Cas de conscience

Le visage de l’Apar-tiède

Le "LFI" israélien va plus loin que son homologue français... Il peut, car il ne sera pas traduit en justice...

Hadash, Hazit Demokratit LeSHalom veLeShivion, ou en arabe al-Jabhah ad-Dimuqrāṭiyyah lis-Salām wa’l-Musāwah, en français : « Front démocratique pour la paix et l’égalité », est une alliance parlementaire de gauche radicale israélienne juive et arabe. qui siège à la Knesset. Le Hadash réunit diverses organisations, dont la plus importante est le Parti communiste israélien.

Le parti soutient l’évacuation de toutes les colonies israéliennes, un retrait total d’Israël de tous les territoires occupés après la guerre des Six Jours, et la création d’un État palestinien dans ces territoires. Il soutient aussi le droit au retour ou à la compensation pour les réfugiés palestiniens.

Le parti Hadash soutient aussi la mise en place d’une économie communiste, et la défense des droits des travailleurs. Le Hadash se définit comme un parti non sioniste, original par son opposition marxiste au nationalisme. Il appelle à la reconnaissance des Arabes palestiniens comme minorité nationale au sein d’Israël.


Le Hadash a basculé vers un aspect plus nationaliste arabe après leur alliance avec le Ta’al. Hadash-Ta’al est une alliance politique en Israël formée entre Hadash et Ta’al, deux partis arabes. La tête de liste est Ayman Odeh du parti Hadash, et en deuxième Ahmed Tibi du parti Ta’al, et la direction de la liste est partagée. Ils ont gagné 5 sièges sur 120, en 2022

Hormis le droit au retour dont on ne parle plus, il est facile de constater que les États-Unis de Biden et surtout, la France de Macron, pour ne parler que de ces deux pays « libres », soutiennent le plan du parti d’extrême gauche israélien.. C’est comme si Netanyahou faisait une conférence mondiale pour soutenir LFI et proclamer Mélenchon comme vrai défenseur de la France de demain…!

Deux jours après le massacre du 7 octobre, le 9 octobre 2023, le parti Hadash fait une déclaration republiée par Mediapart et le journal français L’Humanité :

« En tant que Parti communiste israélien et membre du mouvement Hadash (Front démocratique pour la paix et l’égalité), nous estimons le gouvernement fasciste israélien responsable de l’escalade brutale et dangereuse de ces dernières heures, qui a coûté la vie à de nombreux citoyens innocents.

Cela s’est produit à la fin d’une semaine choquante au cours de laquelle les colons se sont déchaînés dans les territoires occupés sous les auspices de leur gouvernement, ont profané la mosquée al-Aqsa et ont perpétré un autre pogrom à Huwara (ville palestinienne près de Naplouse déjà attaquée il y a quelques mois par les colons ). C’est une escalade très grave qui met en danger toute la région dans une guerre que le gouvernement de droite alimente depuis son premier jour.

Les événements que nous vivons depuis samedi montrent dans quelle direction dangereuse le gouvernement Netanyahou et les colons conduisent toute la région, et soulignent une fois de plus qu’il n’y a aucun moyen de gérer le conflit ou de le résoudre militairement. Il n’y a qu’une seule solution : mettre fin à l’occupation et reconnaître les revendications et les droits légitimes du peuple palestinien. La fin de l’occupation et l’établissement d’une paix juste sont un intérêt distinct et commun des deux peuples de ce pays.

Nous sommes profondément préoccupés par l’utilisation de ces événements par le gouvernement Netanyahou pour mener une attaque vengeresse contre la bande de Gaza. Nous appelons la communauté internationale et les pays de la région à intervenir immédiatement pour faire taire les tambours de la guerre et lancer des initiatives en faveur d’une solution politique.

Enfin, nous mettons en garde contre les actes de vengeance qui pourraient être menés contre les citoyens arabo-palestiniens d’Israël, et en particulier les habitants des villes mixtes et des villages non reconnus du Néguev (villages bédouins que le gouvernement ne reconnaît pas comme légaux – NDLR), qui ont déjà payé un prix élevé car l’État ne s’occupe pas d’eux.

