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En Conscience … Témoignages d’expériences hors du commun

Vidéo

Depuis la nuit des temps, des individus ont vécu des expériences de mort imminente, des phénomènes d’expansion de conscience, ou encore des sorties hors du corps.

Nous sommes allés à la rencontre de quelques-unes de ces personnes qui ont accepté de témoigner : qu’ont-elles vécu ? Qu’ont-elles vu ? En quoi ces expériences étaient bien différentes de simples rêves ou d’hallucinations ?

Nous avons également interrogé des psychiatres, des psychologues en milieu hospitalier, et d’autres spécialistes pour tenter de percer la réalité de ces phénomènes.

Que disent ces expériences sur notre conscience et sur la structure de la réalité ?
Comment prendre conscience de la véritable nature de notre être ?


Intervenants :
– Olivier Chambon (Docteur psychiatre)
– Jean-Jacques Charbonier (Médecin anesthésiste-réanimateur)
– Sylvie Déthiollaz (Docteur en biologie moléculaire, directrice de l’ISSNOE)
– Eric Dudoit (Docteur en psychologie et psycho-pathologie)
– Marc Boucher de Lignon, Nicole Dron, Philippe Raboud

Cette vidéo est entièrement retranscrite à l’écrit.

Transcription du documentaire

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Je me suis posé très tôt des questions sur la réalité qui m’entourait Assez jeune, j’avais la sensation que ce que je voyais n’était pas la réalité, qu’il y avait quelque chose derrière, mais c’était vraiment de l’ordre du pressentiment je ne pouvais pas l’exprimer mieux que ça, c’était quelque chose dont j’essayais de parler autour de moi mais personne ne me comprenait. Et puis j’ai mis ça un petit peu de côté mais j’avais des questions comme ça qui m’intéressaient sur l’Univers, pourquoi on était là, qu’est-ce qu’on faisait sur terre, etc.

Donc je me suis tournée vers la science et j’ai découvert la biologie moléculaire avec justement la question de l’origine de la vie qui m’a vraiment passionnée et j’ai fait mon doctorat en biologie moléculaire à Genève. Mais il y avait un sentiment de frustration il y avait quelque chose, un sentiment de passer à côté de l’essentiel mais je ne savais pas ce que je recherchais. Et puis c’est dans ce contexte en fait qu’un jour j’ai découvert un peu par hasard, si le hasard existe, ce qu’on appelle les expériences de mort imminente et là pour moi c’était vraiment une révélation. Tout de suite je me suis dit voilà c’est ça que je cherche parce que ça touchait forcément aux grandes questions ça touchait déjà à deux problèmes, enfin deux mystères encore en biologie c’est-à-dire la mort et la conscience.


Et je voyais là le moyen de concilier ce questionnement plus existentiel et une démarche scientifique. Et c’est comme ça que petit à petit a germé l’idée de créer un Centre à Genève qui à l’origine était vraiment dédié aux expériences de mort imminente.

Philippe RABOUD :

Je suis dans l’année de mes 19 ans, je suis au hockey sur glace, je suis gardien remplaçant, en ligne nationale et puis je fais aussi, parallèlement du judo.

« C’est un dimanche après-midi, lors de ce combat, je me retrouve face à un gars qui est largement supérieur à moi au niveau technique moi je suis ceinture jaune, lui il doit être ceinture noire ou ceinture marron on commence le combat et je me retrouve projeté, une prise de judo et hop je vole ! Et je retombe sur son pied… donc son pied comme ça, moi, je retombe … le dos… tac… un bruit incroyable dans la colonne, tout le monde pense que j’ai la fracture de la colonne vertébrale. Je suis à terre, je suis conscient je ne bouge pas, mais je suis conscient

On me transporte à l’hôpital sur une table d’examen, avec des gens autour de moi. On me regarde, on n’ose pas trop me toucher. Et tout à coup, on me fait une manipulation et c’est là que ça commence quoi… je me retrouve au-dessus de mon corps, je flotte au-dessus de moi. Je vois des gens, je ne sais pas ce qui se passe, je suis au-dessus de mon corps et je me vois , je me vois souffrant, je me vois vraiment avec… vraiment, souffrant sur la table et plusieurs médecins autour de moi, quelques infirmière et on me fait un massage cardiaque Je me retourne, je regarde du côté du plafond mais il n’y a pas de plafond, il y a un tunnel.

On appelle ça un tunnel aujourd’hui mais il faut donner un nom à quelque chose qu’on ne comprend pas. C’est comme un tunnel, un grand tube, et je monte Aucune notion de temps, aucune notion de douleur, un sentiment de plénitude certains disent un sentiment orgasmique, je peux dire que c’est incroyable quoi ! cette aspiration dans ce tunnel, vraiment c’est quelque chose qui est en moi.

Nicole DRON :

J’ai vécu cette expérience en 1968, j’ai mis au monde une petite fille et 3 semaines après, j’ai fait une grave hémorragie et donc j’ai été emmenée à l’hôpital en urgence. Le lendemain, je suis rentrée dans le bloc opératoire pour un curetage et une seconde hémorragie s’est déclarée, on a dû me faire une hystérectomie d’urgence c’est-à-dire l’ablation de l’utérus et c’est au cours de l’opération que j’ai vécu cette expérience Je me suis trouvée au plafond Tout ce qui était moi, mon être profond, tout ce qui était conscient était au plafond et j’éprouvais un sentiment incroyable de vivre au-delà de mon corps. Je me suis regardée et je me suis dit : »qu’est-ce que t’es moche ma fille (rire). J’étais complètement cadavérique, avec des tuyaux etc.

Mais ça n’avait même plus d’importance parce que ce corps-là ce n’était pas moi, ce n’était pas véritablement moi. Je me rappelle que j’entendais le chirurgien qui disait « Vite un flacon de sang ! ». Je me suis rendue compte que tout le monde était encore assez stressé et à un certain moment j’ai entendu le chirurgien qui a dit : « Elle me pète entre les mains ». J’ai pensé d’un seul coup à mon mari et à mon beau-père Mon mari m’avait dit : « ne t’en fais pas, tout va bien se passer, on t’attend dans la salle d’attente ».

Je pense à lui et instantanément je me trouve dans la salle d’attente je prends conscience de traverser les murs, ça va tellement vite qu’on n’a même pas le temps de s’en rendre compte Et dans la salle d’attente, alors là j’éprouvais comme une désespérance quelque part parce que je les regardais, mon mari et mon beau-père, et je voyais qu’ils ne se rendaient pas compte de ma présence. Alors évidemment je faisais des coucous, j’allais à droite, j’allais à gauche à un certain moment j’ai même mis ma main sur l’épaule de mon beau-père pour lui dire simplement « allez rassure toi, je suis là quoi ! » et ma main a traversé son corps.

Là, je me suis interrogée, je me suis dit : « qu’est-ce qui t’arrive ? ». Je ne comprenais rien du tout Et mon mari, j’avais le sentiment d’être dans son cœur, pas dans son cœur physique mais j’étais en lui. Je savais tout ce qu’il pensait, alors plus tard évidemment je lui ai dit « écoute, tu ne te faisais pas beaucoup de souci pendant que j’étais… pendant que tu étais dans la salle d’attente et tout… Alors il m’a dit que c’était vrai parce que bon, ce n’était pas grave je n’avais pas une opération par exemple à cœur ouvert

Et puis j’ai pensé aussi à mes parents, ma petite fille devait être chez mes parents et le matin-même, ça c’est intéressant, mon mari lui avait apporté le drap qu’on m’avait mis entre les jambes quand je suis arrivée à l’hôpital, on me suivait à la trace quoi, et donc maman avait changé l’eau plusieurs fois et elle était en train de dire à papa : « mon Dieu, mon Dieu, Nicole s’est vidée totalement, comment… il ne va plus rien rester quoi : » Voila. Et papa disait « vite » j’avais encore un petit frère qui avait 11 ans à l’époque là papa disait : « vite, vite vite, on va conduire Alain à l’école pour être là quand elle va se réveiller ». Et c’était vrai. Plus tard quand j’en ai parlé à mes parents, ils m’ont dit que c’était vrai.

Marc BOUCHER DE LIGNON :

En 85, quand j’ai fait mon NDE, je travaillais à l’étranger j’avais un diplôme d’ingénieur en informatique, j’avais fait 200 km pour aller danser Bon moi je ne bois pas d’alcool. Je ne buvais pas d’alcool à cette époque Et je suis revenue il était 6 heures du matin, je me suis endormi au volant La voiture en fait au bout de la ligne droite, comme il y a un tournant à 90°, la voiture a été tout droit. J’avais ma ceinture que j’ai cassé, j’ai cassé le volant aussi avec mes dents puisque j’ai une dent cassée, le moteur était tourné, il y avait une roue en moins. L’ambulance est arrivée quelques minutes même pas après, et j’ai des souvenirs, j’en ai des frissons quand je le raconte, c’est amusant, j’ai des souvenirs de quand je suis dans l’ambulance

A partir de là, je me vois, je suis moi au-dessus de mon corps et les ambulanciers essaient de me réanimer parce que, apparemment, je suis en arrêt cardiaque. Et moi je leur dis « non je ne suis pas mort ! ». J’étais en salle de réanimation, donc ils ont essayé de me réanimer, apparemment sans trop y parvenir et moi, j’avais l’impression que je m’éloignais de plus en plus de mon corps. Alors j’entendais ce qui se disait, mais je captais aussi leurs pensées je savais ce qu’intérieurement ils vivaient comme si je captais aussi tout ce qui était leurs sentiments mais aussi leurs sensations. Et puis à un moment donné je me suis senti aspiré et là j’ai senti que … j’étais vraiment mort.

Philippe RABOUD :

Aucune peur, aucune crainte, j’étais vraiment… c’était vraiment accueillant A un moment donné, je suis face à cette lumière, cette lumière euh… je peux la regarder dans les yeux c’est 100 000 fois un soleil, un million de fois le soleil mais elle ne vous brûle pas, vous pouvez la regarder, elle ne vous brûle pas et puis vous sentez que c’est une lumière qui vous veut du bien, personne ne vous veut du mal à ce moment-là Et j’entends, je crois ou je discerne une voix où on me pose une question qu’est-ce que je voulais faire ?

J’avais un choix là. Je savais que si je passais cette porte, mais ça j’étais sûr, on me l’a fait comprendre, « tu ne reviens pas ». Et tu ne peux pas parler à quelqu’un d’autre, « tu ne reviens pas » Je me retourne et puis je vois des gens qui… toujours massage cardiaque, des médecins, ça grouille un peu autour de moi En regardant mon corps je sentais l’amour autour de moi, je sentais que des gens voulaient que je revienne mais … ils ne savaient pas ce qui se passait pour moi mais je sentais qu’il y avait une volonté que je revienne Et puis je me suis senti avec des gens qui avaient de l’amour pour moi, je pensais à ma famille c’est vrai à ce moment-là je pense à ma famille, et je sais que je dois revenir.

