Le Monde et ses cycles
La brève longévité de l’existence biologique s’insère dans un immense cycle d’âges cosmiques de naissance, développement, épanouissement, mort, renaissance où les Univers et les Mondes devenus dégénérés, moribonds, se détruisent puis se renouvellent dans un nouveau cycle.
Dans cet horizon temporel une vie humaine peut se concevoir comme une voie naturellement propice à l’expérimentation, dans ce Monde d’apparences, d’une démarche holistique relative au sens de l’Être, de son Essence, de l’Existence.
Dans l’ère actuelle de réveil spirituel et d’apothéose de l’illusion fondamentale (Maya) cette perspective idéelle de cycles cosmiques facilite la perception au-delà de l’Histoire et de la pérennité de la Vie, à l’échelle de l’éternité, que toute Ascension Spirituelle contribue à l’évolution de l’entièreté indissociable Conscience Monde Kosmos.
Le Temps du Présent Éternel
Le temps linéaire est inexistant, c’est une illusion. Il est circulaire dans les cycles de l’Univers tridimensionnel.
Il est atemporel dans l’Univers Superluminique des tachyons qui propagent l’Information du Kosmos, là où un événement apparaît avant sa cause, là où le temps ne s’écoule pas, où il n’y a qu’une instantanéité complète de tous les évènements.
Un Humain Conscient appréhende en Âme et Conscience tous les phénomènes, leurs relations subtiles qui ne sont pas causales, l’absolue indétermination de leur causalité.
Simultanément, il existe des potentialités du futur, issues des projections d’idées humaines qui exercent sur l’Être et la société une attraction en fonction de ces sujétions. C’est ainsi qu’elles modifient les phénomènes à tout instant, car les idées tendent à advenir et à devenir une ‘réalité’ dont le côté invisible est bien plus essentiel que le côté visible. Les Pensées des humains manipulent incessamment leur devenir.
La potentialité future de la civilisation et de la Terre existe dans un état multidimensionnel comme un avenir qui nous attire à lui. Il existe déjà parallèlement bien qu’il soit mystérieux et provisoire, mais il peut se discerner dans les phantasmes générés et projetés par les croyances diversifiées et contrastées de toutes les entités idéologiques collectives.
Cet avenir possible est un effet latent produit par l’intrication de l’énergie de LA VIE avec les potentialités des idées en interaction avec ‘la réalité’ du Monde. Et vue la grande disparité des idées et croyances de l’Humanité, l’effet latent est aussi inconnu et imprévisible que l’effet manifeste : les prédispositions apparentes concernant le devenir du Monde ne sont pas contrôlées par une causalité qui reste toujours indéterminable (illusion du karma).
Ce n’est que par ses propres choix existentiels cohérents ou incohérents qui déterminent des situations vibratoires, spirituelles, physiologiques, environnementales harmonieuses ou délétères, qu’un Être a le pouvoir de concevoir et réaliser son propre devenir.
Hors du temps linéaire Conscience et Âme agissent dans l’épanouissement de l’intuition cognitive, quand le Soi illusionniste s’efface pour laisser place au Soi conscient. Alors l’Être attire des énergies et potentialités du Kosmos – catalyseurs d’informations – interférant d’instant en instant pour influencer ‘la réalité’ selon les nécessités, avec pour conséquence l’instauration d’une félicité et d’une confiance induites par : l’émerveillement de la transcendance du Soi, de son propre lien au Monde, de son impact sur lui.
S’intéresser, ou se focaliser sur qui ou quoi que ce soit de nocif cause nuisances et souffrances
L’environnement humain pollué véhicule des informations chaotiques ; des phénomènes et noumènes toxiques, contagieux, se propagent entravant l’harmonie globale, l’évolution et l’ascension spirituelle du Monde.
Les Êtres conscients de la nature éphémère de ces dysfonctionnements de l’Humanité s’en détachent et neutralisent de telles influences psychiques-somatiques, en les reléguant à l’abîme de leurs démiurges.
Les Êtres qui en sont inconscients et dont la vocation est de s’engager dans le domaine de la lutte contre tout ce qui entrave l’harmonie de la Vie sur Terre, vivent en souffrant de confusion et de dépérissement, intoxiqués par l’essence des phénomènes et noumènes contre lesquels ils se révoltent. C’est une manière de vivre par laquelle ils apprennent de nouvelles sagesses…
Si la vie en société est conçue – ou perçue – comme la dépendance à une Société globalisée, à une entreprise où les individus s’asservissent d’eux-même à son fonctionnement et à son idéologie matérialiste, c’est le sociétalisme.
Si la sociabilité est conçue et vécue comme un modèle moral quasi obligatoire déterminant des postures conformistes inévitables dans les relations humaines, si ce type de sociabilité est érigé en principe indispensable à l’unité sociétale, c’est le sociabilisme.
Le sociabilisme est imbibé par l’hypocrisie, la fatuité, la futilité des accointances, une superficialité intellectuelle, une mentalité agnostique (littéralement, qui ne recherche pas La Connaissance), il coproduit des cultures égotiques où s’instaurent les enjeux interpersonnels motivés par la domination, l’avidité, l’animalité nourris d’ignorance fondamentale et d’inconscience obtuse.
L’Être du domaine de la lutte s’agrège à toutes formes de groupes spirituels, idéologiques, il y milite et y cultive des formes de sociabilismes spécifiques à son idéal, s’intégrant, de facto, au sociétalisme. S’il croit qu’une idée est bonne et qu’il la met en pratique elle sera tout à son avantage, mais s’il la croit malsaine et la met en pratique elle aura des conséquences funestes.
La causalité est imprédictible, tout Être détient un pouvoir considérables sur les illusions, il auto-détermine sa destinée en apprenti sage, même s’il l’ignore.
La potentialité future de la civilisation
Tous les Êtres, conscients et inconscients, en paix ou dans la lutte, sont les graines de la civilisation en devenir.
Certaines graines ne germent pas dans le Monde, mais sont des graines pour la propre Conscience de ceux qui les ont sélectionnés. Ils en récoltent les conséquences selon le principe de cohérence.
Le libre arbitre, toujours relatif à cause des entraves karmiques et de ‘l’autonomie’ du subconscient, permet cependant de décider : d’être heureux, de goûter le plaisir de vivre, d’être responsable de sa propre influence sur l’état de la société dans son entourage proche.
De l’interdépendance de tout Être avec Le Vivant, il en résulte que ses intentions et ses actes lui sont répercutés en conséquence instantanément, dans sa vie et son environnement, ce qui génère des mutations dans sa propre évolution, corporelle et spirituelle, comme dans celle du Monde. Ainsi l’effet manifeste d’une décision devient l’effet latent et la potentialité future de la civilisation.
Ce que beaucoup nomment « égrégores » ne sont pas des entités collectives idéologiques ou groupes de formes-pensées. L’étymologie provient du grec égrègora, réveiller, éveiller, veiller. Égrègora, réveilleur, éveilleur, veilleur sont des entités ‘neutres’ veillant sur le Monde et l’humanité.
par Ananda De Lucia le 20 octobre 2021 sur https://epanews.fr/
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