Secrets révélés

Explosions nucléaires mystérieuses qui se produisent tous les 700 ans

Très peu peuplée, la vaste région du Yakutia, en Sibérie, est parsemée d’étranges structures métalliques et manifeste les stigmates évidents d’explosions de type nucléaire se produisant tous les six ou sept siècles.

Au nord-ouest du Yakutia, en Sibérie, dans le bassin de la haute rivière Viliuy, s’étend une région d’accès difficile qui porte les marques d’un cataclysme ancien d’environ 800 ans responsable de la dévastation de l’en­semble du massif forestier et de la dispersion des roches sur une surface de plusieurs cen­taines de kilomètres carrés.

Éparpillés dans cette zone, de mystérieux objets métalliques ont été régulièrement observés, enfouis plus ou moins profondément dans le permafrost.

A la surface, leur présence n’est trahie que par des sites occupés par une étrange végétation. L’ancien nom de cette région : Uliuiu Cherkechekh signifie : « la Vallée de la Mort ».

Depuis des années, le peuple Yakut a fui cette lointaine région qui a exercé, et exerce encore, une influence puissante sur le sort, non seulement des sociétés locales, mais de la planète entière.

Témoignages

La région peut être décrite comme un immense marécage, alternant avec une taïga quasiment infranchissable, et couvrant une surface de plus 100 000 kilomètres carrés. De curieuses rumeurs circulent à son sujet à propos de structures métalliques d’origine inconnue réparties sur son étendue.

Pour découvrir l’origine de ces rumeurs qui, de manière imperceptible, sont restées persistantes sur le sujet, nous avons dû plonger dans l’histoire antique locale pour redécouvrir ses croyances et ses légendes. Nous sommes parvenus à reconstituer certains éléments de paléotoponymie et ceux-ci coïncident étonnamment avec le contenu des légendes anciennes. Tout indiquait que les légendes et rumeurs faisaient référence à des sites bien précis.

Dans les temps anciens, la Vallée de la Mort était sur la route empruntée par les nomades Evenk.Elle reliait Bodaibo à Annybar et menait jusqu’à la côte de la Mer de Laptev. Jusqu’en 1936 un marchand du nom de Savvinov fit son commerce sur cette route. Lorsqu’il cessa ses activités les habitants abandonnèrent progressivement les lieux. Finalement le vieux marchand et sa petite fille Zina s’installèrent à Siuldiukar.

Quelque part sur une bande de terre entre deux rivières, en un lieu connu sous le nom de Kheldyu (« maison de fer » en langue locale), le vieil homme la conduisit à une petite arche basse de couleur rougeâtre où, après un passage en spirale, se succédaient un certain nombre de chambres de métal dans lesquelles ils passèrent la nuit. Le grand-père de Zina lui raconta que, même par temps de gel des plus sévères, il y faisait chaud comme en été.

Il y eut jadis, parmi les chasseurs locaux, des hommes téméraires qui venaient dormir dans ces chambres. Mais ils tombaient par la suite gravement malades et ceux qui y avaient séjourné plusieurs nuits d’affilée trépassaient rapidement.

Les Yakut donnèrent à ces sites la réputation d’être « très maléfiques, marécageux et évités par les animaux. » La localisation de ces constructions n’était connue que des anciens chasseurs qui les avaient visitées. Nomades, ils connaissaient les particularités de la région. Pour eux, savoir où il était prudent d’aller et où il ne l’était pas constituait une nécessité vitale.

Leurs descendants, devenus sédentaires, ont perdu cette connaissance. Aujourd’hui, les seuls indices de l’existence de ces sites sont les noms anciens de lieux qui ont survécu partiellement dans diverses légendes. Mais chaque toponyme recouvre des centaines, voire, des milliers de kilomètres carrés.

En 1936, le long de la rivière Olguidakh (« lieu du chaudron »), un géologue guidé par de vieux indigènes découvrit une coupole hémisphérique de métal lisse, de ton rougeâtre, dé­passant du sol et dont le bord était si tranchant qu’on pouvait s’y « couper un ongle ». La paroi était épaisse d’environ deux centimètres et la partie émergeant du sol représentait environ un cinquième du diamètre total. La coupole était inclinée, de sorte qu’un cavalier monté à dos de renne pouvait y pénétrer : Le géologue envoya une description à Yakutsk, le centre régional.

