Question du groupe : Q’uo, la question d’aujourd’hui demande comment le chercheur qui désire servir affecte à la fois le service et lui-même, soit en mettant en doute ce service, soit en doutant de lui-/elle-même, soit en se sentant un peu trop satisfait de lui-/elle-même.
Comment est-ce que l’attitude de quelqu’un qui cherche à servir affecte celui/celle qui sert et le service?
Réponse :
Nous sommes ceux connus de vous comme étant le Principe de Q’uo. Salutations dans l’amour et dans la lumière du Créateur infini unique, au service duquel nous venons à votre cercle ce jour.
Nous vous remercions de prendre le temps et l’énergie de créer un cercle de recherche.
Nous vous remercions de nous appeler à partager nos pensées avec vous. C’est une grande bénédiction et un grand honneur qui nous remplissent le cœur de joie, que d’être appelés à offrir nos opinions sur les effets sur le service d’attitudes comme l’orgueil et le doute.
Cependant, comme toujours nous voudrions tout d’abord demander à tous ceux qui écoutent ou lisent ces mots de prendre conscience de la puissance que vous avez en tant que personne. Vous êtes la seule personne à même de faire la distinction pour elle-même entre les choses qui lui sont utiles dans sa progression spirituelle, et les choses qui ne lui sont pas utiles en ce moment, même si elles paraissent très sensées ou très bien convenir.
Vous êtes le gardien du temple de votre progression.
S’il vous plaît, portez attention à nos pensées quand elles vous atteignent. Si elles ont une résonance, alors, sans hésiter prenez-les et utilisez-les comme vous le pouvez. Si elles ne résonnent pas pour vous alors n’essayez pas de les utiliser, mais laissez-les simplement de côté et poursuivez votre chemin. Nous vous remercions pour cette considération car elle nous permettra de parler sans risquer d’enfreindre votre libre arbitre ou de faire obstacle à votre progrès.
Nous remercions celui connu comme R pour sa question.
Pour répondre à la question sur l’effet de l’attitude de service, il nous faut faire de nombreux pas en arrière vu la spécificité de cette question. Car elle commence par l’interrogation la plus profonde de toutes les interrogations philosophiques: « Qui suis-je? ».
Qui êtes-vous, mes amis? Êtes-vous des entités pensantes? Êtes-vous des entités assises sur des chaises dans cette pièce, qui portent des vêtements, qui ont un certain style, et qui sont venues à ce moment de méditation avec une personnalité , une histoire, et une incarnation qui mérite un souvenir?
Êtes-vous les rôles que vous jouez? Êtes-vous les choses que vous dites?
Celui connu comme D a souligné que, dans le monde physique, les pensées sont des choses, de sorte que ce que l’on fait dans le monde n’est pas du tout (métaphysiquement parlant) la totalité de ce qu’on est quand on a pensée, après pensée, après pensée, générée par soi, suivie par soi, et soit écartée soit utilisée comme outil de transformation ou de préoccupation cyclique.
Qui êtes-vous? Qui sommes-nous? Mes amis, vous savez que nous sommes des messagers de l’amour inconditionnel.
Notre message n’est pas que nous venons à vous avec amour, mais que nous et vous sommes amour. Parce que nous sommes tous un.
Ainsi donc, votre question est posée sur l’arrière-plan de notre conscience du fait que nous sommes tous en union interactive, interpénétrante, depuis divers points focaux qui peuvent être utilisés par le Créateur pour observer, traiter, et moissonner l’expérience.
C’est pourquoi, quand vous servez autrui vous vous servez vous-même.
Cependant, dans le sens d’une capacité à faire usage de cette information pour un travail de spiritualité, nous réalisons qu’il faut aller plus loin dans la discussion. Et donc, nous faisons un pas de plus en direction de la question et nous vous parlons de ceux avec qui vous interagissez.
Nous venons de faire remarquer que vous et tous les autres font partie d’une Création unitaire.
Cependant, comme c’est le cas pour tous les bons principes spirituels, un paradoxe est impliqué. Et ce paradoxe est que chacun de vous existe dans son propre univers. Vous êtes le Créateur de cet univers intérieur.
