Conscience

Que s’établisse la Fraternité

La fraternité prend comme premier sens le lien de parenté qui unit les enfants issus de mêmes parents. En général, elle inclut tout lien particulier établissant des rapports intimes et intenses, par exemple les compagnons d’une même confrérie ou les membres de certaines communautés religieuses.

Mais, par extension, elle représente les liens qui existent entre les êtres humains considérés comme membres d’une seule et même famille dans leur espèce.

En spiritualité, fondamentalement, la fraternité exprime l’idée suprême qui consiste à ressentir et à développer le lien profond qui rattache tout individu à ses semblables, dans la dynamique de l’Évolution cosmique, par l’amour et les nécessités de la survie, qu’il faut transmuer en vie.

La fraternité, fondement de la solidarité, ne devient possible qu’à partir du moment où un être se maîtrise suffisamment pour se faire confiance, pour s’accepter comme il est, pour s’aimer inconditionnellement à travers ses oscillations de ses grandeurs à ses faiblesses apparentes, ce qui permet de mettre un terme aux jugements de valeur et aux pensées négatives par rapport à lui-même et à autrui. Chacun juge toujours à partir de ce qu’il est et porte en lui, consciemment ou inconsciemment. Malgré les apparences, il traite spontanément les autres comme il se traite lui-même. Or, pour accepter les différences humaines, il faut faire confiance à la vie et détenir un grand équilibre personnel.


Ce sont les jugements de valeur, qui portent à toujours moraliser, qui empêchent de s’ouvrir à la différence qui fait la beauté du monde. Quant on porte un jugement de valeur, on se sort du rang, on se place au-dessus des autres, on se perçoit meilleur ou supérieur aux autres. Par ses jugements, qu’on vive un sentiment d’infériorité ou d’infériorité, on traduit toujours un débordement de l’ego, on démontre la part d’orgueil que l’on porte.

À l’inverse, quand on est plein de soi, on ne sent plus le besoin de se comparer et de se mettre en concurrence avec les gens de son entourage. Alors, on peut ouvrir son cœur aux autres, leur donner la main, même s’ils sont différents — et ils le sont forcément de par leurs expériences évolutives antérieures ou par leur rôle fonctionnel – et communiquer d’égal à égal. On parvient à reconnaître en l’autre un autre soi-même à qui on peut dire : ((Je t’aime mon frère ou ma sœur, je t’aime comme tu es, car je sais que, tel que tu es, tu enrichis l’expérience humaine.))

Ainsi, en chacun, la fraternité commence par l’élimination des pensées, des croyances et des sentiments négatifs par rapport à soi et aux autres êtres humains.

Car ce n’est que dégagés de ces éléments perturbateurs qu’un être peut s’intégrer au réseau de la grande communauté humaine et aider les autres à s’y intégrer ou à s’y sentir intégrés. Pour y parvenir, chacun doit chercher à voir Dieu en l’autre au lieu de le juger, de l’abaisser, de le mettre sur les autels ou de rivaliser avec lui. Ensuite, il faut développer des intentions pures de partage, d’échange, de coopération, de service, d’amour mutuel.


En fait, il n’appartient à personne d’exclure un autre être de l’expérience commune, l’autre ne peut que s’en exclure lui-même par qu’il ne s’ajuste pas à la fréquence générale. Et, s’il ne s’en exclut pas de lui-même, c’est que, au-delà des illusions personnelles et communes, il y trouve encore une place et une utilité. C’est en pensant ainsi que, dans un monde multiforme et divisé, on peut tout mettre en œuvre pour unifier les forces et les consciences.

L’être intègre et loyal cherche à comprendre son rapport au monde et à la société. Il cherche l’harmonie avec la communauté des hommes au lieu de se méfier d’autrui et de l’idée d’intégration sociale. Ainsi, il ne cherche jamais à s’associer uniquement à ceux qui pensent comme lui et à s’écarter du chemin de la communauté avec les autres, cherchant à fonder une coterie fondée sur les intérêts personnels et égoïstes. Il ne tente jamais d’exploiter les autres en tirant un profit d’eux ne cherchant qu’à s’insinuer dans les bonnes grâces de ceux qui pensent et agissent comme lui. En association avec d’autres êtres humains, il s’emploie à instaurer une ère d’abondance et de bien-être pour l’ensemble de la communauté.

