apparition du nombre dix peut souligner une progression heureuse, l’accession à une nouvelle dimension ou à un nouveau statut.  Il marque qu’on pourrait très bien exprimer le sens profond de sa vie à travers des œuvres artistiques ou humanitaires.  Mais on gagnera à se méfier du piège de l’orgueil et de la superficialité, car on s’exposerait à perdre le sens profond de son travail.  Dans ses entreprises commerciales ou autres, on doit moins chercher la rentabilité et la notoriété que se déterminer à s’y accomplir.  Il vaut mieux garder son esprit rivé sur l’essentiel que de chercher le clinquant et les faux-semblants.  S’il arrivait qu’on soit élevé au rang de personnage public, on devrait bien veiller à maintenir son intégrité en restant simple et humble.

11 : Le Onze est le nombre des Maîtres.

Il est la structure moléculaire, encodée du Souvenir, qui cherche à se retrouver.

Il est le portail ou passage vers son potentiel le plus élevé en tant qu’être humain cherchant sa Mémoire divine ;  il amène à laisser la Création humaine pour aller vers l’Âme universelle ou vers la Création christique.

Les Portails s’ouvrent et se ferment, amenant à se retrouver entre les deux espaces.  C’est le «un» qui se cherche lui-même au travers du miroir à titre de reflet du monde qui l’entoure.

Nombre du Tao, emblème de perfection.  Illumination, inspiration, idéalisme, force, maîtrise, hautes aspirations, autorité, générosité.  Grande force de caractère, ascendant sur autrui, personnalité magnétique et charismatique, grande séduction, talents pour convaincre, recherche des responsabilités.  Volontiers dominateur, réfractaire à la contradiction et à l’autorité d’autrui, impatient, tendance à la nervosité et à l’autoritarisme, risque de surmenage.  Besoin des qualités de concentration, de volonté, de persévérance et de maîtrise de soi.  Si vécu comme une dualité, risque d’entraîner un sentiment de frustration.  Symbole de la lutte intérieure, de la rébellion et de l’égarement qui en résulte.  Mais il représente aussi celui qui sort vainqueur des épreuves avec la connaissance qui en procède.  On l’associe à la maîtrise sur le plan matériel ou physique.

Le nombre onze révèle ce qui manque de stabilité parce que particulier ou en train de se spécifier. 

Associé au mystère de la fécondité, il fonde le renouvellement des cycles vitaux et la communication des forces vitales.  En effet, ce nombre distingue deux éléments encore plus intrinsèques que le neuf : il adjoint à une réalité définie un fondement qualitatif qui se contemple.  Onze, c’est 7 + 4, l’Adam universel ou l’Humanité, la particularité, la spécialisation, l’instabilité, la force, l’empire.

Il explique également la spécialisation qualitative et quantitative dans l’ordre physique et éthique, soit dans un objet donné soit dans un objet considéré.

Avec le douze, il révèle la première clef du devenir perpétuel, exprimant la Force, l’union synthétique, l’homme fait, la virilité, l’âge de raison.  Mais il représente également le nombre par lequel se constitue dans sa totalité la Voie du Ciel et de la Terre.   Alors, très souvent, il désigne plutôt un commencement au sens d’avènement d’une force nouvelle qui aide à aller plus haut (évolution) ou qui entraîne une détérioration (involution).  Il symbolise la force virile et les tentations que la femme doit fuir, les résultats que l’on peut obtenir par la conviction, la détermination et les efforts tenaces, l’abandon des prétentions matérialistes, la fuite des personnages influents.  Il fonde l’harmonie, la fermeté dans la conduite, la victoire de l’intelligence sur l’instinct, la direction des émotions et des pulsions, le triomphe de la spiritualité, la maîtrise de soi, la force de volonté, la force morale, la vitalité, la magnanimité, le sens des valeurs, la propension à l’action, la capacité de conquête, la réalisation des buts par l’effort et l’audace, pouvant aller jusqu’à l’héroïsme, la prépondérance des tendances constructives.  En lui, l’intuition s’allie à l’intelligence et à la volonté.

Le nombre onze est gouverné par Uranus et, relié au Tao, l’emblème de la Création parfaite, l’image du Souffle de la Création, de l’Unité entre le Haut et le Bas, de l’Ordre évolutif, il désigne la Voie de l’Intelligence scintillante.  Impliquant une double naissance, il démontre la Vie de l’Esprit que l’être reçoit et donne et il engendre le savoir et l’aptitude à dominer jusqu’aux étoiles.  Il révèle la Magie inspiratrice, le perpétuel renouvellement de l’Énergie créatrice.