C’est pourquoi, vous êtes comme un Soleil, rayonnant et indiciblement plein de l’amour et de la lumière du Créateur infini unique. Les autres sont eux aussi des Soleils avec leur propre rayonnement et leur propre effulgence. Entre vous, tout comme il semble y avoir une grande distance entre les Soleils, ainsi il y a une grande distance, un océan d’intermédiarité, dirons-nous.
Quiconque est incarné dans un corps physique, comme vous l’êtes, sait très bien qu’il paraît exister un grand océan d’altérité entre une personne et une autre. Bien qu’à la vérité toute cette altérité soit une illusion, il est néanmoins vrai également que le fait de se sentir différent du reste de la Création a été soigneusement mis en place pour vous afin de créer une atmosphère dans laquelle vous puissiez accomplir un travail en spiritualité.
Le Créateur s’est essayé à des Créations dans lesquelles chaque entité de troisième densité avait connaissance de la vérité de l’unité.
Il a été découvert que dans cette atmosphère de totale connaissance de leur identité, les entités n’étaient pas motivées à chercher plus loin. Il a été découvert que le fait de voiler cette conscience de la nature unitaire de toute la Création a été un progrès dans l’agencement de la classe, dirons-nous, de troisième densité.
Votre Création particulière est donc une création dans laquelle un voile vous isole de la stupéfiante conscience de votre identité avec tout ce qui est. Et c’est comme si vous viviez dans un corps qui est une barrière ou une défense, et certainement une limite et une démarcation entre vous et le reste du monde.
Lorsque vous entrez en contact avec d’autres gens, c’est comme si ces deux étoiles devenaient deux navires navigant de plus en plus proches l’un de l’autre. Naturellement, ils ne souhaitent pas entrer en collision. Ils naviguent chacun autour de l’autre, avec une certaine prudence.
Cependant, il y a en chacun quelque chose qui aspire à entrer en relation directe avec d’autres. Il y a un désir profond de trouver de l’harmonie, de la paix, de la détente et de l’affection mutuelle quand vous entrez en contact avec une autre personne.
Ce que vous pensez de vous-même a un impact sur la manière dont les autres vous voient subconsciemment.
C’est parce que les actes parlent plus fort que les paroles. Le langage de votre corps, vos gestes, votre discours, l’expression de votre visage, votre regard, tout cela se transmet aux autres de façons que vous ne pouvez pas imaginer quand vous vous regardez dans un miroir.
Vous ne voyez pas le ‘soi’ que voient les autres quand ils vous regardent. Vous ne saurez jamais combien certaines personnes vous trouvent beau/belle, et vous ne saurez jamais non plus, espérons-le, combien déplaisant/déplaisante d’autres peuvent vous trouver.
Vous êtes enfermé(e) dans l’opinion que vous avez de vous-même et même si les opinions que d’autres ont de vous viennent battre contre ce bastion, elles ne peuvent pas l’abattre. Ce que vous pensez de vous-même est ce qui se trouve dans votre création et dans votre univers.
Il y a un moment dans la vie de celui qui cherche où le chercheur choisit son mode de vie.
Quand vient ce moment (et en fait, pour de nombreuses entités à la surface de votre planète en ce moment, ce temps n’est pas encore venu et ne viendra peut-être jamais) quelque chose change dans la façon dont vous vous voyez vous-même.
Quand vous décidez que vous souhaitez servir autrui et que vous souhaitez vous polariser dans ce sens, vous créez une attente, une espérance, et un objectif.
Naturellement, vous ne pouvez pas imaginer précisément ce que va impliquer le fait de rendre service à autrui. Mais vous établissez votre intention. Et avec cette intention, votre navire a maintenant un gouvernail. Votre étoile a établi son orbite.
Dans votre univers vous avez créé votre étoile polaire d’espérance. [1]
Métaphysiquement parlant, cela crée un passage qui relie la personne spirituellement immature à la personne spirituellement mature. Nous n’entendons pas par là qu’il n’y a pas toujours du travail à accomplir sur le mûrissement du fruit du ‘soi’ mais que, avant que vous ne vous preniez assez au sérieux pour prendre cette décision à vie d’offrir, métaphysiquement parlant, tout ce que vous êtes au service des autres, vous vous n’êtes pas encore éveillé du rêve de l’incarnation.
Lorsque vous vous êtes pris au sérieux et que vous vous vouez complètement à l’espérance d’être de l’amour dans le monde dont vous faites l’expérience en ce moment, vous devenez une entité magique. Vous savez qui vous êtes, mieux que quiconque n’est pas encore arrivé au point de faire ce choix.
