Mystique

Faire ses adieux à la MORT

Transmissions de Saint Germain, Maitreya, Toth

“Ne vous battez pas contre les ténèbres car elles sont en vous. Et vous lutteriez contre vous-mêmes. Laissez la Lumière grandir et éclairez votre monde intérieur afin que vous Me trouviez en vous, car Je Suis Dieu en vous. Je Suis la Lumière et Je Suis l’Éternel.“ Babadschi 1999

La transformation du corps est un retour à ta Vie éternelle. Ce chemin passe par la MORT, car elle fut la première à arriver et elle est la dernière à partir.

Au départ de ton cheminement, la Mort t’a donné tout ce dont tu avais besoin. Et maintenant, en fin de route, c’est toi qui peux lui donner tout ce dont elle a besoin.


La Mort n’est venue que d’une manière passagère. Elle ne se trouve pas à l’endroit où règne la Vie éternelle. Cet endroit-là, toi seul peux y accéder – de ton vivant.

En ce moment, c’est le temps de faire ses adieux à la Mort. Et comment veux-tu le faire sans avoir préalablement regardé la MORT en face, sans l’avoir reconnue comme étant une partie aimante de toi-même?

Remettez-vous en à nous et laissez-nous vous conduire dans les royaumes de la Mort et de l’Amour, dans ces royaumes de votre vie qui vous ont toujours effrayés. Nous vous y conduisons et vous montrons le chemin. Nous sommes Thoth et Maitreya, les Pères de la “Salle des Trônes obscurs“.

Nous sommes Saint Germain et Sabine.


Exercices et réflexions

Ce que nous appelons exercice est en fait un training de transformation profonde. Nous avons, ici aussi, intégré les exercices et les réflexions au texte même.

En même temps, vous trouverez dans cette leçon deux récits initiatiques qui vous feront véritablement franchir les portes qui s’ouvrent sur les Ténèbres.

(Remarque orthographique: la mort, en minuscules, dénomme le fait – la MORT, en majuscules, dénomme l’entité qui engendre la mort, gardienne de la vie physique)

L’entité “MORT“

À la fin de l’ère de Calcaire , dont nous vous avons parlé dans une autre leçon, vous avez créé ce vous redoutez le plus aujourd’hui: “MORT“ et la mort. Vous les avez créés comme possibilité ultime de sortie du corps physique, avant même que le corps n’existe. Il fallait qu’il y ait une entité, une instance aidante pour le cas où vous ne pourriez plus vous libérer, où vous ne pourriez plus vous dégager par vous-même de l’enveloppe corporelle.

La mort est une de vos créations, en préparation à la vie physique.

C’est “l’assurance-vie“ de l’Esprit, utilisable de multiples façons. À elle seule, elle représente un immense champ de possibilités d’expérimentation de la vie et de l’amour.

Chacun d’entre vous a déposé une étincelle de LUMIÈRE du CŒUR dans le cœur d’une entité qui était disposée à assumer ce service. Chacun d’entre vous lui a donné une étincelle de son amour spirituel électrique, une flammèche de votre propre Lumière créatrice de la première ère de Cristal.

Ainsi, cette entité est devenue la gardienne de votre flamme de LUMIÈRE du CŒUR collective. Puis il y a eu ce moment où vous avez regardé cette entité droit dans les yeux, remplis d’amour et de reconnaissance pour ce qu’elle voulait faire pour vous.

Ensuite, chacun d’entre vous lui a donné une vague personnelle d’amour spirituel magnétique, chacun un voile de votre Obscur créateur de votre première ère de Cristal. Vous l’avez enveloppée de ces voiles – et elle a disparu de votre vision – jusqu’à la fin du temps. Plus tard, vous avez nommé cette entité aimée: MORT.

Recouverte de l’Obscur de votre première ère de Cristal, cette entité lumineuse collective a accompagné votre cheminement et est devenue votre compagne de route – une entité de la plus haute électricité spirituelle enrobée d’un manteau du plus profond magnétisme spirituel. Et bien que MORT vous reste invisible et inaccessible durant votre vie physique, elle peut, ELLE, vous atteindre partout et à tout moment.

À la fin de votre vie terrestre, ELLE est toujours venue à votre rencontre pour vous ouvrir la porte de la vie éternelle et vous reconduire dans votre patrie originelle.

La MORT, quant à elle, a toujours été une passerelle entre les mondes. ELLE n’a pas fait que vous apporter la mort terrestre, elle vous a aussi apporté la vie. Son cœur de lumière a toujours veillé sur vous et vous a protégé en chemin.

Combien de fois vous a-t-il été impossible de mourir alors que vous le désiriez? Mais son sombre manteau était déployé au-dessous de vous et vous recueillait quand sa flamme mortelle vous atteignait – ou peut-être devons-nous plutôt l’appeler sa flamme de vie ou sa flamme d’amour?

Vous avez oublié la nature de cette entité, tout comme vous avez oublié votre propre nature. Vous avez commencé à craindre MORT et à la haïr – et à vous haïr vous-mêmes, car ELLE a été créée par vous.

Au fil du temps, votre perception s’est transformée: alors qu’autrefois vous avez créé l’entité MORT et l’avez livrée à elle-même, MORT sembla désormais régner sur vous, sembla vous trahir et vous quitter. Une inversion s’est produite. Et effectivement, ELLE se mit à vous précéder et atteignit la fin du Temps bien avant vous.

Car il y a une petite, mais fondamentale différence entre vous et Elle qui fait que cela est possible: par sa volonté aimante et son amour volontaire, Elle garde en Elle la LUMIÈRE ORIGINELLE et L’OBSCUR ORIGINEL spirituels de manière complètement séparée. La LUMIÈRE se trouve uniquement en son intérieur alors que l’OBSCUR se trouve uniquement à sa périphérie.

Ainsi, elle a pu préserver la force originelle de la descente dans son enveloppe sombre et la force originelle de l’ascension dans son cœur lumineux, pouvant voyager avec une grande facilité entre les dimensions lumineuses les plus élevées et les sphères ténébreuses les plus profondes.

Par contre, Elle n’a jamais été en mesure de se former un corps et n’a jamais été soumise à L’ESPACE, au TEMPS et à la VOIE. Elle est partout et toujours dans l’Ici et Maintenant.

MORT est la gardienne parfaite de la séparation des aspects féminin et masculin de votre esprit, de manière parallèle – aussi bien dans l’étincelle de sa flamme intérieure que dans son impalpable manteau extérieur.

Ces deux aspects ne se réunissent qu’une fois la mort vaincue en vous. Pendant des millénaires et à chaque fois que vous en aviez besoin, MORT a fusé vers vous depuis la fin de votre avenir afin de vous libérer de votre prison corporelle magnétique trop étroite en vous envoyant une de ses décharges d’amour électrique.

Vous pouviez l’appeler et elle serait accourue pour vous chercher. Véritablement, MORT représente votre plus grande victoire avant le commencement de votre période corporelle, et à la fin du temps de votre corps physique.

Sachez ceci: c’est la LUMIÈRE qui tue vos corps et non l’OBSCUR. C’est l’AMOUR qui vous arrache du cercle de votre famille terrestre et non la HAINE. C’est la FLAMME de VIE jaillie du cœur qui vous délivre et non l’enveloppe (manteau) extérieure. Le manteau, lui, garantit que la Lumière d’amour de la mort demeure invisible à vos yeux, aussi longtemps que vous n’en n’avez pas besoin dans votre vie corporelle.