En 1979 une expédition archéologique partie de Yakutsk tenta de retrouver cet hémisphère. Les membres de l’équipe étaient accompagnés d’un guide qui avait vu la structure plusieurs fois dans sa jeunesse, mais il déclara que le pays avait beaucoup changé et ils ne parvinrent pas à en retrouver la trace. Il faut dire que dans ce pays on peut passer à dix pas d’un objet sans le voir, ce qui explique le caractère fortuit des découvertes.

En 1853, R. Maakun, explorateur connu dans la région, écrivait : « A Suntar (un hameau du Yakut) on m’apprit que dans la haute vallée de la Viliuy coule un affluent appelé Algy timirbit (ce qui signifie « le grand chaudron coulé ».

Près de sa rive, dans la forêt, se trouve un gigantesque chaudron en cuivre. Sa taille réelle reste inconnue car seul un bord dépasse du sol, mais plusieurs arbres poussent à l’intérieur… » N.D. Arkhipov, un chercheur des anciennes cultures du Yakutia, rapporte la même chose : « Parmi les populations du bassin de la Viliuy circule une légende ancienne concernant l’existence, dans le cours supérieur de cette rivière, de chaudrons en bronze ou olguis. Cette légende mérite qu’on s’y intéresse car les régions supposées receler ces chaudrons mythiques sont baignées de plusieurs cours d’eau portant le nom de Olguidakh, c’est-à-dire « Rivière du Chaudron ».

Voici un extrait d’une lettre écrite en 1996 par un autre visiteur de la Vallée de la Mort, Mikhail Koretsky, de Vladivostok :

« J’y suis allé trois fois. La première fois c’était en 1933, j’avais dix ans. Je voyageais avec mon père, à la recherche d’un moyen de subsistance. Ensuite en 1937, sans mon père. Et la dernière fois en 1947 avec un groupe de jeunes. La Vallée de la Mort s’étend le long d’un affluent de la rive droite de la Viliuy. En fait il s’agit d’un chapelet de vallées tout au long de sa plaine inondable. Chaque fois, nous étions accompagnés d’un guide Yakut. Nous n’y allions pas en quête de douceur de vivre, mais d’or sans crainte en fin de saison, de se faire voler ou de recevoir une balle dans la nuque, grâce à l’isolement de la région. Quant aux objets mystérieux, il doit y en avoir un grand nombre, car en trois saisons j’ai vu sept de ces « chaudrons ».

Ils m’ont laissé com­plètement perplexe, d’abord par leur taille : ils avaient tous six à neuf mètres de diamètre.

Ensuite à cause de l’étrange métal dont ils étaient faits. Tout le monde a écrit que c’était du cuivre, mais je suis certain qu’il s’agissait d’un autre élément car même avec un ciseau à froid très affûté il n’y avait pas moyen d’entamer les chaudrons (nous avons essayé plusieurs fois). Ce métal ne se rompt pas et ne peut être martelé, alors que sur du cuivre, le marteau aurait certai­nement laissé des marques. Mais ce « cuivre » est recouvert d’une couche d’un matériau inconnu qui ressemble à de l’émeri. Ce n’est pourtant ni un produit de l’oxydation, ni d’écailles métal­liques. On ne parvient ni à l’ébrécher, ni à en griffer la surface.

Nous n’avons pas trouvé de galeries menant à d’autres salles. Mais j’ai remarqué, autour des chaudrons, que la végétation était anormale, complètement différente de celle des environs. Elle est plus luxuriante : des bardanes à grandes feuilles ; du garrot de grande longueur ; de l’her­be étrange, une fois et demie à deux fois la hauteur d’un homme. Dans un de ces chaudrons notre groupe de six personnes passa la nuit. Nous n’avons rien perçu de néfaste et nous sommes partis calmement sans avoir subi le moindre désagrément. Personne n’est tombé gravement malade par la suite.