À mesure que vous avancez dans votre vie à partir de là, il peut ne pas y avoir de différences manifestes dans les services que vous rendez à autrui. Néanmoins, pour vous il y a bien une différence.
Il y a une différence profonde, en ce sens que vous avez pris la responsabilité de rechercher des ressources et matériaux qui pourront vous aider à trouver comment rendre service et comment être au service de manière plus adroite.
Donc, d’une certaine façon, vous vous placez sous le pistolet. Nous utilisons cette expression parce que dans un sens, le moment de la décision de se mettre au service d’autrui est comme le signal de départ d’une course, donné en tirant un coup de pistolet. C’est un marathon. En fait c’est plus qu’un marathon, c’est toute une vie. Et vous cherchez à avancer constamment, en « une course franche par la bonne grâce de Dieu » [2] comme il est dit dans l’hymne de cet instrument.
Ce même hymne nous amène au point suivant. Les mots suivants, dans ce poème, sont : « Lève tes yeux et vois sa Face ».
Vous êtes dans la grâce, mes amis, quand vous choisissez de rendre service.
Une immense quantité d’aide vous entoure quand vous faites ce choix. La grâce abonde car quand vous choisissez d’aimer vous choisissez d’exprimer la nature de la Création et du Créateur. Votre choix est en alignement direct sur la vérité, cette vérité qui est un si grand mystère que personne n’est jamais parvenu à l’articuler.
Quand vous arrêtez de contempler vos propres pensées, vos propres processus, et les détails de votre propre existence consciente, vous vous élevez dans une bonne compagnie. Vous vous élevez à un niveau de concept.
Voyons cela d’un peu plus près. L’individualité est en soi un concept et vous vous posez des questions à propos de ce concept quand vous vous demandez comment une attitude peut changer votre service.
S’élever au-dessus du concept du ‘soi’ ce n’est pas détourner le regard du ‘soi’ , c’est chercher une sorte plus profonde, plus informative, et plus utile de prise de conscience de ce qu’est le ‘soi’.
Ainsi, en tant que serviteur/ servante de la lumière qui souhaite servir autrui, vous avez une conscience duelle du ‘soi’, en ce sens qu’une partie de vous-même a conscience que vous faites un avec tous ceux avec qui vous interagissez. L’autre partie de vous-même prend conscience d’elle-même, a conscience d’elle-même, et est auto-restreinte par les limites des pensées dans le cerveau, par la forme du corps et par la forme du concept du ‘soi’ physique que vous possédez.
Ces deux concepts du ‘soi’ sont utiles et précis, et vous en jouez tout au long de votre vie. Car, quand vous passez le seuil de votre porte le matin pour aller chercher votre journal, vous bougez non seulement comme de l’amour incarné en forme physique, mais vous vous mouvez aussi comme un humain ensommeillé qui remarque le temps qu’il fait, l’état de la matinée, et ainsi de suite, pendant que vous prenez le journal dans la boîte aux lettres. Vous êtes à la fois sublime, et infiniment, péniblement, soumis aux détails et au matériel.
Permettre à ces deux concepts du ‘soi’ de s’harmoniser est un art. Et nous vous encourageons à toujours laisser de la place à l’être ensommeillé qui sort pour aller chercher le journal du matin pour lire les nouvelles du jour.
Pendant que vous progressez spirituellement, ne méprisez pas le quotidien et l’ordinaire. Car ces moments-là sont sacrés eux aussi.
En réalité, notre réponse s’exprime dans le concept qui permet au ‘soi’ de prendre conscience lentement, graduellement, de la profondeur et de la richesse de votre propre ‘soi’.
Ne pas éviter, ne pas éloigner aucune partie du ‘soi’, aucune partie du vernis de civilisation et de culture, ni les natures un peu plus profondes de la race, de l’éducation et de la culture.
Ne tenir à l’écart aucune différence sexuelle, mais les accepter et les reconnaître. C’est pour de bonnes raisons que vous vous êtes incarné tel que vous êtes. Ne leur tournez pas le dos mais appréciez-les et voyez ce qu’elles ont à vous donner pour vous aider à être au service d’autrui.
