Secrets révélés

D.S.P. 32. La recherche sur l’Antimatière

Un programme de recherche pour trouver une énergie, qui soit plus puissante que l’atome.

L’armée Américaine lança dans les années soixante-dix un programme classifié, afin de trouver une nouvelle forme d’énergie, « ultime », qui soit bien plus puissante que celle de l’atome. Ce projet prît le nom de « D.S.P. 32 », « Defense Support Program 32 » (Programme de soutien à la Défense n° 32). (1)

Et la recherche militaire parvint à obtenir une forme d’énergie, qui repoussa alors les limites de la science.

Ce fût ce que l’on appela « l’antimatière ». D’une puissance phénoménale inouï, dix mille fois plus puissante que la fission nucléaire.


Le programme DSP 32 travaillait dans le but d’atteindre deux objectifs.

Le premier était de trouver un autre moyen de « fusion », que les accélérateurs de particules, en utilisant les « laser ». Et le second, de pousser à leur limite, un certain nombre de paramètres de la physique nucléaire.

Des laboratoires américains comme Livermore, Sandia, Los-Alamos, Nevada, avaient déjà dirigé leurs recherches vers les très hautes densités, dans le cadre de la maîtrise de la fusion de l’hydrogène (2).

Dans leurs expériences la puissance des lasers s’exprimait en térawatts (mille milliards de watts) et les pressions en millions d’atmosphères. Il leur fallait aller beaucoup plus loin dans les paramètres de la physique. Et pouvoir dépasser la pression fantastique de cent millions d’atmosphères, pour atteindre le seuil où la matière est en rupture d’équilibre, un seuil où certaines de ses caractéristiques s’inversent, c’est là que nous avons l’antimatière.

Mais pour obtenir cette pression fatidique, une technologie très sophistiquée est bien sûr nécessaire. Et comme elle n’existait pas, ils leur fallu la créer, en partant dans de nouvelles directions.


Les lasers gigantesques de l’époque, même à rayons x, n’étaient pas assez puissants. C’est en reprenant certaines des idées de Sakharov (3), que les premiers succès ont été obtenus.

En effet, dans les années cinquante, le savant Soviétique avait mis au point un système de canon électromagnétique qui, en comprimant un solénoïde à l’aide d’un explosif, permettait d’obtenir une pression magnétique de l’ordre de vingt-cinq millions d’atmosphères. Qui transformait une mini-charge d’aluminium en plasma et l’expulsait à des vitesses vertigineuses de l’ordre de centaines de kilomètres par seconde.

Ils cherchèrent donc à améliorer ce système. Le solénoïde classique a été remplacé par un solénoïde supraconducteur et l’explosif conventionnel, par une petite charge atomique, dite « de laboratoire », permettant ainsi d’atteindre le seuil de pression nécessaire.

La cible, aussitôt transformée en plasma, est expulsée dans une « cheminée » où les particules d’antimatière ainsi obtenues sont instantanément triées électromagnétiquement et ensuite récupérées dans une « bouteille magnétique ».

Le danger de l’antimatière

Il faut savoir que, contrairement à une bombe nucléaire qui n’explose que lorsqu’on active le système de mise à feu, l’antimatièr, une fois créée, du fait de son extrême instabilité, doit être confinée en permanence. Cela se fait à l’aide de champs magnétiques, pour l’empêcher d’entrer en contact avec la matière. Ce qui la ferait exploser ! Et que chacune des charges « à antimatière » fabriquées, possèdent une puissance égale et souvent supérieure à plusieurs bombes nucléaires.(4)

Il était impossible d’expérimenter des bombes d’antimatière à grande échelle, des bombes qui soient des milliers de fois plus puissantes que tout ce qui avait été réalisé jusqu’ici.

L’espace terrestre étant trop étroit géographiquement et stratégiquement pour ce genre de projet, ils se tournèrent donc vers l’espace.

Un premier test « grandeur-nature » en direction du Soleil

Nous savons qu’un premier test a eu lieu à l’aide de fusées Titan. Avec une capacité de charge de un « module-bombe » par fusée, placé à l’intérieur du dernier étage. Seize premières bombes, donc seize fusées Titan sont parties vers le Soleil et ont explosé dans, ou à l’approche de la couronne solaire. La forte luminosité du Soleil ne leur a sans doute guère permit une observation précise de leurs effets.