Dans la communauté, l’être fraternel cherche la place qui lui convient, parce qu’elle correspond à ses potentialités et à ses affinités, afin d’exercer au mieux ses talents.

Car la vraie communauté avec les êtres humains doit s’établir sur le fondement d’un intérêt cosmique, non égoïste. Qui veut imposer sa volonté à tout prix n’unit pas, il divise. Celui qui s’implique dans une communauté ne peut y mener son travail à bien que s’il fait preuve de renoncement pour laisser de côté ses intérêts trop personnels. Il favorise l’entraide et la générosité du cœur. Il sert au mieux la collectivité à laquelle il a choisi de s’identifier, se satisfaisant que les autres soient assemblés, ne cherchant pas forcément à se placer à leur tête. Il lui importe que le chef de la communauté soit un être de sagesse. Même que, dans une société où tous ont suffisamment développé leur conscience et savent tenir leur place, il n’est pas besoin de chef.

L’être fraternel se fonde lui-même sur la foi dans l’évolution et le désir d’élévation spirituelle. Lésé, il ne cherche pas à se faire justice lui-même sachant que, par là, il pourrait mettre en péril toute l’organisation sociale. Il n’essaie jamais de donner plus que ce qu’il peut effectivement donner, car il affaiblirait sa propre position sans pour autant durablement aider les autres. À l’inverse, il ne donne jamais moins que sa juste quote-part par rapport à sa compréhension et à ses moyens. En outre, il préfère rester à l’écoute des gens qui l’entourent à se fermer et il se comporte en conformité avec le temps.

À un autre niveau, la grande compréhension, fondement de la compassion profonde entre les races, ne peut découler d’une approche intellectuelle par rapport à la diversité humaine, mais sur la connaissance de la seule unité des êtres humains, en tant qu’espèce, et de leur parenté identique avec Dieu.

Comme on l’a dit, dans son sens le plus noble, la fraternité désigne l’expression fondamentale de l’Idéal suprême qui consiste à ressentir et à développer le lien profond qui rattache tout individu à ses semblables, dans une dynamique d’évolution cosmique, par l’amour et le service mutuels. En cela, il ne doit y avoir ni grand ni petit, ni riche ni pauvre, ni élu ni damné, in inclus ni rejeté, car, à un niveau supérieur, tous travaillent ensemble et dans le même But unique. Dans cette dynamique, chacun a beau suivre son propre chemin, jouer son propre rôle fonctionnel, il est appelé à échanger sans cesse avec les autres. De ce fait, nul ne peut chercher uniquement son avantage et son profit, ce qui reviendrait à mettre son âme en esclavage.

En fait, tous les êtres humains ne font qu’un dans la Conscience de Dieu, tous révèrent le même Père divin et la même Mère céleste et tous dépendent les uns des autres. Tous les êtres humains sont unis, comme autant de cellules d’un même corps, par un lien qui fait de tous de vrais frères et sœurs. Ce que l’un possède, peut faire et créer, doit servir au bien des autres. L’existence de chacun dépend donc de ce que font tous les autres. Un être humain seul ne vivrait pas longtemps sur une île déserte: il perdrait le moral et la motivation. Chacun est le gardien de son frère. À moins que chacun ne contribue à combler les besoins légitimes des autres, la vie personnelle est un gaspillage, il ne fait pas son devoir. Mais il faut savoir à qui donner, quoi donner, comment et quand le donner.

L’individualité dont l’égocentrique se glorifie sans cesse n’est qu’un leurre. Chacun fait partie intégrante de l’Humanité et de la civilisation terrestre. L’être qui se concentre uniquement sur lui-même, ne bâtit et n’œuvre que pour lui seul et il retarde son progrès et son propre accomplissement. Chacun doit travailler à éliminer son moi enflé et revendicateur, car le bien particulier doit s’harmoniser avec le bien commun. C’est en éliminant l’égoïsme qu’on entre dans la Conscience christique, où tous peuvent se percevoir comme frères et sœurs.

