Secrets révélés

Des réseaux sociaux transformés en porte-voix du Pentagone

Un excellent article de Dondevamos...

Ca remue pas mal sur le front de la liberté d’expression : l’étau s’est fortement resserré ces derniers mois et aujourd’hui les scandales se multiplient surtout aux Etats-Unis, mais pas seulement, au sujet des entraves à la liberté d’expression.

Pour rappel, la liberté d’expression a deux volets : le droit de diffuser de l’information et le droit des citoyens à être informés et à rechercher l’information. Ces deux volets sont largement piétinés en occident dans des domaines de plus en plus larges.

Aujourd’hui, focus sur l’affaire Twitter, brindille qui cache une savane de contrôle de l’information.

On était habitués à la propagande de masse lors de guerre, qui se doublait généralement de la censure de toute information contradictoire. Puis cela a touché toutes les campagnes électorales, où désormais le candidat favori du grand capital est protégé des informations dérangeantes bien avant qu’il n’entre en campagne.


Désormais, toutes les décisions imposées par le pouvoir sont tenues d’être considérées comme la seule et unique vérité quoi qu’il coûte. C’est-à-dire qu’au nom de ce faux consensus qui permet de faire n’importe quoi comme on l’a vu avec le covid ou la guerre en Ukraine pour ne citer que des exemples récents, on se permet de piétiner les lois, les traités internationaux, les constitutions.

On a aussi vu récemment comment l’OTAN s’est saisie des questions de diffusion de l’information, se lançant dans la « guerre cognitive » pour s’assurer que les peuples n’aient accès qu’à de la propagande et du divertissement.

Voyons ce qu’il se passe avec Twitter et Facebok, qui ont censuré à tour de bras les informations contraires à la doxa du covid puis de l’Ukraine, et ont donc contribué à un désastre sanitaire et social. La question est : comment cela a-t-il pu arriver ?

Ingérence des renseignements US chez Twitter

Depuis qu’il a racheté Twitter fin octobre pour la somme astronomique de 44 milliards de dollars, Elon Musk semble avoir entrepris de rétablir une certaine liberté d’expression.


Pendant près de 3 ans, tous ceux qui ont tenté de lancer l’alerte sur Twitter au sujet des décisions aberrantes prises au nom du covid ont été censurés d’une manière ou d’une autre : contenus déréférencés, posts ou comptes suspendus arbitrairement.

En effet, depuis le Pizzagate qui décidément a bon dos, les Etats, surtout les Etats-Unis et l’Europe, dont la France est un des pays les plus zélés en la matière, ont décrété que différents contenus jugés « haineux » ou autre (car les contenus visés sont de plus en plus larges) devaient être censurés par les plateformes de réseaux sociaux sans qu’il soit besoin de passer par la justice. Alors quand le covid est arrivé, on en a profité pour bannir de nombreux contenus et profils qui n’étaient pas dans la ligne.

Elon Musk, une des plus grosses fortunes mondiales propriétaire d’une boîte certainement surévaluée, Tesla, a racheté Twitter cet été pour 34 milliards de dollars, une somme faramineuse. Et depuis, il fait le ménage.

Dès sa prise de contrôle il a éjecté la plupart des cadres de Twitter et les a empêchés d’accéder à leur ordinateur. Il a récupéré les fichiers et commence à les distiller, d’abord pour défendre Trump dont la réélection a été fortement entravées par les manœuvres de Twitter et Facebook pour empêcher le débat.

Des échanges de mails ont été diffusés[1] entre des responsables de Twitter et du FBI tout au long de la crise « covid », et les réunions hebdomadaires destinées à faire le point sur les opérations de censure. Le 3 décembre les premiers documents publiés portaient sur la manière dont Twitter a bloqué un article du New York Post au sujet des dossiers retrouvés dans l’ordinateur du fils Biden[2], pendant la campagne électorale en octobre 2020.

Des dossiers qui comme le grand public ne peut pas le savoir, contiennent des documents pédopornographiques, des dizaines de photos de lui à poil et en train de sniffer de la coke, ou encore des documents sur ses buisines en Chine ou en Ukraine.

