Conscience

Conscientiser son empathie pour devenir des créateurs de lumière

Nous sommes trop souvent inconscients de notre empathie alors que c’est une de nos capacités naturelles les plus actives. Personne n’est véritablement plus doué qu’un autre pour ressentir la douleur d’autrui. Il y a simplement des empathiques conscients et des empathiques non conscients ainsi que des degrés d’empathie selon notre état à un instant T.

Nous ressentons en permanence les choses autour de nous. Parallèlement, nous apprenons dès notre plus jeune âge à prononcer des mots qui vont nous polluer et polluer les autres. Nous apprenons très tôt à faire de jugements, à émettre des idées négatives qui vont juger l’autre. Nous allons juger qui il est, où il va, comment il se comporte et aussi inférioriser l’autre en lui donnant la responsabilité de notre souffrance.

En somme, la société nous donne des valeurs antipathiques et individualistes qui nous dé-responsabilisent de nos propres souffrances et nous cherchons inlassablement des coupables, aussi bien pour nos souffrances personnelles que pour la souffrance mondiale. Pourtant nous sommes tous des acteurs, et ceci à plusieurs niveaux.

Chacun est responsable. Chaque action personnelle a une incidence sur les autres, chaque prise de conscience mais aussi chaque aveuglement. Et si nous étions nous-mêmes des créateurs de souffrance ? Des porteurs d’ombre ? Et si nous fabriquions la souffrance pour ensuite contaminer les autres ? Cet article jette un pavé dans la mare en tentant de montrer en quoi nous sommes responsables, tant à l’échelle collective qu’individuelle, notamment à cause de notre ignorance face au pouvoir de l’empathie.


La permission donnée à la souffrance

La permission est importante à cerner et à accepter comme un des principes de base de notre incarnation. En effet, c’est nous qui permettons à l’autre de nous faire souffrir. Nous ne souffrons pas sans raison. Nous ne sommes pas venus aussi bien ici que dans d’autres mondes pour ne rien apporter aux autres, ne rien faire ressentir aux autres, ne rien faire vivre à notre Esprit et à cvelui des autres.

Nous avons en nous la graine de la souffrance. Nous sommes en souffrance à cause de nos blessures non soignées mais nous sommes aussi des administrateurs de souffrance par notre empathie mal gérée.

Nous ressentons ce qui ne nous appartient pas

Ainsi, nous possédons la capacité de ressentir les émotions d’autrui. La plupart du temps, la majorité des personnes pensent que ce sont leurs émotions parce qu’ils n’ont pas conscience de cette empathie. Par conséquent, nous vivons des choses extrêmement difficiles, comme des colères, des angoisses, des peurs qui ne nous appartiennent pas. Cela pose problème parce que nous allons emmagasiner de la souffrance inutile. Nous le ressentons au fond de nous, ce qui crée un malaise.

Nous nous injectons du poison en permettant à l’autre de nous affecter de ses peines et blessures. Nous rejetons cette souffrance, en pensant que nous n’y sommes pour rien, que nous sommes innocents et inoffensifs mais c’est une fausse croyance car en réalité nous avons choisi de souffrir et aussi bien de manière négative que de manière positive:


Négativement : C’est nous qui ne sommes pas assez imperméables aux émotions des autres.
Positivement : C’est nous qui avons décidé de souffrir en venant sur Terre car nous savions dans quelle atmosphère nous allions évoluer, et que nous aurions des blessures à traiter.
La dé-responsabilisation : naissance de l’Assassin de Lumière

Beaucoup de courants spirituels et de développement personnel ont pour philosophie la déculpabilisation, la dé-responsabilisation. Si une personne souffre, elle est la seule à être responsable. Et dans une moindre mesure c’est ce que nous venons de développer précédemment. Ce qui est dangereux, c’est de se servir de ce concept pour se dé-responsabiliser de tout. En nous dé-responsabilisant de trop de ce que peuvent vivre les autres, nous oublions que nous sommes des créateurs.

Le fait de mettre au dehors de nous le sort des autres nous fait croire que nous n’avons aucun pouvoir et que le monde est ce qu’il est sans que nous ne participions à sa construction (et à sa destruction). Nous ne sommes pas responsables d’absolument tout, certes, mais en réalité c’est contre-productif de penser ainsi car nous sommes des Assassins de Lumière : nous l’assassinons tous les jours en ignorant notre empathie et en niant qu’il faut guérir nos blessures car elles contaminent les autres.

Pourquoi sommes-nous des Assassins de Lumière?

On reçoit les émotions des autres. Nous les faisons nôtres puis au lieu de s’en détacher, par ignorance du phénomène empathique, nous les redéployons dans la sphère collective . Cela crée une forme de courant qui tourne en rond comme un serpent qui se mord la queue en permanence. Ces émotions, au lieu d’être mises en lumière restent sombres car non traitées et non comprises, du fait qu’elles n’ont pas été conscientisées. On peut dire que l’on crée et alimente sans fin un égrégore de souffrance.