Vous, vous avez mélangé en vous la Lumière et l’Obscur originels – un peu plus à chaque nouvelle étape de votre descente dans la matière – et les avez condensés en énergies électromagnétiques. C’est ainsi que vos corps physiques ont pu être créés.

Chacune de vos cellules physiques est composée à part égale de particules de Lumière et d’Obscur originels.

Chaque solidification supplémentaire de vos sentiments et de vos pensées a densifié davantage ce mélange “Lumière-Obscur originels“, l’a affaibli, l’a rendu plus pâle. C’est ainsi qu’au fur et à mesure, la Lumière et l’Obscur originels ont commencé à se ressembler – devenant demi-jour et pénombre en vous. Votre Clair-Obscur divin et rayonnant se mit à virer au gris et fut relégué au royaume de l’Oubli. Depuis, vous êtes en dérive dans les sphères du terrifiant, les sphères de votre peur.

Mais cela ne fut en aucun cas un faux-pas. Cela a fait partie de votre cheminement, au cours duquel vous avez pu faire l’expérience de ces aspects de la vie auxquels l’entité MORT n’a pas accès. Et vraiment: vous avez pu construire des mondes et des palais, créer de la musique et des jeux. Vous avez pu peindre des tableaux et écrire des livres. Vous avez pu manger, grandir, vous aimer et vous rendre heureux. Vous avez pu incarner l’amour et la sagesse cosmiques.

Vous avez pu apporter la Lumière et l’Obscur spirituels originels en vos corps sur la Terre. MORT a renoncé dès le début à ce cheminement et à sa récolte, à cette richesse à la fin du temps. C’est à vous qu’Elle voulait rendre accessible cette expérience.

C’est à votre parcours qu’elle voulait contribuer par son service. Elle voulait être à vos côtés et vous délivrer chaque fois que cela était nécessaire. Et c’est ce qu’Elle a fait. Chaque fois que votre souffle physique touchait à sa fin, Elle est venue vous chercher et vous a emmenés dans ses sphères des plus profondes ténèbres et de la lumière la plus élevée, afin que vous puissiez vous reposer et que, plus, tard, vous puissiez continuer votre itinéraire. Toujours, c’est son cœur aimant qui vous a envoyé la flamme de la mort, et sa houppelande vous a enrobés et abrités jusqu’à ce que vous recouvriez l’envie de revenir sur la Terre.

MORT n’est en mesure de vous atteindre et de vous toucher que parce que vous portez en vous de la “force de mort“ – dans chacune de vos cellules, chacun de vos sentiments, chacune de vos pensées, même si cette force est naturellement bien inférieure à la sienne.

Ainsi, vous êtes toujours restés en résonance avec Elle. C’est votre propre “force de mort“ qui vous a permis de vivre longtemps dans le corps, pour finalement vous en remettre à cet Être aimant. Une synthèse fascinante, n’est-ce pas?

Cette entité lumineuse toute voilée d’un noir profond, cette sombre compagne de votre présence cristalline vous a donc accompagnés jusqu’au point le plus bas de votre descente: comme un frère, une sœur, une mère et un père, en gardienne de votre vie éternelle – en entité vous aimant profondément et en partie originelle de vous-mêmes.

Votre peur de la mort n’est en fait rien d’autre que la peur de votre vie véritable. Votre peur envers MORT, c’est votre peur envers VOUS-MÊMES. C’est la peur de votre propre lumière divine dont vous avez pris une ère entière de distance.

Ainsi, MORT vous a emboîté le pas pour passer de la première à la deuxième ère de Cristal – en être d’une immense puissance d’amour, une partie divine de vous-même. Un jour, Jésus a dit: “Si vous ne voulez pas mourir, vous ne vivrez pas non plus“. Cela signifie: “Si vous ne reconnaissez pas votre propre “force de mort“, la Lumière de votre cœur cristallin ne pourra pas rayonner“.

Exercice 1

Il existe une multitude de possibilités de s’approcher de l’entité MORT. Pense à chaque fois que c’est le rapprochement d’avec toi-même que tu recherches et que tu trouves quand tu prends contact avec MORT.

Ouvre toi à l’entité MORT par ton cœur aimant et permets-toi d’établir une communication vivante avec Elle. Appelle-la en l’endroit le plus profond de ton cœur et demande-lui de s’approcher de toi, de respirer simplement avec toi.

Demande-lui de répondre à tes questions, si tu en as.

Raconte-lui tes voyages sur la terre. Raconte-toi. Partage avec Elle tes expériences vécues – ton amour et ta joie, mais aussi ta douleur et tes espérances. Offre-lui ton attention aimante et donne-toi à Elle, tout comme Elle s’est consacrée à toi des millénaires durant.

Demande-lui qu’Elle t’emmène dans des voyages intérieurs, au cours lesquels tu pourras faire l’expérience ta nature véritable et connaître le sens de ta vie sur la terre.

Aie confiance en toi-même et comprends les “forces de la mort“ comme étant une grande bénédiction qui te permet de vivre sur la Terre. Elles contiennent toutes les pensées et tous les sentiments négatifs, tous les éléments magnétiques et toutes les forces descendantes de ton corps. Prends conscience que dans toutes les leçons précédentes, il a été question de ces forces sans qu’elles soient nommées explicitement. Relis les leçons qui te parlent ou qui te touchent le plus et relis-les en partage avec MORT – véritablement. Fais-lui la lecture et recueille ce qu’elle en pense, pour de vrai!

Demande à Père MORT de te bercer le soir, avant de t’endormir afin que, pendant ta nuit terrestre, tu puisses lâcher prise à tout ce qui s’est imprégné en toi et t’a chagriné.

Quand tu as connu souffrance et douleur, laisse-toi dégringoler dans les profondeurs des salles de son royaume. Et aie la certitude que tu y seras recueilli(e) et que tu pourras dormir bien à l’abri dans les plis de sa houppelande, jusqu’à ce que tu aies récupéré de nouvelles forces et que tu sois prêt(e) à repartir.

Offre à MORT ce à quoi ELLE a renoncé dès le départ: ta vie, ton corps, l’amour pulsant de ton cœur d’humain, et n’oublie pas: ce que tu offres en provenance de ton cœur te revient au centuple et de manière ennoblie.

Rencontre avec la mort

1. Chute et fusionnement

Ceci est une histoire d’amour, un récit initiatique, que je partage avec vous, moi, Sabine. Il décrit ma relation avec cette être aimé: la Mort, gardienne des Ténèbres et de toutes les ombres. Je ressens cette relation depuis ma tendre enfance. L’Obscur m’a toujours plus touchée que la Lumière. Mais ce n’est que depuis quelques temps que cette relation intérieure a revêtu pour moi un aspect vivant – est devenue réalité et accomplissement.

Mon corps repose en demi-sommeil. Je rêve et flotte entre les mondes. Une entité spirituelle aimée, Magicien noir et Mort, apparaît dans ma chambre. Sa face ténébreuse est voilée de noir, mais la puissance de sa présence me laisse frissonner. Une vague d’amour et de désir jaillit en moi et, au plus profond, je sais que c’est en cette entité que je trouverai tout le réconfort et le sens de ma vie. Elle me fait comprendre que le moment de notre fusionnement est arrivé. Ici et Maintenant, je pourrais, si je le voulais, traverser la membrane. Mais je devais bien réfléchir avant de franchir ce pas, car il m’entraînerait loin de ma vie terrestre passée.