Et en plus de censurer les infos à ce sujet, le FBI avec l’aide de Twitter et ses algorithmes a discrédité ceux qui en parlaient. L’argument avancé par le FBI auprès des responsables de Twitter était simple comme bonjour : il s’agissait d’une opération de piratage des Russes. Comme au bon vieux temps.

Et comme pour les campagnes électorales censées être instrumentalisées par la Russie, ce qui n’a jamais été démontré contrairement aux manipulations des plateformes US par les renseignements américains. Et Zuckerberg de Facebook a confirmé que le FBI lui a fait le même coup. En fait, toutes les infos qui ne plaisaient pas au FBI étaient estampillées « made in Russia » et ce tampon servait à justifier toutes les censures. Même pas besoin d’argumenter sur le fond !

Les documents montrent que Roth et d’autres chez Twitter ont essayé de résister sur certains contenus dans lesquels ils ne voyaient vraiment, même en cherchant bien, aucun problème. C’était en janvier 2020, mais ensuite le FBI a augmenté la pression en demandant tout le temps la même chose par tous les canaux possibles chez Twitter.

Le FBI a alors demandé de manière répétée à Twitter d’envoyer des preuves d’ingérence russe, à quoi les équipes de Twitter répondaient qu’elles ne trouvaient rien et qu’il fallait que la demande soit faite dans un cadre légal.

Au cœur des négociations on retrouve un dénommé Jim Baker, qui était alors conseiller légal de Twitter et est très proche des renseignements, ayant notamment été l’un des avocats conseils les plus élevés au FBI[3] avant d’arriver chez Twitter début 2020. Baker est aussi passé par CNN en tant qu’ « analyste », ce qui lui donne exactement le profil d’un agent d’influence.

Il y a eu d’autres « transferts » du FBI vers Twitter : le journaliste Michael Scellenberger écrit le 19 décembre que :

« Dawn Burton, l’ancienne chef de cabinet adjointe du chef du FBI James Comey, à l’origine de l’enquête sur Trump, a rejoint Twitter en 2019 en tant que directrice de la stratégie« , et ajoute que « En 2020, il y avait tellement d’anciens employés du FBI – les « Bu alumni » – travaillant chez Twitter qu’ils avaient créé leur propre canal Slack[4] privé et une feuille de route pour embarquer les nouveaux arrivants au FBI« .

On a aussi appris qu’il existait des listes noires d’utilisateurs dont les publications étaient rendues presque invisibles des autres utilisateurs puisqu’elles n’apparaissaient plus sur leur fil de publications. Dans ces listes noires, il y avait beaucoup de lanceurs d’alerte sur les dérives de la gestion du covid. La journaliste Bari Weiss a publié le 9 décembre des captures d’écran montrant les restrictions sur le compte du Dr Jay Bhattacharya, professeur de médecine à Stanford, qui disait que les rétentions de masse appelées « confinements » risquaient de nuire aux enfants ou de l’éditorialiste de droite Dan Bongino.

Un tout petit groupe de responsables de Twitter appelé « Site Integrity Policy, Policy Escalation Support » (Politique d’intégrité du site, support de l’escalade des politiques) qui comprenait la responsable juridique Vijaya Gadde, le responsable de la sécurité Yoel Roth ou encore le PDG Jack Dorsey prenait les décisions pour les comptes les plus importants ou les questions les plus sensibles.

Différents filtres, des « Visibility Filtering » pouvaient être appliqués pour invisibiliser plus ou moins les publications et leur auteur. Selon Bari Weiss ces filtres permettaient de :

  • bloquer les recherches d’utilisateurs individuels,
  • limiter la portée de la découverte d’un tweet particulier,
  • empêcher les messages de certains utilisateurs d’apparaître sur la page des « tendances » et d’être inclus dans les recherches par hashtag.

Quand les comptes étaient suspendus Twitter déclarait que c’est parce la personne avait diffusé des « contenus haineux » même si les équipes de Twitter savaient parfaitement que c’était faux.