Nicole DRON :

Je me suis trouvée dans un abîme de ténèbres, de silence et j’étais seule au monde, un néant absolu, rien J’aurai tout donné pour entendre un son ou pour voir quelque chose Là je me suis dit : « ça y est ma fille tu es morte ! »

Et pourtant j’étais plus vivante que jamais, je crois que j’étais même 1000 fois plus intelligente que je peux l’être là Et au loin, je ne sais pas comment ça s’est fait mais j’ai vu une pointe d’aiguille de lumière comme une petite étoile dans un ciel d’encre et et j’étais propulsée vers cette lumière et je peux vous dire que c’était le plus beau moment de ma vie Et aucun mot pour décrire ça, c’est au-delà des mot

Mais la lumière c’est en même temps un amour, mais un amour infini quoi, donc… c’est toujours pour moi ça c’est toujours difficile, un amour dont on ne me demandait rien, j’étais aimée telle que j’étais Et en même temps, dans cette lumière, je prenais conscience que j’étais éternelle, que j’avais toujours vécu, je vivais tout le temps J’ai eu l’impression que l’Univers se mettait à ma portée, sous la forme d’un être, je dis tout le temps que notre cœur connait, parce qu’on le connait tout simplement et il est venu, irradiant, il m’a posé deux questions : « Comment as-tu aimé ? Qu’as-tu fait pour les autres ? » Je sais qu’on me disait que Dieu était la force de la vie, le mouvement.

On me disait que lorsque je mourrai qu’on ne me demanderait pas de quelle race, de quelle philosophie, de quelle religion je fais partie seulement comment j’ai aimé seulement comment j’ai aimé et qu’est-que j’ai fait pour les autres parce que seule la qualité d’être d’un individu est importante On me disait que la vie était partout dans l’Univers, que ma vie à la limite par rapport à l’éternité, ma vie actuelle c’est comme un battement de paupière, c’est tout Je ne peux même pas l’expliquer mais en 45 secondes j’ai vécu des millénaires, de l’autre côté, il n’y avait même plus de temps J’étais dans un très très beau jardin, et là je me rappelle… bon on va regarder une plante par exemple ça y est c’est vert, mais là je voyais les molécules de vie à l’intérieur, je voyais la lumière, tout vivait !

Je me suis assiste près d’un ruisseau, c’était de la lumière d’eau J’entendais des sons qui devenaient couleurs et ce qui est bizarre, c’est que, c’est très difficile à partager ça c’est que je n’étais pas plus importante eh bien…qu’une note de musique, je ne sais pas … qu’une gouttelette d’eau, qu’un brin d’herbe parce que à la limite, comme j’étais moi et que j’étais tout, j’étais la vie à travers tout !
c’est que je n’étais pas plus importante eh bien…qu’une note de musique, je ne sais pas … qu’une gouttelette d’eau, qu’un brin d’herbe parce que à la limite, comme j’étais moi et que j’étais tout, j’étais la vie à travers tout ! C’est comme si ce que j’étais s’agrandissait aux dimensions de l’Univers, et que tout était en moi Par exemple, mes enfants qui, à un certain moment, oui, même si j’ai un mari et des enfants, je n’avais pas envie de revenir sur la terre…

J’ai eu envie de revenir pour que mes enfants ne soient pas orphelins par exemple mais moi je savais que je n’aurai pas été séparée d’eux parce qu’ils auraient été en moi quelque part J’ai rencontré mon petit frère. J’avais 11 ans, mes parents avaient perdu un petit bébé, Pierre, à l’âge de 7 mois de la toxicose et donc il était parti en 2-3 jours, j’étais sa petite maman A 11 ans, je pouvais apprécier, je m’extasiais devant les petits ongles, devant les petites oreilles et tout ça et puis voila qu’il part, c’était très très très très dur. Et là je vois un jeune homme, resplendissant de lumière et je me trouve dans ses bras Alors je me rappelle, je lui dis : « tu te rends compte si papa et maman pouvaient être là » parce que mes parents en avaient souffert évidemment

Alors je me rappelle, je lui dis : « tu te rends compte si papa et maman pouvaient être là » parce que mes parents en avaient souffert évidemment Alors il m’a dit qu’il nous avait toujours guidé, toujours aimé et c’était magnifique parce qu’il nous aimait à la dimension de cet amour de l’autre côté. Marc Boucher de Lignon : J’ai pris conscience que j’étais mort de manière terrestre mais en même temps j’étais tellement vivant, tellement bien ! Et puis je ne ressentais ni tristesse ni colère de quoi que ce soit

Et à un moment donné, j’ai été aspiré dans un espèce de tunnel de lumière en forme de spirale, mais une lumière qui n’a rien à voir avec notre lumière terrestre C’est une lumière qui est tellement forte mais en même temps qui ne vous éblouit pas. Elle nous rassure, elle est vivante, elle vient nous nourrir, elle nous enveloppe Et là je suis resté un moment seul, un peu seul, à voir des images de ma vie qui défilait Et puis sont apparus 3 êtres de lumière avec un amour, une chaleur, une bienveillance extraordinaire Et ils ont commencé à me parler en me disant que j’avais eu un accident de voiture.

En fait, ce que j’avais vécu c’était ma mort J’ai vécu avec eux des moments de rétrospective sur ma vie où j’ai vu par exemple à l’âge de 8 ans où j’ai fermé les portes de qui j’étais, parce que j’étais quelqu’un d’hypersensible et cette sensibilité n’était pas du tout adaptée au monde dans lequel je vivais Mon père était quelqu’un d’assez sévère, même parfois ultra violent, et ça je l’ai revécu mais en tant que spectateur plus en tant qu’acteur et j’ai pu, moi, comprendre et voir en fait ce qui se passait dans ma vie, pourquoi j’avais fait ça, comment Ce qui fait que ça m’a libéré de beaucoup, beaucoup de choses et surtout de cette violence que j’avais envers le monde Moi, j’en voulais au monde entier.

Et après, ils m’ont fait visiter des mondes, ils m’ont fait visiter des mondes extraordinaires. J’ai rencontré des gens qui étaient décédés de manière terrestre, des anciennes personnes de ma famille, qui m’ont accueilli comme s’ils me connaissaient depuis toujours Ils m’ont expliqué que j’avais autre chose à faire que ce que je faisais et que je pouvais me guérir de toutes mes blessures terrestres, toutes mes souffrances et toutes ces incompréhensions finalement Quand on arrive dans la matière tout se densifie tellement qu’on n’a plus accès à qui l’on est on n’a plus accès à cette lumière.

Philippe RABOUD :

J’ai décidé de revenir, c’est vraiment de ma propre volonté J’avais ce choix, soit de passer le tunnel, la porte ou de revenir, et j’ai décidé de revenir dans mon corps. Je rentre … je rentre dans mon corps. Alors ça dure de nouveau des fractions de secondes, je me retrouve dans mon corps et c’est vraiment l’atterrissage… boum… dans le corps Je ne suis pas rentré très bien, je me rends compte que j’ai un peu mal partout tout le monde est satisfait, soulagé que je sois là, que je sois revenu vivant Je sais qu’il m’est arrivé quelque chose de bizarre mais je ne comprends pas.

Nicole DRON :

Mon retour ça s’est fait, je me rappelle être entrée par ma tête voila et je rentrais en moi comme dans une chaussette. J’étais dans un état d’épuisement total, j’étais vraiment entre la vie et la mort pendant au moins 2 jours J’avais sans arrêt quelqu’un à côté de moi. On avait dit à mon mari que je revenais de loin mais que tout danger semblait être écarté J’avais dans les oreilles mais alors une musique d’une beauté ! J’ai essayé et j’essaie toujours de la retrouver dans la musique sacrée ou dans les grands classiques mais mais je ne retrouve pas grand-chose qui puisse s’apparenter à ça Et puis je dirai qu’à l’arrière de cette musique c’est… c’était comme si j’avais tout compris c’était comme si j’étais en présence de tous les secrets de l’univers et on ne sait pas pourquoi rien que d’être dans cette lumière on est rempli de ça Il y avait une plénitude, il y avait une paix !

Il y avait le sentiment que derrière toutes les apparentes inégalités tout était bien comme si il y avait un ordre quelque part, mais que nous, on était incapable de voir J’aurai voulu à ce moment-là conserver tout ça. J’aurai voulu me réveiller avec la plénitude de tout ce que j’avais vécu de l’autre côté Je prenais conscience que je ne ramenais que des miettes.

Marc BOUCHER DE LIGNON :

Je me suis réveillé dans mon corps hyper douloureux alors que là-bas je ne ressentais aucune douleur. C’est comme si je réintégrais une combinaison qui fait mal, je ne sais pas expliquer Je suis resté 3 jours dans le coma, je me suis réveillé à l’hôpital évidemment Je me suis souvenu en fait de ma mort, de la lumière, du tunnel, de l’amour donc j’étais conscient en fait de ça mais ma première épouse, à l’époque, elle ne me reconnaissait pas, elle disait que j’étais différent.

Nicole DRON :

Alors évidemment ce que je dis, je le dis le plus honnêtement possible, je dis ce que je me rappelle mais évidemment j’ai conscience que, sans le vouloir, je peux réduire cette expérience je peux réduire à mes concepts humains tout simplement Rien que pour en parler, si vraiment je voulais revivre l’expérience à 100%, je ne pourrais même plus en parler, c’est au-delà des mots Et pour en parler, je la désacralise quelque part. Les mots sont impuissants.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Alors quand j’ai lu ces premiers témoignages je ne peux pas dire que j’ai été convaincue, moi j’ai douté très longtemps, j’ai douté je pense bien une dizaine d’années en fait, même après avoir rencontré beaucoup d’ »expérienceurs » Mais il y avait quelque chose qui me troublait énormément dans ces témoignages surtout quand on commence à rencontrer des « expérienceurs » il y a l’émotion qui se dégage, on a l’impression qu’ils revivent leur expérience sur le moment Et ça c’est vraiment très très troublant, c’est très communicatif. Et puis ils vous emmènent un petit peu dans l’état qu’ils vivent.

Et puis ce qui était très troublant et pour lequel on n’a pas d’explication et pour lequel on n’a toujours pas d’explication, c’est la première étape de l’expérience qui est ce phase de décorporation, où ces personnes sont très souvent capables de rapporter par la suite en détail tout ce qui s’est passé, tout ce qui s’est dit autour de leur corps mais parfois aussi dans d’autres pièces qui sont adjacentes pendant le laps de temps où elles avaient l’air inconsciente ou alors elles étaient carrément en mort clinique.

Alors soit on part du point de vue que ce sont des petites histoires qu’on raconte mais qui n’ont pas de réalité, pas de fondement et que ça a été inventé, soit si il y a une possibilité que ce soit vrai ça devient vraiment passionnant parce que là on n’a aucune explication rationnelle et ça remet en question tout ce qu’on pense savoir sur le phénomène de la conscience Ça soulève des questions sur l’origine même de la conscience parce que l’origine de la conscience est- ce qu’elle est dans le cerveau ou est-ce qu’elle provient d’ailleurs ? et est-ce qu’elle peut survivre à la mort du corps physique ?