Les seules excep­tions furent qu’un de mes amis perdit tous ses cheveux trois mois plus tard, et que sur le côté gauche de ma tête, celui sur lequel j’avais dormi, sont apparus trois petits points dou­loureux de la taille d’un souffre d’allumette. J’ai depuis essayé de m’en débarrasser, en vain.

Malgré tous nos efforts, nous ne sommes pas parvenus à prélever le moindre échantillon de ces chaudrons. La seule chose que j’ai pu ramener est une pierre. Pas une pierre ordinaire cependant : la moitié d’une sphère parfaite de six centimètres de diamètre. Elle était noire et ne portait aucune trace de manufacture, pourtant elle était lisse comme si elle avait été polie. Je l’ai ramassée sur le sol d’un des chaudrons. J’ai emmené mon souvenir de Yakutia au village de Samarka, district de Chuguyevka, dans la région de Primorsky (l’extrême orient soviétique), où résidaient mes parents en 1933. Je n’avais pas grand-chose à faire jusqu’à ce que ma grand-mère décide de construire une maison. Il fallait poser les vitres des fenêtres et il n’y avait pas un seul diamant coupe-verre dans tout le village. Alors, j’ai entrepris de rayer le verre avec le bord de cette demi-sphère de pierre et il s’est avéré que cela coupait avec une facilité décon­certante. A partir de ce moment ma pierre fut utilisée régulièrement comme diamant par tous nos proches et amis. En 1937, j’en fis cadeau à mon grand père, mais à l’automne de cette mê­me année il fut arrêté et emmené à Magadan où il survécut sans jugement jusqu’à sa mort en 1968. Aujourd’hui, personne ne sait ce qu’est devenue ma pierre… »

Dans cette lettre, Koretsky souligne qu’en 1933 son guide Yakut lui avait raconté que « …cinq à dix ans auparavant il avait découvert plusieurs chaudrons sphériques (ils étaient parfaitement ronds) qui dépassaient bien au-dessus du sol (plus haut qu’un homme). Ils avaient l’air tout neufs. Plus tard, le chasseur les avait revus, cette fois brisés et éparpillés ».

Koretsky fait éga­lement remarquer que lorsqu’il fit une deuxième visite, quelques années plus tard, à un des chau­drons, celui-ci s’était considérablement enfoncé dans le sol.

A. Gutenev et Yu. Mikhailovsky, deux chercheurs résidant à Mirny en Yakutia, rapportèrent qu’en 1971, un vieux chasseur appartenant au peuple Evenk leur avait appris que, dans la zone entre les deux rivières appelées Niugun Bootur (« héros flamboyant ») et Atadarak (« lieu du har­pon à trois bords »), dépasse du sol la chose qui précisément donne son nom au lieu : un « très grand » harpon en fer à trois facettes. Tandis que dans la zone dite Kheliugur (« peuple de fer »), entre deux rivières, il y a un terrier en fer où gisent « des cyclopes, minces et noirs, vêtus de fer ». Il se déclara capable d’y conduire quiconque le désirait, affirmant la proximité du site, mais personne ne le crut. Il est mort depuis.

Un autre de ces objets fut, semble-t-il, couvert par la construction d’un barrage sur la Viliuy, un peu en aval de la Erbiie. Selon le récit d’un des constructeurs du projet hydroélectrique de la Viliuy, lorsqu’ils creusèrent un canal de déviation pour assécher le talweg principal ils découvrirent une « plaque » convexe en métal. Pressés par les délais, les responsables du projet firent une inspection de routine et donnèrent l’ordre de poursuivre les travaux.

Il existe une foison de récits émanant de personnes qui sont tombées par hasard sur des constructions de ce genre, mais à défaut d’indications précises il est extrêmement difficile de les localiser, tant ce pays est d’une monotonie déprimante.

Certains anciens ont un jour raconté que, dans un lieu appelé Tong Duurai, coule un ruisseau appelé Ottoamokh (« des trous dans le sol ») autour duquel existent des cavités incroyablement profondes connues sous le nom de « gouffres ricanants ».

Cette même appellation apparaît dans des légendes qui y situent la demeure d’un géant flamboyant et destructeur des alentours.