Dans l’autre sens, il y avait aussi des « listes blanches » avec les comptes « amis » du gouvernement Biden :

« Le Pentagone a utilisé ce réseau, qui comprend des portails d’information et des profils générés par le gouvernement américain, dans le but de façonner l’opinion au Yémen, en Syrie, en Irak, au Koweït et ailleurs » explique un article de The Insider du 20 décembre.

L’article de Lee Fang poursuit:

« Les comptes en question ont commencé par être ouvertement affiliés au gouvernement américain. Mais le Pentagone a ensuite semblé changer de tactique et a commencé à dissimuler son affiliation avec certains de ces comptes – une évolution vers le type de manipulation intentionnelle de la plate-forme auquel Twitter s’est publiquement opposé. Bien que les dirigeants de Twitter aient gardé connaissance de ces comptes, ils ne les ont pas fermés, mais les ont laissés actifs pendant des années. Certains sont toujours actifs« .

 

Cette collaboration entre Twitter et le Pentagone aurait commencé dès 2017 quand un responsable du Special Operations Command du ministère de la Défense US a présenté une première « liste blanche » de 52 comptes d’arabophones utilisés « pour amplifier nos messages« . Et bien que certains de ces comptes étaient répertoriés comme des bots, voire en lien avec ceux de Daesh[5], ils sont restés en place.

Les privilèges issus de ce « blanchiment » de comptes de propagandes qui étaient sur la liste blanche du gouvernement US, étaient les mêmes que ceux des comptes « certifiés » c’est-à-dire ceux d’institutions ou de personnalités dont Twitter a vérifié la réalité. Ils avaient donc une forte visibilité, échappant à tous les algorithmes de restrictions même si on les signalait en masse, mais n’avaient pas le tampon « certifié » ce qui pouvait laisser passer ces comptes pour ceux d’individus lambda.

Il y avait le même système sur Facebook et Télegram, d’après une étude du Stanford Internet Observatory, et formaient un réseau de fake news avec de faux profils dont les photos étaient faites par intelligence artificielle.

Un bien étrange pas –de-deux, entre les renseignements et Twitter qui proteste mais laisse faire. La question est : avaient-ils le choix du côté de Twitter ? En 2020, le Pentagone a tenté de faire classifier rétroactivement toutes ses manœuvres avec Twitter, d’après les documents diffusés de Twitter. A ce moment, des réunions ultra sensibles étaient organisées régulièrement entre le Pentagone et les responsables de Facebook et Twitter (au moins), dont les échanges sont classifiés.

Evidemment, nos médias subventionnés par l’Etat, par Facebook et/ ou par Bill Gates font comme si tout cela n’était qu’une tempête dans un verre d’eau. Mais ces pratiques sont absolument illégales car elles restreignent la liberté d’expression sans motif et en plus se permettent d’interférer dans le cours des élections en ne permettant à l’opinion publique d’accéder qu’au son de cloche orthodoxe.

Ils montrent la collusion entre un gouvernement, un parti même, et des plateformes de réseaux sociaux qui par ailleurs pompent allègrement nos données dans une impunité presque absolue. Le journaliste Matt Taibi qui relate ces correspondances pour le compte écrit que le FBI considérait Twitter comme « une filiale » et était omniprésent sur les questions de censure. En deux ans, « il y a eu plus de 150 e-mails entre le FBI et l’ancien chef de Twitter de la modération, Yoel Roth » a-t-il calculé.

Roth, qui occupait la fonction de « responsable monde de la confiance et de la sécurité de Twitter » mais agissait semble-t-il souvent sans prévenir son supérieur, le PDG Mark Dorsey[6], était un adepte du porno partout mais que les idées contradictoires avec la doxa semblent effrayer.

Le 10 décembre Michael Shellenberger a diffusé des éléments sur la suppression du compte Twitter de Trump en janvier 2021, après la scène du Capitole. Apparemment les responsables de Twitter, notamment son PDG Mark Dorsey avaient été mis sous pression par le FBI et des démocrates, qui cherchaient depuis plusieurs années à supprimer ce compte. Finalement, les règles ont été changées pour pouvoir éjecter Trump –et de nombreux fans- définitivement alors qu’il n’avait pas enfreint les règles.