Notre responsabilité va même au delà de ce premier phénomène. Nous recevons des émotions, mais nous en émettons aussi en permanence, qui sont en partie dues à des blessures et traumatismes apparus essentiellement ou dans l’enfance ou dans d’autres vies.

Il est important des les conscientiser, c’est à dire de les reconnaître et de les comprendre pour pouvoir les traiter. Quand vous ne le faites pas, vous détruisez votre corps mais plus encore, la vie les manifestera pour vous à travers de multiples événements qui vont vous affecter ainsi que les autres.

Conséquence : de la souffrance qui crée de la souffrance

Ainsi toutes les personnes qui vont capter ces émotions brutes autour de nous vont se sentir mal à l’aise. Elles vont nous fuir, nous abandonner, nous rejeter. Elles vont être notre miroir et nous le leur. Nous devenons une sorte de repoussoir et continuons à générer encore et encore nos blessures.

Intérioriser ou extérioriser

Ce qui se passe quand vous conscientisez une émotion ou une blessure qui est à vous : vous l’intériorisez. C’est un acte de recentrage essentiel qui va vous permettre de libérer une tension en vous. Ainsi, en reconnaissant comme vôtre cette blessure, vous allez vous apaiser petit à petit et arrêter d’accuser les autres pour ce que vous vivez et ressentez. Vous allez rentrer à l’intérieur de vous. Par la suite, la manifestation physique de votre blessure va s’estomper. Pour résumer le phénomène, nous pouvons dire que :

▪ Extérioriser c’est redéployer de manière inconsciente une blessure qu’on ne reconnait pas comme nôtre dans la sphère collective. On va la vomir dans l’univers sous forme de vibration basse, aboutissant à des manifestations désagréables. Cette blessure va se répandre dans tous les royaumes et va continuer à créer de la souffrance ailleurs, parce qu’une personne non consciente de son empathie risque de l’absorber et de la prendre pour sienne.

• Quand vous conscientisez votre blessure : Vous allez l’intérioriser. Cela revient à l’exprimer comme sienne. Chercher des solutions, apprendre à lâcher prise, ou encore trouver des méthodes de libération émotionnelle qui vous seront propres. Un vrai travail d’introspection en somme qui sera extrêmement bénéfique pour tout le monde. La vie des autres sera meilleure parce qu’il y aura des émotions négatives en moins dans l’univers. Elles seront transformées en lumière et arrêteront de circuler sous forme d’égrégores sombres.

Du bon usage de l’Empathie psychologique

L’empathie psychologique prend tout son sens à partir du moment où nous nous rendons réellement compte que nous trahissons le monde par nos blessures non soignées. C’est en effet quand nous prenons conscience qu’on a le pouvoir d’influencer les autres par nos simples émissions d’émotions qu’on va apprendre à se calmer et à maîtriser nos émotions. Nous allons commencer à maîtriser notre fonction émetteur/récepteur émotionnel. C’est une forme de maturité. Nous devenons responsables de ce que nous créons :《Je me mets à sa place donc j’évite de lui faire du mal, je travaille sur moi》. C’est un cercle vertueux très précieux.

Le monde actuel, et l’état dans lequel qu’il est, est en grande partie issu de notre manque de maturité face à cette fonction émettrice/réceptive de l’empathie. Nous sommes tous responsables de son état et il est temps d’arrêter de nous voiler la face en devenant matures.

L’aveuglement de l’empathique conscient

Comme la plupart des gens ne sont pas encore conscients de leur empathie, nous croyons – les empathiques conscients – être de rares cas. Nous ressentons le monde avec toute sa gravité émotionnelle et à certains moments nous sommes épuisés. Cela dit, il faudrait que nous arrêtions de nous aveugler et ne pas oublier que nous ne sommes pas les seuls à être dotés de cette capacité, que nos émotions affectent autant ces autres que les leurs nous affectent! En effet, j’ai remarqué (et moi même eu ce comportement), que nous avions trop souvent tendance à accuser les autres de nous toucher, nous agresser par leurs états d’âme.

Il est évident que chacun a sa responsabilité, et que les autres nous envoient des émotions guère ragoutantes, mais comme nous avons conscience du phénomène, c’est à nous de faire l’effort de nous recentrer, même si cela demande du temps et de l’entrainement. Rappelons-nous que nous sommes tous potentiellement des Assassins de Lumières. Nous pouvons toutefois l’être moins qu’avant. Etre conscient de soi, de la pièce de théâtre qu’on joue dans le système relationnel, guérir ses blessures sont les seuls vrais conseils que cet article peut donner. Osons reconnaître que nous sommes créateurs, osons être responsables.

Réflexions autour de deux cas particuliers

L’hyper-empathique miroir

Certaines personnes sont hyper-empathiques et fonctionnent comme un miroir géant. On peut dire que ce sont des créateurs car cette fonction miroir est extrêmement puissante. Ils absorbent un grand nombre d’émotions et les renvoient aux personnes émettrices avec leurs propres énergies et de manière décuplée. Ces individus sont souvent rejetés, surtout pendant l’enfance parce que si eux-même ne se rendent pas compte qu’ils ont cette fonction là d’empathie, les autres non plus autour.