Dr Jean-Jacques CHARBONIER :

Je suis médecin-anesthésiste-réanimateur et je m’intéresse aux expériences de mort provisoire depuis plusieurs décennies maintenant parce que j’ai eu une expérience personnelle qui m’a fait m’intéresser à ce sujet Ça se passait en SAMU je ne parvenais pas à réanimer un jeune qui était resté coincé dans sa voiture et au moment de son décès j’ai senti, physiquement senti une présence qui partait de son corps par le haut de son crâne et cette présence était vivante et joyeuse

Alors je sais que ça peut paraitre complètement ahurissant de raconter mais pourtant c’est ce qui m’est arrivé et cette expérience, en quelques secondes, a changé ma vie puisque je me dirigeais vers une carrière de médecin-généraliste et j’ai voulu faire des études d’anesthésiste-réanimateur à cause de cette expérience-là et m’intéresser à tous ces sujets à cause de cette expérience-là.

L’anesthésie-réanimation c’est une spécialité qui est particulièrement bien exposée pour étudier toutes ces expériences de mort provisoire parce que la réanimation ce sont souvent des comateux et l’anesthésie ce sont toujours, à condition qu’elle soit générale des comas chimiques, réversibles et volontaires ceux-là Et c’est ça qui me passionne savoir que devient la conscience pendant les comas et les anesthésies générales.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Ça faisait partie des questions que je leur posais toujours Est-ce que pour vous c’était de l’ordre du rêve, ou d’un rêve quand même très fort dont on se souvient bien et là ils étaient toujours affirmatifs : « non, ça n’a rien à voir avec un rêve ». Pour eux, c’était un niveau de conscience plus aiguisé en fait que dans la vie quotidienne Le rêve c’était ici, c’est-à-dire qu’ils avaient l’impression d’être entrés dans la réalité et en revenant ici d’être dans une espèce de décor de carton pâte et avec un niveau de conscience réduit par rapport à ce niveau de conscience qu’ils avaient eu pendant l’expérience.

Nicole DRON :

Je savais ce qui m’était arrivé mais je n’avais pas de preuve Et un mois après, à ma première sortie, je me rappelle, j’étais encore allée dans un laboratoire faire une transfusion à la suite de ça, j’allais faire une emplette et dans le magasin il y a une jeune femme qui arrive et qui me dit « Bonjour ma petite ressuscitée ! », on m’appelait comme çà à l’hôpital Alors c’est là qu’elle m’a dit qu’elle était infirmière qu’elle avait assisté à mon opération et elle a ajouté : « qu’est-ce que vous nous avez fait peur ! » Alors j’en ai profité pour lui demander ce qui m’était arrivé et avec certaines réticences au début alors c’est là qu’elle ‘ma dit que mon cœur s’était arrêté de battre pendant 45 secondes environ avec électrocardiogramme plat, donc j’ai su ça comme ça après.

Dr J-J CHARBONIER :

Beaucoup de personnes disent : « mais ces personnes ne sont pas mortes puisqu’elles sont revenue. » Mais elles sont revenues parce qu’on est allé les chercher ! Parce que des réanimateurs ont fait des réanimations ! mais on sait aujourd’hui grâce aux progrès de la réanimation qu’on a des états de mort clinique au moment des arrêts cardiaques dans les 15 secondes qui suivent l’arrêt cardiaque on a un électro-encéphalogramme plat Et donc toutes les personnes qui sont revenues d’un arrêt cardiaque sont bien revenues d’une mort clinique Et dans un certain pourcentage de cas, 18% chez les adultes et 65% chez les enfants ces personnes nous racontent ce fameux voyage dans l’au-delà, cette incursion dans l’au-delà qui est tout à fait spectaculaire.

Nicole DRON :

J’aurai voulu dire au chirurgien « Ecoutez, dans vos patients, est-ce que vous avez quelqu’un qui a vécu… j’aurai raconté cette expérience… et puis je me rendais compte bien au fond de moi-même que je n’étais pas partie avec un appareil photo Je crois que j’ai eu comme un instinct de conservation qui m’a fait dire « Oh la la, tu ne peux rien prouver ! »

Philippe RABOUD :

Je ne pouvais pas en parler, en parler à qui ? qui a vécu ça ? Vous allez en parler à quelqu’un qui va vous mettre à l’index, ou bien vous allez passer pour le dingue de la maison !

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Nous, on récupère, si je peux dire, beaucoup de gens qui, dans un premier temps, ont été voir des médecins ou des psychiatres et qui parfois même ont été internés et qui ont été à tort médicalisés chez qui ça a fait plus de mal que de bien parce que les neuroleptiques ce sont des médicaments extrêmement forts, qui laissent des séquelles et simplement parce qu’ils n’ont pas été correctement diagnostiqués, encore la grande majorité malheureusement des médecins considèrent que ce sont les symptômes de pathologie mentale Ça ne fait pas partie de ce qu’on leur a appris.

Dr Olivier CHAMBON :

J’ai eu un parcours tout à fait classique au niveau universitaire j’ai fait des études de médecine, j’ai fait spécialité « psychiatrie », j’étais vraiment formaté comme tout le monde pour penser que c’était la biologie du cerveau qui définissaient le plus les comportements la génétique, que la conscience était un produit du cerveau que l’âme si on en parlait, c’est que vraiment on était un illuminé ou qu’on appartenait à une secte, enfin j’ai vraiment été très bien formé pour être déformé Et puis, c’est petit à petit que la vie… des expériences que je n’avais pas recherchées m’ont amené à prendre conscience qu’il existait autre chose que notre petit « moi » et qu’il était bien plus grand que ce qu’il me semblait.

C’est au cours notamment de la formation à certaines approches de psychothérapie qui elles-même accroissent la conscience comme le NDR, l’hypnose, ou certaines thérapies corporelles comme le focusing, le T.I.P.I.(Techniques d’intégration des peurs inconscientes), même la cohérence cardiaque qui amène certains états psychiques particuliers. C’est tout l’intérêt de s’y intéresser soi-même, c’est que du coup on ouvre les canaux pour que les gens viennent nous en parler, c’est ça qui est surprenant.

Et en général les patients ont beaucoup de réticences à parler de ça au médecin Dans les services ils parlent d’abord de ça à l’infirmier avant d’en parler au médecin parce qu’ils pensent qu’ils vont être mal reçus ou pris comme fou ou « non, non, oui bien sûr, vous avez vécu quelque chose, c’est normal que votre cerveau déraille… »

Dr J-J CHARBONIER :

Les choses sont en train de s’inverser mais pour l’instant, majoritairement, les scientifiques sont des matérialistes C’est-à-dire qu’ils croient que toutes ces expériences vécues dans l’au-delà sont des hallucinations dues à un cerveau agonique et ils expliquent ça bien souvent je connais un scientifique qui explique ça sur les plateaux de télévision avec un petit cerveau en plastique et qui dit : « voila ça fonctionne comme ça parce que telle région elle ne marche plus donc ça donne tel signe, telle hallucination visuelle ou autre.

Non, il y a des cas où les personnes sont capables de décrire en situation ce qui se passe à des kilomètres de leur corps physique qui sont capables de décrire la réanimation qui est faite au moment où leur cerveau ne fonctionne plus Donc ça, vous avez beau stimuler n’importe quelle zone du cerveau vous n’arriverez jamais à recréer toute cette phénoménologie qui entoure ces expériences.

Dr Olivier CHAMBON :

Tous les éléments d’histoire de mort imminente qui ont été interprétées par des matérialistes comme étendu à des phénomènes biologiques et tout… c’était toujours approximatif Quand ils parlent par exemple de la lumière, oui mais non, c’est la mort du nerf optique non parce que la mort du nerf optique ou l’anoxie, le manque d’oxygène du nerf optique, ça ne donnerait pas ça… ça donnerait une sorte de flash qui tout à coup s’allume et puis s’éteint Alors que l’expérience de lumière c’est au contraire une lumière qui grandit, qui grandit, qui grandit, qui n’aveugle pas et qui est associée à de l’amour et de la connaissance. Donc ça n’a rien à voir !

Et c’est pareil pour tout le reste c’est-à-dire quand ils disent « oui monsieur, on stimule certaines zones du cerveau alors il arrive de sortir du corps.

1) il y a une sortie partielle hors du corps (premièrement les sujets disent qu’ils voient juste la partie supérieure ou inférieure, je ne sais plus, mais c’est une seule des deux parties qu’il peut voir par-dessus,

et 2) cette sortie du corps ne s’accompagne pas du fait de pouvoir s’éloigner du corps à volonté, d’aller dans la salle d’attente, de savoir ce que les chirurgiens pensent, etc. et d’une expérience spirituelle. Ça ne s’accompagne pas de ça. C’est juste un simili.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Moi, c’est quand j’ai commencé à m’intéresser au NDE je pensais justement assez vite que j’allais me rendre compte que c’était des expériences qu’on pouvait expliquer rationnellement avec nos connaissances. Je me suis plus intéressée aux neurosciences, moi ce n’était pas ma spécialité et c’est vrai que c’est là que je me suis rendu compte que finalement on affirmait que la conscience c’était une sorte, on va dire, d’épiphénomène de l’activité cérébrale mais qu’on n’avait aucune preuve de cela.

Là, il y a un saut quantique si je puis dire, on n’explique pas comment un relâchement de nos neurotransmetteurs comment des décharges électriques peuvent produire un phénomène aussi subjectif que la conscience Là, il n’y a personne qui est capable d’expliquer ça en science La sensation est évidente pour tout le monde mais elle soulève beaucoup de questions d’un point de vue scientifique qu’on est incapable d’expliquer. Mais, effectivement, c’est cette sensation d’ouvrir les yeux le matin et d’être là !

Dr Jean-Jacques CHARBONIER :

Beaucoup de scientifiques sont dans la croyance qui veut que la conscience soit fabriquée par le cerveau, et là, on est arrivé en bout de course parce qu’on montre de façon rationnelle que lorsque le cerveau s’éteint on a une conscience beaucoup plus performante ce qui veut dire qu’on est obligé de changer de cap. Les scientifiques ont investi des millions de dollars pour essayer de comprendre comment fonctionne le cerveau mais ce n’est pas dans le cerveau que se situe la clé de l’énigme, c’est en dehors du cerveau. Finalement, le cerveau ne serait qu’un filtre réducteur d’information. Il fonctionnerait comme un poste de télévision c’est-à-dire que lorsque le poste de télévision est éteint ou abimé ou cassé eh bien le programme, lui, il continue, il continue quelque part.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ

Ces phénomènes, si on les étudie, si on prend vraiment en compte ce qu’ils nous apprennent on se rend compte qu’ils remettent en question tout notre modèle de la réalité on a l’impression que ce qu’on est capable d’expérimenter dans son corps dans son état normal ne correspond qu’à une infime fraction des possibles et que ça donne l’impression qu’il y a une multitude de réalités qui existent.

Dr Olivier CHAMBON

Nos cinq sens sont des filtres C’est important de savoir qu’on ne voit qu’une partie du spectacle parce que notre corps et notre cerveau ne sélectionnent qu’une partie du spectacle.

Marc BOUCHER DE LIGNON

Intuitivement, les gens sentent de plus en plus de choses C’est en allant en eux qu’ils vont trouver la réponse. Moi j’ai beau parler à leur mental, mais s’ils ne vivent pas l’expérience… c’est pour ça que mon expérience a toujours été difficile à être véhiculée ou rapportée parce que pour eux ils ne peuvent pas la comprendre puisqu’ils ne l’ont pas vécue. Mais heureusement aujourd’hui il y a de plus en plus de personnes qui parlent et qui expriment en fait cette réalité.