Le Service D’Autrui peut être vu comme composé de deux parties, pour parler d’une manière simple.
C’est-à-dire le service que vous avez l’intention de donner et le service que vous donnez. Outre ces deux parties, il y en a une troisième qui est entièrement privée et importante pour vous-même seulement.
Le service que vous avez l’intention de donner est aligné sur votre décision d’être d’abord au service d’autrui. Vous avez établi votre intention pour la vie entière dans cette décision fondamentale. Chaque fois que vous répétez cette décision en choisissant consciemment d’être au service de quelqu’un d’autre, vous doublez votre polarité. Vous créez un ‘soi’ de plus en plus puissant, un ‘soi’ de plus en plus capable d’apporter à volonté des changements de conscience.
Vous devenez un magicien dans le sens le plus élevé de ce moi.
Vous avez laissé derrière vous votre boîte aux lettres et votre ville, et vous êtes en relation directe avec l’étoile de l’espérance. Combien glorieuse, combien belle est cette élévation quand nous vous voyons vous efforcer en permanence d’établir votre intention et de servir. Ces intentions ne peuvent être enlevées. Ce qui se passe dans le monde ‘extérieur’, disons, n’a aucune importance par rapport à ce qui se passe métaphysiquement.
La deuxième partie du Service D’Autrui, dirons-nous, est le service en lui-même. Quand vous servez une autre personne c’est comme si vous faisiez un cadeau. Vous ne pouvez pas vous empêcher d’envelopper ce présent dans une certaine sorte de papier, avec une certaine sorte de ruban, et avec une certaine sorte de nœud. Vous êtes qui vous êtes. Vos présents sont en général enveloppés dans des inclinations qui constituent l’emballage du cadeau. La réaction de la personne qui reçoit le paquet affecte, dans une certaine mesure, son usage de ce cadeau.
Nous ne disons pas cela pour que vous soyez préoccupé par cela. Nous le disons pour que vous compreniez que vous n’êtes pas responsable de la manière dont les gens prennent ce que vous offrez d’un cœur pur et bon. Vous n’êtes responsable que du fait d’offrir et de faire en sorte que cette offre soit aussi belle que possible.
Quand vous avez donné ce service, qu’il s’agisse d’un mot, d’un geste, d’argent, de temps et d’attention, ou de quoi que ce soit d’autre, il passe complètement hors de votre portée. Votre petit a quitté sa demeure pour ne jamais y revenir. Et dans l’univers de quelqu’un d’autre, un cadeau a été donné.
Ce que cette entité fait de votre cadeau ne vous concerne pas. Souvent, très souvent, ce dont vous avez l’intention se produit, et il y a de la joie pour tous les deux. En d’autres, nombreuses occasions, mes amis, vos cadeaux ne seront pas reconnus pour ce qu’ils sont. Ils seront foulés aux pieds dans la poussière. Ils seront pris pour le contraire de ce dont vous aviez l’intention. Ou un nombre infini de choses peuvent arriver à ce présent.
Vous devez accepter que c’est bien. Vous ne pouvez pas vous mettre à la poursuite de votre service à autrui pour le rendre plus beau, pour le changer un peu par-ci et l’enjoliver un peu par-là. Vous devez le laisser aller.
Si vous trouvez de la résistance à votre cadeau, nous suggérons que vous étudiiez cela, que vous vous mettiez à l’aise avec cela, comme celui connu comme Ra l’a dit précédemment. Permettez à cela de faire partie de votre prise de conscience pendant que vous vous posez la question: « Comment puis-je servir au mieux? ».
Cette troisième partie, cette partie intérieure du Service D’Autrui concerne les attitudes que vous adoptez par rapport au service.
Tant que vous resterez dans votre coque de personnalité vous vous poserez toujours des questions sur votre service. Selon votre nature, vous vous demanderez toujours si ce n’était pas assez, ou bien vous serez fier de vous parce que vous avez si bien servi quelqu’un.
Cela n’a que peu ou pas d’impact du tout sur le service en soi. Le service en lui-même est passé dans la création qui appartient à une autre entité. Vous ne pouvez pas affecter votre service en doutant de vous. Le service se poursuit sans obstacle. Vous ne pouvez pas affecter le service que vous donnez en en étant vaniteux.
Cependant, mes amis, tout fait farine au moulin, y compris les pensées que vous avez à propos de ce que vous faites, de ce que vous pensez, et de ce que vous dites.
