Divulgation cosmique

EXO-VATICANA – 13 Le rôle de Petrus Romanus pour le sauveur extraterrestre

Petrus Romanus, PROJET LUCIFER, et le plan exo-théologique étonnant du Vatican pour l’arrivée d’un sauveur extraterrestre.

Par Tom Horn & Cris Putnam

Il est possible qu’au centre de la Prophétie des papes et de la « dissimulation par le Vatican » des apparitions de Fátima (et des prophéties qui s’y rattachent) se trouve un concurrent papal potentiel pour le rôle de Petrus Romanus ou « Pierre le Romain » – le cardinal Tarcisio Pietro (Pierre) Bertone, qui est né à Romano (le Romain) Canavese (« Pierre le Romain »). 

(Le nouveau pape Bergoglio n’avait pas encore été élu à l’époque de la parution de cet article, NdT.)


Le cardinal Bertone est, entre autres, à l’époque où Exo-Vaticana part chez l’imprimeur, le deuxième dirigeant du Vatican. En tant que secrétaire d’état et Camerlingue (« chambellan » en italien) du pape, il est chargé pendant une vacance papale du rôle de chef d’état de la cité du Vatican jusqu’à « la période d’accord » et l’élection d’un nouveau pape.

Ce qui veut dire que, même pour deux simples semaines, un homme dont le nom signifie littéralement « Pierre le Romain» occupera d’ici quelques jours la position la plus puissante du Vatican.

Nous nous intéresserons pour le moment à son livre sorti en 2007 « La dernière prophétie de Fátima », qui semble avoir accompli exactement l’inverse de son objectif premier, à savoir, réfuter un autre travail d’une célèbre personnalité médiatique italienne, le journaliste et auteur Antonio Socci, dont le manuscrit « Le quatrième secret de Fátima » prétend que le Saint-Siège a dissimulé l’information concernant les réels secrets délivrés en 1917 par des apparitions mariales à trois jeunes bergers dans le village portugais rural de Fátima.

Les trois jeunes s’appelaient Lucia dos Santos et ses cousins, Francisco Marto et sa sœur Jacinta Marto, dont les visions – contenant des éléments de prophétie et d’eschatologie – sont officiellement sanctionnés par l’Église catholique.


Dans une explosive réponse, peu habituelle chez lui, au cardinal Bertone – Cher cardinal Bertone : « Qui de vous ou de moi ment délibérément ? » – nous découvrons pour la première fois comment, au bout d’un certain temps et de maintes enquêtes, M. Socci a conclu que le Vatican avait tu une partie importante de la révélation de Fátima lors de ses célèbres conférences de presse et la publication de son livre « Le Message de Fátima », le 26 juin 2000.

Socci raconte dans l’introduction de son livre qu’il croyait au début à la version officielle du Vatican sur le message de Fátima, préparée à l’époque par le cardinal Ratzinger (l’actuel pape Benoît XVI) et monseigneur Tarcisio Bertone (le possible prochain et dernier pape), dont la publication publique prétendait être le secret final.

Socci tomba ensuite sur un article écrit par le journaliste italien Vittorio Messori, intitulé : « Le Secret de Fátima, la cellule de sœur Lucie a été scellée », et sur une série de questions qui jetaient le doute sur la publication autorisée du Vatican pour laquelle Socci n’avait pas de réponse.

Pourquoi Messori, que Socci décrit comme « un grand journaliste, extrêmement précis … le chroniqueur catholique le plus traduit au monde », veut-il contester sans une bonne raison la version officielle de l’Église sur le Troisième Secret, raisonna-t-il.

Peu de temps après, Socci tomba sur une autre thèse semblable publiée en Italie par un jeune et consciencieux écrivain nommé Solideo Paolini, qui convainquit Socci de démarrer une enquête par lui-même sur la plus grande question entre toutes – une partie du document manuscrit de Lucia, contenant les dires principaux de « la Bienheureuse Vierge Marie » concernait-il les conditions d’une fin des temps de Rome, cachées à la vue du public par le Vatican en raison d’un contenu potentiellement explosif ?

Les soupçons de Socci ne firent que se confirmer après avoir demandé une entrevue (bien avant la sortie de son œuvre « Le Quatrième Secret de Fátima », qui jettera plus tard le doute sur l’histoire officielle de Rome) au cardinal Bertone, qui, avec Joseph Ratzinger, avait cosigné le document du Vatican du 26 juin 2000, qui publiait le prétendu passage final du « Message de Fátima ».