Dans cette réalité, il est du devoir des forces saines en Israël, juifs et Arabes, de faire entendre une voix forte et claire contre toute tentative d’incitation à la violence à l’encontre de populations entières et de promouvoir l’aspiration à une vie normale sans occupation, sans discrimination et sans suprématie – une vie de paix, d’égalité et de véritable démocratie pour tous. »

Bizarrement, la plupart des arabes Israéliens et notamment le parti Raam de Mansour Abbas, ont pris le parti d’Israël et ont appelé à la destruction du Hamas… mais il faut dire qu’ils ne sont pas communistes ! Il est important de rappeler la déclaration de Mansour Abbas en octobre 2021 :


« Israël est né comme Etat juif, c’était la décision du peuple, et la question n’est pas de savoir quelle est l’identité de l’Etat – il est né de cette façon et il le restera.

L’Etat d’Israël restera toujours un Etat Juif » (Mansour Abbas)

Le dirigeant du parti Raam, Mansour Abbas, est devenu le premier responsable d’un parti arabe dans l’histoire d’Israël à appeler publiquement les factions armées palestiniennes à se démilitariser et à travailler avec l’Autorité palestinienne afin d’établir un État palestinien par des moyens non violents.

« Pour avancer, les groupes militants palestiniens doivent déposer les armes. Ils doivent travailler main dans la main avec l’Autorité palestinienne afin de réaliser un mouvement national qui aspirera à un État de Palestine dans le cadre d’une solution pacifique aux côtés de l’État d’Israël », a déclaré Abbas à CNN dans une rare interview avec les médias internationaux.

Depuis le début de la guerre entre Israël et Hamas le 7 octobre 2023, plusieurs membres de la minorité arabe du pays, musulmans, chrétiens, druzes et bédouins, ont déclaré leur soutien et leur appartenance à Israël, en condamnant le Hamas sans réserve.

« Toute action entreprise contre des personnes innocentes – contre des femmes, des enfants, des personnes âgées – est inhumaine et va également à l’encontre des valeurs de l’islam. Nous condamnons catégoriquement cela. Cela ne peut pas être discuté ou justifié car cela va à l’encontre de toutes les valeurs humaines et religieuses ». Mansour Abbas

Lorsqu’on écoute Mansour Abbas et ceux qui le suivent, on a l’impression d’écouter l’Imam Chalghoumi qui est, bien sûr, vilipendé et menacé de mort en France, par les populations arabo-musulmanes qui soutiennent LFI (à moins que ce ne soit LFI qui les soutienne)…

Ofer Cassif le juif du parti communiste israélien

Membre de la Knesset, il représente le parti Hadash sur la liste unifiée, dont il est le seul député juif. Grandissant dans une famille soutenant le Mapai (ancienne gauche israélienne), il rejoint le groupe de jeunes du Camp de gauche d’Israël à l’âge de 16 ans. Malgré tout, pendant son service militaire dans les Forces de défense israéliennes, il sert dans la brigade de parachutistes Nahal.

Seul élu juif non sioniste, il s’est toujours battu pour la paix et l’égalité des droits entre tous les citoyens israéliens, quelle que soit leur confession. Parallèlement, Ofer Cassif s’est fait le porte-voix de la lutte contre l’occupation et la colonisation, et a défendu la création d’un État de Palestine au côté de celui d’Israël.

Dernièrement, il a été menacé d’exclusion de la Knesset après avoir soutenu publiquement la démarche de l’Afrique du Sud devant la Cour de justice internationale (CIJ). Une campagne virulente avait alors été menée en Israël contre Ofer Cassif, accusé de soutenir le Hamas. Or, le député communiste avait, dès le premier jour, condamné l’attaque sanglante menée le 7 octobre 2023 par l’organisation islamiste palestinienne. Il n’a donc pas été expulsé.

Il fallait 90 voix pour destituer Ofer Cassif de son poste de député. Finalement, la proposition du député Oded Forer (Israël Beitenou) n’a obtenu que 85 voix en faveur du renvoi de Cassif. Onze ont voté contre. Parmi ceux qui se sont opposés, on compte les députés des partis arabes.Les députés Lapid, Gantz et Eizenkott ont choisi de ne pas participer au vote. La majorité du parti Yesh Atid de Lapid était également absente ainsi que toute la faction du parti Avoda.

Le député Oded Forer, à l’origine de la démarche, a déclaré:

”Pour le député Ofer Cassif, nos soldats sont des criminels de guerre. Pour lui, ceux qui siègent au cabinet de guerre sont des criminels de guerre. Nous sommes là pour dire stop. Quiconque agit contre Israël ne peut pas siéger à la Knesset”.