Le désir intérieur visible sur son visage est si grand que je ne souhaite pas réfléchir davantage. Mais elle me prévient: “une fois que tu auras soulevé le voile, il est possible que tu ne reviennes jamais plus.“ Je lui demande: “parce que je ne le pourrai plus, ou parce que je ne le voudrai plus?“ Elle répond: “C’est parce que tu ne le voudras plus que tu ne le pourras plus“. Je prends ma décision et dis: “Je veux venir à toi! Mais je veux aussi revenir, pour pouvoir donner aux humains ce que je leur ai apporté – pour réaliser mon intention de naissance. Je veux te rejoindre – mais je ne veux pas les quitter trop tôt“. Elle sourit et dit: “Prépare-toi à me rencontrer – inconditionnellement. Je te ré-apparaîtrai quand tu y seras prête“.

Elle répond sans tenir davantage compte de moi et semble prête à partir. Une vague de désarroi me submerge. Si elle part maintenant, quand reviendra-t-elle? Je l’interpelle: “Attends, ne pars pas encore. Je veux te rejoindre – maintenant“. Elle demande, tout en me scrutant comme pour me mettre une nouvelle fois à l’épreuve: “Tu ne veux pas savoir ce qui t’attend et si tu peux vraiment revenir?“ Je réponds: “Je crois en nous. Pourquoi faudrait-il que je pose des conditions?“.

“Bon, c’est toi qui décides“ répond-Elle. “Je t’accueillerai si tu viens. Mais si tu franchis ce pas à travers la membrane, moi aussi je quitterai les sphères dans lesquelles j’ai vécu jusqu’à présent. Nous pénétrerons ensemble dans une sphère qui nous est inconnue“. Je demande: “Est-ce que, plus tard, quand je retournerai dans ma sphère de départ, tu retourneras aussi dans la tienne?“.

Elle sourit et répond: “Cet endroit dans lequel tu te trouves actuellement aura cessé d’exister, tout comme l’endroit dans lequel je me trouve, moi. Il n’y a pas de retour, seulement une transformation. Il n’y a pas “d’endroit“, seulement de la conscience. Aucun des mouvements que nous faisons maintenant ne nous reconduira à la position d’où nous sommes venues. Nous ouvrirons ensemble un champ nouveau. À ton retour, tu ne seras plus celle que tu étais à l’aller – et moi non plus, je ne serai plus celle que je suis encore actuellement“.

Elle fait une pause et ajoute: “réfléchis bien si tu veux vraiment franchir ce pas. Il transforme ta vie et mon être. C’est à toi seule de prendre la décision“. Sa voix sonne très calme, mais il y vibre un risque, une incertitude, comme si j’allais dire quelque chose que je pourrais regretter plus tard. Mais le désir intérieur de fusionnement est le plus fort.

Finalement, je respire profondément et fais un pas décidé à sa rencontre. Mais alors avant même d’avoir complètement traversé la membrane, ma perception se transforme subitement. Mon attente et mon espérance d’une étreinte imminente – en protection et en libération – se sont évanouies. Elles ont quitté mon champ visuel et je tombe en chute libre dans les profondeurs, dans les ténèbres et le froid glacial. Ma chute dure une ère entière, jusqu’à l’oubli total des mondes que je viens de quitter, au-delà du “rideau“. Je traverse des marécages, aperçois le Terrifiant et la moisissure, des démons et des insectes, les êtres qui peuplent les ténèbres, je respire le gluant et la non-conscience, râlant, et effleurant dans ma chute les entités initiales de la cruauté et de l’abêtissement.

Au fond d’une gorge, dans un paysage marécageux, une bête immonde se dirige vers moi. Un énorme insecte saute sur mon corps et me retient, plante son aiguillon profondément dans ma poitrine. Dans mon indicible douleur, je ne ressens rien. Je m’ouvre en grand, respire, dilate mon être et disparais de cet endroit. L’insecte disparaît, lui aussi. Mais je tombe encore plus bas, dans des ténèbres encore plus denses, dans un noir encore plus noir, dans une obscurité encore plus obscure.

Le climat devient chaud, brûlant et très sec. Cet endroit n’est plus d’origine terrestre, n’est plus de nature humaine. Il règne ici les fondements et les essences-mêmes des peurs originelles, des agressions et des sentiments de culpabilité originels humains. Je ne cesse de chuter davantage. Tout tourne, surgit, se déforme et disparaît à nouveau. Mes sentiments personnels entament en moi une danse diabolique et changent constamment de masques. La sécurité de mes sensations habituelles m’est arrachée et je deviens étrangère à moi-même de manière horriblement inquiétante.

L’identité du RIEN se dépose sur moi comme une enveloppe et étouffe ma respiration. Je suis entourée par un champ de l’Obscur extra-terrestre et non-humain. Un silence terrifiant et une tempête chaotique règnent en moi et autour de moi. Le terrifiant se met à se vautrer en mon être, voulant l’anéantir jusqu’à la dernière fibre. Mais je continue à chuter – traversant espace et trous dimensionnels, longeant des lignes intemporelles, sans fin, de manière incommensurable, pendant une ère entière – jusqu’à ce que je sente un sol sous mes pieds.

J’atterris en douceur. C’est comme si j’avais toujours été ici. Mes yeux sont en mesure de voir, quoique que les ténèbres soient ici les plus profondes. Je LE vois alors en face de moi: le père de toutes les ombres et de tous les démons, le gardien de toutes les morts. MORT me regarde sans bouger, tendrement – mais je ressens pourtant une grande distance entre nous, quelque chose d’étranger et une profonde séparation. Je la regarde dans les yeux et une immense vague de souffrance déferle dans mon existence, s’empare de mon cœur et veut le déchirer. Je voudrais dire quelque chose, mais je ne peux pas parler parce que mon corps n’existe plus. Mon être tout entier se transforme en océan de larmes, en une vague unique et immense qui balaie à elle seule tous les océans et continents de ma vie – jusqu’à ce que le calme se rétablisse enfin en moi. “Ta chute a donc été aussi profonde“ dis-je en un souffle muet.

“Oui, ma descente a été aussi bas. Mon cheminement a parcouru toute cette amplitude“, dit-Elle avec une dignité majestueuse. Vous, les humains, vous appelez cela l’effondrement et la chute. Vous éprouvez de la terreur et de la peur, de la haine et de la culpabilité. Mais cela n’existe pas dans ces sphères. Ici, il règne l’OBSCURITÉ-UNE de laquelle naissent toutes les obscurités, toutes les ombres et toutes les morts de votre vie. Ici, il règne cet AMOUR et cette PAIX, cette HARMONIE et cet ORDRE qui ont servi de “terreau de naissance“ à tout le terrifiant de vos ères – et à l’accomplissement de votre vie en même temps.