Nombre du soi auto-maîtrisé reflété dans tous les aspects de la vie, il se présente comme un nombre neutre d’énergie et de courage et il traduit une quête d’unification.  Associé au passage, il révèle l’ardeur de la liberté et le désir de connaître la Lumière.  Il démontre comment, dans la vie, tout agit par opposition apparente.

Par la communication de la force vitale, il atteste de la rénovation des cycles vitaux.  En effet, il désigne la force intérieure capable de lutter contre les forces extérieures.  Il attire l’attention sur ce qui se passe dans son présent pour tout bien situer dans une juste perspective ou pour en bien évaluer les conséquences.  Il suggère d’enrichir ses connaissances et de maîtriser les deux aspects de soi pour retrouver l’unité.  Il révèle qu’on est parvenu à la moitié d’un chemin.

Premier nombre premier, il marque un centre, un point charnière ou une transition entre deux états. 

Il appelle à une haute destinée qui ne rendra pas la vie facile.  Il appelle encore à obéir à ses inclinations, à suivre sa passion.  Il décrit l’élan créateur favorisé par l’environnement immédiat ou le climat ambiant.  Il traduit un état privilégié de réceptivité et il invite à réaliser une synthèse complète, à imaginer des situations nouvelles, à tenter de nouvelles expériences, à explorer de nouvelles idées.  Il peut annoncer l’émergence de sentiments inattendus ou d’intuitions fécondes.

Le nombre onze est relié aux Forces solaires, au cycle solaire et à la direction du feu, qui transfigure, soit qui transforme la Matière en Esprit (ou qui retourne la Matière à l’Esprit).  Il correspond à la lame de la «Force» du «Tarot» et il annonce la démonstration du Ciel sur la Terre.

À l’occasion, par inversion, le nombre onze peut révéler l’action perturbatrice.  Premier nombre composé, il désigne le dédoublement d’un des éléments constitutifs de l’Univers.  Il implique une initiative individuelle qui s’exerce sans rapport avec l’Ordre cosmique et qui mène à transgresser la Loi.

En ce sens, il évoque la Révolte des anges, le péché humain et le retour en grâce des pénitents.  Alors, il recouvre les notions de désordre, de faute, de dissonance, d’excès, de démesure, de débordement, de désorientation, d’égarement, d’inefficacité, de faillite, d’incontinence, de rébellion, de lutte (surtout intérieure), de maladie, de déchéance.  Alors, on l’associe au déchirement intérieur, au jugement outrancier, à l’attitude de défi, au conflit virtuel, voire à la discussion violente.

Sens contingent : En lui-même, le nombre onze porte une énergie impressionnante d’accomplissement et de fécondité.  Il annonce qu’on peut compter que le succès espéré s’accomplira avec éclat et qu’il produira des effets multiples à long terme.  Comme on est présentement chargé d’une grande puissance, on maîtrisera facilement une situation.  Il établit que ses talents de communicateur sont excellents et qu’un souffle créateur va traverser tout son être.  Alors, on gagnerait à se laisser porter par cet élan favorable, qui ne dépend pas uniquement de soi, puisqu’il se fonde sur une ouverture à l’inspiration, mais qui peut porter loin ou haut.  En ce moment, si on se contractait, au lieu de rester ouvert et spontané, on risquerait de couper cette énergie bénéfique et inspirante.  On est à même de faire la synthèse de ses idées, de ses impulsions et de ses émotions.  On jouit de la force magique qui, provenant de l’intérieur, élève et initie.  On peut s’attendre à des révélations nouvelles ou à des situations inattendues.  On entre sur une voie d’ouverture où on se formera des évidences.  On est parvenu à une nouvelle étape ou à une nouvelle phase de développement.

Comme guide de vie, le nombre onze révèle que la Bête tente d’entraver l’action de l’Ange.  Cela peut signifier que, faisant preuve d’un manque de sagesse, on a fermé son esprit et on est devenu plutôt égoïste, d’où on risque de ployer sous l’infortune.  Présentement, on s’expose à donner force aux influences négatives et chaotiques parce qu’on vit dans l’abattement et le laisser aller.  On gagnerait à apprendre à ne jamais laisser les événements extérieurs qui échappent à son empire affecter sa ligne de vie.  Au contraire, on doit maintenir son esprit droit, témoigner de confiance en soi, croire à son destin, renforcer sa détermination de réussir, de progresser ou de s’accomplir.  Sans une juste appréciation des faits, on est porté à s’affliger, à se lamenter, à s’apitoyer sur son sort ou à réagir de façon indue.  Dans l’adversité, on ne peut trouver sa juste mesure qu’en adoptant l’attitude correcte en démontrant ce dont on est capable.