« Je suis parti à la recherche de plusieurs autorités influentes au sein de la curie, comme le cardinal Bertone, aujourd’hui secrétaire d’état du Vatican, qui était au centre de la publication du Secret en 2000 », écrit Socci. « Le cardinal, qui m’a fait la faveur de sa considération personnelle, et m’a demandé de faire des conférences dans son ancien diocèse de Gênes, n’a pas jugé bon \[aujourd’hui] de répondre à ma demande d’entrevue. Il était dans son droit de faire ce choix, bien sûr, mais cela n’a fait qu’augmenter ma crainte de l’existence de questions embarrassantes, et surtout qu’il y a quelque chose (d’extrêmement important) qui a besoin d’être tenu secret. »

Bien que ne s’attendant pas à découvrir une énigme aussi colossale, Socci fut finalement convaincu qu’il existe en fait deux jeux du Secret de Fátima : l’un que le public connaît et un autre, qui pour des raisons inconnues, est gardé secret par le Vatican.

Au début de ce possible complot, on trouvait la description du Troisième Secret, donnée par le cardinal Angelo Sodano, cinq bonnes semaines avant que ne fut délivrée, le 26 juin 2000, le « Message de Fátima » par Rome. Les remarques de Sodano arrivèrent pendant la béatification par le pape Jean Paul II de Jacinta et Francisco à Fátima, ce qui en a surpris beaucoup, qui a parlé de la vision d’un « évêque habillé de blanc » qui se frayait péniblement un chemin parmi les cadavres d’évêques, de prêtres et de nombreux laïques, et qui ne serait « mort qu’en apparence » en tombant au sol sous une fusillade.

En ajoutant les mots « mort qu’en apparence », le cardinal Sodano continuait de suggérer que la vision de Fátima avait été accomplie lors de la tentative d’assassinat de Jean Paul II en 1981. « Il paraissait évident à Sa Sainteté que c’était  »une main maternelle qui avait guidé le trajet de la balle », permettant de sauver de la mort le  »pape mourant ». »

Bien que beaucoup applaudirent la démonstration de Sodano ce jour-là, d’autres y virent une dissimulation concertée, dont faisait partie Sodano, car la prophétie de Fátima et son accomplissement supposé en 1981 comportait de notables différences. Le Washington Post se fit une joie de souligner ces flagrantes contradictions le 1er juillet 2000, avec ce gros titre cinglant : « Le Troisième Secret appelle d’autres questions : l’interprétation de Fátima s’écarte de la Vision. »

Le 13 mai, le cardinal Angelo Sodano, un haut responsable du Vatican, a annoncé l’imminente publication du texte soigneusement gardé. Il a dit que le Troisième Secret de Fátima ne prédisait pas la fin du monde, comme le pensaient certains, mais le tir sur le pape Jean Paul II place Saint-Pierre. Sodano a dit que le manuscrit … parle d’un « évêque habillé de blanc » qui, tout en se frayant un chemin parmi les cadavres de martyrs, « tombe sur le sol, apparemment mort, sous une fusillade ».

Mais le texte publié ce lundi-là (le 26 juin) ne laisse aucun doute sur le sort de l’évêque, disant qu’il « a été tué par un groupe de soldats qui ont tiré sur lui avec des balles et des flèches ». Tout le monde est mort avec le pontife : évêques, prêtres, moines, religieuses et laïques. Jean Paul II a survécu au tir d’un simple tireur, Mehmet Ali Agca et personne dans la foule n’a été blessé dans l’attaque.

Autre chose, que le Washington Post n’a pas mentionné, est la manière dont, selon la prophétie, le pape serait tué dans « une grande cité à moitié en ruines » pendant qu’il gravissait une montagne et s’agenouillait au pied d’une croix à son sommet.

Jean Paul II était à bord de la « papamobile » en traversant la place Saint-Pierre, il ne marchait pas, il n’y avait pas de grande montagne ni d’agenouillement devant une croix, et pas de cité à moitié détruite. Et on trouve ensuite le témoignage contradictoire de 1984 du cardinal Ratzinger lui-même, qu’il fit par une interview dans la newsletter de sœur Pauline (Jésus Magazine) et qui fut republiée un an plus tard dans un Bilan de Ratzinger intitulé : « Voici pourquoi la foi est en crise. »

Dans cette discussion, Ratzinger, qui a lu le véritable Secret de Fátima, a dit que la vision impliquait « des dangers menaçant la foi et la vie du chrétien et donc la vie] du monde », et qu’elle marquait aussi le début de la fin des temps. Il a dit de plus que « les éléments contenus dans le Troisième Secret correspondent à ce qui a été annoncé dans les Écritures et a été dit et redit dans de nombreuses autres apparitions mariales », et que :