Dr Jean-Jacques CHARBONIER

Cette expérience de sortie du corps, elle se retrouve bien sûr dans les expériences d’arrêt cardiaque mais elle peut se retrouver dans d’autres états : des états de méditation, des expériences chamaniques… tout ça ce sont des moyens d’arrêter notre conscience analytique qui elle est dans la matière, qui est reliée à nos perceptions sensorielles Dès que tout ça s’éteint on est relié à une autre forme de conscience que moi j’appelle la conscience extraneuronale intuitive et qui elle est reliée à toutes nos perceptions extrasensorielles : la prémonition, l’intuition, la médiumnité, l’inspiration, tout ça c’est du domaine de la conscience intuitive extraneuronale

C’est cette conscience-là qui nous échappe complètement Est-ce qu’on va les verrouiller par sa conscience analytique ou est-ce qu’on va les accepter ? Donc les médiums par exemple sont capables de les accepter et donc de les percevoir, et nous on ne peut pas les percevoir avec nos 5 sens donc on dit que ces choses-là n’existent pas. Et combien de choses ne peut-on pas comprendre et voir avec nos 5 sens ? Beaucoup, y compris les ondes de nos téléphones portables, les émissions de télévision, tout ça est invisible et pourtant ça a une réalité. A condition de pouvoir recevoir l’information.

Marc BOUCHER DE LIGNON

Et en tant qu’enfant par exemple, quand on nous dit « Non tais toi tu racontes des bêtises » où il y a des enfants qui disent « il y a un monsieur » parce qu’ils le voient, parce que c’est une entité qui n’est pas montée. Tout est vibration dans l’univers. Il n’y a pas de raison que l’enfant, qui lui est moins encore dans la matière, il a accès aux deux mondes encore Mais nous, on ne les écoute pas donc qu’est-ce qu’on fait ? on leur ferme les portes en disant : « tais toi, c’est des bêtises ». Le gamin quand il ramasse des baffes, comme moi j’en ai ramassé à l’âge de 8 ans, j’ai fermé les portes parce que j’en avais marre de me prendre des claques.

Dr Jean-Jacques CHARBONIER :

Alors il est sûr que les enfants ont très peu de conscience analytique et, cette conscience intuitive qui est hyper développée explique un certain nombre de phénomènes comme par exemple les visions médiumniques, il n’est pas rare qu’un enfant joue avec des amis invisibles, des réminiscences de vies antérieures aussi. Donc tout ça, toutes ces informations elles ne sont pas encore censurées par la conscience analytique. Ce n’est qu’après, aux alentours de 8-9 ans, que tout s’éteint progressivement, surtout, surtout… si on est influencé par une culture ou une éducation qui dit que tout ça ce sont des bêtises, qu’il ne faut surtout pas y penser.

Marc BOUCHER DE LIGNON

Moi, j’ai mon plus jeune des frères qui m’a téléphoné tout catastrophé un jour disant qu’il était malade, et il s’est retrouvé au-dessus de son corps Et il a eu peur et il m’a demandé en fait comment il pouvait reproduire ça. Je lui ai expliqué mais il n’a jamais voulu le reproduire Ça lui a fait tellement peur, tellement peur… mais parce qu’on nous fait peur par rapport à ça.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Alors ça aussi, ça a été quelque chose de très troublant parce que moi j’avais découvert les NDE qui déjà dans mon cadre de référence était quand même quelque chose de très étonnant mais je n’avais jamais entendu parler d’autres expériences. Et là tout de suite, quand j’ai commence NOESIS dès les tous premiers témoignages j’ai commencé à entendre parler de gens qui sortaient de leur corps à tout bout de champ, de façon tout à fait indépendante d’une mort imminente, de gens qui vivaient des états d’expansion de conscience qui vivaient des états de transcendance, qui vivaient de ce qu’on appelle des réveils de Kundalini, donc tout à coup je me rendais compte que c’était encore beaucoup plus compliqué que ça mais qu’il y avait tout un tas, une multitude en fait, d’ expériences d’état modifié de conscience de conscience qui finalement étaient tout aussi intéressant que les NDE mais simplement encore moins connues.

Mo :

Un soir, je commence à somnoler et tout à coup là je vois venir à une vitesse phénoménale une boule de lumière blanche qui atteint donc le milieu de mon front. Et un moment après donc tout s’apaise. Je me lève, comme je me lève tous les matins, mais en même temps je voyais mon corps. Je n’ai pas de vision floue, c’est vraiment net, réel, je me sentais légère, je flottais au-dessus donc du carrelage, et après je suis revenue tout naturellement dans mon corps.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Il y a certaines personnes effectivement qui ont vraiment la sensation de sortir par un endroit précis du corps, un petit peu comme… souvent ils vont dire une sorte de vapeur qui s’élève En général c’est un chakra donc un des centres énergétiques, souvent le cœur ou le chakra coronale. Quand elle est à l’extérieur, elle va se regarder, mais c’est vrai que ce n’est pas toujours une constante mais elle peut voir son corps de l’extérieur, qui a l’air en général endormi, ça se passe souvent au moment de l’endormissement et puis elle peut avoir la sensation d’avoir un corps, des fois elle le voit, elle voit quelque chose d’un petit peu lumineux mais qui effectivement ne serait pas visible par d’autres personnes qui ne sont pas dans cet état-là.

AKHENA

Au moment de la sortie, il y a des phénomènes quand même très violents les premières fois c’est vrai je me suis … je ne peux pas dire que j’ai vraiment eu peur mais je me suis demandé ce qui m’arrivait parce qu’effectivement il y a des sensations très particulières, très fortes : des secousses, des vibrations, des bruits violents en fait et d’une force inouïe qui résonnent dans la tête et puis d’un coup tout ça s’apaise et puis on se rend compte effectivement qu’on est déjà loin de son lit en fait, qu’on est léger et donc qu’on est dans un autre corps, un corps qui est extrêmement subtil bien sûr mais c’est un corps, enfin je veux dire il a la forme d’un corps tout à fait et puis il est doté de propriétés intéressantes ce corps puisqu’il peut passer à travers les murs, monter au plafond, sortir dans la rue comme ça et se déplacer où il veut. Petit à petit, je me suis rendu compte que je pouvais faire des quantités, des quantités d’expériences avec.

Dr Olivier CHAMBON :

Alors qu’ils ont laissé leur corps de côté et qu’ils n’ont plus besoin de leur corps pour exercer leur pouvoir de leur conscience et même leur conscience est démultipliée puisqu’elle n’est plus contrainte par le passage obligatoire des sens organiques du cerveau Au contraire, elle est libérée de ça, elle voit à 360°, elle est télépathe, elle se promène dans l’espace, enfin elle rencontre des entités enfin au contraire la conscience est libérée des contraintes organiques du cerveau.

AKHENA :

Et quand vous revenez dans le corps physique vous vous souvenez parfaitement de tout ça et vous savez parfaitement que vous n’avez pas rêvé parce que quelque chose a changé en vous Enfin vous n’avez pas changé comme ça mais au plus profond de vous il y a quelque chose qui a changé en fait et vous ne pourrez plus jamais être le même, ça c’est absolument sûr.

CLAUDE :

Ce qui caractérise vraiment la sortie hors du corps c’est cette expérience complètement consciente du début jusqu’à la fin quand on sort du corps avec tous les phénomènes qui y sont associés toute l’expérience derrière et le retour au corps qui souvent se traduit par un réveil parce que le retour c’est complètement automatique.

AKHENA :

Et ça il faut le savoir que toutes les nuits, le corps astral sort mais sans la conscience donc il connait parfaitement la manœuvre pour rentrer, puis que toutes les nuits il sort, toutes les nuits il rentre Alors si on rentre normalement ce n’est pas douloureux on sent qu’on rentre dans quelque chose, donc qui est le corps physique, on sent qu’on rentre dans le corps physique donc on a une impression d’un coup de densité, de raideur un peu, de poids finalement aussi Maintenant il y a un autre cas, c’est quand on rentre d’une façon inopinée, par exemple si le téléphone a sonné et qu’on est rentré d’un seul coup Alors là c’est vrai que le corps astral étant rentré brutalement il n’a pas eu le temps de faire la bonne manœuvre, pas tout à fait.

Donc là le corps astral va être un petit peu décalé par rapport au corps physique, ce n’est pas bien grave Soit vous vous en apercevez quand vous vous réveillez, vous pouvez vous rendormir et le corps astral va refaire la manœuvre calmement Et puis si ça n’est pas le cas, vous attendrez jusqu’au soir, vous serez un petit vaseux mais ce n’est pas bien méchant c’est pas bien méchant et quand vous vous rendormez ça se remet en place, vous voyez ce ne sont pas des choses très très graves Et ça c’est uniquement dans les rentrées brutales mais il se passe la même chose : toutes les nuits quand vous dormez si on vous réveille pendant un rêve en sursaut vous ne serez pas bien non plus. C’est exactement la même chose qui se passe.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

C’est vraiment un phénomène qui n’est pas facile à comprendre en même temps et c’est pour ça que ça n’est pas facile à étudier, par exemple, Par exemple, les gens sortent de leur corps et vont être dans cette dimension qu’on appelle justement l’astral qui ressemble énormément au plan terrestre mais qui n’est pas tout à fait pareil.

AKHENA:

Tous les univers, si vous voulez, sont superposés en quelques sortes et donc ils s’interpénètrent les uns les autres, c’est-à-dire l’astral c’est là où on est aussi en fait, mais ça vibre à un niveau différent. La vision astrale est disons beaucoup plus riche que la vision physique Quand je suis en astral je vois ce qui est devant moi, c’est tout à fait normal je vois ce qu’il y a sur les côtés c’est normal, mais je vois ce qu’il y a derrière moi sans du tout tourner la tête astrale. Vous voyez à travers un mur physique donc vous n’avez pas besoin de vous déplacer pour savoir ce qu’il y a derrière parce que vous voyez à travers le mur et que vous voyez de quoi le mur est fait. Vous voyez il n’y a rien qui est immobile, il n’y a rien qui est mort finalement, il y a tout qui bouge Même une matière comme une table vous voyez que c’est vivant parce qu’à l’intérieur il y a des molécules qui bougent.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ

Et puis après la personne va se déplacer Donc elle peut se déplacer dans cet environnement terrestre, donc elle peut aller voir ce qui se passe dans la pièce d’à côté, elle peut sortir dans la rue, elle peut aller voir quelqu’un qu’elle connait Et puis d’autres vont partir, alors on parle plutôt de voyage astral où il peut y avoir des rencontres aussi : rencontre avec d’autres personnes qui sont dans le même état ou rencontre avec des entités, des guides, voilà, différentes choses.