Il y eu aussi un test avec envoi d’une cargaison de module-bombes, au cours du second vol de la navette Columbia le 12 novembre 1981 (c’était officiellement, le second vol de ses quatre vols-test de « qualification »).

Le test de bombes suivant l’a été à destination de Jupiter où cette fois, les observations des effets pourraient être nettement plus visibles et permettraient une bien meilleure analyse.

La « mission scientifique » AMPTE

Le 16 août 1984, une fusée Delta (n°175), porteuse de la mission AMPTE, « Active Magnetospheric Particle Tracer Explorer », décollait de Cap Canaveral. Ce programme d’une durée d’un an consistait, à l’aide de trois petits satellites, à larguer plusieurs « nuages » de baryum et de lithium en différents endroits de l’espace intra et extra-magnéto-sphérique. Puis d’observer l’évolution de ces éléments traceurs, afin d’étudier les interactions des vents solaires avec notre magnétosphère.

Cette expérience avait été réalisée avec la collaboration de plusieurs laboratoires différents (des Etats-Unis, de la R.F.A. et du Royaume-Uni).

Si la mission officielle était d’améliorer la connaissance scientifique, le but réel était d’expérimenter en conditions réelles, la création d’un phénomène cométaire, afin d’étudier son évolution dans le temps et dans différentes conditions spatiales.

En effet, sous l’action des rayonnements solaires, le Baryum et le Lithium sont rapidement ionisés et ont alors la particularité de devenir fluorescents, créant ainsi une comète artificielle.

La mission AMPTE a été l’une des phases importantes de la préparation du projet d’essai sur Jupiter.

Une étape primordiale dans la recherche d’un « système de camouflage », par un nuage de particules, composé d’un alliage de Baryum et de Lithium. Pour que l’on pense à une comète et que personne ne se rende compte de l’origine réelle des impacts et des explosions sur la planète.

Avec cette mission spatiale « scientifique », les scientifiques ont en fait été manipulés sans le savoir, à des fins militaires. (5)

Ce qu’était vraiment, la « comète » Shoemaker-Levy.

Dans la nuit du 25 mars 1993, trois astronomes amateurs, Eugene et Carolyne Shoemaker et David Levy detectèrent une vingtainne d’objets, s’étalant sur 160 millions de kilomètres. De son observatoire du Mont Palomar (Californie), Carolyn fût la première à observer ce qui deviendra « la comète périodique Shoemaker-Levy 9 » (ou « SL9 »).

« Je suis tombée sur cet objet à l’aspect très étrange. J’ai pensé que ce devait être une comète, mais c’était la comète la plus étrange que j’ai jamais vu », déclara-t-elle.

Effectivement, comme vous pouvez le voir sur cette photo prise le 1er juillet 1993 par le télescope Hubble, c’est une « comète » plutôt bizarre :

L’astronome venait en fait de découvrir les fameux nuages lumineux de Baryum-Lithium, qui étaient générés par les modules-bombes, situés en leurs centres.

L’importance des nuages avait été adaptée à la puissance présumée des bombes correspondantes.

Dans certains cas, les modules étaient groupés deux par deux, et ont pu soit s’écarter progressivement l’un de l’autre (les « fragments » P et Q), soit rester très proches (les « fragments » G et K) comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous. Ces derniers provoquant ainsi des explosions à quelques minutes d’intervalle l’une de l’autre. Dont les phases se sont intercalées et chevauchées, peut-être avec des puissances et des épicentres quelque peu différents.(6)

Le test des modules-bombes

Les modules de « SL9 » ont été placés sur une orbite de Jupiter très excentrique d’une période de 2 ans. La forme de cette orbite est donc elliptique. Cette orbite a plusieurs particularités: à l’une de ses extrémités (périastre), elle passe à une distance du centre de Jupiter, qui est inférieure au rayon de la planète elle-même, d’où une collision inéluctable. Alors qu’à l’autre extrémité (apoastre), elle frôle la limite de la zone d’attraction gravitationnelle de Jupiter.