L’attitude de Lapid et de son parti ainsi que celle de Gantz et Eizenkott a été fermement condamnée par Avigdor Liberman:

”Il est vraiment regrettable que lors du vote pour la destitution du soutien du terrorisme Ofer Cassif, le chef de l’opposition Yaïr Lapid, l’ancien ministre de la Défense et ancien Chef d’Etat-major, Benny Gantz et l’ancien Chef d’Etat-major, Gadi Eizenkott, aient décidé de se placer du côté de Cassif et non de celui des soldats de Tsahal”.

Le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, s’est insurgé:

”Je m’adresse à Eizenkott, Gantz et Lapid qui se sont alliés lors de ce vote à la gauche la plus radicale de l’Etat d’Israël, au nom de quoi? Qu’est-ce que vous cherchez à défendre?”.

Le Likoud a estimé:

”Yaïr Lapid devrait avoir honte d’avoir sauvé le soutien du terrorisme Ofer Cassif de la destitution uniquement pour préserver la seule coalition qu’il pourrait former”.

Ce qu’on peut constater à la lecture de cette première partie de l’article qui se veut représenter comment fonctionne la politique en Israël, c’est qu’au final chacun peut dire ce qu’il veut.

Israël est un état de droit et la démocratie véritable y règne en maître.

Le mode de scrutin proportionnel plurinominal Israélien, est un système électoral où le nombre de sièges à pourvoir est partagé en fonction du nombre de voix recueillies. Le système encourage la multiplicité des partis et oblige à former des gouvernements de coalition. 

Le soutien au Hamas

Si le juif de service du parti Hadash avait, dès le premier jour, condamné l’attaque sanglante menée le 7 octobre 2023 par le Hamas, il n’est pas certain pour autant que ses acolytes soient d’accord avec lui.

Effectivement, le parti Hadash a partagé mercredi matin (06/03) un tweet montrant une caricature dans laquelle un personnage américain est montré avec une main fournissant une aide humanitaire aux citoyens de Gaza, tandis que de l’autre finance le meurtre de bébés.

Le personnage américain est visible dans le dessin animé tenant une bouteille de lait dans une main et nourrissant un bébé. Dans l’autre main, il y a un « missile israélien » avec un symbole d’étoile de David dessus. Le missile frappe le bébé de Gaza qui est couvert de sang – et le tue.

La députée Sharren Haskel (Parti de l’unité nationale) a appelé Hadash à supprimer son message et à s’excuser.

« J’exige que la caricature antisémite et fausse soit supprimée. Il n’est pas approprié qu’un parti qui partage la propagande ennemie reçoive un financement de l’État d’Israël. »

Le président du parti Yisrael Beytenu, Avigdor Liberman, a déclaré :

« Le fait que le parti Hadash ait retweeté une caricature d’un bébé de Gaza couvert de sang à cause d’un missile israélien financé par les États-Unis, prouve seulement que non seulement Ofer Cassif est un partisan du terrorisme, mais que tous les députés du Hadash sont comme lui : des partisans du terrorisme qui représentent tous les terroristes à la Knesset israélienne. »

Le président du Hadash, Ayman Odeh, a également été critiqué pour ses déclarations et ses actions anti-israéliennes. Lors d’un incident, il a appelé les jeunes Arabes à ne pas s’enrôler dans « l’armée d’occupation ». Il a également appelé les membres arabes des forces de sécurité à se révolter.

« Notre position historique est que nous serons aux côtés de notre peuple pour mettre fin à l’occupation meurtrière, afin que l’État de Palestine soit établi et que les drapeaux palestiniens soient hissés sur les murs de Jérusalem. Les jeunes ne doivent pas rejoindre les forces d’occupation.

Les membres de l’opposition n’ont pas tardé à condamner les propos d’Odeh.

« La place d’Odeh n’est pas à la Knesset, mais en prison », a tweeté le député Yisrael Katz (Likud).

Le président du parti Otzma Yehudit, Itamar Ben Gvir, a également réagi rapidement et a qualifié le président de la Liste arabe unie de « partisan du terrorisme ». 

Le député Nir Barkat (Likud) a fustigé Odeh et a déclaré que ces propos « nécessitaient une enquête criminelle et des poursuites judiciaires urgentes.