AKHENA :

Et là j’ai découvert qu’il y avait des gens qui faisaient les mêmes expériences que moi, qui sortaient de leur corps et c’est là où tout a commencé vraiment pour les sorties du corps J’ai pu échanger, parler de mes expériences, me rendre compte qu’il y avait des personnes qui pouvaient elles aussi sortir de leur corps Enfin tout ça, ça a pris vraiment une autre allure.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Nous, on a un protocole qu’on a monté en double aveugle où la personne par ses propres moyens, doit arriver à sortir de son corps. On a des appareils qui permettent de favoriser ça mais ce n’est pas invasif, c’est-à-dire qu’on n’utilise pas de méthode pour induire l’expérience mais pour la favoriser, dans des environnements protégés et puis on lui demande d’aller dans une autre pièce où elle doit voir une projection qui est faite en double aveugle, c’est-à-dire que nous-mêmes on ne connait pas la teneur de la projection pendant l’expérience et de nous ramener l’information C’est un domaine qui est tellement délicat qu’avant de dire qu’on a une preuve de quoi que ce soit, nous on ne va pas s’y risquer mais on a eu suffisamment de résultats pour que, de notre point de vue, ce soit impossible d’expliquer ça par le hasard. Ces personnes ont réussi à voir quelque chose qui n’était pas dans la pièce et auxquelles elles n’ont pas pu avoir accès avec leurs 5 sens.

Dr Eric DUDOIT :

A l’heure actuelle, je suis responsable de l’unité de psycho-oncologie et de soins de support à l’hôpital universitaire de la Timone à Marseille. Mon métier consiste à accompagner les gens qui vont de vie à trépas, eux, leur famille, et les équipes soignantes avec la mise en place d’une unité de soins spirituels, alors au départ, on avait mis ça en place, de type un peu américain, avec des groupes, etc. à l’heure actuelle, c’est très nettement informel mais on a maintenu des groupes de méditation, type mindfundness Pour en avoir fait l’expérience, il est exact qu’on peut avoir des états de conscience où on n’est plus dans son corps.

Le type d’expérience que j’ai à l’heure actuelle est un type d’expérience où il y a des moment où je suis dans un espace qui n’est pas un espace physique le patient non plus et on arrive à échanger des informations alors qu’il est en train de décéder C’est de l’ordre de l’expérience à la 1ère personne, ce n’est pas « je ne crois pas à ces choses-là » c’est un fait pour moi. Après il y a des personnes qui pourraient très bien me dire « Ecoute mon brave Dudoit, ça s’appelle une hallucination etc Je ne le pense pas et je peux discuter avec ces gens-là en leur montrant que je ne suis pas dissocié La dissociation c’est pathognomonique de la psychose donc il n’y a pas de trace de psychose On peut mettre des mots comme ça dessus Ce qui est étrange c’est qu’on peut récupérer des informations qu’on n’a pas au préalable.

Dr Jean-Jacques CHARBONNIER :

Il y a d’autres arguments qui montrent que ce n’est pas une hallucination Par exemple des gens voient dans leur expérience des personnes décédées qu’ils ne connaissaient pas et ils les reconnaissent après Eben Alexander, ce neurochirurgien qui a fait donc cette incursion dans l’au-delà qui lui était pourtant un matérialiste, a bien vu que ce n’était pas une hallucination puisque, dans son expérience, il a rencontré une femme qu’il ne connaissait pas qui l’a accompagné dans tout son voyage et deux mois après la récupération de ce coma il s’est aperçu que cette femme était en fait sa sœur biologique décédée, qu’il ne connaissait pas au moment de son expérience Donc son cerveau n’avait pas imprimé son image Au moment de l’expérience, son cerveau ne connaissait pas cette femme.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

C’est quelque chose qui est très très fort pour les expérienceurs de NDE le fait de rencontrer des personnes décédées qu’elles connaissent, qui sont souvent là pour leur dire que pour elles ce n’est pas le moment, qu’elles doivent repartir C’est souvent ce qui leur a permis de repartir en arrière et de revenir et c’est souvent le souvenir, un souvenir très très marquant pour elles.

Dr Eric DUDOIT :

Ma maman est décédée il y a quelques années On faisait du soin palliatif, on avait la chance de pouvoir le faire chez moi et un soir, j’ai décidé de ne pas dormir Je n’étais pas d tout fatigué, donc j’étais à mon ordinateur en train de faire mes trucs et vers 4 heures du matin, toute la petite maisonnée s’est réveillée et je trouvais ça bizarre Je me dis « mais qu’est-ce qu’ils ont tous à se réveiller ? » Et là, autour de moi, je vois plein de vaguelettes et je me sens incroyablement bien Je suis rentré, ma maman venait de décéder Donc cette maman qui vient de décéder elle a été maman pour moi pendant 40 et quelques années maintenant elle a autre chose à faire

Vous pensez bien qu’elle ne va pas me suivre mais il y a des moments puisqu’elle a été hospitalisée ici en radiothérapie, etc. il ya des moments, je la sens. Mais après si on me dit : « mais c’est terrible de mourir », dans un sens oui, et je le dis à mes patients, je ne vais pas leur mentir Mourir ça veut dire, je vais quitter ceux que j’aime là ». je vais peut-être en trouver d’autres, ça je ne dis pas mais en tout cas ceux qui sont ici sur cette terre je vais les quitter. Je vais prendre le bus, le train, n’importe quelle métaphore est bonne et puis je vais me retrouver dans une autre ville et je n’ai pas d’iphone avec l’éternité moi ! Mais c’est à nous de grandir aussi ! je pense à cette mère qui est décédée j’en ai perdu des gens dans mon entourage et quand je pense à eux, je sais que je dois être en joie. Ça c’est une chose qu’on m’a enseignée.
j’en ai perdu des gens dans mon entourage et quand je pense à eux, je sais que je dois être en joie. Ça c’est une chose qu’on m’a enseignée.

Nicole DRON :

La mort des autres ça m’est toujours aussi douloureux parce qu’on est humain tout simplement. Quand j’ai perdu mes parents, mes frères, enfin deux de mes frères, ils me manquent Au moment de Noël, les fêts des mères, je pleure un bon coup et voila ! Mais je ne renie pas la souffrance que j’ai parce qu’elle est normale, elle est humaine Mais au-delà de ça et grâce à mon expérience, je dis tout le temps, je n’ai plus la désespérance que certaines personnes ont en pensant que c’est fini, qu’on ne se reverra plus jamais. Ce n’est pas du tout pathologique mais moi je parle à mon père, je parle à ma mère, je parle à mes frères. Quand il y a une naissance etc.

Ah ! Mon père adorait quand il avait des petits enfants et et « tu vois Papa il y en a encore un qui arrive ! » etc. Nous on pense qu’ils sont à des millions d’années lumière d’ici mais non, ils font partie de notre vie Peut-être sur un autre plan, mais je ne dis pas qu’ils sont tout le temps, à longueur de journée avec nous, mais je pense que si on les appelle, si on se confie à eux, oui ils sont là.

AKHENA :

Un décédé qui veut communiquer avec nous il faut encore qu’il soit dans des zones relativement proches de l’astral terrestre, il ne faut pas qu’il soit parti je ne sais où. Comment il peut faire ? ils peuvent procéder d’une façon très simple : c’est de choisir un moment où vous dormez et où vous rêvez. Et lui, le décédé, il voit très bien votre rêve parce que votre rêve se déploie autour de vous comme une espèce d’hologramme en fait Que fait le décédé ? Il va rentrer dans votre rêve, il va faire parti du rêve mais il se présente tel qu’il est tel que vous pouvez le reconnaitre Et vous, le lendemain matin, vous dites : « tiens, j’ai rêvé d’un tel cette nuit, il est venu me voir mais alors il avait l’air vivant c’est incroyable ! » et vous êtes tout content En réalité c’est vraiment le défunt qui est venu vous voir ça c’est la façon la plus simple de communiquer avec tout le monde parce tout le monde dort et tout le monde rêve

Maintenant il y a aussi une autre façon de faire pour rencontrer un décédé C’est si vous, vous sortez de votre corps, consciemment vous pouvez rencontrer un décédé en direct, comme vous êtes en face de moi en ce moment je peux aussi rencontrer un décédé qui serait en face de moi Moi je serai sortie de mon corps, je serai consciente et lui il serait dans son état habituel, Et là on va parler, on va communiquer Et là, je vais me rends compte que le décédé est au courant de ma vie, enfin en gros il sait ce que je fais en fait.

CLAUDE :

J’en ai rencontré, à de rares occasions parce que ce sont toujours des gens avec lesquels il faut avoir un lien affectif quand même assez prononcé Il faut qu’on ait une raison de les rencontrer C’est toujours très bref, c’est pour ça que je me méfie quand des gens me disent « on est restés des heures avec des médiums à parler avec le décédé » parce que j’ai pu voir, à travers mes expériences en tous cas, que les décédés ça leur demande énormément d’énergie de communiquer avec nous.

Marc BOUCHER DE LIGNON :

Ils ne nous voient pas de la même manière Ils n’ont plus accès, ils te parlent mais tu ne l’entends pas Si tu n’es pas sur le même plan vibratoire que lui, voilà donc ils sont frustrés, des fois ils sont en colère. Il y en a beaucoup qui sont en colère Et puis il y en a ils ne savent pas ce qui leur est arrivé. Donc ils ont des accidents ou ils meurent brutalement d’un infarctus, d’une crise cardiaque, et ils pensent qu’ils sont toujours vivants donc ils continuent à essayer de vivre leur petite vie Et parfois, ils polluent même leur famille Ils sont prisonniers tellement dans la matière que même dans leur âme, ils n’arrivent pas à retrouver en fait le sens de la lumière Il faut prier pour les faire monter Ils ont tellement peur de la mort, la mort c’est « l’âme hors », c’est hors du corps.

Dr Jean-Jacques CHARBONIER :

On a l’impression, si on est objectif et si on est dans la certitude que nous sommes un corps et non pas que nous avons un corps, qu’au moment de la mort, eh bien, il n’y a plus rien puisqu’on observe la décomposition de la matière Mais si on, accepte que nous sommes un esprit incarné que nous sommes un esprit dans de la matière on peut comprendre que lorsque ce corps est détruit, l’esprit continue il continue à vivre parce qu’il n’a pas besoin de matière Et ça, il n’y a que la physique quantique qui donne une approche rationnelle de ça Mais la physique matérialiste nie ça, la physique matérialiste nie l’énergie, nie l’esprit qui est contenu dans le corps.

Dr Olivier CHAMBON :

Le matérialisme ce n’est pas la science Alors les matérialistes ont eu le coup de « génie » entre guillemets de confisquer la science à leur profit en faisant croire que l’hypothèse selon laquelle il n’y a que la matière et tout n’est que le produit de la matière y compris l’énergie, y compris la conscience, c’est un tour de force Grâce à ça au XIXème siècle et au XXème siècle ils ont permis certains progrès scientifiques mais ils sont limités maintenant Ils butent sur des choses qu’ils ne peuvent plus expliquer, qui ne peuvent plus aider à les faire progresser puisqu’ils atteignent les limites de leurs modèles il va falloir qu’ils acceptent de passer à un modèle plus large qui inclut, qui soit inclusif c’est-à-dire qu’ils continuent à garder les avancées parce qu’il y a des choses bien qui ont été faites par le modèle matérialiste mais qui va plus loin qui les englobe et qui englobe d’autres choses.