Selon Schellenberger, « les tweets critiquant Trump MAIS également les élections ou la censure de Twitter étaient quand même supprimés« . Donc il ne devait rester que les contenus qui ne critiquaient ni les élections ni les démocrates…

Entre le FBI et Twitter, il s’agissait d’un échange de bons procédés : le FBI donnait aussi des informations utiles à Twitter et devait aussi l’aider de manière plus concrète. Pour l’instant on parle surtout de Trump et de la campagne électorale, mais il est évident que ce système a aussi censuré les contenus anti covid.

Soit le FBI envoyait à Twitter les références des comptes et publications à censurer, parfois en les supprimant ou bien en les rendant quasi invisibles des autres utilisateurs, soit les cadres supérieurs de Twitter s’occupaient d’identifier et de censurer les comptes et publications qui ne leur plaisaient pas.

Les réseaux sociaux, gardiens de la doctrine covidiste

Elon Musk s’en est aussi pris directement à Fauci qui devrait enfin quitter le NIH en ce mois de décembre 2022, à 81 ans et après une carrière de presque 40 ans à la tête de l’Institut des maladies infectieuses[7], qui fait la pluie et le beau temps en matière de covid notamment. Et Fauci est défendu jusqu’à la Maison Blanche, comme d’habitude, et toujours en évitant de revenir sur les accusations ou même d’argumenter : on nous dit juste que c’est pas bien.

En fait Musk commence seulement à titiller Fauci puisqu’il a annoncé qu’il allait seulement s’en occuper[8]. Et les Républicains ont de toute manière bien l’intention de le faire. Dès le 23 novembre, Musk a mis fin à la censure des informations non orthodoxes sur le covid, qui étaient qualifiées d’ « informations trompeuses ». C’était aussi le cas sur Facebook, Instagram et YouTube, les plateformes les plus « grand public », sur lesquelles il était devenu particulièrement difficile de trouver des informations ne serait-ce que pertinentes au sujet du covid et des sujets connexes.

Une enquête de The Intercept publiée le 31 octobre 2022 a montré l’ingérence du Homeland Security, sorte de ministère de la sécurité intérieure, dans la politique éditoriale de Twitter. Dès 2018, Trump a créé la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) pour protéger les infrastructures numériques du pays après des attaques de hackers, mais elle s’est très vite occupée de contrôler les réseaux sociaux sous l’égide du Homeland Security.

Les contacts ont donc été réguliers entre le gouvernement et les plateformes, avec des réunions toutes les deux semaines depuis l’élection de Biden. Pendant qu’à l’unanimité, le Sénat a nommé à la tête du CISA une dénommée Jen Easterly, qui a progressivement étendu les sujets d’interventions (et donc de censure) pour « protéger notre infrastructure cognitive » (sic.), c’est-à-dire empêcher des informations nocives d’atteindre les cerveaux des citoyens et « renforcer la résilience à la désinformation » [9].

Deux mots sur Easterly : cette charmante dame a fait 20 ans dans l’armée avant de rejoindre le contreterrorisme au National Security Council. Du coup, beaucoup de sujets la préoccupent, comme e bon état de marche des antennes 5G ou les magouilles de la réserve fédérale.

Ce petit monde n’a pas été calmé par le covid :

« Lors d’une réunion en mars 2022, Laura Dehmlow, une responsable du FBI, a prévenu que la menace d’informations subversives sur les médias sociaux pourrait saper le soutien au gouvernement américain. Selon les notes de la discussion à laquelle ont participé des cadres supérieurs de Twitter et de JPMorgan Chase, Dehmlow a souligné que « nous avons besoin d’une infrastructure médiatique qui soit tenue responsable« , précise l’article de The Intercept.

Et en avril Biden annonçait la création du Disinformation Governance Board (Conseil de gouvernance de la désinformation) qui a duré jusqu’en août[10], avec l’objectif de supprimer les informations non orthodoxes (appelées « désinformation ») au nom de la « sécurité » des intérêts US. Le tout, sans que le cadre d’intervention soit précisé, et certainement pas par la loi, et sans que la stratégie poursuivie ne soit clarifiée.