Si « SL9 » avait eu une vitesse très légèrement supérieure, elle aurait quitté l’influence de Jupiter et aurait continué son chemin sur une orbite solaire. En regardant cette orbite, on s’aperçoit que c’est le meilleur choix si l’on veut qu’un objet circule un certain temps au large de Jupiter, en ayant le maximum de chances de se faire repérer, avant de revenir ensuite percuter la planète.

Le choix de la route orbitale et des autres éléments qui décidèrent des points d’impacts, ont été calculés pour que les collisions se produisent sur la face cachée de la planète, invisible depuis la Terre.

Une précaution indispensable car ces explosions ressemblent aux explosions nucléaires, avec en plus de très puissantes émissions de rayonnements électromagnétiques (principalement des rayons gamma). Et cela aurait pu révéler la véritable nature des explosions. Toutefois, alors qu’aucun observateur ne pouvait voir directement ces événements, depuis la Terre. Mais il y eu tout de même un témoin inattendu des évènements, la sonde Galiléo.

La sonde Galiléo, témoin involontaire de toute l’opération

Ce programme d’exploration avancée de Jupiter (après plusieurs reports) à finalement était lancé le 8 octobre 1989. La sonde Galiléo partie dans le système solaire, afin de bénéficier de plusieurs réactions gravitationnelles, pour pouvoir atteindre enfin Jupiter en décembre 1995, au terme d’un trajet d’une durée de plus de six années.

Curieusement, alors que les impacts de « SL9 » étaient sur la face cachée de Jupiter, Galiléo (illustration ci-dessous) se trouvait au même moment, avec une vue directe les événements.

Cette sonde, équipée de caméras et de multiples détecteurs hyper sophistiqués, avait connu depuis son départ plusieurs problèmes techniques.

Et même si cela est bien-sûr possible dans le vide spatial, il faut sans doute faire le tri. Pour discerner les pannes réelles des pannes « imaginaires », dirons-nous. Qui offraient un bon prétexte technique pour occulter une partie de l’information aux astronomes ainsi qu’au public.

Parmi celles-ci, on peut citer:

– Un retard d’une cinquantaine de secondes dans l’ouverture du parachute du module atmosphérique, qui nous masque la composition des premiers kilomètres de l’atmosphère de Jupiter, et justement à l’altitude où les explosions semblent avoir eu lieu.

– Une panne momentanée des bandes enregistreuses qui nous prive des images rapprochées des satellites de Jupiter « Io » et « Europe ».

– Une erreur de programmation qui nous voile certaines données sur les impacts de « SL9 », sur Jupiter.

Sans compter la possibilité que des informations recueillies ont dû être filtrées et censurées avant d’être rendues accessibles à la presse et à la communauté scientifique, cela est plus que probable (7).

En fait, les militaires voulaient avoir l’avantage et bien-sûr la primeur des images de Galiléo. On peut être sûr qu’elles n’ont pas été perdues pour tout le monde. Ils avaient bien besoin d’un « visuel » de leur test « grandeur nature ».

L’opération « SL9 »

L’opération « SL9 » était une opération de grande envergure. Ce n’est pas moins que six missions militaires, à l’aide de navettes spatiales, qui furent utilisées.

Les lancement de navettes se sont étalés sur trois ans et ont eu lieu depuis Cap Canavéral:

– Le 8 août 1989 (STS 28), avec la navette Columbia;

– Les 22 novembre 1989 (STS 33) et 28 avril 1991 (STS 39) avec la navette Discovery;

– Les 28 février 1990 (STS 36), 15 novembre 1990 (STS 38) et 24 novembre 1991 (STS 44), avec la navette Atlantis;

En outre, on peut aussi remarquer que lors de leur lancement, tous ces vols étaient officiellement pour les médias, des missions militaires pour la mise en place de satellites pour le Département de la Défense.(8)

Chacune des navettes emmenait dans sa soute, une autre capsule spatiale. En quelques sortes, des « cargos » de forme cylindrique et équipés d’un propulseur à l’arrière (9).

