Parapsychologie

Espionnage psychique et de visualisation à distance

Un vaste projet pour obtenir des renseignements par la « perception extra-sensorielle » de voyants et médiums.

Le gouvernement des Etats-Unis lança en 1970, une opération à l’Institut de recherche de Stanford (SRI), la Société Américaine pour la Recherche Psychique.

Dans le but d’étudier la réalité et les possibles applications tant militaires que civiles, des phénomènes psychiques. En particulier « la vision à distance », cette capacité visant à « visualiser psychiquement » des événements, des sites ou encore des informations à grande distance.

Plusieurs projets découlèrent de ces travaux de recherche préliminaire et se succédèrent, sans interruption, de 1970 à 1995. A partir de cette date, ils sortirent du « secret », pour tomber dans le domaine public. Les recherches se poursuivant cette fois au grand jour.


Jusqu’à la divulgation de ces activités en 1995, les services secrets et les militaires Américains se relayèrent tour à tour, pour utilisé et développé en secret, des méthodes psychiques « P.E.S. » (« perception extra-sensorielle ») afin de recueillir des informations. Cela s’étala sur plus de vingt années, avec plusieurs projets successifs.

Derrière la dénomination commune de « Stargate », adoptée par la majorité du public pour désigner ce projet (« Star Gate » étant en fait le dernier), se cache plusieurs programmes, qui changèrent régulièrement de mains, au cour des années:

– Projet SCANATE: Lancé et financé au départ par la CIA, à partir de 1970;

– Projet GONDOLA WISH: Reprit par l’Army INSCOM (Intelligence Security Command), de 1977 à 1979;


– Projet GRILL FLAME: Poursuivit par l’Army INSCOM et transféré par la suite à l’AMSAA (Army Materiel Systems Analysis Activity), de 1979 à 1983;

– Projet CENTER LANE: Revient ensuite à l’Army INSCOM, de 1983 à 1985;

– Projet DRAGOON ABORB: Poursuivit par l’Army INSCOM, puis transféré à la DIA, de 1985 à 1986;

– Projet CARAVEL: Programme purement scientifique, mit en place en 1986.

– Projet SUN STREAK: Poursuivit par la DIA (Defense Intelligence Agency), de 1986 à 1990;

– Projet STAR GATE: Toujours mené par la DIA, de 1990 à 1995, avant qu’il ne passe à la CIA, qui mit définitivement fin au programme en 1995.

Le déroulement des projets Américains d’espionnage psychique et de visualisation à distance, de 1970 à 1995

Ces recherches avaient été d’abord entreprises pour répondre aux préoccupations de la CIA, qui avait eu des informations faisant état d’enquêtes de la part de l’URSS, sur les phénomènes psychiques. Entre 1969 et 1971, les agences de renseignements Américaines avaient conclu que les Soviétiques étaient engagé dans des recherches « psychotronique ».

En 1970, il a été estimé que les Soviétiques avaient dépensé environ 60 millions de roubles par an (et plus de 300 millions en 1975). L’argent et le personnel affectés à ces recherches, ont qu’ils avaient réalisé des percées, même si la question a été examinée spéculative, controversée.

Le programme de recherche initial, appelé le projet « Scanate » a été financé par la CIA au début 1970. La recherche à distance a commencé de manière effective en 1972, à la Stanford Research Institute (SRI) à Menlo Park, en Californie. Ce travail a été réalisé par Russell Targ et Harold Puthoff, en partenariat avec la NSA et avec un scientologue.

Les expériences ont d’abord porté sur quelques individus doués, comme par exemple Ingo Swann, un scientologue . Les personnes qui ont étaient invitées à montrer leur potentiel, ont été formées et apprirent à utiliser leurs capacités, pour les besoins de la « guerre psychologique ». La précision minimale requise pour les candidats avait été établie à 65% et selon les expérimentateurs, dans les étapes ultérieures de formation préalables, ce niveau de précision aurait été « souvent constamment dépassé ».

Le programme se composait au départ de deux activités distinctes.

Une unité « d’active », parfaitement opérationnelle et d’un programme de recherche. La première était une unité rattaché aux forces Armées et au résultat sûr et régulier, pouvant être utilisé en cas de besoin. La seconde, employait des voyants à distance pour exécuter des compte-rendu de renseignements, qui étaient affichés dans un endroit non divulgué (pour aguerrir leurs capacités et poursuivre les tests en parallèle). Le programme de recherche a toujours été maintenue et il était toujours séparé de l’unité opérationnelle.