Dr Eric DUDOIT :

On est dans un monde fou Le consensus fait éthique maintenant mais c’est faux Ce n’est pas parce que tout le monde pense A que A est vrai ! on en sait quelque chose. Il suffit de retourner dans l’histoire, le mec qui avait raison il s’appelait Galilée quand même et tant que, dans les universités ou ailleurs on ne fera pas l’expérience à la 1ère personne de ces choses-là eh bien on aura des scientifiques qui sont de purs produits de ce qu’ils ont appris Et c’est ça le souci ! Les médecins, par exemple, avec qui je travaille, ce ne sont pas de mauvais bougres Ils ont fait des études, ils sont gentils, etc. mais quand…, alors vous voyez il y a plusieurs réactions, mais quand on parle de ces choses-là à des moments ils vont décrocher, ils vont dire « non Ce qui va faire scission, c’est quand on veut imposer une connaissance préétablie donc il faut vraiment être de vrais sceptiques, et le vrai sceptique il n’est ni pour ni contre, il fait l’expérience.

Dr Olivier CHAMBON :

Donc les gens qui me disent « ça n’existe pas » je leur dirai mais vous avez fait du yoga ? vous avez fait de la méditation, vous vous êtes renseignés auprès de vous vous avez demandé à des gens autour de vous parce que 25 % quand même ont eu des contacts avec des défunts 25 % des gens de la population normale donc une personne sur 4 l’a eu donc il suffit que vous lui demandiez et qu’elle se dise « bon lui, je peux lui faire confiance si je lui raconte il ne va pas se « foutre » de moi donc déjà il faudra que vous changiez votre état d’esprit donc il suffit que vous lui demandiez et qu’elle se dise « bon lui, je peux lui faire confiance si je lui raconte il ne va pas se « foutre » de moi donc déjà il faudra que vous changiez votre état d’esprit

Des histoires de mort imminente, en gros, 10 % de la population en a vécu donc 1 personne sur 10 dans une salle lèverait la main si vous leur demandez, donc demandez !!! vous verrez ! évidemment si vous ne demandez pas et si vous ne cherchez pas, vous ne trouverez pas Voilà ce qu’il faut dire aux gens qui disent « Oh si ça se savait, si ça existait ça se saurait Ça se sait mais pas pour vous.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Je n’ai plus envie d’essayer de convaincre quiconque Je crois qu’à un moment c’est … le problème, c’est que les gens vont être dans la croyance « j’y crois ou je n’y crois pas » Il y a un moment où il faut entrer dans un ressenti. l faut que ces expériences ça réveille quelque chose en vous, que ça ouvre quelque chose aussi que vous viviez peut-être vous-même certaines choses pour pouvoir adhérer sinon ça reste une croyance et ça n’a aucun intérêt une croyance alors… on passe d’une idéologie à une autre. Donc moi ça ne m’intéresse plus, maintenant … quand je fais des conférences, même avec des médecins, je donne de l’information. Après ils en font ce qu’ils veulent, ce sont des faits. Ils les interprètent comme ils veulent S’ils veulent penser que ce sont des hallucinations, eh bien qu’ils pensent aux hallucinations mais ce qui est important c’est qu’ils soient au courant et que, au moins, quand un patient en parle, qu’ils puissent accueillir le témoignage.

Dr Olivier CHAMBON :

Je pense que maintenant encore, je peux me tromper mais je ne pense pas il n’y a aucun cours sur la conscience pour les étudiants en psychiatrie D’ailleurs dans les congrès de psychiatrie actuelle, je reçois de temps en temps des prospectus c’est toujours les mêmes questions, toujours les mêmes domaines d’étude qu’il y a 30 ans ! c’est-à-dire que vous ne verrez pas effectivement de choses sur la conscience, vous ne verrez pas des choses sur effectivement le chamanisme, ou les autres méthodes alternatives de soin vous verrez éventuellement, et encore avec prudence, ils appellent ça les approches alternatives : l’hypnose, l’EMDR, mais enfin ils regardent ça encore un peu avec un peu de recul, les universitaires qui sont très dans la rationalisation rationnalisant dans la mentalisation , c’est pour ça qu’ils aiment bien toutes les thérapies mentalo-cognitives c’est très carré, la psychanalyse, tout ça c’est très intellectuel mais alors attention si on parle des psychothérapies corporelles ; là déjà ça sent le soufre, ça fait peut, ça se maitrise moins et c’est moins intellectuel.

Dr Eric DUDOIT :

Il faut qu’on puisse construire une science objective ou possiblement objectivante et en même temps on ne peut pas la désincarner et donc quand quelqu’un fait une NDE ou OBE (out of body) le 1er truc c’est que je ne vais pas dire si c’est faux ou si c’est vrai il l’a vécu et ce qui va m’intéresser c’est qu’est-ce que ça a changé ce qu’il a vécu.

Marc BOUCHER DE LIGNON :

Cette expérience a complètement changé ma vie et surtout a changé le regard sur la vie et sur la mort. Cette connexion aussi aux humains, cette facilité aussi à capter ce qu’étaient les autres et à voir au-delà de toutes les apparences.

Nicole DRON :

Ça m’aide à lâcher prise ça m’aide à faire confiance, qu’il y a quelqu’un qui est là, une personne ou un être, ou une entité sur laquelle on peut s’appuyer, oui, faire confiance en la vie.

AKHENA :

Et puis j’ai surtout une relation particulière avec des êtres vivants c’est-à-dire tous les êtres vivants : les animaux, les arbres, les plantes, les gens évidemment mais je veux dire, ça, ça a changé complètement ma relation, c’est-à-dire que je ressens vraiment la vie partout, dans tous les êtres enfin ça donne un respect de la vie extraordinaire, et ça ne change pas avec des mots c’est un ressenti que l’on a et qui est complètement différent.

Dr Eric DUDOIT :

Il y a des états qu’on a en méditation Quand vous vous taisez à l’intérieur de vous, suffisamment fort, quand quelque chose d’une certaine qualité de silence arrive, il advient quelque chose Le problème de l’occidental moyen c’est qu’il est dans une société de consommation et lui il pense : je vais devenir spirituel en deux clics sur Google ! Non ! Si j’ai un seul message à dire c’est que c’est du travail et du vrai ! c’est vraiment une pratique et il y a des moments où on est loin de la pleine conscience d’où la nécessité, tous les jours, tours les jours, de pratiquer pour que ça vienne le plus souvent possible.

Nicole DRON :

J’essaie (rire), j’essaie de méditer il y a des moments c’est plus difficile parce que quelquefois je me sens fatiguée mais j’essaie de méditer J’essaie de vivre de plus en plus le moment présent et j’ai eu la chance d’avoir mes petits enfants qui ont été mes guides, mes petits enfants quelque part parce que quand on vient vous mettre dans les bras ou dans un berceau un petit bébé, vous le voyez sourire aux anges vous le voyez après s’amuser à 1 an/18 mois, il s’amuse Il n’est pas dans hier, il n’est pas dans demain, il est là et nous on a perdu ça, nous, on pense à hier, on a des regrets, voilà, et demain mais on est rarement là, et donc oui vraiment j’essaie d’essayer de vivre l’instant présent et donc ça demande une certaine vigilance MO : Ce qui est paradoxal en sortie hors du corps, si vous voulez aller plus loin en niveau vibratoire il faut s’ancrer au maximum. Tout le monde peut sortir de son corps, par contre ceux qui ont le plus de facilité ce sont les yogis, ceux qui pratiquent de la méditation pour ces personnes qui sont un peu dans l’énergie, ils ont plus de facilité.

Marc BOUCHER DE LIGNON :

Pour pouvoir être en conscience, il faut d’abord faire taire la matière et le mental Et pour ça il faut aller tout doucement vers quelque chose de différent donc la méditation est justement quelque chose qui va amener cette ouverture au niveau du mental Le mental a besoin d’être assoupli, il a besoin de vivre des expériences parce que le mental lui, il ne croit que ce qu’il a vécu lui-même

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Ce n’est pas anodin les états modifiés de conscience dans l’ordinaire Nous, on met toujours les gens en garde parce qu’on est souvent sollicités par des gens qui voudraient des techniques par exemple pour simplement sortir de leur corps. alors il y a toute une flopée de techniques, il y a une littérature très abondante pour ça mais on les met toujours en garde sur le fait que ces états-là on ne sait jamais ce que ça va réveiller. Si on n’a pas fait un certain travail sur soi, si on n’est pas vraiment stable sur le plan psychologique, on ne sait pas ce que peuvent réveiller ces états Ça ne veut pas dire que tout le monde va développer une schizophrénie mais ce n’est pas exempt de danger.

Dr Olivier CHAMBON :

Le principal risque des états modifiés de conscience, surtout quand ils sont trop intenses quand ils sont faits à l’insu de la personne éventuellement ou quand la personne n’a pas conscience de ce qui va se passer dans une séance où on lui permet d’atteindre certains états modifiés de conscience c’est que ça va être dissocié. Il faut que les choses aillent à la vitesse qui est celle des possibilités de la personne d’intégrer le nouveau matériel ou les nouvelles énergies qui arrivent dans les états modifiés de conscience Et puis surtout qu’elles soient utilisables dans la vie quotidienne pour de réels progrès pour que la personne soit moins débordée par ses émotions ait moins de vision négative d’elle-même, du monde ou des autres, ait plus accès à son corps et à la vitalité au plaisir de vivre dans son corps enfin bref, les différents objectifs des psychothérapies.

Dr Eric DUDOIT :

On peut dire aussi à l’autre j’ai partagé des choses de ce type-là, tu n’es pas fou parce que ça c’est une certitude, oui une certitude ! c’est que quand on a fait une OBE ou une NDE on n’est pas fou !

CLAUDE :

Il y a des gens très religieux qui vont vous dire vous allez rencontrer des esprits maléfiques, vous allez faire de mauvaises rencontres faites attention c’est dangereux, vous allez complètement perdre la boule Je dirai que si vous êtes instable psychologiquement dans le physique effectivement il vaut mieux ne pas aller vous déstabiliser encore plus en faisant des sorties hors du corps c’est vrai que ça peut quand même faire peur. Mais si vous passez au-delà de ces peurs, et que vous vous entrainez, entrainez, entrainez vous la pacifiez c’est-à-dire que vous la voyez à la fin comme quelque chose de normal, il n’y a pas de risque Les gens qui aussi vont absolument rechercher à contacter des gens qui sont décédés, en oubliant tout de leur vie physique, en mettant tout de côté ou qui vont se séparer de leur couple parce qu’ils croient que dans l’astral ils ont vu un truc ou qu’on leur a délivré un message « change de vie » Je veux leur dire « soyez très prudent ». Déjà qui vous a dit dans l’astral, ce n’est pas parce qu’on vous dit une chose dans l’astral que c’est Sainte Vérité !