« S’il n’est pas rendu public, tout au moins pour le temps présent, c’est dans le but d’empêcher que la prophétie religieuse soit mal interprétée dans une recherche de sensationnel. »

Des catholiques inquiets ont depuis mis en parallèle ce témoignage de 1984 avec le compte-rendu plus récent de Ratzinger, et se sont demandés quand, où, et dans quelles circonstances son récit a varié. La tentative d’assassinat de Jean Paul II de 1981 n’a certainement pas satisfait aux éléments publiés de la vision de Fátima ni correspondu aux « temps derniers » décrits dans la Bible.

Et il y a aussi l’affirmation venant d’érudits, parmi les plus respectés du Vatican, qui avaient déduit par des années d’études sur la prophétie de Fátima qu’elle concernait une crise mondiale de la foi, de type fin des temps, émanant des plus hauts échelons de Rome. L’illustre cardinal Mario Luigi Ciappi (1909-1996) a servi de théologien personnel à cinq papes, dont Jean Paul II, et il soutenait sans réserve que dans « le Troisième Secret il est prédit, parmi d’autres choses, que la grande apostasie de l’Église démarre à son sommet ».

Le cardinal Silvio Oddi ajouta dans une interview de mars 1990 à Rome, Italie, pour le magazine Sabato : « … le Troisième Secret faisait allusion aux temps sombres de l’Église : de graves confusions et de troublantes apostasies au sein même du catholicisme… Si nous considérons la grave crise traversée depuis le Conseil Vatican II, les signes que cette prophétie a été accomplie ne semblent pas manquer ».

Encore plus impressionnant dans son témoignage était que le père Joaquin Alonso, qui connaissait sœur Lucie personnellement et avait eu des conversations avec elle, a été pendant seize ans archiviste à Fátima et a déclaré avant sa mort en 1981, ce qui suit à propos du Troisième Secret :

… le texte fait des références concrètes à la crise de la foi au sein de l’Église et à la négligence des pasteurs eux-mêmes \[et aux] débats internes au cœur même de l’Église et à la grave négligence pastorale effectuée par la haute hiérarchie … des choses terribles sont sur le point d’arriver. Tout cela forme le contenu de la troisième partie du Secret … \[et] comme pour le secret de La Salette, par exemple, il y a davantage de références concrètes aux débats internes des catholiques ou à la chute de prêtres et de religieux. Il se réfère peut-être même à la faillite de la haute hiérarchie de l’Église. D’ailleurs, rien de tout ceci n’est étranger aux autres communications que sœur Lucia a faites sur ce sujet.

Celui qui varie peut-être le moins, parmi ceux qui ont eu en fait accès au message de Fátima et l’ont lu, fut le jésuite Malachi Martin, ami personnel proche du pape Paul VI, qui travaillait au Saint-Siège à faire des recherches sur les Rouleaux de la Mer Morte, publiant des articles dans des journaux de paléographie sémite, et qui enseignait l’araméen, l’hébreu et les Écritures Sacrées.

En tant que membre du Conseil Consultatif du Vatican et secrétaire personnel du célèbre cardinal jésuite Augustin Bea, Martin possédait des informations privilégiées en rapport avec les secrets de l’église et les problèmes mondiaux, dont le Troisième Secret de Fátima, auquel Martin faisait allusion en indiquant des éléments du plan pour installer auparavant le redouté Faux Prophète (Petrus Romanus ?) pendant un « Conclave final. »

En comparant les déclarations contradictoires du cardinal Ratzinger et de Malachi Martin, le père Charles Fiore, ami proche du prêtre assassiné Alfred J. Kuntz (dont il est parlé ailleurs dans ce livre) et de l’éminent théologien, le père John Hardon, aujourd’hui décédé, disait dans une interview enregistrée : « Nous avons deux cardinaux Ratzinger différents ; nous avons deux messages différents. Mais Malachi Martin était cohérent d’un bout à l’autre. »

L’entrée de Wikipédia sur les Trois Secrets de Fátima ajoute :

Lors d’une émission de radio, un auditeur posa au père Malachi Martin la question suivante :