Le projet « Gondolla Wish » a débuté en 1977, sous la direction directe de l’ACSI, « l’Assistant Chief of Staff of inteligence », (Chef d’Etat-major adjoint pour le Renseignement). En liaison avec le SED, « Systems Exploitation Detachment », pour évaluer les demandes de renseignements pour la visualisation à distance, provenant des différents services militaires et de la communauté du renseignement.

En 1977, Stephen Schwartz forma un groupe de voyants à distance, dans le but de visualiser exclusivement des lieux sous-marins, afin d’expérimentations, pour étudier leurs performances. Ce groupe s’appela « le groupe Mobius ».

S’appuyant sur les avancées de « Gondolla Wish », un projet opérationnel de collecte d’informations (qui n’était pas une structure d’expériences et de recherche au départ) a été définit sous la responsabilité du service de Renseignement de l’US Army. Il prit le nom de « Grill Flame » et démarra à la mi-1978. Il était basé à Fort Meade (Maryland), et situé dans les bâtiments 2560 et 2561 de la base. L’équipe était appelée le « Détachement G » et faisait partie de l’INSCOM. Il se composait de soldats et de quelques civils qui avaient démontré, posséder des capacités psychiques naturelles, à des degrés divers. Par la suite, le programme de recherche de l’ISR fût intégré dans le projet « Grill Flame » au début de 1979, et des centaines d’expériences à distance ont eu lieu et furent réalisées au SRI. Elles se poursuivirent en fait jusqu’en 1986.

En 1983, le programme se vit attribuer une nouvelle dénomination avec l’appellation officielle « INSCOM Center Lane Project » (référencé « ICLP ») (3).

C’est à ce moment que Ingo Swann et Harold Puthoff du SRI, mirent au point un manuel d’instructions, « The Military CRV Manual » qui théoriquement, devait permettre à n’importe qui, d’être formé pour produire des données précises et détaillées, en utilisant la vision à distance, d’une cible désignée.

Cette méthode de collecte de renseignements fût diffusée et utilisée par de nombreux services, que ce soit de manière opérationnelles lors d’opérations sur le terrain, ou encore pendant la formation de militaires et d’agents.

En 1984, la National Academy of Sciences du Conseil national de recherches, se mit à évaluer le programme de visualisation à distance de l’Institut de recherche de l’Armée. Les résultats ont été jugés défavorables.

Lorsque le financement de ce projet de l’Armée à cesser à la fin de 1985, l’unité a été rebaptisée « Sun Streack » et transférée à la « Scientific and Technical Intelligence Directorate », (Direction Scientifique et Technique du Renseignement), de la DIA (Defense Intelligence Agency), sous le code de service « DT-S ».

En 1986, en réponse aux premières expériences de « visualisations sous-marines à distance » de 1977 par le groupe Mobius, il y eu la mise en place du projet « Caravel ». Celui-ci avait des applications purement scientifiques et historiques. Il s’agissait uniquement de visualiser des sites archéologiques sous-marins. Stephen Schwartz en devint le responsable et dirigea ce programme.

Sous les auspices de la DIA, le programme « Center Lane » passa ensuite à la « Science Applications International Corporation » (SAIC) en 1991 et se vit rebaptisé « Star Gate ».

Ce projet a subit une modification significative. Il est passé à ce moment de la catégorie « SAP », « Special Access Program », (Programme d’accès spécial) à une « LIMDIS », « Limited Dissemination » (Diffusion limitée), et a continué avec la participation de Edwin Mai, qui a géré plus de 70% du budget total de l’entreprise et a répercuté 85% des données qui furent collectées par le programme.

Sur une période de plus de vingt ans, c’est près de 20 millions de dollars, qui furent consacrés à ces différents projets et à leurs activités connexes. Avec 11 millions de dollars de budget pour la période allant de la mi-1980, jusqu’au début des années 1990 (une moyenne de un million de dollars par an).

Plus de quarante personnes ont servi dans ce vaste programme à divers moments, y compris environ une vingtaine de voyants à distance.

A son apogée au milieu des années quatre-vingt, cette recherche comprenait sept voyants à temps plein, ainsi que de nombreux employés en soutien et pour le travail d’analyse des éléments trouvés.

Trois voyants auraient aussi travaillé à Fort Meade exclusivement pour la CIA de 1990 à juillet 1995. Les médiums ont aussi été mis à la disposition d’autres organismes gouvernementaux, qui avaient demandé la possibilité d’utiliser leurs services.