Le principe de la fraternité humaine repose sur le fait que l’espèce humaine, au-dessus de tous les êtres vivants de sa planète, est capable de définir sa nature personnelle, d’examiner sa propre existence et de concevoir sa relation avec tout ce qui est. L’être humain détient cette faculté de pouvoir rechercher les causes. Cet attribut lui attribue son pouvoir d’être conscient de lui-même, mais il découle d’une Intelligence supérieure. Tous les êtres humains se perçoivent comme des frères et des sœurs lorsqu’ils font usage des fonctions et des attributs supérieurs dont ils ont été dotés. C’est donc par sa conduite, en tant qu’être humain, que chacun établit son droit à la fraternité humaine.

Le terme de fraternité humaine évoque, pour chaque individu, une invitation à sortir de sa vie purement individualiste pour entrer dans la Vie cosmique, la Grande Vie.

C’est le sentiment qui émane de la Conscience egoïque, de la Monade divine, qui révèle que l’être humain doit vraiment s’occuper de ses semblables puisqu’il participe, avec eux, de la même conscience de groupe. L’être humain ne doit plus vivre seulement pour les intérêts du soi séparé, mais se rendre compte qu’il doit s’adapter aux conditions de son prochain. Il doit comprendre que le progrès, la satisfaction, la sérénité et la prospérité ne peuvent s’exprimer, pour lui, que s’il tient compte des autres. Pour l’être humain, tout existe par rapport aux autres êtres humains. Il doit savoir donner, partager, échanger, pas seulement prendre!

Tous les êtres humains sont issus de la même Source divine. Ils sont frères et des sœurs et les héritiers conjoints, tous égaux en dignité et en potentiel, en termes de pouvoir, de force et d’intelligence innés. Vivre en fraternité, c’est considérer tous les êtres comme ses frères et ses sœurs. Tous dépendent les uns des autres, qu’ils en soient conscient ou pas. Chaque être constitue une cellule du grand Corps cosmique. Chacun est, de ce fait, solidaire des autres.

Toutefois, vivre la fraternité n’invite pas à développer avec tous un degré d’intimité qui confine à la familiarité. Chacun est libre dans son univers, dans son espace psychique, et il a droit à ses secrets, à sa privauté, à son schème et à son rythme évolutifs particuliers. La fraternité ne force pas davantage à respecter les conventions purement sociales ou à vivre tous ses loisirs en commun. Autrement dit, la fraternité n’exclut pas la différence d’affinités et les divergences d’opinion.

La fraternité se résume au sens aigu de la solidarité qui unit tous les êtres humains dans la Conscience de Dieu. Tous les êtres humains dépendent les uns des autres, qu’ils le sachent et le veulent ou non. L’Humanité forme un tout dont l’équilibre dépend aussi bien du fonctionnement harmonieux de l’ensemble que de la vitalité de chaque élément. Depuis l’aube des temps, l’être humain a senti le besoin de vivre en communauté pour se protéger des éléments naturels et des animaux sauvages. Et c’est très sûrement ce qui lui a valu la survie dans un monde souvent hostile.

En cela, à juste titre, on peut considérer la famille comme la première cellule de la société, car c’est le noyau au sein duquel les enfants apprennent à vivre ensemble et à se connaître. Devenus adultes, ils auront à prendre soin de ceux qui ont dirigé leurs premiers pas dans la vie et de ceux qu’ils mettent au monde et à les aider. Le processus d’évolution a ensuite poussé les familles à se réunir pour formes des clans ou des tribus dans lesquelles ils ont planté les germes de la civilisation. De ce fait a résulté la nécessité de s’associer à d’autres pour survivre. Alors, on assigna des tâches à des individus ou à des groupes différents en tenant compte de leurs aptitudes et de leur inclination.

En se multipliant, les clans en vinrent à lutter entre eux, stimulés par la concurrence et les conflits, s’affrontant entre autre pour asseoir leur suprématie. À l’intérieur des groupes antagoniste, il fallait, dans ces moments critiques, dépasser les conflits personnels pour défendre les intérêts collectifs, ce qui les raffermissait. Avec le temps, les assises de la société se consolidèrent par l’organisation de gouvernements qui promulguèrent des lois afin de régir les rapports humains et de favoriser son idéal.