Il n’est peut-être pas opportun de parer à l’attaque de sa bête intérieure, mais il ne faut pas pour autant la laisser prendre la gouverne de sa vie.  Peut-être aussi qu’il vaudrait mieux l’arrêter par une résistance puissante pour éviter qu’elle se retire au plus profond de son inconscient, si c’est tout ce qu’il lui reste à faire.  Mais, en général, celui qui tente constamment de s’opposer au mal ne réussit qu’à engendrer un chaos absolu qui aboutit à l’humiliation.  Il vaut mieux faire la paix et avancer sur son sentier avec d’autres êtres de sa trempe, s’unissant dans l’entraide en se fondant sur la générosité du cœur.  Pas de doute, on perçoit les situations dans leur juste perspective et on sait foncièrement comment en tirer le meilleur parti, autant à son avantage qu’à celui d’autrui.  Ici, la clef réside dans la compréhension de la réalisation d’une œuvre collective.  Si on ne sait pas s’investir dans la fraternité et la solidarité, on risque de brasser beaucoup d’air pour accomplir fort peu.  À moins qu’on soit pris d’hésitation, trouvant toujours les meilleurs prétextes ou les meilleures excuses pour se mettre à atermoyer, puis à continuer de temporiser.

Même s’il occupe un poste important dans la société, le sage fraye parmi les humbles sans étaler sa puissance.  Il sait que la véritable valeur d’un être humain se mesure à sa réalité intérieure, non à son niveau de conscience apparent.  Il aime s’entourer de gens qui aspirent au même idéal que lui et il ne se soucie nullement de leur condition physique ou matérielle.  Il faut être un primitif pour s’attacher uniquement aux apparences et pour s’écarter des autres, si on accède à la richesse ou à la renommée.  Comme on cultive des visées élevées, à la mesure de son extraordinaire vitalité et de son fantastique dynamisme, on devrait vérifier si on n’épuise pas ceux qui tentent d’emprunter ses pas.  N’empêche que, en tout temps, il faut suivre son intuition, car elle assure la réussite et accélère la réalisation de son destin.  Présentement, on gagnerait à maintenir la paix intérieure puisque, en agissant de façon pondérée, on entre dans l’harmonie et on la rayonne, écartant plus facilement les obstacles qui peuvent se présenter.  La clef de son succès réside dans la modération et le sang-froid puisque son pire ennemi est la colère qui fait incliner vers l’agressivité et la violence.  En principe, par les temps qui courent, le sentier de son destin est lumineux et rempli de promesses.  Comme on ne craint pas le travail, on devrait atteindre ses buts assez facilement et sa valeur devrait être rapidement reconnue.  On détient tout ce qu’il faut pour engendrer une œuvre qui survivra à soi.  Sous peu, si on fait preuve de sagesse, choisissant d’écarter la bête, on devrait connaître plein de bonnes occasions.

12 : Le nombre douze désigne la synthèse des connaissances quadruples, dans les trois mondes, et il signale la réintégration des êtres dans l’Unité divine.

Il évoque la Totalité, la Providence (Causalité et Approvisionnement universel), la dynamique du Zodiaque et l’Élection spirituelle.  Mais il exprime la Providence en ce sens qu’il adjoint au Déterminisme un fondement qui ne peut s’envisager que dans un sens général, voire universel ou cosmique.  Il exprime la Totalité dans son mouvement physique et éthique par l’effet de l’application de la Succession à un substrat stable.

Il démontre l’Univers dans sa complexité interne et dans son déroulement cyclique.

Mieux dit, il démontre les divisons spatio-temporelles, le produit des quatre points cardinaux par les trois plans du Monde.  En fait, le nombre douze établit une division spatio-temporelle : il explique l’Univers dans sa complexité interne, dans son déroulement à travers l’espace (direction) et le temps (durée dans la continuité), marquant les arcs de cercle du Cycle complet.

Attaché à la Maîtrise du Centre et à la Porte des Corps de l’Univers, il évoque la maîtrise de la matière additionnée des quatre éléments primaires et à l’utilisation de l’Esprit dans ces différents éléments.