Je respire profondément, accueille en moi cette PAIX DES TÉNÈBRES et sens que la distance entre Elle et moi commence à se dissiper. Elle dit doucement: “Bon, puisque que tu as franchi ton pas, je vais franchir le mien“. Sans un mouvement, Elle fait un pas vers moi. Nous voilà réunies en l’Espace-UN et nos cœurs brûlent du même Feu-UN. Lentement, nous nous étreignons, nous nous regardons dans les yeux et prononçons cet unique mot: “BIENVENUE!“

Exercice 2

Laisse cette histoire pénétrer en ton cœur et permets à toutes les énergies, à tous les sentiments et à toutes les pensées de circuler librement. Accepte les pulsions de peur ou d’amour, de souffrance ou de haine, de désir ou de colère, de manière parfaitement distancée. Ouvre les portes de ton égo (voir leçon 2) et fais le profond vide intérieur. Prends tout ton temps pour cela et répète cet exercice, ce training de transformation – souvent.

Pense à tous les moments de ta vie durant lesquels tu as ressenti le besoin de te laisser aller sans cependant l’avoir fait, les moments durant lesquels tu voulais avoir confiance en toi-même mais où tu as cependant recherché des conseils et des solutions à l’extérieur. Pense à tous les moments où tu as ressenti le besoin d’aimer, mais où tu te l’es interdit. Qu’est ce que cela a à voir avec cette histoire? Trouve-le par toi-même et prends ton temps pour le faire.

Rappelle-toi des rêves de tes nuits terrestres, des cauchemars et hallucinations qui te poursuivaient et qui t’entraînaient vers les ténèbres, pendant lesquels tu cherchais désespérément une issue et te débattais au bord de l’abîme – mais y tombais quand même. Si tu t’y sens prêt(e), laisse ces rêves te revenir et accueille-les. Sois de tout cœur prêt(e) à tomber, à chuter et à t’en remettre aux mains de l’Obscur – cet être aimé, cette partie oubliée de toi-même qui ne te laissera jamais tomber.

Tu as été sujet(te) à beaucoup de revendications, d’attentes – en provenance des autres, des administrations diverses, des circonstances. Tu en as refusé beaucoup, en as renvoyé d’autres sans t’y être ouvert(e) et les avoir prises en considération. Qu’est-ce que cela a à voir avec cette histoire? Trouve-le par toi et prends tout ton temps pour cela. Rêve, chute et apprends à te connaître.

2. Aller dans les royaumes du terrifiant

Finalement, je demande: “Que faisons-nous maintenant?“. Elle répond: “Pas nous, mais toi. C’est toi qui ne voulais pas quitter les humains trop tôt. Tu voulais leur donner ce que tu leur as apporté. Voilà que tu en as l’occasion, ici et maintenant. Tu peux maintenant te rendre là où beaucoup d’entre eux sont bloqués depuis la nuit des temps. Beaucoup d’entre eux se comprennent comme appartenant à ces royaumes et n’ont plus la moindre étincelle de volonté de transformation. Tu apercevras un paysage composé de falaises qui étaient autrefois des humains et qui sont des âmes. Elles sont pétrifiées et espèrent rester éternellement non-reconnues pour échapper à toute transformation. Et effectivement, nul n’a le droit de les sortir de leur torpeur contre leur volonté. Mais voilà que ces endroits doivent maintenant être dissous. Une fin doit être mise à leur existence.“

“Mais que puis-je faire si je ne peux pas agir contre leur volonté? demandai-je. Elle sourit d’un insondable sourire et au fond de ses yeux, quelque chose se met à étinceler: “Tu ne peux effectivement le faire qu’avec leur volonté. Mais pour cela, il faut que tu les attendrisses et que tu les amènes à circuler. Va dans ces paysages, fusionne avec elles – tout en restant cependant intérieurement intouché. Prends leur tristesse et leur misère en main – mais ne te laisse pas infiltrer par elles. Prends sur toi leur effroi et leur stagnation – mais reste toi-même lumière vivante. Laisse ton élixir vital se répandre sur leurs falaises jusqu’à ce que la pierre s’attendrisse – et respecte cependant leur nature. Apporte ta présence lumineuse dans leurs mondes ténébreux et elles se transformeront – parce qu’elles le voudront!“.

“Devrai-je y aller seule, sans toi?“ Et je connais déjà la réponse: “Je ne peux pas pénétrer en ces lieux. Ils n’appartiennent pas à mon territoire, tout comme votre monde incarné. Ce sont les sphères des pensées et des sentiments humains. Je ne possède ni l’autorisation ni la force d’y aller. Et même au zénith de ma puissance, je suis là-bas aussi impuissante que tu l’étais, toi, pendant ton enfance. Je n’y possède pas de balance, et une balance parfaite entre le Ciel et la Terre ainsi qu’une grande puissance sont nécessaires pour accomplir ce qui doit être accompli“.

“Mais, est-ce que je les possède, moi?“ demandai-je alors incrédule. “Serais-tu ici sinon? Aurais-tu pu sinon me rencontrer, moi?“ répond-Elle en souriant. “Cependant, tu n’y iras pas complètement seule. Je Suis Toi – je viens de le devenir. Je resterai au plus profond de toi et te montrerai le chemin quand le moment en sera venu. Car il existe beaucoup de chemins dans ces sphères – et ce fait, à lui seul, te plonge dans l’impuissance. Toute seule, tu n’est pas en mesure d’en trouver la sortie. C’est pour cela que je suis en toi, mais tu ne me ressentiras pas. Tu accomplis là-bas ce qui doit être fait et je t’en fais ressortir quand tu l’as réalisé“. Et Elle ajoute avec un sourire malicieux: “N’est-ce pas ce que nous avons toujours fait?“.

“Et tu ne me reconduis vers la sortie qu’une fois que toutes ces âmes pétrifiées sont transformées?“ – “Oui.“ – “Cette sphère se dissout-elle une fois leur délivrance réalisée? Est-ce que je ne reviens pas automatiquement ici du fait qu’elles sont toutes libérées?“ – “Non. Cette sphère continue d’exister. Elle sera vide – mais plus sinueuse que jamais du fait de l’empreinte de leur misère. Cette espace astral sera destiné à un nouvel objectif cristallin – et c’est là que ses multiples chemins se réunissent en une seule infinité non-encore connue. Elle continue d’exister et je t’aide à en ressortir“.

Je prends une respiration décidée et profonde pendant laquelle je renouvelle mon UNion avec MORT, avec notre amour surmontant toutes les frontières, et pendant laquelle, parallèlement, je fais mes adieux à cet Être aimé et si intime. Puis je dis: “Je suis prête“. À l’instant où je prononce ces mots, mon environnement se transforme à nouveau. Il disparaît de ma vue et un paysage de forêt vierge, de montagne et de marécage apparaît. Des contours, des formes et des ombres flottent inertes et s’entretraversent, comme s’ils n’arrivaient pas à décider de ce qu’ils voulaient être. Un imbroglio de chemins entrecroisés, de tunnels, de trous, de gorges et de ponts se fait jour, rappelant les entrailles ou le cerveau humains – un peu comme une grotte, mais cependant en paysage ouvert.

Comme un immense grouillement de vers, des chemins se tortillent, des sentiers et des passages en creux se torsadent, s’enroulant sur eux-mêmes et entre eux. Impossible de reconnaître quelque direction ou itinéraire. Je sais que je ne peux emprunter aucune de ces voies, car, en fait, elles n’existent pas. Voie et but se rejoignent ici de manière absurde. Il y a tant de chemins entrecroisés, que, du coup, il n’y a plus de chemin du tout – rien que des voies qui se doublent elles-mêmes, s’entrecoupent, repartent en arrière, s’arrêtent et s’égarent. Le chaos est visible, audible et tangible.