Les participants ont utilisé au moins trois techniques différentes de perceptions psychique, à diverses époques:

– Coordonnate Remonte Viewing, « CRV » (Coordination de la visualisation à distance). Technique originale développés par le SRI dans laquelle il était demandé ce qu’ils avaient « vu » et de préciser les coordonnées géographiques des endroits de « visualisation ».

– Extended Remote Viewing, « VRE » (Visualisation à distance étendue). C’était un « assouplissement cérébral », réalisé au préalable. Qui était basé sur une méthode de méditation particulière, combinant plusieurs disciplines utilisées par différents genre de « médium » (Yogis Hindous, moines Tibétains et médium occidentaux). Cela était sensé augmenter les capacités psychiques.

– Written Remonte Viewing, « WRV » (Visualisation à distance par l’écriture). Un mélange des deux méthodes précédentes et de « l’écriture automatique » a été introduit en 1988, mais il s’est avéré assez controversé et il fût considéré par certains spécialistes, comme étant beaucoup moins fiable.

Les voyants et médiums qui ont participé aux différents projets à diverses époques:

– Harold E. Puthoff, de 1972 à 1985;
– Russel Targ, de 1972 à 1982;
– Ingo Swann, de 1972 à 1986, auteur des premières expériences de « vision à distance »;
– Pat Price, de 1973 à 1975;
– Hella Hammid, de 1973 à 1982;
– Keith Harary, de 1976 à 1982;
– Duan Elgin, à partir de 1972 et possible collaboration par la suite;
– Gary Langford, à partir de 1972 et possible collaboration par la suite;
– Ed May, de 1976 à 1995;
– F. Holmes « Skip » Atwater, de 1977 à 1987;
– Murray « Scotty » Watt, de 1978 à 1981;
– Joseph McMoneagle, de 1978 à 1984;
– Ken Bell, de 1979 à 1981;
– Mel Riley, de 1978 à 1981 et de 1986 à 1990;
– Fernand Gauvin de 1978 à 1981;
– Rob Cowart de 1981 à 1982;
– Tom McNear de 1981 à 1985;
– Gemma Foreman, participa à « Grill Flame » et « Center Lane » mais les dates sont inconnues;
– Hartleigh Trent de 1979 à 1983;
– Charlene Shufelt-Cavanaugh, de 1983 à 1987;
– Paul H. Smith, 1983 à 1990;
– Bill Ray, de 1984 à 1987;
– Lyn Buchanan, de 1984 à 1991;
– Ed Dames, participa à « Center Lane » pendant 5 mois seulement;
– Gabrielle Pettingell, de 1987 à 1990;
– David Morehouse, de 1988 à 1990;
– Gene Lessman, de 1986 à 1988;
– Stephen Schwartz, en 1977, dirigera plus tard le Projet « Caravel » en 1986;
– Greg S, de 1989 à 1995;
– Angela D, de 1986 à 1995;
– Robin D, de 1988 à 1995;

Certains des résultats obtenus et quelques exemples d’utilisation:

En 1995, le programme a procédé à plusieurs centaines de tentatives de collecte de renseignements, qui donnèrent des milliers de sessions de visualisation à distance. Parmi les succès de la collecte de renseignements, on peut citer:

– Joseph McMoneagle, un ancien agent de renseignement des projets spéciaux, et pour le 902d M.I. Group, déclare avoir quitté Star Gate en 1984 avec en récompense de ses services, l’attribution de la « Legion of Merit », pour avoir fournit des informations sur 150 objectifs, qui n’avaient pas été découverts, auprès d’autres sources de renseignement.

– En 1974, un voyant à distance semble avoir correctement décrit un aérodrome avec une grande grue « à portique » à une extrémité du terrain. Le terrain d’aviation décrit et les coordonnées données, on permit d’identifier une zone d’essai nucléaire Soviétique à Semipalatinsk, où il y aurait eu un possible site d’essais nucléaires souterrains.

– Un voyant à distance a été chargé de retrouver un bombardier Tu-95 Soviétique qui s’était écrasé quelque part en Afrique. Il a localiser l’endroit, mais il se trouva être situé à plusieurs kilomètres du lieu de l’épave réelle.

– En Septembre 1979, le Conseil national de sécurité, demanda d’obtenir des informations sur un sous-marin Soviétique, en cours de construction. Le voyant à distance indiqua qu’un nouveau sous-marin « très grand », avec « 18 ou 20 tubes lance-missiles » et une « grande surface plane » à l’arrière, serait lancé dans les 100 jours. Deux sous-marins, l’un avec 24 tubes de lancement et l’autre avec 20 tubes de lancement et un grand pont plat à l’arrière, ont été aperçus 120 jours plus tard.