La technologie ayant beaucoup évolué, depuis les premiers essais réalisés vers le Soleil, les bombes s’étaient fortement miniaturisées et allégées, permettant à chaque navette, d’en transporter un plus grand nombre qu’auparavant (illustration ci-dessous).

Les six « vaisseaux-cargo » n’avaient pas tous la même taille. Quatre de ces « vaisseaux » contenaient chacun trois modules-bombes, les deux autres, de taille supérieure, en transportaient six chacun. Ce qui faisait un total de vingt-quatre bombes.

Les quatre petits « vaisseaux-cargo » avaient été fabriqués, pour qu’ils puissent aussi être lancés à partir d’une fusée Titan IV, en cas d’une possible défaillance des vols-navettes. Chacun de ces « vaisseaux » prit la route de Jupiter, d’après une trajectoire adaptée selon la position de la Terre, au moment de son lancement et le temps qu’il mettrait pour arriver à destination.

Il faut préciser que ces vaisseaux-cargo (illustration ci-dessous) ont rejoint directement un point de l’orbite de Jupiter, aux environs du 1er mars 1993. Ainsi le dernier vaisseau-cargo, partie de la Terre le 24 novembre 1991, a effectué ce parcours en guère plus de quinze mois.

L’opération de largage des modules-bombes

Après avoir fait le trajet en solitaire, les six vaisseaux-cargo se sont donc retrouvés à une quarantaine de millions de kilomètres de Jupiter. De là, ils se sont positionnés et alignés sur l’orbite connue de la « SL9 », les portes des soutes furent ouvertes et les modules-bombes ont été éjectés automatiquement (illustration ci-dessous).

Une fois la cargaison larguée, les capsules de transport se sont écartées de l’orbite et se sont auto-détruites en explosant.

La technique de camouflage et l’opération de bombardement

Les modules-bombes se sont ensuite positionnés plus précisément sur leur orbite à l’aide d’un petit propulseur (illustration ci-dessous).

C’est là que la méthode de camouflage fût mise en application: le baryum-lithium a été liquéfié par chauffage, puis vaporisé à l’extérieur du module. Dans le froid spatial il s’est re-solidifié, en très fines particules que les rayonnements solaires ont rapidement ionisés.

Grâce à l’énergie de l’antimatière et à la technologie des supraconducteurs, un très puissant champ magnétique externe a alors été activé, créant de ce fait une magnétosphère artificielle autour du module, laquelle a pût ainsi piéger et conserver la plus grande partie de ce nuage de particules ionisées.

Faisant alors passer les modules-bombes, pour des « débris cométaires » aux yeux des astronomes (la « SL9 »).

Durant la phase d’approche de Jupiter, lorsque les modules ont traversé la magnétosphère de la planète, les interactions des deux champs magnétiques ont fait que les modules ont perdu progressivement la partie périphérique externe du nuage, pour ne conserver que le noyau central, qui était plus dense et plus proche des bombes.

A l’entrée dans l’atmosphère, c’est donc ce noyau de poussières qui, en entrant en collision avec les molécules de la couche atmosphérique externe, a provoqué la première luminosité visible (et observable depuis la Terre), au delà de l’horizon de Jupiter.

Les modules, avaient tous été conçus globalement sur le même principe (illustration ci-dessous).

Toutefois, ils comportaient tous, dans un souci d’expérimentation et de test, un certain nombre de variantes. En taille, en puissance explosive, en système de mise à feu. Ainsi, c’est le module K qui a provoqué les plus fortes interactions avec la magnétosphère de la planète. Créant de puissantes accélérations de particules, ions et électrons, qui s’y trouvent.

Ces particules, voyageant rapidement le long des lignes du champ magnétique de la planète, ont produit des effets dans l’infrarouge, l’ultraviolet et des émissions de rayons x dans l’atmosphère de Jupiter.

Le premier impact de « SL9 » (en fait le largage des bombes, illustration ci-dessous) a eu lieu le 16 juillet 1994 et le bombardement de Jupiter s’est poursuivi jusqu’au 22 juillet. Chaque impact se trouvera être visible de la Terre dix minutes plus tard.