Il est très rare de voir ses guides, enfin pour moi ça a été très rare Et quand vous en voyez un vous le savez Ils ne sont pas toujours vous apparaitre sous une forme humaine, c’est quand même plutôt souvent sous une forme énergétique et les messages sont très courts, ils vous laissent une empreinte extrêmement forte, c’est très résumé et finalement il ne va pas vous dire « faites-ci, faites-ça » il va vous faire une expérience, vous marquer et c’est vous, petit à petit, qui allez vous transformer pour changer des choses mais ça ne va pas se traduire par une bande de conseils qui va vous dire de quitter ci, quitter ça Les choses vont toujours se faire d’elles-mêmes par la force des choses Donc pas de gourou, pas de secte, liberté totale et ouverture d’esprit Et si jamais vous rencontrez quelqu’un qui n’est pas comme ça, il vaut mieux le laisser tomber

Philippe RABOUD :

Ce qui est dangereux, c’est vrai, c’est de vouloir faire une compétition. Et si jamais vous rencontrez quelqu’un qui n’est pas comme ça, il vaut mieux le laisser tomber Philippe RABOUD : Ce qui est dangereux, c’est vrai, c’est de vouloir faire une compétition Moi j’en ai fait, voila… c’est ça qui est le danger C’est ce qu’on m’a dit aussi. Attention de ne pas tomber dans ces travers-là

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Alors l’égo aussi est un autre piège C’est peut-être moins dramatique comme piège que les pathologies mentales parce que là vraiment ça a des implications très dramatiques mais le piège de l’égo, on le rencontre toujours, c’est-à-dire qu’il y a quelque chose d’assez grisant pour l’égo de vivre ces états, on a un peu l’impression d’être quand même un surhomme ! Surtout que ces personnes-là vont souvent développer certaines capacités alors ça peut être des capacités de guérison, des capacités de télépathie, de clairvoyance donc voilà ça monte facilement à la tête Ce sont des choses auxquelles les gens doivent être très attentifs vraiment à rester dans une forme d’humilité par rapport à tout ça parce que probablement que sur un plan évolutif , ce n’est pas le but de développer se capacités, l’évolution de la conscience doit dépasser justement l’apparition de ces phénomènes.

Dr Olivier CHAMBON :

Soit le petit moi, pour s’enorgueillir, se gonfler il va vouloir faire des expériences extraordinaires, il va pouvoir les raconter, il va pouvoir dire qu’il est quelqu’un de spécial, mais ça ne changera rien à sa façon de voir le monde, à sa souffrance, à sa façon de générer la souffrance ou de la recevoir, etc. soit l’état modifié de conscience va amener le petit moi à se rendre compte que.. ah! il n’est pas tout seul ! oh ! il y a des aides qui peuvent exister… il y a des parties de la conscience qui sont beaucoup plus sages beaucoup plus de discernement et d’expérience et de compétence que lui pour prendre en charge les choses qu’il avait tellement de mal à prendre et qu’il avait tout seul, depuis la naissance beaucoup plus de discernement et d’expérience et de compétence que lui pour prendre en charge les choses qu’il avait tellement de mal à prendre et qu’il avait tout seul, depuis la naissance sur son dos mais qu’il n’était pas capable, qu’il va pouvoir se relâcher, se sentir sécurisé et sentir qu’il va pouvoir être épaulé par quelque chose de plus intelligent que lui et de bienveillant et là il va lâcher ses défenses habituelles, ses mécanismes de défense ou d’offense ses traits caractériels, ses croyances négatives. Il va pouvoir admettre que le monde peut être différent et qu’il peut le vivre différemment

Dr Eric DUDOIT :

Ce qui différencie un grand mystique d’un psychotique c’est que le psychotique est mégalo, un grand mystique est toujours très humble On pense qu’un grand méditant il doit faire ceci et pas cela, il doit penser ceci et pas cela Toutes les formes de vivance sont autorisées dans notre univers Cet univers est un univers extraordinaire Bon on part un peu en biberine au niveau collectif par moment mais il n’en demeure pas moins, tous les êtres humains qui font l’expérience de la caresse qui font l’expérience, je ne sais pas, du soleil ou l’expérience de l’eau, c’est magique ! alors moi je veux bien qu’on aille dans toutes les dimensions de la terre mais je ne veux pas perdre cette dimension, elle est aussi importante !

Claude :

Il faut être bien ancré dans sa vie physique pour faire de belles sorties astrales et ça ne doit surtout pas être une fuite et je pense qu’il y a des gens qui se disent « ma vie physique est horrible et donc je vais me donner à fond et sortit du corps parce comme ça j’aurai une échappatoire Dans les sorties hors du corps en fait, quand on maitrise bien sûr on s’aperçoit qu’’au contraire on a une vie physique à mener et qu’il ne faut surtout pas la fuir.

Dr Eric DUDOIT :

Ce qui m’importe, c’est de comprendre que la conscience s’incarne Nous sommes faits de chair et de sang et ça a une influence Bien évidemment quand on va mourir on n’est plus fait de chair et de sang, et il y a quelque chose qui va repartir et qui va se sentir libre de ça Parce que quand votre corps, enfin on en a tous fait l’expérience, il est fatigué, lorsqu’il a mal, on y est mal dans ce corps Mais le fait d’y être le modifie C’est pour ça que j’adore la méditation et tous ces travaux qui sont faits et qui montrent qu’il y a vraiment une interaction beaucoup plus forte que ce qu’on pense.

Nicole DRON :

Je crois que ce qui est très intéressant d’ailleurs il faudrait presque apprendre aux enfants, à l’école primaire, l’anatomie spirituelle du corps humain Qu’on n’est pas qu’un corps, qu’on a des énergies qui sont réglées par des… on appelle ça des chakras et que ces énergies-là ce sont elles qui permettent justement d’avoir des phénomènes de prémonitions ou de télépathie, ou d’entente médiumniques. Ça n’a rien de sulfureux tout ça. Ce qui est sulfureux, pour moi, c’est à quoi on veut utiliser ça.

Marc BOUCHER DE LIGNON :

Tout est une question aussi de langage Par exemple, on n’a pas de connaissance énergétique du corps tel que moi il m’a été montré, on a un corps qui est un outil formidable mais qui n’utilise que quelques pour cent de ses capacités. On a ce qu’on appelle une antenne ici éthérique ou en tous cas une antenne émotionnelle qui est capable de capter les émotions sous forme d’énergie Les gens qui sont en empathie c’est parce qu’ils ont ouvert cette antenne éthérique et quand on ouvre cette antenne éthérique, on arrive à capter les choses d’une manière différente

On a notre 3ème œil qui est connecté à notre glande pinéale mais on la détruit Dans notre monde, on détruit notre glande pinéale. L’expérience est simple : on se place à mi-distance donc c’est 1m, 1m 50 du miroir et on s’assied. Et on commence à fixer notre propre image dans le miroir au niveau du 3ème œil et on ne cligne jamais des yeux Donc, c’est-à-dire, au début, on va forcer pour ne jamais cligner des yeux et on regarde au niveau du 3ème œil comme si on regardait derrière la personne, et… à un moment donné il va se passer des choses. Vous prenez conscience de votre propre réalité et là, vous êtes vraiment le chauffeur de votre véhicule terrestre à ce moment-là parce que vous vous rendez comte que vous avez un corps qui vous a été prêté par la mère Terre pour pouvoir faire grandir en fait cette âme qui a besoin de vivre ces expériences dans la matière mais le but aussi c’est de transcender cette matière, de transformer cette matière avec cette lumière.

Dr Olivier CHAMBON :

Quel est l’intérêt pour une conscience si large de s’être divisée, de s’être ralentie, de s’être matérialisée et finalement de s’être un peu limité elle-même par rapport à ses possibilités La conscience peut exercer certaines qualités : le courage, la persévérance, le discernement, le non-jugement qu’elle ne peut pas opérer dans d’autres domaines où tout est déjà lumière, uni, etc Donc elle développe des qualités particulières Elle connait des plaisirs particuliers. Le monde terrestre, avec le corps et les sens, fournit des expériences uniques, qu’on ne peut pas trouver ailleurs.

CLAUDE :

Dans la vie physique, tout est ralenti Et aussi son intérêt c’est que pour bien comprendre quelque chose dans le monde physique, l’intérêt d’être intégré dans un corps physique, c’est que vous voyez quand vous êtes dans un corps astral ou un corps mental vous avez une idée et instantanément la création, le résultat est là et on nous fait descendre dans la vie physique pour qu’on est le temps de comprendre les choses qui se passent trop vite là-haut Et le but de la vie justement, c’est de bien comprendre les réactions de cause à effet C’est quand je fais quelque chose, comme il n’y a là cette dimension temporelle qui ralentit tout je vais avoir les effets mais pas tout de suite, donc vous avez bien le temps de comprendre quand vous faites quelque chose, ce que ça va engendrer.

Nicole DRON :

Alors vous voyez, quand vous aurez 75 ans et c’est là qu’on comprend le cheminement de notre vie parce que quelquefois on a 40 ans on ne se rend pas bien compte ça va nous mener à quoi ? et quand ? Et arrivé à la fin de sa vie, ah oui, ça, ça m’a amené là, qui m’a amené là…

Philippe RABOUD :

Aussi une chose que j’ai appris et qui est très importante c’est qu’on est quand même pas mal sur terre, on est bien Il y a beaucoup de problèmes, il y a beaucoup de … ce n’est pas facile tous les jours, pour personne, mais je crois quand même qu’il faut profiter de chaque jour et de … aussi peut-être de donner de son temps et donner de… je ne veux pas dire faire que du bien autour de soi mais aussi d’avoir beaucoup d’empathie pour tout le monde et d’écouter les autres et d’essayer d’être un petit peu plus ouvert à ce qu’on est tous C’est un petit peu aussi un message.

Nicole DRON :

Je me rends compte que de l’autre côté c’était facile parce que là, cet état d’amour ici sur la terre, même moi si je me rappelle, j’arrive quand même à le conquérir parce que quand je suis avec des personnes où l’amitié ou l’amour est là bon, quelque fois il y a petites divergences de vue, mais ce n’est pas grave mais quand on se retrouve avec quelqu’un qui nous a blessé profondément en laquelle on a mis toute sa confiance en amour et voilà… c’est différent mais l’expérience m’apprend, l’expérience que j’ai vécue m’a appris qu’aucun être n’est.. Comment … ce n’est pas lui !

Eux-mêmes ne sont pas comme ça dans l’absolu d’eux-mêmes, ils ne sont pas comme ça Et nous aussi, moi c’est pareil, tout le monde a des défauts, des choses qu’on n’a pas compris etc, mais notre personnalité, notre égo ce n’est pas notre être réel donc au-delà des imperfections des gens même s’ils me blessent et même si je ne suis pas complaisante pour autant, ça n’a rien à voir, mais je leur garde ma confiance parce que je sais que, eh bien… on est chacun en devenir Ça permet justement de ne pas enfermer l’autre dans un défaut.

CLAUDE :

Bon, évidemment on n’est pas tous les jours le mieux placé pour en parler parce qu’on fait tous des bêtises mais justement les bêtises il faut qu’elles soient apprenantes c’est-à-dire qu’à la fin on apprenne à respecter les choses et à comprendre, comprendre ses erreurs c’est-à-dire aussi, c’est que quand le corps astral va rejoindre l’au-delà, il ne va pas emporter d’argent, il ne va pas emporter non plus de belles pièces de monnaie, une belle maison, tout ce qu’il va emporter ce sont des impressions et des expériences.

Nicole DRON :

S’il y a une grande leçon que cette expérience m’a donné c’est de basculer de l’avoir dans « être » simplement. La richesse de la vie, bien sûr qu’il faut manger, bien sûr que ça fait plaisir quand on peut aller en vacances et puis voilà quoi … c’est normal mais si on y met tout son cœur, on perd sa vie. On perd sa vie. Et pour moi, l’important c’est de devenir consciemment ce que je suis de l’autre côté, déjà de le vivre ici.

Marc BOUCHER DE LIGNON :

Le but de nos incarnations en fait, c’est l’évolution C’est la compréhension aussi de ce qui se passe dans la densification des mondes Donc c’est comme si Dieu voulait s’expérimenter lui-même en s’oubliant. Et on est quelque part des agents qui sont là pour apprendre Quand on revient, on a la mémoire de ce qu’on a vécu.

