RA MATERIAL
10 juin 1983
Ra: Je suis Ra. Je vous salue dans l’amour et dans la lumière du Créateur infini unique. Nous communiquons maintenant.
Interlocuteur: Pourriez-vous me dire d’abord quel est l’état de l’instrument s’il vous plaît?
Ra: Je suis Ra. Les distorsions physiques de l’instrument restent sérieuses. En outre, les énergies vitales de ce complexe mental/corps/esprit sont très diminuées, bien qu’acceptables pour les besoins de cette séance de travail. Ceci est à noter comme étant la lecture vitale la plus faible ou la plus distordue de cette énergie capitale. Les distorsions mentales et mentales/émotionnelles sont comme vues la dernière fois.
Nous constatons que la volonté que l’instrument, ayant été utilisée inconsidérément, a favorisé des distorsions de l’énergie vitale. Il est bon que l’instrument réfléchisse à cela.
Interlocuteur: Quelle est la situation par rapport aux problèmes physiques des parties digestives du corps, que l’instrument a eus précédemment?
Ra: Le rayon jaune —Nous devons nous corriger. Je suis Ra. Soufflez en travers de la région de la poitrine de l’instrument s’il vous plaît.
(Ceci a été accompli comme demandé.)
Ra: Je suis Ra. La canal est satisfaisant à présent. Nous constatons que le corps chimique de rayon jaune de cet instrument est épuisé mais s’efforce d’aller mieux par des actions comme l’exercice et le régime. Nous pouvons dire que l’inflammation n’a pas complètement quitté le complexe corporel, bien qu’elle soit de loin moins virulente.
Interlocuteur: Quelle est la situation actuelle en ce qui concerne notre compagnon de cinquième densité orienté vers le Service De Soi?
Ra: Je suis Ra. Cette entité s’est tenue tranquille pendant une certaine période de votre espace/temps. Mais elle a été avertie de la tenue de séances et sera bientôt à nouveau votre compagnon.
Interlocuteur: Est-ce que Ra peut recommander quelque chose que l’instrument puisse faire, ou que nous puissions faire, pour renforcer les énergies de l’instrument?
Ra: Je suis Ra. Ce sujet a été couvert antérieurement. Nous avons exposé dans les grandes lignes la voie que l’instrument peut prendre en pensée.
Interlocuteur: Ce n’était pas mon intention de reparler d’un sujet qui a été couvert antérieurement. J’espérais pouvoir y ajouter quelque chose sur quoi nous pourrions nous focaliser en ce moment, la meilleure chose possible que nous ou l’instrument puissions faire pour renforcer ces énergies, l’activité la plus importante.
Ra: Je suis Ra. Avant de répondre, nous demandons votre vigilance pendant les crises de douleur, car le canal est acceptable mais il est déformé périodiquement par les sévères distorsions physiques du corps chimique de rayon jaune de l’instrument.
Les éléments importants pour le groupe de soutien sont la louange et la gratitude dans l’harmonie. Cela, le groupe l’a accompli à un tel degré d’acceptabilité que nous ne mettons pas en cause l’harmonie du groupe.
Quant à l’instrument, le voyage du mérite dans l’action jusqu’au mérite dans l’essence, est ardu. L’entité s’est privée elle-même afin d’être libre de ce qu’elle appelle une addiction [1].
Cette sorte de martyre, et ici nous parlons du petit mais symboliquement grand sacrifice de l’habillement, fait en sorte que l’instrument se structure un ‘soi-même’ de pauvreté qui alimente l’indignité, à moins que la pauvreté ne soit vue comme une vraie richesse.
Autrement dit, de bonnes actions pour de mauvaises raisons suscitent confusion et distorsion.
Nous encourageons l’instrument à s’apprécier elle-même et à voir que ses exigences authentiques sont estimées par le ‘soi’. Nous suggérons la contemplation de la vraie richesse d’être.
Interlocuteur: Y a-t-il autre chose que, soit nous soit l’instrument, puissent faire pour agir spécifiquement sur l’énergie vitale de l’instrument, pour l’accroître?
Ra: Je suis Ra. Nous sommes arrivés au point d’arrêt du libre arbitre.