Je réfléchis un instant. Comment atteindre le centre de ce lieu, si ce n’est que par ma seule volonté aimante? Mais le décor se transforme à nouveau. La matité de l’endroit ainsi que l’étroitesse enchevêtrée sont restées, tout comme le murmure de profonde lamentation et le vrombissement assourdissant d’un silence hostile à la vie. Une vibration à très basse fréquence essaie d’embrumer ma lucidité. Me voilà maintenant debout sur un promontoire rocheux surplombant le paysage – mais se trouvant cependant à la même hauteur. Des bruits de respiration se font entendre dans la masse grise des chemins emmêlés.

Des yeux aveugles errent de part et d’autre. Des visages tout de grisaille se détachent des falaises et me fixent – essaient de me secouer pour me faire perdre ma clarté et de m’attirer à eux. Des voix s’élèvent des marécages pour détourner mon attention et assombrir ma Lumière du cœur.

Il ne faut pas que je devienne comme eux! Il ne faut pas que je les suive! Ce n’est pas eux qui doivent m’attirer vers eux, mais moi qui dois les attirer à moi. Ce n’est pas eux qui doivent éveiller ma pitié, mais moi qui dois leur offrir ma compassion. Ce n’est pas à eux d’agir, mais à moi – car ce n’est pas eux qui sont en équilibre. C’est moi qui le suis. Mais ils sont puissants. Ce n’est pas à eux de définir la qualité de notre contact, mais à moi. C’est à moi d’être plus puissante qu’eux.

À l’aide d’une multitude bras, de fils et de filets, ils veulent me tirer dans leur mort vivante et faire de moi une des leurs. Il faut que ma Lumière rayonne et les anéantisse dans leur état de zombies en macération. Ils se défendent. Ils veulent que tout reste inchangé. Nous voilà donc de part et d’autre en lutte pour la vie de tous. Mais il ne faut pas que ce soit eux qui aient le dessus, mais moi. Car ce n’est pas leur manque d’espérance disloqué qui les délivrera et les fera sortir de leurs trous embourbés, mais mon amour dénué d’émotions. Je suis donc celle qui joue maintenant le rôle de la “Mort de Lumière“ délivrante – et ce n’est vraiment pas facile.

Si leur inconstance vide de sang construisit les cachots dans les falaises, mon imperturbabilité va maintenant en ouvrir les portes. Si leur fourberie peureuse les a confinés dans des murailles collantes comme des toiles d’araignée, mon abnégation inébranlable les en délivre. Mais leur monde de grisaille est si grand, si immense et imposant que je ne peux rien faire d’autre que de m’agenouiller et de les laisser tels qu’ils sont – du plus profond de mon cœur.

Voilà deux mille ans que je me trouve dans cet endroit, agenouillée à même le sol – ayant comme eux la tête baissée entre les épaules, ayant comme eux le sommet du crâne tourné vers le sol – comme eux. J’ai passé deux mille ans à être avec eux en position fléchie au plus profond de mon cœur. J’ai oublié qui je suis et suis devenue comme eux. J’ai passé mille ans avec eux accroupie dans l’essence de l’humiliation et de l’humilité réunies – jusqu’à ce qu’un jour la force s’éveille en moi.

QUELQUE CHOSE bougea en moi, s’embrasa, s’enflamma et brilla – en l’espace d’un instant. Une étincelle de Lumière surgit du point UN de mon cœur, se dilata, menaçant de me consumer. Mais avant de me mettre à brûler à la flamme de cette Lumière, j’inspirai d’un seul coup en mon cœur l’ombre qui avait obscurci les ères, et j’expirai en retour cette étincelle de mon cœur – et les sphères de l’effroyable disparurent en une explosion de Lumière silencieuse.

Cette étincelle du cœur n’était pas celle de ma volonté de leur transformation. C’était l’étincelle du souvenir de moi-même – et je me suis éveillée.

Exercice 3

Ici, c’est cette instance en toi qui domine les autres avec une grande dignité et une grande sagesse qui est sollicitée. Elle domine les autres parce qu’elle est éveillée. Elle vient aux autres pour les aider à se réveiller. Elle possède la force intérieure d’aller dans leurs marécages émotionnels et dans leurs paysages mentaux de falaises, tout en les respectant profondément, la force de les aimer pour ce qu’ils sont et ce qu’ils font, et de les aider à sortir des sphères de leurs peurs.

a.) Observe cette entité créatrice lumineuse en toi, qui approuve ces mots de manière inconditionnelle et qui se met joyeusement en route à la rencontre de ceux qui se sont mis au ban eux-mêmes. Ressens en toi ce que tu as apporté aux humains pour les nourrir et les guérir, pour les consoler et les encourager, et par quels moyens tu peux attendrir et illuminer leur volonté de terreur pétrifiée.

b.) Observe également l’entité sombre qui est en toi qui dément ces mots et toute cette histoire, qui “n’a rien à voir dans tout ça“ qui a déjà “suffisamment de problèmes comme ça“. Observe cette entité en toi de victime renfermée, qui est accroupie entre les deux, persuadée de n’avoir rien à donner parce que ne possédant rien.

c.) Observe cette entité en toi de coupable/auteur qui connaît ta Lumière intérieure et ses facultés, mais n’est pas prête à donner à ceux qui sont dans le besoin parce qu’ils ne le méritent soi-disant pas ou qu’ils ne l’ont pas voulu autrement. Parce que tu les méprises pour leur bêtise et pour leurs décisions – parce qu’ils te rappellent toi-même. Perçois chacune de tes pulsions intérieures de vouloir les précipiter dans les abîmes plutôt que de les aider. Perçois cette arrogance, cette haine et cet orgueil démesuré des prêtres qui se recouvrent de voiles de solitude non-libérée – sans s’en rendre compte.

Permets à tous les courants de circuler librement et donne à ces entités, pendant un certain temps, une place dans ta vie afin qu’elles se mettent à danser ensemble et à fusionner.

Votre histoire de la Mort

Vous vous demandez pourquoi nous vous conduisons dans des endroits aussi obscurs. Pourquoi est-ce que nous ne vous montrons pas plutôt la voie vers la Lumière? Car c’est cela, ce que vous souhaitez, n’est-ce pas? Pourquoi allons-nous vers le BAS au lieu de nous tourner enfin vers le HAUT? Vous pensez souvent à la mort et aux ténèbres. Vous les rencontrez partout autour de vous. Mais vous ne voulez pas avoir à faire à elles. Vous ne voulez pas les accepter et vous détournez, remplis de peur et de pré-jugés.

Vous ne voulez pas pénétrer dans ces mondes obscurs. Vous pensez peut-être: “Qu’est-ce que je peux bien faire pour ces pauvres âmes perdues? C’est elles qui ont voulu aller en cet endroit, et elles veulent y rester. Pourquoi devrais-je…“ – Mais le veulent-elles vraiment?

La peur de ces humains pétrifiés vous pétrifie vous-même. La peur de ces profondeurs abyssales assombrit votre âme. Vous ne voulez pas aller à l’encontre de MORT. Et pourtant, il y a là quelque chose en vous qui dilate votre cœur, qui ressent quelque chose: de l’amour, une aspiration, une protection. De l’amour envers quoi? Une aspiration à quoi? Une protection en quel abri? Quelque part dans les ténèbres, peut-être auprès de MORT elle-même, il semble régner une grande lumière, une clarté et une force inexplicables, une absence absolue de peur et un amour immense, une paix infinie et vivante. Est-ce cela à quoi vous aspirez?