Il donne l’image d’un sablier à l’envers, révélant l’Union des éléments par l’Esprit de Vie.  Exprimant la Grâce et la Perfection, il établit la Voie de la Vision prophétique.  C’est le nombre de l’expérience qui implique la plongée dans les ténèbres et la souffrance salvifique puisqu’elle incite à s’élever pour redécouvrir son Essence originelle et sa Nature véritable.  Il démontre le Sacrifice comme condition de la création nouvelle ou de la renaissance.  En cela, il réconcilie l’Autorité unique et la volonté individuelle dans l’esprit de coopération.  Il est le 3 x 4 ou le 4 qui entre dans une dynamique de conquête.  Il évoque une tendance au sacrifice et un équilibre à trouver entre la passivité et le volontarisme.  Douze est le nombre de ce qui est achevé, qui forme un tout, un ensemble harmonieux et parfait.  Dans les civilisations judaïques et orientales antiques, il correspond à la plénitude, à l’achèvement et à l’intégralité d’une chose.  Il exprime l’idée que l’Univers forme un tout, associé à l’idée de différenciation (10 + 2).

Le nombre douze symbolise le devenir humain et le développement perpétuel de l’Univers.  Nombre d’action, il dévoile les trois états de chaque élémentaire à ses phases successives d’évolution, de culmination et d’involution.  Il exprime la combinaison du 4 lié à l’Espace et au Mâle divin et du 3 lié au Temps sacré et à la Femelle céleste, d’où il mesure le cycle de Création-recréation ou du Monde achevé de façon dynamique.

Il porte la vibration sonore qui préside à la Genèse en formant l’Œuf cosmique, intérieur à tout être.  Il désigne un accomplissement du créé terrestre par assomption dans l’Incréé divin.  Il est relié au Tout, à la Jérusalem céleste, à l’Église triomphante, à la réalisation, à la précision, au choix, à la révélation et au renoncement.

C’est le nombre divin des Grands Dieux du Ciel qui sert à mesurer les Cieux et qui aide à gouverner les Esprits.  Ainsi, il est relié aux douze Constellations ou Énergies qui nourrissent tout, les Portes lumineuses de l’Univers qui gèrent les douze portes du corps physique.  Chacune de ces Portes correspond à une activité créatrice dans le Grand Œuvre de la Création ultime de l’être.

Ces Portes subtiles fondent les notions des Douze Demeures de l’Âme, chacune avec ses nuances;  des Douze Disciples, les douze chevaliers de la Table Ronde;  des douze mois de l’année;  des patriarches;  des travaux d’Hercule et de Rama;  des sens humains (vue, ouïe, odorat, goût, tact, sentiment, intuition, réceptivité des idées, télépathie, discernement spirituel, vision subtile et réalisation).

Le nombre douze est encore relié au Savoir secret, à la Loi révélée, à l’abnégation, au changement profond dans la vie mentale, à l’introspection, à l’apprentissage du devoir, au renouvellement du salut.  Dans le «Tarot», on le joint à la lame du «Pendu» ou du «Sacrifice» qui marque un arrêt, un appel à l’immobilité qui permet de descendre dans la conscience intérieure dans la médiation.

Pour chaque être conscient, celle-ci permet la naissance à sa  propre profondeur, car ce n’est que dans le silence et la réceptivité qu’il peut recevoir des évidences.  Cette lame, associée à une tendance au renoncement, représente l’équilibre à trouver entre la passivité et le volontarisme.  Ce nombre, qui exprime un dynamisme considérable qui fait passer l’avoir avant l’être, d’où il devient source de créativité et de prospérité.  Il fonde l’aptitude à bien gérer sa vie et à regarder les choses en face, la transmutation subtile, la mutation intérieure, la guérison par l’incorporation de nouveaux pouvoirs vitaux, l’ouverture aux expériences nouvelles, l’apparition d’éléments d’une extrême importance.  Pourtant toute transformation trop radicale peut provoquer l’angoisse, des ennuis temporaires, des pertes inattendues, la nécessité de redoubler les efforts, une attitude de capitulation, le retard du progrès souhaité, le besoin de se priver un peu.  Mais, puisqu’il est associé au poids atomique du carbone (Ca), l’élément maternel de toute vie organique, et qu’il est le numéro atomique du magnésium, il se rattache à l’ancien monde, à la Nature ou monde physique, qui lance vers la périphérie plutôt que vers le Centre.

Sens contingent : Le nombre douze peut signaler qu’on s’apprête à faire fausse route.  On risque d’entrer sur une voie comportant de grands défis qu’on découvrira insurmontables pour le moment.  Cela peut provenir du fait qu’on s’est laissé aveugler par l’ego qui a amené à se croire infiniment plus fort qu’on ne l’est en réalité.  On gagnerait à faire demi-tour, à reconsidérer la situation, à se réconcilier avec soi-même, à choisir une voie plus appropriée aux temps et aux circonstances présentes.  On peut s’éviter l’humiliation quand on comprend la nécessité de se retirer à temps dès que les possibilités d’agir ont disparu.  Alors, les circonstances portent à mettre sa personnalité à l’abri, à se retirer dans le secret.  Autrement, on s’expose à être dérouté, ce qui peut rendre très inquiet et tenter d’entraîner les autres à se retirer avec soi par crainte de rester seul.