À notre époque, l’Humanité n’a pas beaucoup dépassé la mentalité des membres de clans et de tribus, car les nations se font encore la guerre pour des intérêts égoïstes comme la suprématie, la possession de biens et de territoires et la renommée internationale. Elles fondent leur solidarité sur des liens naturels et sur les rapports humains qui se limitent d’abord à elles, sans les élargir correctement à toute l’Humanité. Pour chacune d’elles, ceux qui viennent ailleurs sont facilement considérés comme des étrangers méritant peu de considération ou comme des adversaires potentiels dont il faut se protéger.

À l’intérieur même des peuples, la solidarité ne signifie pas grand-chose. Cette carence découle de l’égoïsme forcené engendré par les intérêts personnels et un matérialisme desséchant. Individualiste, chacun ne pense qu’à lui-même, bafoue les droits les plus élémentaires d’autrui, se reconnaissant plus de droits que de devoirs, cherchant à exploiter plus qu’à aider, à prendre pour soi qu’à donner. La sécurité semble ne pouvoir provenir que du profit, ce qu’on ne peut tirer que des autres. Ainsi s’est créé et se perpétue le déséquilibre que connaît le monde actuel où tous les gens se considèrent mutuellement comme des êtres à manipuler ou assujettir pour en tirer le plus qu’on peut à tous égards.

Seule une véritable fraternité, fondée sur la solidarité, l’amour et le service désintéressé peuvent sauver le monde. Cette fraternité doit s’exercer dans le respect mutuel, le respecte de l’intimité, l’acceptation de certaines limites raisonnables. Voilà comment on peut garantir, dans une communauté, des rapports harmonieux. Car, par exemple, la fraternité ne peut impliquer une trop grande familiarité, témoignant d’un manque de compréhension ou d’un laisser-aller regrettable.

L’incompréhension peut également provenir d’une connaissance limitée de ce qu’implique le sens de l’entraide et du partage, autant dans l’aide à recevoir que dans celle qui est à offrir. Toute forme d’aide doit être apportée selon les limites de la compétence personnelle et de l’effort évolutif que celui qui reçoit doit produire de lui-même. Quant à celui qui demande de l’aide, il recevra uniquement ce qui échappe à sa mesure ou à ses capacités, devant, pour le reste, puiser dans les merveilleuses facultés qu’il possède. Sur le Sentier évolutif, il y a des épreuves qui doivent se vivre seul, ce qui ne désavoue en rien la fraternité.

La fraternité ne s’embarrasse pas non plus de certaines conventions sociales, n’obligeant en rien d’organiser des rencontres amicales, des fêtes ou des loisirs en commun. Les moments qu’on y passe ensemble peuvent permettre de mieux se connaître, mais ils sont insuffisants pour développer la véritable fraternité. Ces aspects importants et nécessaires de la vie peuvent se vivre ailleurs dans la société.

Une autre idée fausse réside dans le fait que la fraternité doive impliquer un degré de perfection qui puisse abolir les divergences d’opinion. Les opinions doivent parfois se heurter pour aider à trouver le juste milieu. Et, l’enseignement étant destiné à des êtres peccables, on peut rencontrer des êtres de mauvaise conduite et de bonne moralité partout. Il faut s’y faire. Le rôle de la lumière consiste à abolir progressivement les ténèbres. Ce qui importe, c’est de veiller à ce que le choc des idées reste au niveau des cerveaux, non des individus, en attendant que les gens parviennent à mieux communiquer par le cœur. À chacun de servir d’exemple au lieu de tout exiger des autres.

L’un des traits typiques de la nature humaine, c’est de voir plus facilement les défauts des autres que les siens et d’exiger une sanction différence et plus expéditive pour ceux des autres que pour les siens. Il s’agit de la règle du deux poids et deux mesures dictée par l’ego. Sur la voie de l’étude de soi, on apprend que l’on possède en soi tous les défauts que l’on trouve chez autrui et qu’on se juge soi-même en jugeant les autres. Mais on ne réussit à le comprendre que si on reste bien sur ses gardes en scrutant sa conduite et ses motivations avec impartialité, objectivité, équité, sincérité.