La responsable juridique de Twitter Vijaya Gadde était membre d’un comité du CISA sur ces sujets, mis en place par le Homeland Security, qui réclamait encore en juin 2022 dans un rapport un rôle élargi dans l’élaboration de l’ « écosystème de l’information« , de surveiller étroitement « les plateformes de médias sociaux de toutes tailles, les médias grand public, les informations câblées, les médias hyper partisans, les radios parlantes et d’autres ressources en ligne« .

Selon ce comité, le CISA devait prendre des mesures pour mettre fin à la « diffusion d’informations fausses et trompeuses« , en mettant l’accent sur les informations qui sapent « les institutions démocratiques clés, telles que les tribunaux, ou par d’autres secteurs tels que le système financier, ou les mesures de santé publique. »

Il y a même un portail Facebook spécial qui permet aux agents du FBI de signaler directement à Facebook les contenus à censurer, et qui était toujours fonctionnel en fin octobre 2022. Il faut une adresse mail officielle pour y accéder. Et à l’automne 2020, le Homeland Security s’est occupé de l’élection présidentielle US, concentrant ses efforts de censure sur les trumpistes en plus des anti covid.

Jamais la notion de « désinformation » ou fake news n’a été définie, ni même vaguement précisée : comme « le terrorisme », ou même « l’éducation sexuelle », c’est apparemment un concept destiné à rester flou, parce que c’est tellement plus pratique pour y mettre tout ce qu’on veut. Et puis, les gouvernements étant les principaux propagateurs de « désinformation », il ne faudrait pas se tirer une balle dans le pied. Mais passons.

Dès février 2020, alors qu’on ne parlait de covid qu’en Chine, une rencontre entre l’OMS et une douzaine de boîtes comme Facebook, Amazon, Twitter, Google, a été organisée au siège de Facebook « pour savoir comment promouvoir des informations de santé précises sur le COVID-19 ». Selon CNN, très enthousiaste,

« Le principal sujet de discussion a été la manière dont les entreprises s’efforcent d’endiguer la diffusion de fausses informations. Andy Pattison, de l’OMS, qui s’est rendu à la Silicon Valley pour l’événement, a déclaré que « le ton change », car les grandes entreprises commencent à s’engager dans la lutte contre les fausses nouvelles concernant le coronavirus. Andy Pattison a déclaré qu’il avait proposé, lors de la réunion, d’aider les entreprises à vérifier les informations qu’elles ou leurs utilisateurs publient, plutôt que de s’en remettre à des tiers« 

Et les fact-checkers allaient servir à légitimer cette censure et à contrer les informations qui dérangent. Toujours selon cet article de février 2020 de CNN,

« parmi les priorités que les entreprises technologiques ont définies ces dernières semaines figurent les efforts visant à collaborer avec des fact-cherckers tiers et des organisations de santé publique. Facebook a renforcé ses propres efforts internes et a récemment recruté Praveen Raja en tant que responsable de la santé et des partenariats de l’organisation mondiale à but non lucratif PATH. Raja a aidé à organiser l’événement {[la rencontre chez Facebook] en coulisses« .

Notons que le PATH Program for Appropriate Technology in Health[11] est –évidemment- lié à la fondation Gates avec laquelle ses chercheurs ont fait des expérimentations peu éthiques en Inde notamment.

Les fameux fact-checkers, ils étaient déjà prêts : En février 2017 Facebook a noué des « partenariats » avec 8 médias français dont Le Monde, l’AFP ou BFM TV pour financer leurs services anti « fake news ». Tout ça ressemble à une mafia.

On sait aussi avec la fuite des e-mails de Fauci (dans le cadre d’une procédure judiciaire), qu’il a été en contact étroit dès mars 2020 avec Zuckerberg de Facebook, ce dernier remerciant Fauci le 15 mars 2020 pour son « leadership » dans la crise, pardon dans la « gestion de crise », et l’invitait à une réunion pour voir comment Facebook (donc Instagram, WhatsApp et Messenger) pouvait contribuer aux « efforts pandémiques ». On a vu que là aussi, toute information qui remettait en question le discours officiel était supprimé, invisibilisé ou les comptes suspendus.