J’ai écrit une lettre ce soir au procureur général dans laquelle je lui ai demandé d’ordonner à la police de convoquer Odeh pour une enquête criminelle immédiate et de le poursuivre en justice. »

« Il est inconcevable que, alors que l’État d’Israël est confronté à une vague de terrorisme meurtrier, un membre de la Knesset en Israël appelle au soulèvement des citoyens arabes et porte atteinte à la sécurité de l’État », a ajouté Barkat.

Le député Amir Ohana (Likud) a tweeté :

« Dans un monde réformé, cet homme aurait été arrêté ce soir et jugé dans le cadre d’une procédure rapide. Dans notre monde, il pourrait encore être le filet de sécurité d’un gouvernement de calition ».

Suite à ces réactions négatives, Odeh a affirmé que ses propos avaient été mal traduits… Plus tard, Ayman Odeh a déclaré se retirer de la vie politique après huit ans à la Knesset.

Et pendant ce temps là, la presse saoudienne vilipende Sinwar et Nasrallah

Et oui, pendant que les députés israélien s’étripent à force d’être victimes d’une démocratie plus que libérale, pendant que les instances internationales protègent le Hamas en voulant imposer un cessez-le-feu qui ne servira que la victoire du groupe terroriste, de son coté, une véritable dictature, l’Arabie Séoudite, ne mâche pas ses mots quand à cette hypothétique victoire du Hamas, accordée par les Nations du monde entier et leurs institutions mondialistes.

« Le secrétaire général du Hezbollah, Nasrallah, « disparaîtra avec ses quatre épouses, après avoir envoyé les photos des cercueils de ses hommes pour couvrir la honte de l’échec de l’axe de résistance (iranien) ».

Le quotidien saoudien Okaz, un journal très important publié à Jeddah, a vivement critiqué Yahya Sinwar et Hassan Nasrallah dans des mots durs et humiliants :

Quand viendra la pause, les guerriers des cafés retourneront jouer au backgammon et fumer la chicha, et échangeront des conseils sur comment émigrer en Amérique et en Grande-Bretagne, pays qu’ils maudissent.

Les porteurs de déclarations attendront une autre guerre et une autre victoire imaginaire. Les journalistes arabes incitateurs planifieront leurs vacances », a écrit l’auteur de l’article, Mohammad Al-Sa’id.

Le journaliste évoque aussi les responsables du Hamas Khaled Mashaal et Ismail Haniyeh, affirmant :

Ils « sortiront de leurs hôtels et annonceront une victoire divine pour devancer la déclaration de Sinwar, afin de ne pas leur voler leur moment historique ».

Concernant Sinwar lui-même, Al-Sa’id écrit :

Il « sortira de sa cachette, porté sur les épaules de ses proches qui le protègent de la colère des Gazaouis qui ont tout perdu à cause de sa cupidité excessive le 7 octobre. Cela après que les habitants de Gaza ont enterré 30 000 personnes.

Il y aura ici une victoire imaginaire qui transforme une défaite en fête. Sinwar retournera à son verger préféré au cœur de Gaza et passera son week-end dans sa cabane au bord de la mer, se vantant d’être resté en vie ».

L’auteur poursuit son attaque virulente contre le leader du Hamas à Gaza :

« Bien sûr, il ne reconnaîtra pas qu’il a servi Israël. À ses yeux, tous les morts (à Gaza) sont des cure-dents et Haniyeh volera pour embrasser Khamenei ».

De telles paroles virulentes n’avaient pas été écrites auparavant dans le royaume.

Les Saoudiens, déterminés à avancer vers la normalisation avec Israël, clarifient sans détours au Hamas et au Hezbollah ce qu’ils ressentent à leur égard.

Donald Trump affiche son soutien à Israël dans sa guerre à Gaza

L’ex-président Donald Trump, bien parti pour être le futur président américain, a exprimé explicitement mardi 6 mars, son soutien à la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza, au moment où la pression internationale s’accroît pour que les États-Unis freinent leur allié.

Interrogé sur Fox News sur le fait de savoir s’il était « dans le camp d’Israël », il a répondu « oui ».

À la question de savoir s’il était « d’accord » avec la manière dont l’armée israélienne menait son offensive à Gaza, Donald Trump a alors répondu : « Vous devez mettre fin au problème », sans préciser ce qu’il entendait précisément par « problème ».

CONCLUSION : Si c’était un film, le suspense serait palpitant, mais la critique le qualifierait de peu réaliste… Mais ce n’est pas un film, et de part et d’autre, les gens meurent pour de bon.


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