Chaque six ou sept siècles, une monstrueuse boule de feu jaillit de ce lieu et, soit explose juste après sa sortie, soit s’envole dans le lointain pour (selon les chroniques et légendes locales) exploser au loin. Elle a pour effet de transformer une région s’étendant sur des centaines de kilomètres en un désert calciné parsemé d’éclats rocheux.

Les légendes Yakutes font de nombreuses références à des explosions, tourbillons de feu et autres sphères incandescentes montant dans les airs.

Tous ces phénomènes sont, de toutes façons, asso­ciés aux mystérieuses constructions métalliques que l’on trouve dans la Vallée de la Mort. Certaines sont décrites comme des « maisons de fer » grandes et rondes prenant appui sur un certain nombre de supports latéraux. Elles n’ont ni porte ni fenêtre, seulement un « large trou d’homme » au sommet du dôme.

Certaines se sont presque entièrement enfoncées dans le permafrost, ne laissant apparaître en surface qu’une protubérance arquée à peine visible. Des témoins qui ne se connaissent pas décrivent de la même manière ces « maisons de métal sonore ». D’autres objets sont éparpillés dans la région comme des couvercles, sphériques en métal qui coiffent quelque chose d’inconnu.

Les légendes Yakutes racontent que les mystérieuses sphères de feu sont produites par « un orifice qui crache la fumée et le feu » au centre d’un « couvercle d’acier fracassant ».

Il s’agit aussi de la source des tourbillons de feu qui, d’après les descriptions, ressemblent fort aux effets des explosions atomiques d’aujourd’hui.

Environ un siècle avant chaque explosion ou série d’explosions, une sphère flamboyante fusait à très grande vitesse de « l’orifice de fer » et, sans causer trop de dégâts, montait sous la forme d’une mince colonne de feu.

Au bout de celle-ci apparaissait une très grande boule de feu. Accompagnée de quatre coups de tonnerre successifs, elle montait encore beaucoup plus haut et s’éloignait en laissant une « traînée de fumée et de feu ». Ensuite une salve d’explosions se faisait entendre au loin…

Dans les années 1950, les militaires soviétiques s’intéressèrent à cette région, pour le caractère dépeuplé de sa frange nord, et y firent une série d’essais atomiques. Une des explosions souleva une sérieuse énigme qui à ce jour interpelle les spécialistes étrangers.

Selon un communiqué de septembre 1991 de la radio allemande Deutsche Welle, lors de l’essai d’un engin nucléaire de 10 kg en 1954, l’ampleur de l’explosion dépassa les calculs d’un facteur de 2 000 à 3 000 pour des raisons inconnues, atteignant 20 à 30 mégatonnes, ce qui fut enregistré par séismographie dans le monde entier.

La cause d’un tel écart de puissance explosive demeure inexpliquée. L’Agence Tass avait alors émis une dépêche selon laquelle une bombe à hydrogène compacte avait été testée dans l’atmosphère, qui se révélera fausse plus tard. Après les essais, des zones interdites furent délimitées et le travail continua en secret pendant plusieurs années.

Mythes et légendes

Cherchons dans le passé lointain les indices laissés dans la poésie épique. Ainsi qu’en témoignent les légendes transmises par voie orale, à l’époque lointaine où tout commença, le pays était habité par un petit nombre de nomades Tungus.

Un jour, leurs lointains voisins virent leur territoire brusquement plongé dans une obscurité profonde et tout fut secoué par une déflagration assourdissante. Un ouragan de force inconnue survint et le pays subit d’énormes chocs. Des éclairs zébrèrent le ciel en tous sens. Lorsque le calme revint et que l’obscurité se leva, les nomades assistèrent à un spectacle sans précédent. Au milieu du pays dévasté, brillant au soleil, se dressait une haute structure verticale visible à une distance de plusieurs jours de marche.

Pendant longtemps, la structure émit des bruits désagréables et assourdissants tout en diminuant progressivement de taille jusqu’à disparaître complètement dans le sol. A la place de la haute structure il y eut un immense orifice vertical béant.

Selon les termes étranges des légendes il était constitué de trois niveaux de « gouffres ricanants ». Ses entrailles étaient réputées contenir un pays souterrain possédant son propre soleil, lequel était cependant en voie d’extinction. Une puanteur étouffante montait de l’orifice, si bien que personne ne demeura dans le voisinage. A distance on pouvait parfois apercevoir une « île tournoyante » apparaissant au-dessus de l’ouverture et ceci s’avéra en être le « couvercle retentissant ».