Des lives entre Zuckerberg (autre financeur de Biden via sa fondation) et fauci ont aussi été organisés sur le covid, les bienfaits de rétentions de masse, des injections etc., et Zuckerberg a ouvert son compte Facebook à Fauci et autres « experts » dans lesquels selon lui le public a davantage « confiance » que dans les médias.

Et surtout, d’après des e-mails obtenus par le journal National Pulse, Zuckerberg a carrément proposé de fournir des « rapports de données » issus de l’activité des utilisateurs pour l’aider dans ses décisions en vue de dépasser les « blocages » contre la doxa.

Au passage, les plateformes de réseaux sociaux ont obtenu une législation ultra favorable sur le plan des responsabilités au motif qu’ils n’étaient pas des médias puisqu’ils n’avaient pas de ligne éditoriale. On constate que c’est faux, ça l’a d’ailleurs toujours été mais aujourd’hui ces réseaux sociaux font carrément de la politique en intervenant dans la gestion de la cité.

Et dès 2012 Google avait créé un « fonds d’aide au développement de la presse écrite » (FNIP) française. Objectif affiché : financer jusqu’à 2 millions d’€ (à hauteur de 60%) des « projets innovants de développement numérique portés par les éditeurs de sites d’information politique et générale et de favoriser le développement sur le long terme de la presse en ligne d’information politique et générale en France« .

Des projets de personnalisation de contenus en ligne, de newsletter, des programmes anti désabonnement, des plateforme d’infos locales, des systèmes anti « fake news » ont ainsi été financés. Pas de quoi révolutionner l’investigation.

Une censure préparée de longue date pour les injections de masse

« Il était évident qu’un groupe de personnes très puissantes en collaboration avec des conglomérats pharmaceutiques ne voulait pas que la pandémie se termine et voulait que les vaccins soient la seule option de traitement« , analysait en avril 2022 le neurologue Russell L. Blaylock.

Dans la simulation SPARS Pandemic 2025 – 2028 (en fait un scénario d’exercice très proche du covid) de Bill Gates en 2017, les médias et les réseaux sociaux étaient mobilisés pour diffuser en boucle les messages officiels de peur, rassurer sur les « vaccins » et occulter les vraies infos sur leurs effets toxiques, pour attaquer les voix dissidentes.

Le 15 mai 2018 le John Hopkins Center for Health Security financé par Gates et le NIH a organisé une nouvelle simulation appelée Clade X sur un agent pathogène artificiel pour lequel aucun « vaccin » n’existe. La réponse était évidemment militaire, mais cette fois l’exercice était centré uniquement sur l’intérêt US. Tara O’Toole très proche de la CIA et représentante d’In-Q-tel une entreprie liée à la CIA pour la recherche de nouvelles technologies en particulier du côté de la Sillicon Valley, était  là.

Il y avait aussi Tom Daschle, ex officier du renseignement qui a reçu une lettre à l’anthrax et s’est reconverti en lobbyiste de Big Pharma et Susan Brooks, députée d’Indianapolis et fondatrice du Congressionnal biodefense Caucus qui en 2014 a présenté la loi Social Media Working Group Act qui a créé un bureau des réseaux sociaux au département de la Sécurité Intérieure, capable d’instaurer la censure et de diffuser les messages appropriés en cas d’urgence.

Le Virtual Social Media Working Group (VSMWG) est multidisciplinaire et fait intervenir des chercheurs, universitaires, militaires, contractants privés… Ils réfléchissent à « une utilisation soutenable » des réseaux sociaux et à préparer la réponse en cas de crise en les utilisant au service du narratif officiel

Au niveau européen, le processus de « vaccination » de la population a été lancé avec le Global Vaccination Summit, organisé en septembre 2019 à Bruxelles par l’OMS et la commission européenne. En même temps, la commission européenne lançait officiellement le processus de mise en place d’un « passeport » vaccinal européen, initié depuis au moins 2018.