– Une session avait pour objectif de localiser l’otage James L. Dozier (Brigadier-Général), qui avait été enlevé par les Brigades rouges en Italie en 1981. Il fût finalement libéré par la police Italienne au bout de 42 jours, apparemment sans l’aide des voyants. D’après les bulletins d’informations de l’époque, la police Italienne avait été assistée par « l’Etat Américain de la Défense et des spécialistes du ministère de la Défense », avec la fourniture de matériel de surveillance électronique.

– Une autre avait essayée de localiser Kadhafi avant l’attentat de 1986, le raid aérien sur la Libye, mais Kadhafi, n’a pas été blessé dans l’attentat.

– En février 1988 la DIA demanda où pouvait se trouver le colonel de l’USMC, William Higgins, qui était détenu au Liban. Un voyant a déclaré que Higgins était dans un bâtiment particulier, qu’il décrira avec des précisions, se trouvant dans un village bien précis dans le sud du Liban. Et un otage qui fût libéré plus tard, déclara, à partir de se qu’il savait, que Higgins avait été probablement détenu dans ce bâtiment à ce moment (à la date de la localisation).

– En janvier 1989 le Département de la défense a posé des questions sur la présence d’armes chimiques en Libye. Un voyant a donné le nom d’un navire, qui était soit « Patua » ou bien « Potua » et qui se trouverait au large de Tripoli, pour le transport de produits chimiques jusqu’à un port Libyen de l’Est. Selon les témoignages de diverses agences de renseignements, plus tard, un navire nommé « Batato », fût chargé d’une cargaison secrète et non-identifiée à Tripoli et se rendit dans un port Libyen dans l’Est du pays.

– Un voyant a « vu » qu’une colonel du KGB, arrêtée pour espionnage en Afrique du Sud avait donné des informations sur le trafic maritime, en utilisant une calculatrice de poche, contenant un dispositif de communication radio. Ce renseignement, arrivé en Afrique du Sud, permit de convaincre l’espionne de coopérer.

– Ils ont aussi étaient chargés de localiser du plutonium en Corée du Nord en 1994, apparemment sans succès notable.

– Des voyants à distance ont également déclaré avoir contribué à trouver des lieux de stockage de missiles « Scud » et des lieux, lié à des projets secrets d’armement biologique et chimique, et d’avoir localisé et identifié, plusieurs tunnels et installations souterraines.

La fin de cette grande entreprise secrète de collecte d’informations

Le programme avait pût exister en partie, grâce à l’appui du sénateur Claiborne Pell, et du membre de la Chambre des Représentants Charles Rose, qui étaient convaincus de l’efficacité du programme et s’étaient battu pour assurer son financement et pouvoir lui obtenir un budget. Toutefois, au début des années quatre-vingt dix, le programme se trouva à devoir faire face à des distorsions internes.

La division au sein de l’équipe dirigeante, nuisait à l’organisation des groupes de voyants et aux différentes sessions de travail. Des performances médiocres, n’aider pas non plus à donner une image de « projet indispensable », vis-à-vis de la communauté du Renseignement et du Congrès. Et le peu de résultats précis et notables, avait aussi des conséquences sur le moral et l’intérêt des voyants, participant au programme.

Le projet de Loi des Crédits de la Défense, prévu pour l’exercice 1995, a ordonné que le programme soit transféré à la CIA, et cette dernière se trouva chargée de procéder à un examen du programme dans son ensemble, depuis le début.

En 1995, l’AIR, « American Institutes for Research », (l’Institut Américain pour la Recherche) fût choisit par la CIA pour évaluer l’efficacité et les résultats du programme. Le 29 septembre 1995, le rapport final a été présenté au Congrès et il sera rendu public le 28 novembre 1995 . En conclusion, il y eu une évaluation positive par le statisticien Jessica Utts, « qu’un effet statistiquement significatif avait été démontré en laboratoire » (la voyance à distance était possible et étant reproductible, elle n’était donc pas le fruit du hasard).

Le rapport indiquait en outre, que « les médiums du gouvernement avaient déclaré être précis, et avoir une fiabilité, d’environ 15% ». Mais par la suite, cela se trouva contredit par le psychologue Ray Hyman (un spécialiste du CSICOP, « Committee for the Scientific Investigation of Claims of the Paranormal ») . Qui minimisa non seulement les résultats et leur pertinence, mais aussi le sérieux du travail réalisé. La recommandation finale de l’AIR a été de mettre fin au projet Star Gate.