Interlocuteur: Dans ce cas j’ai quelques questions sur la septième lame, pour terminer notre passage en revue des archétypes du mental. Il y a un T avec deux angles droits au dessus de celui-ci, sur la poitrine de l’entité de la septième lame. Nous avons conclu que le T du dessous concerne la possibilité de choisir n’importe quelle voie de transformation et que les deux angles supérieurs représentent la grande voie des chemins de gauche et de droite dans la transformation mentale qui opère le changement de l’espace/temps au temps/espace, pourrait-on dire. Cela est difficile à exprimer. Est-ce qu’il y a quelque chose de correct là?
Ra: Je suis Ra. Oui.
Interlocuteur: Est-ce que Ra veut commenter?
Ra: Je suis Ra.
L’usage du Tau [2] et le carré de l’architecte ont en fait pour but de suggérer la proximité espace/temps de l’environnement de la Grande Voie par rapport au temps/espace. Nous trouvons cette observation très perspicace.
Toute l’ambiance, dirons-nous, de la Grande Voie dépend en fait de sa notable différence par rapport au Signifiant. Le Signifiant est le ‘soi’ signifiant, influencé en grande partie mais non complètement par l’abaissement du voile.
La Grande Voie du Mental, du Corps ou de l’Esprit attire l’environnement qui est la nouvelle architecture suscitée par le processus de mise en place du voile et qui, dès lors, est plongé dans le grand courant illimité du temps/espace.
Interlocuteur: Je suppose que les roues du char indiquent l’aptitude du mental à se mouvoir dans le temps/espace. Est-ce exact?
Ra: Je suis Ra. Nous ne pouvons pas dire que cette observation est totalement incorrecte, car il y a dans le temps/espace autant de travail que l’individu qui évoque ce complexe de concepts peut en assimiler. Cependant, il serait plus approprié d’attirer l’attention sur le fait que, bien que le char soit muni de roues, il n’est pas attelé à ce qui le tire par un attelage physique ou visible.
Ô élève! Qu’est-ce qui relie et attelle alors au char la puissance de mouvement du char?
Interlocuteur: Je vais devoir réfléchir à cela. J’y reviendrai. Nous avons pensé remplacer l’épée dans la main droite par un globe magique, et placer un sceptre pointant vers le bas dans la main gauche, comme sur la cinquième Lame, le Signifiant, comme des symboles plus appropriés à cette lame. Est-ce que Ra veut bien commenter?
Ra: Je suis Ra. Ceci est tout à fait acceptable, particulièrement si le globe peut être dépeint comme sphérique et étincelant.
Interlocuteur: La patte gauche pliée des sphinx indique une transformation qui se produit vers la gauche et non pas vers la droite; probablement une incapacité à se mouvoir vers cette position. Est-ce que ceci vaut quelque chose?
Ra: Je suis Ra. L’observation vaut en ce sens qu’elle peut servir d’avers à la connotation d’intention. La position est censée montrer deux choses, l’une étant les possibilités duelles des personnages temporels dessinés.
Le repos est possible dans le temps, tout comme l’est la progression. Si un mélange est tenté, la jambe tenue droite sera très gênée dans son mouvement par la jambe qui est pliée. L’autre signification concerne ce même angle droit, avec sa rectitude architecturale, comme le dispositif qui se trouve sur la poitrine de l’acteur. Le temps/espace est proche dans ce complexe de concepts, rapproché à cause du processus de la mise en place du voile et son efficacité à produire des acteurs qui souhaitent utiliser les ressources du mental pour évoluer.
Interlocuteur: Je suppose que le pagne est tiré en oblique vers la gauche pour la même raison que sur la quatrième lame: pour indiquer la distance que les entités polarisées ‘Service De Soi’ gardent par rapport aux autres, et je suppose également que le visage est tourné vers la gauche pour la même raison que sur la cinquième lame: à cause de la nature du catalyseur. Est-ce approximativement correct?
Ra: Je suis Ra. Veuillez chasser le souffle sur la poitrine de l’instrument, de droite à gauche.
(Cela a été fait comme indiqué.)