L’orgueil, la vanité, les préjugés, les jugements téméraires représentent autant de freins à la fraternité. Ils représentent des obstacles à la réalisation de la paix sur la Terre. Et encore plus l’égoïsme et le manque de cohérence. Quand on réalise le pouvoir de la pensée, on comprend également comment les moindres pensées de colère, de jalousie et d’envie peuvent être néfastes sur un esprit superficiel et peu réfléchi. Elles perpétuent dans le monde un état de tension, de crainte et de méfiance qui ne fait que retarder son évolution.

Placé devant l’idéal qui est proposé et auquel on aspire de tout son être, on peut douter de l’efficacité de ses efforts fraternels pour sauver le monde, tellement il est replié sur lui-même, nombriliste, tumultueux, vicieux, haineux, intolérant, matérialiste, enclin à la recherche du plaisir, du pouvoir, de l’argent, de la renommée. À prime abord, le mal, qu’on dit apparent, semble l’emporter. Et les efforts humanitaires peuvent être moins désintéressés qu’on les croit. À juste titre, on peut se demander dans quelle mesure son idéal de fraternité peut se réaliser, combien de temps il faudra encore à l’Humanité pour s’éveiller et prendre le Sentier du retour à la conscience. Alors, on peut désespérer, se décourager.

Étant un point vivant, un tel questionnement devient normal chez l’être évolutif ou éveillé à la spiritualité. Alors, il peut se concentrer sur lui-même pour mieux chercher à comprendre le sens de sa démarche évolutive, avec les voies et les moyens qui sont à sa disposition pour contribuer, à sa mesure, à ramener la lumière dans le monde. Voilà une réaction de solidarité. Car dans sa quête pour accéder à une plus grande lumière, il est appelé à remonter aux sources idéales pour mieux appréhender ce concept qui reste, pour plusieurs, dérisoire et utopique.

Toutefois, il n’y a qu’une Âme qui imprègne l’Univers et tous les êtres avec laquelle l’âme personnelle de l’être humain est toujours en contact, comme avec toutes les autres âmes. L’Âme n’a jamais été séparée de la Source cosmique, elle n’est donc pas indépendante. Voila qui signifie que tous les êtres humains forment une unité par le lien qui existe entre tous les êtres. C’est ce qui fonde le sens de la fraternité humaine.

Dès lors, celui qui dit aimer Dieu, sans aimer son prochain, se fourvoie sur sa propre nature et il se créée des obstacles évolutifs. Tous font partie intégrante de Dieu et en chacun vibre le même rayonnement divin. Oublier les autres, les mépriser, les dominer, les exploiter, les rejeter, leur faire du tort revient à transgresser les Lois cosmiques, surtout la loi de l’Amour.

Voilà pourquoi la fraternité ne peut se concevoir sans certaines vertus fondamentales. Elle impose d’abord la tolérance, mieux, l’acceptation, pour accueillir les autres tels qu’ils sont et pour éviter de les condamner sans tenter de les comprendre. Nul ne peut prétendre que les êtres humains sont ses frères et ses sœurs et les juger, penser du mal d’eux. Le faire, c’est se déprécier et se rabaisser soi-même. Nul ne peut davantage penser impunément qu’il est meilleur que les autres ou qu’il est plus évolué qu’eux, ce qui constitue une faute d’orgueil.

Il paraît difficile de réaliser l’idéal de la fraternité, fondé sur l’amour, jusqu’à le rendre universel, voire cosmique. Ce sera une œuvre de longue haleine. Mais déjà, chacun peut y contribuer en développant en lui les qualités nécessaires et en répandant un amour de service autour de lui, donnant l’exemple de la solidarité. Et, puisque ses pensées ne sont pas limitées par le temps et l’espace, il peut émettre des pensées d’amour sur toute la surface de la Terre. Ainsi, se prépare l’Ère nouvelle, l’Ère de l’Unité. Si personne ne s’y met dès maintenant, l’Humanité n’y arrivera jamais. Mais si un nombre suffisant s’y applique, par la multiplication des forces lumineuses, il produira des miracles.

Tous les hommes ne forment qu’une seule et même famille et ils vivent tous sur la même planète Terre. Ils sont appelés à comprendre, tôt ou tard, mais mieux vaudrait tôt que tard, la maxime sacrée : UN POUR TOUS ET TOUS POUR UN !

Bertrand Duhaime
https://larchedegloire.com/


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