« J’ai demandé il y a des années à Perth à un prêtre jésuite de m’en dire plus sur le Troisième Secret de Fátima. Il a dit, parmi d’autres choses, que le dernier pape serait sous le contrôle de Satan… Un commentaire là-dessus ? » Le père Martin a répondu : « Oui, on dirait qu’ils ont lu le texte du Troisième Secret ou qu’on leur en a parlé. » Dans une interview enregistrée avec Bernard Janzen, il fut posé au père Martin la question suivante : « Qui sont les gens qui travaillent si dur à supprimer Fátima ? » Le père Martin répondit : « Un groupe, tout un groupe de prélats catholiques de Rome, qui appartiennent à Satan. Ce sont des serviteurs de Satan. Et aussi des serviteurs de Satan en dehors de l’Église, dans diverses organisations ; ils veulent détruire le catholicisme de l’Église, et la garder comme facteur de stabilisation des affaires humaines. C’est une alliance. Une alliance déloyale, une immonde alliance… » Pendant la même interview, le père Martin a dit aussi par respect pour Lucia : « Ils (le Vatican) ont publié des lettres falsifiées en son nom ; ils lui ont fait dire des choses qu’elle ne voulait pas dire. Ils ont mis dans sa bouche des déclarations qu’elle n’a jamais faites. »

Une chose est certaine, quelque chose de troublant semble s’être produit concernant sœur Lucia à l’approche de la publication du soi-disant Secret Final. Après tout, les deux premières parties du Message de Fátima ont été publiquement diffusées par son évêque en 1941, et le Troisième Secret fut envoyé au Saint-Siège avec des instructions pour le rendre public en 1960. C’est cette année-là qui a été choisie, selon Lucia, parce que la « Sainte Mère » lui avait révélé que ce serait alors que « le Message paraîtrait plus clair ».

Et voilà que juste après 1960 Vatican II enclenche ce que de nombreux catholiques traditionnels actuels pensent être une crise de confiance sous la forme d’hérésies romaines.

Et bien qu’il aurait pu y avoir bien plus de révélations que le seul avertissement de Vatican II, et que le Secret n’avait pas été publié en 1960 comme il était supposé l’être de toutes façons (il est donc possible que nous ne le sachions jamais), quand le pape Jean XXIII a lu le contenu du secret, il a refusé de le publier et il est resté scellé jusqu’à ce qu’il soit révélé pendant l’année 2000.

Si les deux premiers Secrets ne donnaient aucune indication sur l’étendue et la pertinence du Troisième, ils avaient été étrangement perspicaces notamment avec le « miracle du Soleil » « dont ont été témoins » plus de 70.000 personnes (dont des non-croyants espérant lever le doute sur les apparitions), pendant lequel le Soleil en personne a semblé être délogé de son emplacement et a réalisé des manœuvres miraculeuses en prodiguant un stupéfiant festival de lumières ; la fin de la Première Guerre mondiale ; le nom du pape qui régnerait au début de la Deuxième Guerre mondiale ; l’extraordinaire phénomène céleste dont le monde entier serait témoin présidant le début de la Seconde Guerre mondiale ; la montée de la Russie (nation fragile et insignifiante en 1917) vers un pouvoir monolithique diabolique qui affligerait le monde par des souffrances et des morts.

Mais quelque chose concernant le Troisième et dernier Secret était différent, un phénomène à l’évidence qui devait être évité et dissimulé à tout prix par la hiérarchie de Rome.

Il parlait au minimum de l’apostasie du clergé et du dogme qui a suivi Vatican II.

Et pourtant ce n’était peut-être que des plans amenant quelque chose de plus sinistre, des éléments si noirs qu’ils gardaient Lucia éveillée la nuit. En couchant finalement sur le papier le Secret en 1944 sous l’obédience de Rome, elle passa un mauvais moment en raison de son contenu terrifiant. Il fallut une nouvelle visite de la « Sainte Mère » elle-même pour convaincre Lucia qu’elle faisait bien. Ensuite, les années suivantes, le Vatican lui avait ordonné de rester silencieuse au sujet de sa révélation.

À l’époque, et conformément aux ordres du pape, le cardinal Bertone lui rendait visite pendant des heures, au cours desquelles les deux passaient en revue les plus petits aspects de la vision en privé. Cela se fit en 2000, de nouveau en 2001 et encore en 2003. Quand finalement la religieuse carmélite mourut à l’âge de 97 ans (en 2005), emportant avec elle dans la tombe tout ce qui était resté secret, son comportement sembla au dernier moment étrange aux catholiques qui comprenaient les implications de la doctrine romaine du « salut ».

Antonio Socci commente ceci, soulignant que les longues visites à la visionnaire âgée n’étaient ni filmées ni enregistrées pour la postérité, parce que les spectateurs auraient vu par eux-mêmes la pression psychologique exercée sur la sœur cloîtrée.