Et bien, c’est une erreur: nous ne vous conduisons pas dans ces lieux, nous vous aidons à en sortir. C’est vous qui êtes les créatures de ces falaises, de ces marécages et de ces forêts. C’est vous qui êtes pétrifiés depuis longtemps. Mais vous êtes aussi les êtres qui s’y trouvent agenouillés et qui aident les autres par leur présence. Vous êtes agenouillés là depuis des millénaires et vous voulez vous éveiller. L’étincelle du souvenir de VOUS-MÊMES demande à s’embraser. Ceci est votre histoire, mes chers vous, votre cheminement et votre détresse d’amour. C’est pour cela que nous vous conduisons ici.

Regardez votre quotidien: partout vous pouvez voir des visages pétrifiés. Du matin au soir, vous êtes entourés de peur et de dureté, d’amertume et de sang – dans les rues, dans les parcs et les gares, dans les journaux, au cinéma, et même dans les musées: souffrance, attaches et emprisonnement. Et vous en faites tous, d’une manière ou d’une autre, votre gagne-pain. Des millions de gens sont, à chaque instant, prêts à juger les autres ou à se faire juger, selon votre actualité intérieure: l’agressivité ou la peur, la fierté ou les sentiments de culpabilité. Voilà le moteur de vos circuits monétaires.

Voilà votre monde à la fin du Temps. Petite consolation: ça ne va pas plus bas. Il y a longtemps que vous avez atteint les sphères les plus basses. Les millénaires de l’aveuglement, de la pétrification et de la mort, vous les avez maintenant derrière vous. Nous vous aidons, ici et maintenant, à ouvrir vos yeux et vos cœurs. Cette histoire d’amour dévoile votre propre niveau zéro d’une manière que vous refusez de voir. Et bien, ce que vous enterrez en vous, nous venons le déterrer et le secouer à travers cette histoire. Car c’est la vôtre. Regardez-la en face et acceptez-vous sous cette forme. Acceptez la forêt vierge inextricable, la rocaille grisâtre et les sombres marécages de votre vie. Ce ne sont pas eux qui vous retiennent, mais vous qui les retenez en ne les regardant pas, en les ignorant. Ce faisant, vous vous ignorez vous-mêmes. Élevez-vous au-dessus. Acceptez-les afin de pouvoir les congédier.

Il y a aussi un autre côté en vous: vous êtes devenus sensibles, faciles à ébranler. Vous percevez les humains d’une manière très subtile qui vous blesse souvent et vous fait souffrir. Vous ressentez comme les elfes – de manière émotive et forte. Vous recevez les transmissions comme les anges – de manière sensible et puissante. Vous ressentez dans le champ de la Terre non-magnétique alors que vous êtes devenus de nature spirituelle et électrique, aussi clairs que les maîtres. Mais les maîtres, les anges et les elfes ne sèment pas de sages conseils, ils prennent sur eux les blessures des autres créatures et pleurent. Ils recueillent la souffrance et les ombres des autres dans leur flux lacrymal cristallin. Ils le font dans le silence. Cela se produit aussi dans notre histoire – et dans votre vie.

Pendant les deux derniers millénaires de son histoire, l’humanité est allée dans ces plus basses sphères. Mais maintenant, elle a commencé son ascension en retour et elle a besoin de vous.

Lâchez prise à la peur de l’effroyable, à la peur de la mort et de la chute. Regardez MORT en face et reconnaissez qui Elle est véritablement. Cela La conduit et vous conduit à de grandes transformations: votre “terrifiant“ émotionnel et mental se détache de votre vie. Les forces de mort situées dans vos cellules se transforment en lumière cristalline. Votre magnétisme cellulaire se change en électricité spirituelle.

Le sombre manteau revêtant MORT et sa “flamme du cœur“ vont se mettre à pulser fortement, à brûler et à fusionner. Ils se cristallisent et cela a des répercussions sur vous: votre “flamme d’amour du cœur“ va, elle aussi, se mettre à brûler avec une intensité jamais connue.

Ceci est le signe – après des ères entières – de la première véritable rencontre avec MORT, avec VOUS-MÊMES. Dans cette rencontre, vous vous échangez pour la seconde fois. La partie de vous que vous aviez autrefois confiée à MORT vous revient: l’unité spirituelle LUMIÈRE/OBSCUR du début, l’héritage de votre 1ère ère de Cristal – le souvenir de CE QUE et de QUI vous êtes. C’est Son cadeau pour vous. En échange, vous lui donnez votre Lumière du cœur cristalline, qui n’existait pas encore autrefois.

Ainsi chacun offre quelque chose à l’autre. Vous récupérez le Pur Esprit divisé du début du Temps, et Elle reçoit le Cristal fusionné de la fin du Temps. Elle en perd son aspect de froideur, de frayeur inabordable pour devenir une douceur et une bénédiction pour beaucoup de ceux qu’Elle aura encore à rencontrer. C’est ainsi qu’une grande tension se transforme en dé-contraction consolatrice – et des flots entiers d’Obscur retenu peuvent enfin se mettre à circuler et à se transformer, sans que les humains aient à en mourir pour autant. Véritablement.

Une voie initiatique

Être sensibles et ouverts sans aucune retenue face aux vagues de souffrance de l’humanité, avec ses guerres, ses cancers et ses “inflammations“, sans pouvoir trouver d’autre soulagement que d’attendre que cela ce passe de soi-même – tel est votre chemin initiatique. C’est une partie de votre récolte et de votre maturité, au cours desquelles vous délivrez le monde et trouvez vous-mêmes la sérénité, le vide, la sagesse et la puissance – l’équilibre parfait entre le Ciel et la terre.

Vous allez ainsi dans le monde, voyant la souffrance et la misère des humains, et cela vous touche au plus profond. Cela vous secoue, mais cela ne vous renverse plus. Cela ne vous pétrifie plus, ni ne vous assombrit. Vous ne vous refermez pas, mais restez ouverts. Vous pleurez pour eux, mais aucune douleur ne s’attarde en vous. Vous prenez sur vous cette nuit d’orage et êtes vous-mêmes, après coup, la journée nouvelle qui ne craint plus les intempéries – tout en clarté et en force, remplis de douceur et de compassion.

Votre attitude intérieure vis-à-vis de vous-mêmes détermine votre attitude vis-à-vis du monde extérieur – et la qualité de votre rayonnement. Si, en vous-mêmes, vous respirez fluidement entre MORT et VIE, vous devenez alors en mesure de soulager les humains, car vous faites Un avec eux. Vous les délivrez de la compacité et de leur voile de grisaille, et ils trouveront eux-mêmes leur voie vers la Lumière. La lumière cristalline de vos cœurs délivre l’humanité de sa pénombre. La sagesse cristalline de vos cœurs délivre le monde de son clair-obscur. Et c’est ainsi, chers êtres aimés, que de nouvelles énergies sont créées, des mondes nouveaux et la Nouvelle Terre – par vous.

Longtemps vous avez cherché la clé de la vie éternelle sans la trouver

car vous l’avez cherchée dans la Lumière.

Mais vous l’aviez cachée dans les profondeurs de vos ténèbres

au cœur même de la Mort, qui est Une avec vous.