Le nombre douze invite à se dépouiller de tout ce qui est désuet, stérile, anachronique, comme l’arbre se dépouille de ses feuilles à l’automne pour préparer, au printemps, un nouveau feuillage.  Il annonce qu’on doit renoncer à quelque chose ou simplifier à un niveau ou à un autre puisque quelque chose complique sa situation.  On a omis de porter attention à quelque chose qui a perturbé l’atmosphère ou qui a gâché la sauce.  On reste attaché à quelque chose malgré qu’on n’y ait plus d’intérêt ni de goût.  Alors on vit un certain malaise qui entrave sa liberté, coupe sa joie, réduit sa confiance.  On gagnerait à faire du ménage et à se découvrir de nouvelles ressources.  À moins qu’on se soit lancé dans trop de projets, ce qui alourdit une structure ou complique un contexte.  Ici, il est question de retrancher pour enrichir, de diminuer pour augmenter, de quitter un mode de vie pour un autre, intervenant sans la moindre crainte.  On doit mettre de côté, éliminer le superflu, se dépouiller de l’inutile, quitter, renoncer, accepter pour réussir à se concentrer sur l’essentiel et entrer dans une nouvelle dynamique.  Si on sait produire les efforts requis par le moment présent, on se préparera une merveilleuse réalisation.  On connaîtra la joie de celui qui réussit, gagne, triomphe et on amènera un climat de solidarité à se manifester.

Ainsi, le nombre douze rappelle que, dans la vie, les moments de ralentissements, par blocage énergétique, sont inévitables.  Ils font partie de l’ordre naturel des choses.  Alors, on doit se garder de baisser les bras et d’abandonner sa tâche pour redoubler d’efforts afin de vaincre cette phase de stagnation.  Il faut voir au-delà des contingences et demeurer fidèle à ses principes.  Voilà comment sa vitalité intérieure peut induire un nouveau dynamisme à la situation.  On doit apprendre à discerner le moment opportun pour agir de celui où il est préférable de ne rien entreprendre.  On cherche souvent les bonnes occasions là où il n’y en a pas.  Par l’expérience actuelle, on apprendra à interpréter la notion de durée de manière à servir ses projets et ses aspirations.

Le plus souvent, la précipitation cause l’infortune.  Alors, on devrait se fier à son intuition qui est au service de son destin.  En s’élevant sur le plan spirituel, on peut devenir plus réceptif aux motivations profondes des gens qu’on fréquente et on affine son discernement.  Il importe de comprendre la raison de son implication, qui peut mener autant à la réussite qu’à l’impasse, si on désire ne pas en subir les effets négatifs.  En vérité, son progrès matériel et spirituel en dépend.  Quand on vit conformément à la Voie, on sait que si on n’a pas le goût d’agir, c’est parce que le moment n’est pas encore favorable.  À l’occasion, on gagne à choisir de s’immobiliser.  Celui qui ne sait pas qu’il doit parfois péricliter, traverser des phases de ralentissement, entre dans un sentiment de frustration et d’abattement.  Il ne tire pas d’enseignement de ce qui lui arrive.  En ce moment, il faut faire preuve de vigilance.  On n’est pas vraiment porté à se laisser démotiver par son petit diable intime, mais cela peut arriver à n’importe qui, si on n’y prend garde.

Le nombre douze signale qu’on doit faire preuve d’initiative dans un domaine inconnu.  Une phase de stagnation tire à sa fin.  On doit se départir de quelque chose ou on doit passer à l’action.  On doit déjà sentir le besoin de se tourner vers le monde extérieur pour y accomplir quelque chose.  En conséquence, on gagnerait à chercher la place qui correspond à son destin afin de mieux exercer ses dons et ses talents.  Ainsi, on verrait la collectivité apprécier et reconnaître ses capacités et elle se chargerait d’offrir une position à sa mesure.  Mais on doit bien prendre garde de se laisser tromper en se laissant abuser par les apparences, ce qui pourrait arriver si on ne reste pas en communication avec son Guide intérieur.  Quand on ne sert plus Dieu, on sert le Diable.  Autrement dit, quand on n’évolue plus, on régresse, on involue.

Bertrand Duhaime 


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