Je suis Ra. C’est bien.
Votre supposition précédente est en effet correcte dans les grandes lignes. Nous pouvons aussi dire qu’en formant des images originales pour vos peuples, nous avons utilisé les clichés culturels d’expression artistique de ceux d’Égypte. Le visage est le plus souvent dessiné de profil, et les pieds sont tournés. Nous avons eu recours à cela et souhaitons dès lors adoucir l’importance de la signification de l’aspect latéral. Mais dans ces délibérations, il n’y a jamais eu jusqu’ici d’interprétation mauvaise ou inadaptée.
Interlocuteur: Notre limite de temps approprié approche rapidement, je crois, de sorte que je voudrais demander quel était le problème quand deux fois, pendant cette séance, nous avons dû souffler au-dessus de la poitrine de l’instrument.
Ra: Je suis Ra. Cet instrument n’a pas conscience de la méthode utilisée pour entrer en contact avec Ra. Cependant son désir a été particulièrement fort, dès le début de cette séance, pour que cette séance de travail se concrétise. Sans le vouloir, elle a donc été un peu trop pressée quand elle a quitté le corps physique de rayon jaune.
Dans cet état, un objet est tombé sur l’instrument, ce que vous appelez le microphone-épingle de cravate. Ce contact inattendu a provoqué un froissement des muscles du torse, et nous voudrions conseiller une certaine prudence à partir de cette séance de travail, pour éviter toute tension afin que cette blessure puisse guérir.
Il y a une composante métaphysique à cette lésion, c’est pourquoi nous avons voulu nous assurer que toutes les parties de l’environnement étaient bien nettoyées. Puisque ce lieu de travail n’a pas son niveau habituel de protection, nous avons utilisé votre souffle pour nettoyer l’environnement qui était menacé.
Interlocuteur: Est-ce que la raison de ce manque de protection est le fait qu’un temps considérable s’est écoulé depuis notre dernière séance de travail ici?
Ra: Je suis Ra. Non.
Interlocuteur: Quelle est la raison?
Ra: Je suis Ra. Le manque de répétitions régulières du Rituel de Bannissement, est le manque dont nous parlions.
Interlocuteur: De ceci je conclus qu’il serait très approprié d’accomplir journellement le rituel de Bannissement dans cette pièce-ci. Est-ce exact?
Ra: Je suis Ra. Cela est acceptable.
Interlocuteur: Je ne voudrais pas épuiser l’instrument; Nous approchons du temps de fin maintenant. Je vais seulement demander s’il y a quelque chose que nous pourrions faire pour faciliter le contact ou pour augmenter le confort de l’instrument, et toute autre chose que Ra voudrait exprimer à présent, et qui pourrait nous aider.
Ra: Je suis Ra. Nous constatons que les alignements sont très méticuleusement observés. Vous êtes consciencieux. Continuez en vous aidant les uns les autres et trouvez la louange et la gratitude que produit l’harmonie. Apaisez vos soucis et soyez joyeux.
Je suis Ra. Je vous laisse dans la gloire de l’amour et de la lumière du Créateur infini unique. Allez donc, et réjouissez-vous dans la puissance et dans la paix du Créateur infini unique. Adonaï.
- [1] Carla avait pris la résolution de Nouvel An de renoncer à acheter des vêtements pour elle-même pendant une année.
- [2] ‘T’ = ‘Tau’ dans l’alphabet grec. En héraldique, il s’agit d’un type de croix nommée ‘croix en tau’.
La Loi Une, Livre V, Séance 103, Fragment 53
10 juin 1983
Jim: Les informations de la séance n°103 concernent les spasmes prolongés de Carla dans la région abdominale. De grandes douleurs accompagnaient ces spasmes et avaient pour résultat qu’elle était de moins en moins capable de fonctionner dans aucun domaine de service. Elle sentait donc inutile et sa joie naturelle s’est réduite et a fait l’objet de cette série de questions. En outre, Carla avait décidé d’arrêter d’acheter des vêtements pendant toute une année parce qu’elle trouvait qu’elle avait consacré trop de temps et d’attention à une partie transitoire de sa vie, voulait rompre cette habitude, et cette décision a elle aussi pesé sur la perte de sa joie.
Carla: En juin 1983, Don et Luther, notre bailleur et propriétaire de la maison dans laquelle nous avions vécu pendant toutes les séances avec Ra, s’étaient mis dans une impasse, parce que Luther avait arbitrairement augmenté de 5.000 USD le prix demandé, en plein milieu des négociations; et parce que Don refusait absolument d’acheter la maison si Luther n’adhérait pas à son prix d’origine, rien n’allait plus. A ce moment j’ai tenté de récupérer la provision bloquée que Don avait déposée en banque. Luther n’a pas voulu la débloquer quand il a su que nous avions décidé de ne pas acheter le maison. Il estimait que ce dépôt lui était acquis. Luther n’a pas beaucoup aidé. Par la suite, bien après la mort de Don, j’ai finalement accepté de lui laisser plus de la moitié de la somme bloquée. Ce qui était juste ne semblait pas importer beaucoup. Et la confusion s’est accrue parce que notre représentant légal pour l’achat de la maison n’a pas fait les papiers comme il le fallait. Je n’ai pas voulu aller devant les tribunaux parce que je sentais que Don ne l’aurait pas fait. Rien ne trouvait de solution; nous pédalions dans la mélasse pour tout. Voilà la sorte d’énergie qui s’était emparée de nous. Rien ne fonctionnait comme il le fallait, moi y compris. Don se sentait mal lui aussi, mais d’une manière plus vague et générale. Seul Jim récupérait sa santé jour après jour. J’étais préoccupée au sujet de Don, sans bien savoir pourquoi. A ce stade de sa maladie mentale les choses étaient subtiles. Il avait simplement le moral en berne et était enclin à réfléchir et se préparer aux scénarios les plus pessimistes. Alors que pendant toute sa vie il avait toujours été très soigneux et précautionneux pour tout, les choses étaient en train de changer, et ses réactions n’étaient normalement pas aussi lentes. Nous devions déménager. Mais mois après mois, en cherchant sans relâche ici et à Atlanta, nous ne trouvions rien qui plaisait à Don. Je dirais de cette période que c’est alors que j’ai commencé à comprendre que quelque chose ne tournait pas rond. Comme cela avait toujours été notre habitude, j’ai réagi au sentiment de préoccupation en demandant de l’aide et en communiquant. Don a réagi à ces choses en devenant de plus en plus réservé. Il n’était ferme que sur un point: rien de ce que nous trouvions n’était situé au bon endroit.
Dans cette atmosphère nous nous sentions tous mal à l’aise, agités. Quand je me sens soucieuse j’ai tendance à m’occuper. Je me suis occupée. Tous les dossiers étaient en ordre. Je faisais des promenades, je prenais mes bains bouillonnants, et j’essayais de conserver l’espérance. Je me sentais constamment un peu irritée envers Don, parce que je ne parvenais pas à me figurer pourquoi il rejetait systématiquement toutes les maisons que nous trouvions sur les listes ou dans les rues. Il paraissait traîner les pieds sans raison. Don n’a jamais été quelqu’un qui disait pourquoi il faisait telle ou telle chose. Il se contentait de dire ‘non’, comme l’a dit un jour Nancy Reagan. Ce n’était une solution pour aucun environnement. C’est le premier retour en arrière que je puisse faire en affirmant : c’est ICI que nous avons commencé à perdre pied, Don et moi. Je dépendais énormément de lui. J’avais été élevée comme une personne très indépendante, et il me fallait apprendre à lâcher prise pour tout excepté pour ce que Don attendait de moi. Et Don avait eu besoin que tous mes choix tournent autour de lui. Il voulait que je sois à la maison, et là il comptait sur moi pour être aimante et désireuse de faire tout ce qu’il décidait. Il ne m’a jamais réellement consultée et, bien que cela puisse paraître très chauvin, je n’étais pas en cause. Simplement, il ne consultait personne. Il ne l’avait jamais fait. Et son opinion des femmes était si mauvaise que moi je ne pouvais être que mieux! J’ai rapidement vu que quand il n’y avait plus d’interférences au sujet d’une idée, c’est que cette idée était la bonne. Il m’a fallu au moins les six premières années de notre relation pour réaliser qu’il ne fallait à aucun prix que j’accepte un travail qui me tiendrait éloignée de lui, pas même à mon propre bureau. Il m’empêchait même de travailler à nos projets communs quand il était à la maison. « Quand je ne travaille pas, tu ne travailles pas » disait-il. Dès lors, je lui avais abandonné la plupart de mes décisions. Notez que j’avais conscience de l’aspect peu sain de cette relation. Cependant, j’avais l’opinion, et je l’ai toujours, que Don faisait là de son mieux absolu en matière de relations. Et cela me convenait. En ce qui concernait Don, j’étais préparée à faire tout ce qu’il voulait. Point c’est tout.
Et à cette période, ma santé étant compromise et moi-même aspirant à de nouvelles séances, il ne m’était pas ‘permis’ de faire grand-chose à part suivre mon régime et m’efforcer de garder mon poids au-dessus de 40 kg. J’étais de tout mon coeur plongée dans ce modèle de vie, car ce qui m’importait plus que tout c’était de voir Don réellement heureux, comme seuls les contacts avec Ra pouvaient le rendre. Donc, tous nos efforts tendaient vers ce but: avoir encore une séance de plus. Ce qui avait toujours été de pair avec ma dépendance c’était sa volonté de diriger notre parcours, et en fait son insistance à le faire. Cela me plaisait de lui abandonner les rênes, et de faire ce qu’il disait. Il était bien plus sage que je ne l’étais et que je ne le serai jamais. Quand il a arrêté de donner des ordres et qu’il a semblé ne plus savoir que faire, je me suis sentie perdue. Mon mode de fonctionnement était de découvrir ce qu’il voulait et ensuite le faire. Mais avec la question du déménagement, nous sommes entrés dans une zone où l’échec était obligé. Aucune maison, aucun appartement n’était acceptable. Je ne trouve pas du tout étrange d’avoir ‘perdu ma joie’. J’étais complètement déconcertée. Mon sens de la réalité avait été compromis. Les commentaires sur les vêtements concernent une facette de ma personnalité dont je ne suis pas fière mais qui est mienne: j’adore absolument porter une nouvelle robe ou une nouvelle paire de chaussettes, ou n’importe quoi d’autre qui me fait envie. Dans mon enfance j’ai eu très peu de jolis vêtements car les finances de la famille n’étaient pas brillantes. Ma mère et moi, quand je suis devenue adulte et que sa carrière de psychologue a démarré, avons pris l’habitude de déjeuner ensemble le samedi midi et d’aller ensuite faire des achats; et cette habitude a duré jusqu’à sa mort en 1991. En sa compagnie, je trouvais des choses ravissantes et elle était championne pour fouiner parmi d’innombrables tringles à vêtements, avec la patience d’une archéologue; elle avait du flair pour trouver les bonnes marques et les bonnes affaires. Aujourd’hui encore, quand je le peux je vais à la chasse aux bonnes affaires, et je suis ravie de pouvoir porter quelque chose de nouveau. J’ai tenu la promesse que je m’étais faite à moi-même, de ne pas m’acheter de vêtements pendant une année entière. Mais j’ai triché, en ce sens que j’ai acheté des choses pour Maman et qu’elle a acheté des choses pour moi! Quoi qu’il en soit, j’ai observé la promesse à la lettre.
Séance 103, 10 juin 1983
Interlocuteur: L’instrument demande pourquoi elle a perdu sa joie depuis quelque temps. Est-ce que Ra peut commenter?
Ra: Je suis Ra. L’instrument a librement pris la décision de ne pas s’occuper du catalyseur physique qui provoque de grandes douleurs, au moyen du composé chimique allopathique prescrit, dont l’instrument était certaine qu’il serait efficace grâce à la confiance donnée aux suggestions de Ra. C’est ainsi que le catalyseur a été donné dans une forme plus complète.