Dans la salle des Trônes obscurs

Ceci est à la fois un rêve et un récit, une rencontre et un retour, une initiation pour ta vie et l’accomplissement de ton chemin. Lis ces lignes à cœur grand ouvert – souvent – le soir de préférence, avant que tu ne pénètres en rêve dans les salles de tes propres ténèbres pour y trouver la Lumière.

Initiation et retour

En respiration profonde, je congédie la vie corporelle, flotte en mon cœur, respire encore profondément, calmement, et je tombe. Je tombe doucement et rapidement – profondément – et arrive dans une grande salle obscure. Tout au fond, il y a trois trônes sur lesquels trois créatures sont assises. Je traverse l’immense salle et me dirige vers elles car je ressens leur appel en mon cœur. L’ambiance est majestueuse, lumineuse – mais cette lumière est obscure. La plus grande luminosité se trouve dans l’aura de ces créatures, mais ce n’est pas une luminosité telle que je la connais. Elle est plutôt infiniment sombre. Et cette “sombreté“-là m’est également inconnue. Elle est brillante, d’un rayonnement particulier. Ce n’est pas de la lumière, et pourtant c’est lumineux.

Trois créatures enrobées de noir siègent donc sur leurs trônes – en rayonnement obscur. Ce sont des Seigneurs au pays de l’Obscurité, des créateurs et des gardiens des Ténèbres: les Pères des trois ères. Pendant que je m’approche, quelque chose s’ouvre en moi. Je les reconnais – je me souviens. Au milieu, il y a Maitreya, le père de la première de Cristal, UNE LUMIÈRE PARMI LES TÉNÈBRES. À sa droite siège le père de l’ère de Calcaire, UN ÊTRE DE LA “MORT-LUMIÈRE“. De l’autre côté siège le père de l’ère de la Poussière, UN ÊTRE DE LA “MORT D’OMBRE“.

Je m’approche du trône central. Je ressens un profond respect, et aucune timidité. Je m’incline profondément. Mais Maitreya dit d’une voix de tonnerre: “REDRESSE-TOI! Mets-toi debout et regarde-moi dans les yeux“.

Je frémis et veux obéir. Mais c’est très difficile de soutenir ce regard-là. Une puissance et un rayonnement au delà du terrestre se mélangent à une légèreté et une subtilité hallucinantes. Dépouillée de ma solidité terrestre, je suis catapultée entre une profonde attirance et l’in-supportabilité. Il se lève de son trône et vient à ma rencontre. Il s’agenouille devant moi, comme un père qui désire se mettre à la même hauteur que son enfant. Il veut me regarder dans les yeux et j’ai un mal fou à le supporter. Instinctivement, je souhaite m’agenouiller devant Lui, moi aussi, par souci de bienséance et certainement aussi pour préserver une certaine distance. Mais il retient mes coudes entre ses mains et m’oblige à rester debout. Il dit:

“RESTE DROITE! DEBOUT!“

Je reste debout et le regarde farouchement. Je suis obligée de le faire avec précaution – de m’approcher de lui graduellement sans que cela me déchire. Il répète une nouvelle fois avec légèreté et douceur, mais comme une conjuration:

“REGARDE-MOI DANS LES YEUX!“

Je respire profondément et décide de le regarder droit dans les yeux. Son regard est noir et étincelant – d’une profondeur insondable. Quelque chose en moi essaie de toutes ses forces de s’en protéger. Et il répète – insistant sur chaque mot: “REGARDE MOI DANS LES YEUX!“. Les moindres tentatives de fuite, aussi subtiles soient-elles, échouent.

Il ne me laisse pas lui échapper, pas même une infime partie de moi-même. IL ME VEUT TOUTE, ICI ET MAINTENANT. Au milieu de ma lutte intérieure entre le désir et la peur, j’entends soudain une autre voix, douce et encourageante: “Laisse-toi te faire aspirer en lui et ingère-le en toi. Aie confiance, cela est bon.“ Mais c’est lui qui me parle sans parole. Son regard est fixé sur moi de manière inchangée et ses mains retiennent mes coudes. Je ne peux pas m’échapper. Je commence à regarder, prudemment, au début comme fascinée, oscillant entre le clignotement et la fixation, puis, petit à petit, de manière plus calme et plus légère. Je le regarde dans les yeux et, finalement, je ressens une impuissance, non, une paix m’envahir – une paix infinie et intemporelle. Il dit:

“RESPIRE-MOI EN TOI!

Inspire UNE LUMIÈRE DANS LES TÉNÈBRES!

Absorbe-MOI en toi!“

Je ferme les yeux, respire profondément, puis les ouvre à nouveau. Il a disparu. Je suis seule. Il est parti et son trône est vide. Mais ce n’est qu’un court moment de confusion avant que la certitude ne se fasse en moi:

“JE SUIS EN TOI.“

Une grande légèreté m’envahit. Une infinie dilation se produit en moi. Je ressens la majesté et la puissance de cet être – il n’y a plus de frontière entre Lui et moi. Elles se sont dissoutes et tout se transforme en une rencontre des plus naturelles. Maitreya réapparaît sur son trône et me fait comprendre de me tourner maintenant vers MORT-LUMIÈRE. Je fais ce qu’il me dit. MORT est un Père d’apparence totalement noire lui aussi, mais d’un rayonnement tout différent. Son visage rayonne une froideur de glace et une chaleur ardente tout à la fois, la plus haute pulsation vitale faisant Un avec la plénitude de la mort. Il réunit dans le seul et même espace la dramatique la plus élevée et le silence le plus profond. Il se dégage de lui un magnétisme paralysant et une électricité fracassante, l’un permettant de supporter l’autre, et inversement.

À cet instant, il m’est révélé qu’il est le gardien des pôles humains, le transformateur de la vie entre les mondes. Il se lève, lui aussi, de son trône et en descend en se dirigeant vers moi. Lui aussi, tout comme Maitreya auparavant, s’agenouille devant moi. Bien que je n’aie plus l’impulsion de m’agenouiller à mon tour, il enserre lui aussi mes coudes de ses mains et les retient entre elles. Ceci a une signification qui m’est inconnue. Mais je n’ose pas poser de question. Sa tête est légèrement inclinée, de sorte que je ne peux voir que son capuchon noir et pas son visage. Doucement, il me tire plus près de lui. Je ne ressens aucune résistance, juste un mélange de calme insupportable et d’infinie agitation. Puis il redresse la tête et me regarde directement. Il parle sans paroles, sans faire bouger la bouche.

“REGARDE-MOI DANS LES YEUX!

REGARDE-MOI!“

Le rayonnement de sa pure lumière du cœur traverse le manteau de la pure obscurité, et leur puissance semble se neutraliser. Des vagues inexplicables d’amour déferlent sur les rivages de ma perception. Je le regarde dans les yeux, et c’est plus facile qu’auparavant. Mais au moment même ou mon regard rencontre le sien, je me retrouve éjectée hors de mon corps et propulsée dans un lieu inconnu et obscur. Un mugissement terrifiant provient des profondeurs, comme celui d’une bête primitive, accompagné d’un bruit de respiration rauque et métallique. J’imagine des centaines de milliers de guerriers dans leurs armures d’acier, sous la pluie, juste avant la bataille. Ils crient dans leurs casques d’acier, frappent le sol de leurs pieds et de leurs lances pour galvaniser de peur leurs adversaires. Je m’en sens fortement ébranlée.