La CIA en a conclu qu’il n’y avait aucun cas significatif dans lequel la P.E.S. avait pût fournir des données fiables, pouvant être utilisées pour aider les opérations de renseignement. Et prit la décision de mettre fin définitivement au projet Star Gate le 30 juin 1995.

La recherche « psychique » se poursuivra ensuite dans le domaine public

En fait depuis 1989, en parallèle à la recherche secrète, il existait un programme purement militaire, dirigé par le général Stubblebine (un ancien commandant de l’INSCOM, qui est devenu après sa retraite du service actif, vice-président pour « Intelligence Systems », un contractant de la Défense) et le colonel John Alexander, dans le but de former des officiers pour superviser les unités de voyants.

Ils se servirent pour ce faire des compétences d’une entreprise privée, un sous-traitant de la Défense appelé « PSI TECH », qui était établit au Nouveau-Mexique. Par la suite, en 1993, la nouvelle Vice-présidente de Psi Tech, Joni Dourif, déménagea la compagnie à Beverly Hills en Californie. Où, tout en continuant son travail de sous-traitant pour l’armée avec Psi tech, elle ouvrit une filiale qu’elle dénomma « TRV », pour « Training Remonte Viewing » (entrainement à la vision à distance). Et qui, avec la collaboration de Ed Dames, sera finalement ouverte au public en 1996, devenant la première école ouverte à tous ceux qui souhaitaient être formé aux techniques de visualisation à distance.

En 1999, Ed Dames quitta Psi Tech pour cause de divergence de vue dans la gestion de la compagnie et aussi suite à un procès, qu’il perdit. Dans la foulée, Joni Dourif, sera nommée Présidente de Psi Tech. Cette compagnie fût rachetée la même année par Dane Spotts, et elle prit alors le nom de « CEO ».

La fin du programme provoqua l’apparition de plusieurs structures, écoles privées ou des sociétés de services, qui furent ouvertes (surtout au début) par d’anciens participants au programme.

Ils y dispensèrent une initiation et une formation à « la visualisation à distance », et qui pour certaines existent toujours aujourd’hui. Parmi elles, on peut citer:

– Transdimmensional Systems (TDS), situé à Calsbad (Californie), fondée par Prudence Calabrese, en activité de 1997 à 2003;

– Problems Solutions Inovations (PSI), situé à Alamogordo (Nouveau-Mexique) et à Armarillo (Texas), fondé par Lyn Buchanan en 1992 et toujours en activité;

– Remonte Viewing Instructional Services (RVIS Inc.), à Boulder (Colorado), fondé par Paul H. Smith en 1997 et toujours en activité.

– Aurora Group, qui était un groupe privé, réunissant 11 voyants et médiums, avec le but de présenter, d’expliquer et de rendre publique les différentes techniques, utilisées dans les différents projets. Ce groupe a existé de 2003 à 2009.

– Operational Certification Program (OCP), fondée en 2004 par la « PSI » et Coleen Marenich (elle fût ensuite rejointe par Lyn et Linda Buchanan), dans le but de former des professionnels, pour surveiller et contrôler les activités de « remonte viewer » et de certifier l’activité d’une entreprise dans ce domaine. Afin d’établir un code éthique, d’identifier les buts et les missions, des personnes se disant « voyants » ou « médiums » et aussi d’évaluer leurs capacités. Afin de responsabiliser tous les acteurs de cette discipline.

L’OCP est toujours en activité et cela aboutira à la création d’une « association » (qui fait plus penser à un syndicat) des « Remonte Viewing », qui existe toujours aux Etats-unis. C’est la « Professional Controlled Remonte Viewers Association », pour protéger et contrôler la profession de « voyants à distance ». (Il y eu ensuite la « International Remonte Viewing Association »).

– Depuis 2004, d’autres sociétés firent leur apparition, comme par exemple: « RV Worksshops », « RV Business », « UKRV », « UK RNVG » et « RV Documents ».

– Ten Thousand Raods (TKR), fondé par Palyne « PJ » Gaernir, qui est un large forum sur internet, et qui présente méthodes, témoignages, archives,…etc;

Il y eu aussi dernièrement en 2008, 2009 et 2010, plusieurs groupes de voyants et de médiums, qui furent constitués pour des recherches organisées par des grandes écoles ou des universités. Leurs travaux visaient à avoir des renseignements sur les causes du réchauffement climatique, les « univers multiples », ou encore pour tenter de prédire les évènements futurs.


Que pensez-vous de cet article ? Partagez autant que possible. L'info doit circuler.



Aidez Elishean à survivre. Merci


ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde

(Vu 289 fois, 1 visites aujourd'hui)

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page