Ceux que la curiosité poussait à s’approcher pour voir n’en revenaient jamais. Les siècles passèrent ; la vie continua comme auparavant. Personne ne s’attendait à quoi que ce soit d’extraordinaire, mais un jour se produisit un petit tremblement de terre et le ciel fut traversé par un mince « ouragan de feu ». A son sommet apparut une boule de feu aveuglante.

Accompagnée « d’une série de quatre coups de tonnerre » et laissant derrière elle une traînée de feu, la sphère fila en suivant une trajectoire basse descendante et, après avoir disparu derrière l’horizon, explosa. Les nomades furent perturbés mais n’abandonnèrent pas leur territoire puisque le « démon » ne leur avait fait aucun mal mais avait explosé sur celui d’une tribu hostile voisine.

Quelques décennies plus tard, l’événement se reproduisit : la boule de feu s’envola dans la même direction et ne détruisit, cette fois encore, que les voisins. De toute évidence, ce « démon » était en quelque sorte leur protecteur qu’ils baptisèrent pour la légende : Niurgun Bootur, « le héros flamboyant ».

Cependant, quelques temps plus tard, survint un événement qui épouvanta même ceux qui se trouvaient dans les parages les plus lointains. Une gigantesque boule de feu jaillit de l’ouverture dans un hurlement tonitruant et explosa :.. juste au-dessus ! Il s’ensuivit un grand tremblement de terre. Certaines collines se fendirent de failles de plus de 100 mètres de profondeur.

Après l’explosion, une « île rotative » balaya tout sous elle d’une « mer de feu ». Les effets de l’explosion se firent sentir à plus de mille kilomètres à la ronde. Les tribus nomades qui survécurent à la périphérie de cette zone s’enfuirent dans toutes les directions, cherchant à s’éloigner du lieu fatal, mais cela ne les sauva pas de la mort.

Ils succombèrent tous à une curieuse maladie qui ne se transmettait que génétiquement. Ils léguèrent cependant le témoignage précis de ce qui était arrivé, inspirant les très tragiques et belles légendes composées par les conteurs Yakut.

Un peu plus de 600 années s’écoulèrent. De nombreuses générations de nomades étaient venues et reparties. Les avertissements des lointains ancêtres furent oubliés et des gens s’installèrent à nouveau dans la région.

Alors l’histoire se répéta…

La boule de feu de Niurgun Bootur apparut au-dessus d’un tourbillon flamboyant et s’en alla encore exploser au-delà de l’horizon. Quelques décennies plus tard, une deuxième boule de feu déchira l’atmosphère (ou l’appela cette fois Kiun Erbiie, « le héraut aérien étincelant » ou « messager »).

Vint alors une autre explosion dévastatrice à laquelle les légendes donnèrent à nouveau une tournure anthropomorphique. On lui donna le nom de Uot Usumu Tong Duurai, qui peut se traduire approximativement par « l’étranger criminel qui perça la terre et se cacha dans les profondeurs, détruisant tout aux alentours dans un tourbillon flamboyant ».

Il importe de noter qu’à la veille du vol du géant nuisible Tong Duurai, apparut dans le ciel le messager du Dyesegei céleste, le champion Kiun Erbiie qui traversa le firmament comme un « bolide tombant » ou « éclair fulgurant » pour avertir Niurgun Bootur du combat imminent. L’événement légendaire le plus significatif fut le jaillissement de Tong Duurai des profondeurs et livrant bataille à Niurgun Bootur.

Cela se produisit à peu près comme suit : tout d’abord un tourbillon serpentaire ramifié jaillit de « l’orifice », surmonté d’une boule de feu gigantesque qui, après plusieurs coups de tonnerre, fonça haut dans le ciel. Elle était suivie d’une escorte, « un essaim de tourbillons fatals » qui dévastèrent les environs.

Mais il y eut des cas où Tong Duurai rencontra Niurgun Bootur au-dessus de sa source, après quoi le pays resta sans vie pendant longtemps. Les descriptions varient considérablement : plusieurs « héros flamboyants » pouvaient surgir de l’ouverture simultanément, voler quelque distance et exploser en un lieu. Tel fut le vol de Tong Duurai.