Le Global Vaccination Summit partait du principe que « la vaccination est une des mesures de santé publique les plus efficaces des temps modernes« . On souligne aussi qu’e l’OMS « a déclaré l’hésitation vaccinale comme étant une des principales menaces sur la santé publique pour 2019« . En introduction Juncker alors président de la commission, a dit que cette « hésitation » était basée sur des « mythes et rumeurs infondées » diffusés à travers des « campagnes de désinformation », et précisait que la commission européenne était déjà en train de travailler avec les plateformes de réseaux sociaux pour « régler ce problème ». Il a été décidé une dizaine d’actions, notamment

  • d’ « accroître la confiance dans les vaccins » c’est-à-dire organiser une propagande massive,
  • de développer la recherche et développement de nouvelles mixtures
  • mettre en œuvre une « réponse globale » en matière de vaccination des populations
  • mettre en place une surveillance renforcée des maladies qu’on peut prévenir avec des vaccins
  • renforcer le pouvoir des technologies numériques pour renforcer le suivi des performances des « vaccins »
  • former les personnels de santé et les médias à diffuser une information correcte sur les vaccins et combattre les « fausses informations »
  • Aligner et intégrer la vaccination dans les programmes mondiaux de santé et de développement, grâce à agenda vaccination 2030 renouvelé.

En novembre 2020, on apprenait que le GCHQ, le service anglais de renseignement à partir des données numériques, se lançait dans une « cyber opération » mondiale de lutte contre la « propagande » des « anti-vaccins ». Les moyens qui étaient mis sur les terroristes sont désormais mis sur ceux qui osent poser des questions ou critiquer le narratif covid et vaccinal.

De plus en plus, la propagande confond le « sanitaire » (qui a été redéfini pour laisser de côté le soin individuel, remplacé par une gestion des masses) et le militaire. On se souvient du premier discours de jupicrétin le 16 mars 2020, dans lequel il n’a cessé de répéter « nous sommes en guerre », ce qui laissait présager une propagande de guerre donc une propagande de masse de très haute intensité, et Didier Houssin (ex directeur général de la santé pendant le H1N1, devenu en janvier 2020 président du Comité d’urgence Covid-19 de l’OMS, disait en mai 2021 :

« On se prépare aux guerres, il faut se préparer aux épidémies« .

Le problème est qu’ils nous préparent aux épidémies comme à des guerres : confinements, injections de masse préventives, répression, censure, dissimulation des processus de décision, arbitraire, organisation pyramidale et technocratique.

Mais il est vrai que les technologies utilisées par Facebook viennent pour certaines de la DARPA, comme c’est le cas pour Google, Apple, Microsoft et tant d’autres leaders de la tech US.

En aout 2020 l’OMS soi-même nous expliquait :

« À présent, l’OMS travaille avec plus de 50 entreprises numériques et plates-formes de médias sociaux, notamment TikTok, Google, Viber, WhatsApp et YouTube, pour garantir que les messages de santé basés sur la science de l’organisation ou d’autres sources officielles apparaissent en premier lorsque les gens recherchent des informations liées à la COVID-19″. cela, dans le cadre de ce délire d’infodémie de l’OMS dont on a déjà parlé, inventé juste avant le covid.

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Evidemment, les médias subventionnés parlent le moins possible de ces révélations parce qu’elles dérangent : il ne faudrait pas que le système de censure s’écroule et que les citoyens aient accès à des informations contradictoires avec la propagande qu’on veut leur mettre dans le crâne.
Comme l’a expliqué l’OTAN dans ses documents sur la guerre de propagande, le public ne doit avoir accès qu’à deux choses: le divertissement et la propagande. Rien qui sort de ce cadre ne doit pénétrer les esprits. Et c’est ce qu’ils appellent « la démocratie », les « valeurs occidentales » etc. Du leurre. Un monde en plastique, aux décors de manga dans lequel des petits personnages préformatés sont manipulables à souhait.


Ce qu’ils craignent, en face, c’est simplement que les citoyens prennent conscience de l’ampleur de l’arnaque qu’on appelle « démocratie », cette fable qu’on raconte aux électeurs comme on parle aux enfants du Père Noël. Si le Père Noël existe, c’est d’abord dans nos consciences et c’est pour cela que la mise en veille complète des cerveaux est un impératif.