Tant qu’ils ne comprennent pas qu’ils sont hyper-empathiques et de puissants miroirs, ils restent des bombes d’ombre. C’est en prenant conscience de ce pouvoir qu’ils deviennent lumineux, et peuvent enfin guérir les gens en apprenant à se servir de cette formidable capacité. En effet être un miroir peut servir de base pour élaborer des méthodes thérapeutiques holistiques.

Hypothèse : L’empathie comme origine ou aggravation de certaines maladies psychiques?
Nb: je ne suis pas spécialiste en psychiatrie et je ne fais ici aucun diagnostic. Ce sont des réflexions personnelles liées à des observations et des intuitions.

Il semblerait que d’un point de vue spirituel, nous pourrions considérer certaines maladies psychiques comme ayant pour cause des troubles de l’empathie. En effet l’empathie est normalement un outil. Une fois qu’on l’a conscientisée et arrêté de s’identifier à elle, celle-ci peut redevenir un simple outil et nous cessons d’être envahis.

Nous pouvons alors nous en servir pour savoir ce qu’on ressent : « est-ce que ceci m’appartient ou non? » Nous passons ensuite à autre chose une fois traité ce qu’il y avait éventuellement à traiter. Cependant quand nous ne nous rendons pas compte que nous sommes empathiques ou que l’on est incapable de se recentrer, on devient malheureusement une éponge émotionnelle. Or il y a des gens qui le sont plus que d’autres car ils n’ont pas de barrières très solides à l’intérieur d’eux-mêmes (personnes, fragilisées, traumatisées etc.)

Ils vont plus facilement que d’autres s’identifier à leur empathie car ils deviennent perméables à tout. Cela se transforme alors en état d’être au quotidien au lieu d’être simplement un outil. Leur fonctionnement psychique aura comme moteur l’empathie. Quand tout notre être est empathie, nous devenons un « générateur » : nous allons émettre et recevoir de l’énergie émotionnelle en permanence de toutes parts mais au milieu de tout ce brouillard, nous aurons du mal à savoir qui nous sommes et surtout ce que nous ressentons.

Nous finissons par être complètement perdus car nous avons absorbé le monde et nous nous sommes noyés dedans. Cela peut aller très loin dans la souffrance et la perte de réalité. Plus nous présentons des fragilités, des blessures profondes et non traitées, plus nous risquons de développer des troubles de l’empathie, aggravant l’état psychologique de départ. De plus, la psychologie et la psychiatrie actuelles ne prennent pas en compte cette dimension énergétique de la vie. L’empathie spirituelle n’est en effet pas encore reconnue. Elle reste assimilée à la capacité psychologique telle qu’elle est communément définie (dans le sens de l’effort de se mettre à la place de l’autre).

Les thérapies de demain prendront en compte cette empathie et de manière générale, tous les phénomènes énergétiques et cosmiques qui nous influencent.

Choisir d’être assassin ou créateur de lumière

Nous avons ainsi un grand pouvoir qui, incompris, devient destructeur. Tant que nous n’auront pas apaisé notre cœur, nous sommes des bombes à énergie négative, des destructeurs de Lumière.

Vu sous cet angle, l’empathie peut-être enfin perçue comme un outil surpuissant. A nous de devenir des créateurs de lumière au lieu d’être des assassins de lumière. Nous avons les clés en main. Il suffit de se responsabiliser, d’arrêter de vomir notre souffrance inconsciemment partout autour de nous. Servons nous de notre fonction émettrice pour libérer de l’amour, de la joie et de l’enthousiasme. Car vous l’avez maintenant compris, l’énergie est contagieuse.

Il est évident que certaines blessures sont plus difficiles à guérir que d’autres, et qu’il faut du temps, proportionnellement à l’intensité de nos traumatismes. Il est évident aussi que nous avons parfois beau avoir conscience de nos blessures, elles ne disparaissent pas pour autant. Mais la prise de conscience et le recentrage sont déjà des actes libérateurs en soi. Ce sont par ailleurs des actes faciles à mettre en place. Il suffit d’apprendre à regarder en soi.

IL faudrait cependant éviter de tomber dans le piège de la culpabilité. Rappelons simplement ici qu’il s’agit d’une affaire de responsabilité. Au lieu de regarder ce que les autres vivent, il faudrait que nous pensions d’abord à se regarder soi.

« Le plus grand secret, c’est que la vie n’est pas un processus de découverte, mais de création. Tu ne te découvres pas tu crées à nouveau. Par conséquent ne cherches pas à savoir qui tu es mais à définir qui tu veux être » Neale Donald Walsh

 Laulaufolitude


Que pensez-vous de cet article ? Partagez autant que possible. L'info doit circuler.



Aidez Elishean à survivre. Merci


ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde

(Vu 106 fois, 1 visites aujourd'hui)

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page

En savoir plus sur Elishean 777

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading