Secrets révélés

La Chine révèle son intention de contrer le « Starlink » de Musk

Ils ont peur d'Elon Musk....

Pékin a exprimé des préoccupations de sécurité nationale liées au réseau SpaceX.

Des chercheurs chinois se préparent à lancer près de 13 000 satellites sur une orbite terrestre basse, ce qui éclipserait – et potentiellement surveillerait – le réseau SpaceX « Starlink » d’Elon Musk, qui a été lancé pour la première fois en 2019 et fournit un accès Internet par satellite à 50 pays.

Le projet, qui porte le nom de code « GW » et est dirigé par le professeur associé Xu Can de l’Université d’ingénierie spatiale de l’Armée populaire de libération (PLA) à Pékin, verra 12 992 satellites exploités par le China Satellite Network Group Co lancés en orbite, et est conçu pour améliorer l’efficacité des communications.

Le calendrier de lancement reste inconnu, mais l’équipe dirigée par Xu a déclaré qu’elle prévoyait de les déployer « avant l’achèvement de Starlink ». Ils ont ajouté que cela « garantirait à notre pays une place en orbite basse et empêcherait la constellation Starlink de préempter de manière excessive les ressources en orbite basse ».


Le nombre prévu de satellites « GW » dépasserait le total actuel de Starlink d’environ 3 500.

SpaceX prévoit d’avoir 12 000 appareils dans sa constellation de satellites d’ici 2027, ce chiffre atteignant éventuellement 42 000.

L’équipe de Xu a expliqué qu’ils placeraient leurs satellites sur « des orbites où la constellation Starlink n’a pas encore atteint » et qu’ils « gagneraient des opportunités et des avantages à d’autres altitudes orbitales, et même supprimeraient Starlink ».

Le réseau « GW » pourrait également être équipé d’une technologie permettant de fournir une « surveillance à long terme des satellites Starlink », a ajouté l’équipe de chercheurs.


Xu et son équipe ont également suggéré que le gouvernement chinois pourrait former une coalition anti-Starlink avec divers autres gouvernements qui « exigeraient que SpaceX publie les données orbitales précises des satellites Starlink ».

Des personnalités militaires chinoises ont précédemment exprimé leur inquiétude face aux implications pour la sécurité nationale posées par les satellites de SpaceX et ont appelé au développement d’une technologie de « hard kill » « pour détruire le système d’exploitation de la constellation » si cela s’avérait nécessaire.

Les efforts de la Chine pour contrer Starlink surviennent dans un contexte d’inquiétudes croissantes concernant les applications militaires potentielles du réseau mondial de satellites.

La technologie a été utilisée pour renforcer les communications des forces militaires ukrainiennes tout au long de son conflit avec la Russie – bien que SpaceX ait pris des mesures plus tôt ce mois-ci pour restreindre son utilisation dans le contrôle des drones militaires dans le pays.

Fournir un service internet aux utilisateurs partout dans le monde. Et “asphyxier” Starlink. Tel serait le double objectif de la Chine avec la mise en orbite prévue de 12 992 satellites dans les prochaines années, avance le South China Morning Post.

“Le calendrier des lancements demeure inconnu, mais selon des chercheurs de l’université d’ingénierie spatiale de Pékin, rattachée à l’Armée populaire de libération, ceux-ci devraient intervenir rapidement afin de rivaliser avec le réseau de 12 000 satellites que devrait constituer Starlink d’ici 2027”, précise le journal sis à Hong Kong.

Les chinois accusent Elon Musk de travailler pour l’armée américaine.

Pour Elon Musk, la vocation de Starlink est humaniste. Pour la Chine, c’est tout le contraire. Selon eux, Starlink serait une opération menée par le Pentagone pour mener des opérations d’espionnage, de détection de missiles balistiques et hypersoniques et même de pilotage de drones militaires.

La menace d’un libre accès à Internet

En 2020, l’US Army a signé un contrat pour tester le réseau Starlink pendant trois ans. Selon le site SpaceNews, qui révélait cet accord, le projet est piloté par le centre C5ISR du Commandement du développement des capacités de combat basé à Aberdeen Proving Ground, dans le Maryland. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du programme Cooperative Research & Development Agreement (Crada) dont se sert l’armée pour évaluer le potentiel d’une technologie civile.

Un autre élément inquiète la Chine. En 2020, SpaceX a reçu également une subvention de 149 millions de dollars du secrétariat d’Etat à la Défense pour développer quatre satellites afin de détecter et suivre des missiles balistiques et hypersoniques. Ces équipements sont construits dans l’usine de Starlink de Redmond, Washington. Ils devraient être livrés avant la fin de l’année.

Les craintes de Pékin sont-elles fondées? D’un point de vue militaire, pas vraiment à moins que la Chine ait des intentions belliqueuses.

Selon David Cowhig, ancien diplomate américain, traducteur de l’article chinois de juin 2022, la raison est toute autre comme le rapporte le site Air&Cosmos.

La constellation d’Elon Musk pourrait créer un accès libre à internet et mettre en péril le contrôle des réseaux que le gouvernement chinois impose à sa population.

Nous sommes en 2023, et la Chine n’est plus la seule à avoir peur des visions humanistes d’Elon Musk… Il n’y a qu’à voir les réactions de sa nouvelle politique sur Twitter.


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