[1] C’est le journaliste Matt Taibbi qui a commencé à publier les correspondances internes à Twitter depuis le 3 décembre. Il collabore de longue date avec Musk.

[2] La manière dont le contenu de cet ordinateur est venue sur la place publique est digne d’une comédie : Hunter Biden a amené l’ordinateur à réparer fin 2019 dans un magasin de réparation du Delaware. Comme il n’est jamais venu le rechercher le type a regardé ce qu’il y avait dedans et a contacté le FBI le 9 décembre 2019 pour signaler qu’il y avait des choses bizarres dedans. Il leur a remis l’ordinateur, mais ne voyant toujours rien bouger en août 2020, il a contacté le maire de New York proche de Trump Rudy Guliani qui a contacté le New York Post et un premier article a été publié en octobre 2020 sur le rôle d’intermédiaire d’Hunter pour un businessman ukrainien sulfureux qui voulait discuter avec Joe Biden.

L’article a été censuré par Twitter et les autres plateformes alignées.

[3] Baker a commencé sa carrière au ministère de la Justice en 1990. Il a été avocat au FBI de 2016 à 2018 et a participé à plusieurs opérations anti-Trump. Il a été l’un des derniers cadres de Twitter virés par Elon Musc, le 6 décembre, mais aurait eu le temps de faire un tri dans les documents de Twitter avant qu’ils soient envoyés aux journalistes.

[4] Un canal de discussion un peu comme les discussions de Facebook, qui sert à parler de projets entre collègues.

[5] Selon cet article, qui se base sur des documents brièvement mis en accès libre par Elon Musk, l’un de ces comptes annonçait les frappes aériennes US au Yémen et les défendait, disant qu’elles étaient précises et ne tombaient jamais sur des civils, d’autres comptes « visaient à promouvoir les milices soutenues par les États-Unis en Syrie et les messages anti-iraniens en Irak».

Avec les listes blanches, un certain nombre d’utilisateurs qui auparavant s’identifiaient comme proches ou en lien avec le gouvernement ont effacé ces mentions, devenant des anonymes.

[6] Par exemple quand Jack Dorsey a écrit à ses collègues que « Twitter doit rester cohérent dans ses politiques, y compris le droit des utilisateurs de revenir sur Twitter après une suspension temporaire », Yoel Roth qui se revendique à la pointe du « combat contre les comportements haineux » allait exactement dans le sens contraire et écrivait : « Jack vient d’approuver le système de récidive ».

[7] On verra aussi s’il cesse d’être conseiller à la Maison Blanche.

[8] Cependant, il faut noter que Musk, qui se libertarien, de ces gens qui croient que l’Etat ne sert à rien et que la loi du plus fort doit régner, n’est pas toujours favorable à la liberté d’expression : par exemple, Twitter vient de suspendre (le 15 décembre) plusieurs comptes qui traquaient les parcours des jets privés, dont celui de Musk évidemment. Motif : « risque de menace physique ». Et dans la semaine suivant sa prise de contrôle, plus d’1 million de comptes ont été supprimés.

Il vire aussi de Twitter les journalistes qui l’embêtent, et qui sont nombreux vu l’ampleur de ses business, dans Tesla ou SpaceX dont les satellites sont si utiles contre la Russie, par exemple. Pourtant, les comptes ne sont plus affichés comme suspendus : c’est seulement qu’ils n’y ont plus accès.

[9] Selon ses propos en novembre 2021 lors d’une conférence.

[10] Il semble que les critiques sur l’absence de cadre de la démarche de lutte contre la « désinformation » ont eu raison de ce machin.

[11] Le PATH a été créé en 1977 pour développer les méthodes « médicales » de contrôle des naissances, sous le nom de « Program for the Introduction and Adaptation of Contraceptive Technology ». Il était orienté vers le planning familial dont on connaît les origines eugénistes. Il bénéfiuciat de ‘largent de fondations de milliardaires comme la fondation Mellon, la fondation Rockefeller.

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