« J’y ai repensé en lisant un passage du livre de Bertone, où le cardinal se souvient qu’à un moment la visionnaire était « irritée », et lui avait dit « Je ne suis pas à la confession » ! »

À ce sujet, Socci se demande :

« Quel était le genre de question pour que sœur Lucia réponde aussi vivement ? Quelqu’un était-il peut-être en train de rappeler à la sœur âgée l’existence du pouvoir ecclésiastique en laissant entendre qu’elle ne « recevrait pas l’absolution » ? Nous ne savons pas, parce que le prélat \[Bertone] – qui connaît et se souvient très bien de la réponse (tout à fait coriace) de la sœur – a dit littéralement qu’il avait « oublié » quelle était la question. »

Il semble en vérité que la pauvre Lucia était prisonnière du sinistre réseau de la Romanita Omertà Siciliani ou « Code du silence de la mafia », imposé par Rome.

Socci pense pourtant que l’entière vérité de Fátima aurait pu sortir de toutes façons et en se basant sur son enquête, et offre dans son livre « Le quatrième Secret de Fátima » une courageuse théorie sur ce qui a réellement transpiré en 2000 derrière les murs du Vatican. John Vennari résume la choquante hypothèse de Socci de cette manière :

Socci pense que lorsque Jean Paul II a décidé de publier le Secret, un genre de lutte de pouvoir fit irruption au Vatican. Il postule que Jean Paul II et le cardinal Ratzinger voulaient publier le Secret dans son intégralité, mais le cardinal Sodano, alors secrétaire de l’état du Vatican, s’opposa à l’idée. Et une opposition d’un secrétaire d’état du Vatican est formidable.

Un compromis fut atteint qui révèle tristement la vertu héroïque de la religieuse face aux principaux acteurs. La vision de « L’évêque habillé de blanc », que sœur Lucia a rédigé sur quatre pages serait au départ révélée par le cardinal Sodano, avec sa ridicule interprétation que le Secret n’est rien d’autre que la prédiction de la tentative d’assassinat du pape Jean Paul II.

En même temps, lors de la cérémonie de béatification du 13 mai 2000 de Jacinta et Francisco, le pape Jean Paul II « révélerait » indirectement l’autre partie – la partie la plus « terrifiante » – du Secret pendant son sermon. C’est ici que Jean Paul II parla de l’Apocalypse : « Un autre signe apparut dans le ciel ; et voici, c’était un grand dragon rouge. » (Apoc. 12:3).

Ces mots de la première lecture de la Messe nous font penser à une grande lutte entre le bien et le mal, en montrant de quelle façon, quand l’homme met Dieu de côté, il ne peut trouver le bonheur, mais finit par se détruire lui-même… Le Message de Fátima est un appel à la conversion, en alertant l’humanité de ne rien avoir affaire avec le « dragon » dont la queue a balayé un tiers des étoiles du ciel et les a jetées sur la Terre. (Apoc. 12:4).

Les pères de l’Église ont toujours interprété les étoiles comme étant le clergé, et les étoiles balayées par la queue du dragon indiquent un grand nombre d’hommes d’église qui seraient sous l’influence du démon. C’était pour Jean Paul II une manière d’expliquer que le Troisième Secret prédit aussi une grande apostasie.

Si Socci est correct dans son analyse, l’évêque Richard Nelson Williamson, un catholique anglais traditionnel et membre de la Société de Saint Pie X, qui s’oppose aux changements dans l’Église catholique apportés par Vatican II, a pu vérifier son hypothèse en 2005, en racontant comment un prêtre autrichien de sa connaissance a partagé en privé ce que le cardinal Ratzinger a confessé : « J’ai deux problèmes sur la conscience : l’archevêque Lefebvre et Fátima. Quant au dernier, on m’a forcé la main. »

Qui pouvait avoir « forcé » la main de Ratzinger pour soutenir par une fausse ou partielle déclaration le dernier Secret de Fátima?

Est-ce que ce fut une pression du siège pontifical, ou, comme s’interroge Williamson « un quelconque pouvoir caché derrière le pape et le cardinal ? ».

Si le sermon du pape Jean Paul II à Fátima parlait en fait de la « partie terrifiante » du Secret final – avec la queue du dragon balayant le tiers du clergé en réalisant son devoir – nous restons avec l’impression troublante qu’au moins 33 pour cent (degré maçonnique) de la hiérarchie du Vatican se consacre à un plan satanique.

A suivre…

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