Dans les lieux intellectuels de votre création vous pouvez courir en rond d’une infinité de façons. Vous pouvez douter de vous-même, vous féliciter, vous sentir coupable, vous demander si vous auriez pu mieux faire, et passer par n’importe quelles autres émotions, pensées et sentiments qui, à leur tour, deviennent ce que vous êtes en train d’examiner.
Si vous continuez simplement à vous regarder penser et prendre conscience du processus, vous parviendrez par la suite à la réalisation. Nous encourageons toujours chacun à passer du temps dans le silence et à s’immerger dans ce silence pour en recevoir ses richesses.
Le lâcher-prise de votre concept du ‘soi’ fait partie de l’immersion dans le silence.
Avec nous, à présent, que chacun de vous se visualise dans une petite pièce. Elle est dépouillée, comme une cellule monastique, et cependant quand vous vous tenez dans cette pièce vous vous sentez heureux. Car c’est la pièce dans laquelle vous priez et demandez. C’est la pièce dans laquelle vous êtes nourris dans le silence musculeux du cœur intérieur. Agenouillez-vous sur ce sol nu et ôtez de vous le concept que vous avez de qui vous êtes. Enlevez-le, mes amis. Enlevez tous les concepts permettez-vous seulement de rester agenouillés devant l’amour et la lumière du Créateur infini unique.
Quand vous vous permettez (quand vous permettez au concept que vous avez de vous) de fondre, vous devenez un vaisseau vide, destiné à contenir l’amour et la lumière que vous voyez se déverser en vous dans cette cellule intérieure.
Qui êtes-vous alors, mes amis?
Quand vous vous êtes vidés afin de pouvoir recevoir le don d’amour et de lumière, vous êtes dans la situation de celui connu sous le nom de Jésus le Christ quand il s’est agenouillé dans le jardin de Gethsémani et a dit : « Que Ta volonté soit faite et non la mienne ».
Et quand vous vous relèverez et sortirez de cette pièce intérieure vous verrez que la Terre est un endroit étincelant, éclatant de joie. Vous allez entendre l’air bourdonner autour de vous comme pour vous accueillir dans le monde.
Et vous saurez qui vous êtes.
Vous percevrez cette qualité d’être vivant, sans éprouver le besoin de l’identifier, de la définir ou de la décrire.
Parce que vous n’êtes plus votre ‘soi’ personnel au moment où vous vous relevez dans cette pièce intérieure. Vous êtes un ‘soi’ très impersonnel, un ‘soi’ qui a instruit toutes les entités qui se trouvent en fait sous les nombreuses couches de ‘soi’, toutes les positions qui ont été prises, et toutes les décisions sur des détails qui vous ont limité de telle ou telle manière jusqu’à ce que vous vous ayez dépeint vous-même dans le coin qui correspond à votre description de vous-même en tant qu’être.
Vous vous libérez d’un coup de tout cela quand vous devenez le ‘moi’ qui sert.
Et alors, mes amis, vous ne devez pas vous demander comment vous l’avez fait. Vous n’avez pas à douter de vous, et il ne vous viendra pas à l’idée de vous administrer des petites tapes de satisfaction sur l’épaule.
Vous ne pouvez pas rester dans cet état d’esprit en permanence si vous êtes comme la plupart de ceux qui sont sur cette planète. Et vous n’êtes pas destiné à y rester. Car vous avez à accomplir le travail que vous vous êtes proposé de faire, qui ne se rapporte pas tant au service d’autrui qu’à la croissance de votre propre équilibre mature du ‘soi’.
‘Équilibre’ est un mot très utile quand il s’agit d’essayer de visualiser et focaliser vos énergies et de les dépenser avec sagesse. Il y a toujours un équilibre dynamique qui se poursuit dans votre vie, quelle que soit la question que vous envisagiez.
Cherchez l’équilibre et non pas ce qui est bien ou mal.
Cherchez la résonance et le sens de profonde confiance intérieure qui dit : « oui, c’est là que je dois être. C’est comme cela que je souhaite servir. C’est cela mon meilleur environnement ».
Lorsque vous sentez que vous êtes au bon endroit au bon moment, alors se produit en vous de la détente.