Une étude des couches de terrain indique que l’intervalle entre les explosions ne dépassait pas 600 à 700 ans.

Ces légendes sont le reflet vivant de ces événements, mais l’absence de tradition écrite nous prive de documents tangibles. Il semble cependant que cette lacune est compensée par les chroniques historiques d’autres peuples.

Les chroniques d’autres ethnies

Dans l’ensemble, à des intervalles de 600 à 700 ans, se produisirent plusieurs explosions, ou plutôt une combinaison d’événements dont certains n’étaient qu’annonciateurs. Tous ces faits furent soigneusement relatés par la poésie épique, les traditions et les légendes.

Curieusement, des légendes similaires circulent dans les zones équatoriales de la planète, où des explosions ou « boules de feu géantes » apparues soudainement dans le ciel détruisirent plusieurs civilisations anciennes.

À en juger par les résultats d’études archéologiques menées dans la haute vallée de la Viliuy par SA. Fedoseyeva, l’occupation variable intermittente de ce territoire remonte au quatrième millénaire avant J.-C. Au cours du premier millénaire après J-C., le fil de l’histoire est interrompu, et cela n’est pas en contradiction avec la date possible de la dernière explosion historique, soit septembre 1380.

Le nuage soulevé masqua le soleil sur l’Europe pendant plusieurs heures. Des séismes violents eurent lieu dans plusieurs zones géoactives. Cet événement est consigné dans des documents écrits.

Dans les chroniques russes, cela coïncide avec la bataille du Champ de Kulikovo : « …l’obscurité ne se dissipa que dans la deuxième moitié de la journée. Il souffla un vent d’une telle force qu’une flèche tirée d’un arc ne pouvait progresser contre lui… » Ce fait contribua à la victoire des Russes.

Cependant les explosions sont décrites de manière bien plus vivante dans les légendes Tungus que dans d’autres sources. A en juger par les récits, elles dépassaient de loin la puissance des armes nucléaires modernes.

Si nous adoptons comme date de départ 1380 et que nous remontons dans le passé nous pouvons repérer ces faits. Par exemple, en 830 fut détruite la culture des Mayas qui occupaient la péninsule du Yucatan au Mexique. Plusieurs de leurs villes furent ruinées par une explosion de puissance gigantesque.

Certains épisodes de la Bible ressemblent aux légendes Yakut, par exemple la description des plaies d’Égypte et l’anéantissement de Sodome et Gomorrhe. Dans une oasis de la péninsule arabe, une ville ancienne fut détruite et littéralement réduite en cendres. Selon la légende, ceci se produisit lorsqu’une énorme boule de feu apparut dans le ciel et explosa.

Les archéologues ont découvert une cité dévastée à Mohenjo-Daro, dans le sous-continent indien. Les traces de la catastrophe, des murs de pierre fondus, indiquent sans conteste une explosion de type nucléaire.

Des événements similaires sont décrits dans des chroniques chinoises du XIVème siècle. Elles racontent que, loin dans le nord, un nuage noir s’éleva au-dessus de l’horizon et couvrit la moitié du ciel, projetant de gros morceaux de roche.

Des pierres tombèrent aussi du ciel en Scandinavie et en Allemagne et des incendies éclatèrent dans plusieurs villes. Les savants prétendirent que c’était des pierres très ordinaires et qu’un volcan devait avoir fait irruption quelque part.

La cause de tous ces malheurs ne serait-elle pas Tong Duurai qui depuis des siècles jaillit du sol ? Tandis qu’à son apparition Niurgun Bootur obscurcit la moitié du ciel, Tong Duurai le dépasse en taille et, montant au ciel, disparaît complètement.

Nous observons que dans la Vallée de la Mort, la radioactivité ambiante augmente à des intervalles réguliers, un phénomène que les spécialistes ne peuvent expliquer.


Que pensez-vous de cet article ? Partagez autant que possible. L'info doit circuler.



Aidez Elishean à survivre. Merci


ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde

(Vu 126 fois, 1 visites aujourd'hui)

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page