Père “MORT“ me regarde de manière inchangée. Il règne en lui un silence sans nom – son regard parcours ma vie de manière profonde et inapprochable. Il voit mes images intérieures, il connaît ma peur. Il sait ce qui réagit en moi – et lui laisse la possibilité de s’exprimer. Je suis en proie à une danse effrénée composée de peur de mourir et de souffrance de vivre. Des visages déformés par la peur et des masques mortuaires surgissent et disparaissent à nouveau. La “lutte dans la vie“ et la “paix dans la mort“ échangent leurs rôles et ne se différencient plus de la “lutte dans la mort“ et de la “vie dans la paix“. La lutte et la paix, la vie et la mort tourbillonnent comme de la fumée ou de la vapeur au cœur de la bataille. Et soudain des flammes cristallines se mettent à scintiller dans les ténèbres, apportant des formes, des couleurs et des sonorités nouvelles. Père “MORT“ ouvre la bouche et dit de manière douce et conjurante:

“RESPIRE-MOI EN TOI!

Inspire maintenant la MORT-LUMIÈRE!

Et expire l’illusion de la mort.“

Je ferme les yeux et prends une unique et profonde respiration. Je sais et je ressens: Il est en moi, MORT-LUMIÈRE est maintenant en moi. L’instant d’après, il réapparaît sur son trône. Je me tourne alors vers la troisième entité, “MORT D’OMBRE“. Elle est le Père du clair-obscur et de la pénombre, un être rempli de puissance et de majesté, non-personnel, non-individuel – une entité paternelle, tout comme les deux autres, mais plus proche des humains. Car c’est leur obscurité de sentiments et de pensées qu’il porte en lui et dont il est le gardien. C’est de lui que naît toute créature inférieure, toute magie noire et tout effroi. Il est l’instance de couvaison de toutes les créatures ténébreuses et répugnantes – et leur gardien.

Il se lève de son trône et se dirige vers moi. Il s’agenouille devant moi de manière impérieuse et saisit fermement mes coudes entre ses mains – et c’est à cet instant que je comprends le sens de ce geste: en me retenant par les coudes, ces êtres désamorcent ma résistance et me coupent toute retraite. Ils cassent ma volonté terrestre et me rendent incapable d’agir. Ils relient directement mon cœur à leur action et dirigent leur volonté dans mon corps. Ils reportent sur moi leur sagesse et leur puissance. Ils se donnent à moi. Ils insufflent en moi leur présence– et réintègrent leur propre UNité qui se trouve à l’intérieur de mon cœur.

Nos yeux sont à la même hauteur. Son regard est sombre, profond et cependant majestueux. Il est rempli de dédain, de froideur glaciale. Il m’ordonne de manière dure et douce à la fois:

“REGARDE-MOI!

REGARDE EN MON ÊTRE

ET PERDS-TOI DEDANS!“

Je le regarde dans les yeux et y vois son corps – enrobé de voiles noirs – un être anguleux aux joues bien marquées, à la bouche étroite de laquelle il ne semble sortir que du fiel. Un corps maigre et sans substance, ne contenant aucun organe et aucune ossature, mais des voiles gris, des filaments et des énergies – configurations sans forme virevoltant sans fin les unes autour des autres, s’enroulant en tourbillons les unes aux autres en constellations ressemblant à des serpents. L’espace intérieur de ce corps semble être d’une grandeur infinie, un univers de gris et, en même temps, un être “humanoïde-vampirien“ à l’apparence d’une araignée. Et au beau milieu de tout cela flamboie une infinie beauté.

Son aura rayonne l’insoumission, l’inaccessibilité et l’arrogance, des forces de dissimulation puissantes et des masques déformants qui recouvrent une lumière intérieure gigantesque – et une solitude infinie.

Je le regarde dans les yeux – et traverse du regard des ères entières. Des espaces et des temporalités s’ouvrent puis disparaissent. Un incroyable désir de vivre me saisit. Il me regarde dans les yeux – comme autant de poignards ou de baume pour mon âme – pendant que je me maintiens debout du mieux que je peux. Je sens le sol vaciller et se dérober sous mes pieds. Comment rester debout? Je chancelle légèrement et sa prise autour de mes coudes se raffermit. Il dit doucement et à pleine voix:

“RESPIRE-MOI EN TOI!

Inspire maintenant la MORT D’OMBRE!

Et expire les illusions, les voiles et les masques!“

Je ferme les yeux. Et là encore, une seule respiration suffit et je le sens disparaître extérieurement pour apparaître en moi.

Explication sur les trois Pères

Autant nous vous avons autrefois dissimulé les Mystères afin que vous puissiez vivre et mourir, autant aujourd’hui il nous tient à cœur de vous les révéler pour que vous puissiez vivre. C’est pourquoi nous voulons vous expliquer ici les détails que vous avez facilement tendance à ne pas voir:

En retenant vos coudes, nous désarmons votre égo, nous délivrons votre âme et vous déléguons le savoir de l’Esprit. Nous ouvrons les portes de votre mémoire, de votre souvenir – sur votre demande. Nous dissolvons la séparation entre les contraires et outrepassons avec vous les frontières de votre dualité. Nous vous montrons que les gardiens sont de nature foncièrement différente de ce qui est gardé: le Père du Terrifiant est de tout autre nature que le terrifiant sur la Terre. Le Père de la Mort est de tout autre nature que la mort sur la Terre. Le Père de la Lumière-Une est de tout autre nature que la lumière sur la Terre. Il n’en tient qu’à vous d’en faire l’expérience, de le comprendre et de le vivre – par la rencontre avec nous.

REGARDE-MOI signifie:

“Reconnais qui je suis véritablement.

Reconnais-moi comme étant cette partie de toi-même que tu as catapultée hors de toi autrefois

– et que tu as oubliée.“

RESPIRE-MOI EN TOI signifie:

“Reprends-moi en toi, laisse-moi circuler et danser en toi.

Redeviens entier(e).“

Par l’expiration, vous avez créé la dualité. Par l’inspiration, vous créez l’Unité. Tout ce dont vous souffrez aujourd’hui, tout ce qui est bas et divisé, vous l’avez créé en phase d’expiration. En phase d’inspiration, vous pouvez maintenant le reprendre en vous, car cela demande à vous revenir. Tout ce qui vous fait peur sur Terre, il vous suffit de l’inspirer et de le reprendre en votre cœur. Ainsi la peur et le terrifiant disparaissent extérieurement et ressuscitent en vous – en tant qu’entités cristallines de la Force et de la Clarté.

Chaque forme de protection spirituelle ou énergétique vis-à-vis des autres ou de certaines situations maintient votre séparation intérieure. En expirant, vous avez envoyé votre esprit dans les sphères corporelles où il s’est perdu et s’est transformé en créature. En retenant votre respiration, vous tenez séparé de vous cette créature, votre propre esprit. En inspirant, vous reprenez en vous cette créature, qui est votre esprit s’étant transformé dans les sphères corporelles – et vous le délivrez.

Par votre respiration, votre esprit devint créature.

Par votre respiration, toute créature redevient esprit.

Respirez profondément.

Et nous, nous respirons avec vous en profond amour chaque fois que vous pénétrez dans vos Salles sacrées de la Mort et les délivrez. Nous sommes avec vous en profond respect. Nous sommes Maitreya et Thoth, Saint Germain et Sabine.

St. Germain transmis par Sabine Wolf
Série Enseigneurs


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ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde

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