Les impacts provoquèrent des boules de feu géantes, des panaches s’élevant à 3300 km d’altitude et des retombées de débris, créant de gigantesques tâches sombres (certaines atteignant parfois quatre fois la taille de notre Terre!).

La puissance du septième impact, le plus important, sera évaluée à un million de mégatonnes (deux cent fois la puissance de toutes les bombes thermo-nucléaires de la planète !).

Les fragments de l’explosion, pénétrant dans la haute atmosphère de Jupiter à 60 km/h à la seconde, s’y enfoncèrent à quelques 100 km de profondeur (où la pression atteint un bar). En laissant derrière eux une trainée de gaz ionisé, d’une température de dix mille degrés.

Le tout réagit alors à la manière d’un geyser et du gaz provenant des couches profondes de Jupiter, se trouve alors expédié à des milliers de kilomètres de la planète. En formant un nuage opaque. Voilà pourquoi les effets visuels ont étaient si spectaculaire (photo ci-dessous).

De nombreux scientifiques furent très intrigués et certains d’entre-eux ne furent pas dupes.

La fréquence de collision entre Jupiter et une aussi grosse « comète » est en moyenne de deux mille ans. Pour que cela se produise au moment où le télescope spatial Hubble était réparé, où la sonde Galiléo se trouvait bien placée en vue directe, où les détecteurs infrarouges étaient efficaces, alors que les Etats-Unis voyaient l’aboutissement de leurs recherches sur l’antimatière, cela relève bien plus que d’une synchronicité chanceuse.

De plus, l’analyse par les radios-téléscopes et la sonde Galiléo, qui sont capables de sonder chimiquement l’atmosphère par les ondes radars, afin de déterminer la nature des composants présents sur les planètes, a bien montrée dans ses relevés la présence d’émissions de Tritium sur Jupiter. Emissions qui ont été détectées après le bombardement de la planète. Et l’explosion d’une charge « à antimatière », provoque toujours des résidus de Tritium (et aussi de Lithium).

Y-a-t-il eu d’autres tests à destination de Jupiter ?

Après les tests sur Jupiter, qui est un astre froid et gazeux. Il semblerait logique qu’ils aient voulu expérimenter ces bombes sur un astre, non plus gazeux, mais tellurique. C’est-à-dire un astre rocheux, comme la Terre ou la Lune. Il fallait bien sûr que cet astre soit relativement loin de la Terre, ce qui exclurait la Lune, Mars, Vénus et Mercure. Il fallait aussi qu’il y ait la possibilité de bien voir les effets des explosions, c’est-à-dire de disposer d’un moyen d’observation fiable.

Et les satellites de Jupiter, répondent justement à ces conditions, avec la sonde Galiléo qui est en place pour permettre leur observation rapprochée.

De plus, on pourrait rapprocher cette possibilité, avec la curieuse panne d’enregistrement de Galiléo lorsqu’elle a frôlé Io et Europe en décembre 1995 (qui nous a privé d’images rapprochées des deux satellites de Jupiter).

Une des raisons pour lesquels les Etats-Unis acceptent le désarmement nucléaire.

Paradoxalement, c’est grâce à l’antimatière, que les Etats-Unis sont maintenant tout-à-fait d’accord, pour arriver à un désarmement nucléaire (peut-être pas en totalité, mais avec de fortes diminutions).(10)

Avec leur armement à « antimatière », ils disposent d’une arme bien plus puissante que la bombe atomique, sans avoir les contraintes de la « radioactivité ».

De plus, ils sont les seuls à détenir cette technologie.

Donc pour les forces Américaines, c’est la suprématie militaire mondiale assurée. C’est bien là le principal avantage de la technologie à antimatière. On a pas besoin d’en mettre beaucoup, donc ça prend moins de place dans la soute des bombardiers, ou dans un missile (par exemple « à tête multiples »), alors ils peuvent en transporter et/ou en mettre beaucoup plus. Tout en gardant, à l’unité, une capacité de destruction énorme.

Mais, comme officiellement, « les Etats-Unis n’ont pas d’armement à antimatière », on peut penser qu’ils garderont une certaine capacité de frappe nucléaire.