Et vous ne cherchez pas à vous fatiguer ou à vous étendre dans l’espace que le monde a pour vous. Vous avez fabriqué votre espace en vous identifiant comme le ‘moi’ qui sert. Appelez sur vous votre nature christique. Portez-la bien. Portez-la humblement. Portez-la fièrement. Vous servirez avec excellence, mes amis.
Nous sommes conscients que vous n’avez fait que gratter la surface de ce sujet, et cependant nous sommes aussi conscients que cet instrument nous suggère d’aller de l’avant, et nous allons à présent demander si vous avez d’autres questions ou si vous souhaitez poursuivre la question qui a déjà été posée. Nous sommes ceux de Q’uo.
Question de S : Si on souhaite servir dans l’amour inconditionnel et que ceux qui nous entourent ne paraissent pas souhaiter ce que l’on a à offrir, que fait-on alors?
Réponse :
Nous sommes ceux de Q’uo et nous croyons que nous comprenons votre question, mon frère.
Nous avons dit précédemment par l’intermédiaire de cet instrument que quand vous avez offert un service, il ne vous appartient plus. Parfois cette vérité est rude, parce que parfois ce que vous offrez tombe sur un sol pierreux.
Cela n’a rien à voir avec ce que vous offrez, mon frère. Car ce que vous avez offert d’un cœur plein et dans une intention pure est ce qu’il est. Cela ne peut pas être tenu en mépris ou regardé de haut dans le monde des concepts et de la vérité métaphysique, bien que dans le monde d’illusion que vous nommez ‘réalité de consensus’ il n’y ait aucune garantie que quelqu’un comprenne tout cadeau que vous puissiez donner.
Nous croyons que ceci est la sorte de situation dont celui connu sous le nom de Jésus le Christ a tenté de décrire quand il a parlé du bonheur d’être pauvre en esprit, du chagrin, des pleurs, d’être dans de nombreuses situations difficiles et cependant avant la description d’une situation triste (triste aux yeux du monde), celui connu comme Jésus disait: « Heureux ceux… ». Nous croyons que ce qui satisfait à vos besoins en ce moment c’est: « Heureux les humbles de cœur, car ils hériteront de la Terre ».
La bénédiction de ne pas être compris ou accepté précisément tel que vous êtes est ce qui vous conduit en un lieu plus profond où vous offrez ce ‘soi’ à celui qui aime votre âme: au Créateur infini.
Dans votre chagrin il y a une indubitable beauté. Et tout ce que nous pouvons vous suggérer en ce moment, mon frère, est que vous vous focalisiez sur la bénédiction qu’est cette situation et que vous lui permettiez de vous adoucir en même temps qu’elle vous rend humble.
De cette humilité et de cette douceur jaillissent les pousses d’un nouvel espoir, d’une nouvelle vie, de nouvelles énergies à rencontrer, de nouvelles amours à saluer.
Pouvons-nous poursuivre notre réponse, mon frère?
S: Non, je vous remercie.
Nous sommes ceux de Q’uo et nous vous remercions aussi, mon frère.
Nous sommes connus de vous sous le nom de Ceux de Q’uo. Nous vous laissons comme nous vous avons trouvés, dans l’amour et dans la lumière du Créateur infini unique. Adonaï. Adonaï.
[1]L’étoile polaire porte aussi le nom d’étoile du Nord. C’est l’étoile la plus brillante dans la constellation de la Petite Ourse. Les étoiles polaires (qui changent notamment du fait de la précession des équinoxes) sont souvent utilisées en navigation maritime parce que la position de l’étoile polaire dans le ciel ne change pas au cours de la nuit et indique donc le nord de manière fiable.
Extrait de RA Matérial : la Méditation du dimanche 7 janvier 2007
Ceux de Q’uo canalisés par Carla Rueckert
Carla était méditante avec le groupe que Don Elkins a commencé au début de 1962, et est devenue partenaire avec Don en 1968. En 1970, elle s’est tournée à plein temps pour aider Don dans ses recherches et ensemble, ils ont formé L / L Research. En 1974, elle a commencé à canaliser et a continué sans cesse dans cet effort jusqu’à ce qu’elle soit arrêtée en 2011. Pendant quatre de ces trente-sept années de canalisation (1981-1984), Carla a servi d’instrument pour le Contact Ra et a transmis le RA MATERIAL ou LOI de UN.
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