Dr Olivier CHAMBON :

Si on remonte à la source de tout ça, il y a une seule et unique conscience Toutes les consciences dites séparées qui ont l’impression de travailler pour elles et de ne rien avoir à voir avec les consciences d’à côté en fait sont les émanations de cette seule et unique et même conscience mais c’est comme si on ne le savait pas, c’est comme si c’était deux ruisselets qui s’étaient écartés l’un de l’autre mais c’est comme si on ne le savait pas, c’est comme si c’était deux ruisselets qui s’étaient écartés l’un de l’autre et ne savent pas qu’ils viennent du même fleuve Seulement si ils font le chemin inverse ils s’aperçoivent qu’ils viennent de la même eau, qu’ils viennent du même océan donc au départ, tout n’est que cette conscience Et tout ce qu’on vit on le vit à travers cette conscience, et on le crée à travers cette conscience.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Maintenant on parle beaucoup de physique de l’information où justement à l’origine il y aurait cette espèce de réalité ultime dans laquelle il y aurait toute l’information et tous les possibles en fait, tout serait possible Et qu’on pourrait ainsi conditionner son futur à n’importe quel moment de sa vie en étant dans un état justement de conscience particulier, si on a de nouveau son mental qui …. Et ces conditionnements qui entrent en jeu, on ne va pas certainement pouvoir échapper à ce qui est déjà défini mais en étant dans certains états on peut probablement influencer son futur et choisir entre différents futurs possibles Nicole DRON : Finalement même ce que je pense même si ce n’est pas concrétisé par un acte, la pensée c’est quand même une force.

Marc BOUCHER DE LIGNON :

Donc travailler sur la respiration consciente, la méditation, parce que ça modifie la chimie et la manière dont le cerveau fonctionne, les bouddhistes le savent très bien d’ailleurs d’amener d’autres systèmes éducatifs, d’autres modes de fonctionnement au niveau des énergies c’est ça que j’ai à transmettre comme message, de dire : Ok vivre une NDE c’est bien mais derrière il y a un message extraordinaire qui est celui qui a été connecté à la lumière et surtout ne vous re-déconnectez pas de cette lumière, il faut rester connecté à cette lumière parce que c’est le faisceau qui amène les informations. Et ces informations c’est parce que le monde en a besoin rien n’est le hasard.  Moi je n’ai pas vécu ma NDE par hasard

Philippe RABOUD :

Les gens qui ont vécu cette expérience-là, il faut absolument qu’ils trouvent une oreille attentive Il ne faut pas qu’ils aient peur d’aller chercher quelqu’un Maintenant on a des possibilités avec, ne serait-ce qu’en Suisse il y a un Centre il y a internet, il y a des gens qui s’intéressent. Si quelqu’un a vécu cette expérience-là qu’il ne fasse pas l’erreur que j’ai fait moi de garder, pendent plus de 30 ans, cette histoire. Vous avez un accident, il vous arrive quelque chose, vous revenez… parlez en, n’ayez pas peur !

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Ce qui me frappe depuis que je travaille dans ce domaine c’est que je ne peux pas aller dans une soirée et rencontrer des gens que je ne connais pas, dès que je parle de mon travail, de ce que je fais, tout le monde a une expérience à me raconter, « Ah mais moi une fois, il m’est arrivé ça, mais je n’en ai jamais parlé !  » Et c’est là qu’on se rend compte que finalement ce sont des phénomènes qui sont extrêmement courants Il y a de petites expériences et il y a de grandes expériences mais les états modifiés de conscience non ordinaires sont très courants mais ne sont tellement pas reconnus dans notre société, forcément au mieux on va les tourner en dérision et au pire on va vous prendre quand même pour quelqu’un qui a des problèmes, donc il n’y a aucun intérêt à en parler Et souvent les gens me disent : mais même à mes proches je n’en ai pas parlé je n’ai pas parlé à mon mari, je n’en ai pas parlé à mes parents ou à mes enfants.

Marc BOUCHER DE LIGNON :

S’ils en ont peur c’est qu’ils sont encore dans le monde de la densification Il faut qu’ils se libèrent, il faut qu’ils retournent et qu’ils se connectent à cette lumière qu’ils ont vécue ce tunnel, et qu’ils le transmettent parce que c’est important qu’ils le transmettent donc ça c’est un premier message Et le 2ème message je pense qu’ils ont une mission importante qui est celle justement d’ouvrir les portes, ils ont reçu une clé il faut ouvrir les portes avec Moi j’ai donné des cours de cuisine sacrée, ce que j’appelais la cuisine sacrée donc c’est la cuisine en conscience, c’est amener cette conscience à travers la cuisine. Manger et cuisiner en conscience amène ça. Donc on peut travailler sur n’importe quelle chose, respirer, apprenez à respirer, allez dans la nature connectez-vous à la nature, essayez de vous connecter aux arbres, il y a une grande sagesse là-dedans Vivons les deux réalités dans la matière N’ayons pas peur d’amener cette lumière dans la matière

Dr Jean-Jacques CHARBONIER :

Tous ces gens qui ont vécu ces expériences, qui ont vu que l’au-delà c’était quand même quelque chose de formidable, on pourrait se dire : mais ils vont avoir envie d’y retourner ils vont avoir envie de se suicider mais non, pas du tout ! ils ont simplement compris que notre mission terrestre, notre objectif de vie, ça devait être savoir aimer les autres, donner de l’amour aux autres et c’est pas du tout retourner là-bas, retourner à la maison, c’est faire notre travail que nous avons à faire ici pour que, à la maison, ça se passe bien Et ça il faudrait que nos enfants le sachent, il faudrait le dire aux enfants, et si on veut changer de civilisation, eh bien, il faut s’adresser aux générations qui arrivent, là !

Dr Olivier CHAMBON :

On se rend compte que les plantes ont une conscience, ont des émotions, qu’elles communiquent entre elles Ne parlons pas des animaux et de leur intelligence et de leur conscience Même des petites cellules ont une conscience ou des comportements montrant une conscience enfin bref… la science est en train de ré-enchanter le monde donc tout bouge sur la terre, ça respire, ça échange, ça vit on peut dire qu’actuellement il vaut bien mieux vivre et concevoir sa vie et ses valeurs de vie et ses rapports à la nature, au monde, aux autres sur ce modèle-là : la primauté de la conscience indépendante du cerveau et de la matière que sur l’autre modèle.

On a beaucoup moins de chance de se tromper. Et d’ailleurs ce modèle-là est beaucoup plus intéressant et a un beaucoup plus grand potentiel que le modèle matérialiste qui vous dit : Voilà hors de la matière il n’y a rien, une fois que vous mourez tout ce que vous avez fait, tout cz que vous avez aimé, est réduit à néant, la vie n’a aucun sens donc profitez en pour vous dès maintenant, tirez tout ce que vous pouvez et puis après basta ! Non ! ça n’a pas de sens, ce modèle-là il est faux et en plus il n’est pas intéressant tout simplement, l’amour Nicole DRON : Si on me demande ; qu’est-ce que la religion ? je dirai l’amour et puis qu’il n’y a qu’un seul chemin pour y arriver, c’est la transformation de soi-même C’est vraiment bien l’image de la chenille en papillon Qu’on se base sur une tradition religieuse ou spirituelle ou pas l’important c’est de se transformer tout simplement Et je sais qu’au-delà de notre conscience humaine rétrécie, limitée, c’est comme ça, eh bien… qu’il y a une immense conscience qu’on peut appeler l’âme, le Soi, qu’importe et qui est notre vraie, notre véritable essence.

Marc BOUCHER DE LIGNON :

Donc les gens sont en train de changer Ils émergent à leur propre réalité. Il y a énormément de jeunes qui s’intéressent à essayer de comprendre les choses Le problème c’est qu’on distille tout et n’importe quoi Ils sont confrontés entre leur mental et leur réalité intérieure et comme ils n’ont pas encore compris tous les outils et ils ne les maitrisent pas, c’est comme un bébé qui apprend à marcher, il ne maitrise pas encore son corps.

Dr Eric DUDOIT :

Et si on est ici c’est pour apprendre. Et non pas apprendre à gagner de l’argent c’est pas mal mais ce n’est pas le but, on est là pour apprendre ce qui nous fait envie Il y a plein de gens qui sont dans une grande, grande souffrance notamment chez les jeunes gens parce qu’ils ne trouvent plus notre société, ils n’en ont pas envie parce que ça ne correspond pas à ce qu’ils veulent et à chaque fois qu’ils ont une idée, qui est géniale ou etc. tout le monde lui dit : non ce n’est pas possible, ça, ça ne va pas le faire…

Dr Olivier CHAMBON :

Il y a quand même des choses qui montrent que le modèle va changer parce qu’il y a déjà une montée en puissance qui se fait, régulière, presque maintenant en accélération donc presque exponentielle. De plus en plus de recherches de plus en plus de médias, de plus en plus d’organismes, s’intéressent à la conscience et à tout ce qui en découle.

Dr Sylvie DETHIOLLAZ :

Je trouve qu’en 15 ans, même 16 ans maintenant, ça a beaucoup changé et ça a beaucoup changé surtout dans mes rapports avec les milieux médicaux il y avait quand même une plus grande, enfin, on va dire une moins grande ouverture il y a 15 ans un peu plus de dérision, un peu plus d’agressivité aussi quand on parlait de ces phénomènes Maintenant on peut en parler, c’est un sujet de recherche comme un autre On ne passe plus pour un illuminé, moi quand j’ai commencé c’était quand même difficile maintenant je sens qu’il y a quelque chose de plus détendu, voilà, ces phénomènes sont plus connus alors bon il y a toujours des positions assez matérialistes mais quand même ça change.

Dr Eric DUDOIT :

C’est évident que demain sera plus lumineux qu’aujourd’hui, ça ne peut pas être plus noir, On a touché le fond quand même au XXème siècle et ce qui est évident et ce qui me plait beaucoup, beaucoup, beaucoup, comme je suis enseignant à la Faculté, c’est de voir ces jeunes qui m’épatent Ah ils sont couillons aussi ! Il y a les deux. Mais ils m’épatent vraiment Ce sont des fous furieux et le monde de demain sera un monde de bâtisseurs. Je ne sais pas ce qu’il adviendra mais ce qui est certain c’est que les consciences, du moins en occident, s’ouvrent ce n’est pas trop tôt mais il ne faut pas oublier qu’on n’est même pas 7% de la population mondiale et qu’il faut vraiment qu’on aide nos autres frères humains, ça c’est le B.A. BA, on ne peut plus continuer.

Alors est-ce qu’il y aura, je ne sais pas moi, un changement de paradigme dans les sciences, oui, et sur un changement de mentalité phénoménal tout comme le disent certains, je le souhaite Est-ce que j’en sais quelque chose… non… mais je le vois tous les jours que si je souris on me sourit, c’est un bon début.

Nicole DRON :

On ne peut pas tout apporter sur un plateau aux gens Je crois que chacun, on a à faire ces recherches pour essayer de se comprendre Le chemin, je pense que, ce n’est pas le but du chemin qui est important c’est le chemin lui-même.


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