Ne serait-ce que pour faire illusion auprès des autres pays.

Il est vrai que le pays le plus puissant de la planète, « militairement parlant », ne va pas se retrouver comme ça, du jour au lendemain, sans aucune arme atomique. N’oublions qu’elles ont été mises en place, comme « armes de dissuasion ».

Notes

(1) Les D.S.P. sont des programmes de la Défense existant depuis les années soixante. Ces programmes avaient tous, tout-au-moins au début, une mission « Stratégique et tactique de détection de lancement de missile, et d’explosions nucléaires ». C’est pourquoi ils étaient souvent en rapport avec l’espace, surtout par la fabrication, l’amélioration et le lancement de satellites espions. Mais ils peuvent aussi être sous la responsabilité d’un « Department » Américain quelconque: US Army, USAF, US Navy,…etc. Ils n’ont en général pas de « nom de code » et on les identifie par un numéro (possibilité d’une lettre en plus).

(2) Ce programme expérimental était appelé « Centurion-Halite », c’était un programme officiel de recherche sur la maîtrise de la fusion de l’hydrogène.

(3) Andreï Dmitrievitch Sakharov, (21 mai 1921-14 décembre 1989), est un physicien nucléaire Soviétique, qui devint le concepteur (avec Tamm) de la Bombe H. Il fût un militant des Droits de l’Homme, des libertés civiles et pour une ouverture de l’URSS. Il a obtenu le Prix Nobel de la Paix en 1975.

(4) Evidemment, ils « relativisent », si je peux dire, leur extrême puissance, en réduisant la quantité d’antimatière contenue dans les bombes fabriquaient pour une utilisation terrestre. Les bombes utilisables sur Terre sont de la taille d’une balle de golf (avec la force de destruction d’environ une tonne de TNT).

(5) Et utiliser l’espace à des fins militaire est strictement interdit par l’ONU. Les « Traités et principes des Nations Unies relatifs à l’espace extra-atmosphérique », adoptés à l’unanimité par l’Assemblée Générale, déclarent que toute exploitation militaire de l’espace est interdite.

(6) La « SL9 » a été découverte le 24 mars 1993, mais des astronomes l’ont également vue sur des photos du 15 mars 1993. Curieusement, avant cette date, rien n’a été observé, alors que la « SL9 » était sensée s’être désintégrée à proximité de Jupiter en juillet 1992 et aurait donc dû voyager sur cette orbite avec son nuage de poussière, depuis 8 mois (ayant parcouru plus de 40 millions de kilomètres).

(7) C’est ainsi que plusieurs scientifiques se sont étonnés que Galiléo n’est enregistrée que des effets relativement minimes des impacts de « SL9 ». Alors que les astronomes basés sur Terre, cinq fois plus éloignés et beaucoup plus mal placés, ont eux observés des effets grandioses, qui allaient parfois jusqu’à saturer les détecteurs.

(8) « STS », « Space Transport System », terme utilisé pour désigner un vol-navette. Les missions militaires portent le nom de: « STS Contingency Support Office Departement of Defense ». La navette est désignée par le terme « Space Shuttle ».

(9) La « charge utile », transportable par une navette est de trente tonnes. Il faut savoir que lors des essais en vol « à vide », il s’avéra que la navette était très difficile à maneuvrer, et devenait presque incontrôlable. Pour rétablir ce problème d’équilibre et pouvoir rétablir son « assiette », comme on dit en jargon aéronautique, et comme cela aurait été trop coûteux de la modifier, on décida de toujours charger le satellite, en le plaçant systématiquement le plus à l’arrière de la soute. Une conséquence de cette contrainte est que la soute, ne peut donc pas être utilisée au maximum de sa contenance.

(10) D’autant plus que l’énergie nucléaire présente dans les bombes, peut être reconvertie en nucléaire « civile », et servir à alimenter les centrales nucléaire pour fournir de l’électricité. C’est donc « tous bénéfices » pour eux, maintenant qu’ils ont l’alternative de l’antimatière.

Extrait de : « Ovnis et armes secrètes Américaines », par Jean Claude PETIT,


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