Le service extérieur à autrui est devenu quasiment impossible, ce qui a eu pour résultat que l’entité a une fois encore eu à choisir entre traverser un martyre, c’est-à-dire donner de la valeur à une action fatale et mourir ou bien donner de la valeur à la conscience de la Création du Créateur unique et, de ce fait, vivre. Par sa volonté, l’entité a choisi cette dernière voie. Cependant, le mental et les distorsions mentales/émotionnelles n’ont pas donné à cette décision le support nécessaire pour maintenir l’état d’unité que vit nominativement cette entité, depuis les débuts de cette incarnation.
Comme ce catalyseur a été accepté, le travail entrepris pour éliminer les distorsions qui bloquent le rayon indigo pourrait se poursuivre rapidement.
Interlocuteur: Est-ce que Ra pourrait recommander un travail approprié à l’élimination du blocage du rayon indigo?
Ra: Je suis Ra. Nous ne pouvons pas recommander, car la situation générale dans chaque cas de vortex déformé, est unique. En ce nexus particulier, le travail le plus approprié serait sur les pouvoirs mentaux/émotionnels de l’analyse et de l’observation. Lorsque le complexe le plus fort et le moins déformé sera placé en support, alors les parties les moins fortes du complexe pourront être renforcées. Cette entité a longtemps travaillé avec ce catalyseur. C’est cependant la première fois que des remèdes proposés pour atténuer la douleur qui aiguise le catalyseur ont été refusés.
Interlocuteur: Est-ce que Ra peut recommander quelque chose que l’instrument pourrait faire ou que nous pourrions faire pour améliorer les énergies de l’instrument?
Ra: Je suis Ra. Ce sujet a déjà été couvert. Nous avons décrit la voie que l’instrument peut emprunter en pensée.
Interlocuteur: Je n’avais pas l’intention de couvrir un sujet déjà couvert. J’espérais y ajouter tout ce que nous pourrions faire de spécifique actuellement, ce que nous ou l’instrument pourrions faire de mieux pour renforcer ces énergies, l’activité la plus importante.
Ra: Je suis Ra. Avant de répondre, nous demandons votre vigilance pendant les crises de douleur, car le canal est acceptable mais déformé périodiquement par les sévères distorsions physiques du corps chimique de rayon jaune de l’instrument.
Les éléments importants pour le groupe de soutien sont la louange et la gratitude dans l’harmonie. Cela, le groupe l’a accompli à un tel degré d’acceptabilité que nous ne mettons pas en cause l’harmonie du groupe.
Quant à l’instrument, le trajet du mérite dans l’action au mérite dans l’essence, est ardu.
L’entité s’est ignorée elle-même afin d’être libre de ce qu’elle appelle une addiction. Cette sorte de martyre, et ici nous parlons du petit mais symboliquement grand sacrifice de l’habillement, a pour résultat que l’entité s’est bâti un ‘soi-même’ de pauvreté qui alimente le démérite, à moins que le pauvreté ne soit vue comme une vraie richesse.
Autrement dit, de bonnes actions pour de mauvaises raisons provoquent confusion et distorsion.
Nous encourageons l’instrument à se valoriser et à veiller à ce que ses exigences véritables soient valorisées par le ‘soi’. Nous suggérons la contemplation de la véritable richesse d’être.
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A PROPOS DU CONTENU DE LA PRÉSENTE TRANSCRIPTION: Cette séance de transmission alignée a été publiée à l’origine sous le titre de The Law of One, Books I to V, par Don Elkins, James Allen McCarty et Carla L. Rueckert. La traduction de cette transcription vous est offerte dans l’espoir qu’elle vous sera utile. Ainsi que les entités de la Confédération le répètent souvent, faites appel à votre sens de la discrimination et à votre sagacité pour évaluer ce texte. Ce qui vous y paraît véridique, acceptez-le; ce qui ne vous correspond pas, laissez-le de côté car, ni nous-mêmes ni aucun membre de la Confédération ne souhaitons/souhaitent qu’aucun de vous trébuche sur une pierre d’achoppement.
CAVEAT: La présente transcription a été vérifiée mais peut encore demander des corrections. Si vous constatez des erreurs, n’hésitez pas à nous en faire part, nous nous ferons un plaisir de les corriger. (Traduction française: Micheline Deschreider)
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