Mystique

Un juif nommé Mohammed

par Bernard Raquin

Vous voulez tout savoir sur les origines de la Bible, du Nouveau Testament et du Coran? Vous voulez comprendre pourquoi la moitié du Coran vient de Torah, et l’autre moitié de chrétiens hérétiques, zoroastriens, manichéens, et de vieilles légendes grecques?

Pour arrêter les intégristes, éviter les légendes officielles et atteindre la vérité historique.

Présentation

Grâce aux découvertes archéologiques, aux traductions du sumérien, de l’égyptien et de l’araméen, chacun peut enfin découvrir l’origine des « textes sacrés ».


Loin d’être la parole de « Dieu », les religions révélées ont recyclé de vieux mythes archaïques. On verra pourquoi ils ont provoqué tant de tueries, en entraînant leurs adeptes dans le piège de l’ignorance et de la vanité.

Cet ouvrage, très différent des légendes officielles, nous entraîne dans l’une des créations humaines les plus fabuleuses, l’invention des mythes et des prophètes. L’auteur vous invite à une fascinante enquête au cœur des religions monothéistes.

Vous découvrirez que, comme d’autres prophètes bibliques, Mahomet semble être l’un des canulars historiques les plus célèbres. Vous apprendrez également pourquoi, à quelle époque et dans quelle langue le Coran a été écrit et dans quel but.

Indispensable pour l’être humain en quête d’authenticité spirituelle, mais aussi pour toute personne souhaitant comprendre l’actualité et défendre la liberté d’expression.


Bernard Raquin , psychothérapeute et enseignant dans de nombreux séminaires, a publié de nombreux ouvrages sur la spiritualité et le développement personnel.

Suite au meurtre de sa sœur par son fils et son mari se réclamant de « l’islam », il a décidé de dévoiler la falsification et de faire la lumière sur le chemin spirituel et la vérité historique.

« Ceux qui prennent au grand jour toute nouvelle proposition sont d’abord appelés hérétiques »(Montesquieu)

Le monothéisme conduit-il préférentiellement au crime? La question a souvent été posée par les spécialistes des religions.

Les neuf premiers califes de l’Islam périrent assassinés. Empêcher de penser n’a jamais servi la dignité humaine, ni la cause de Dieu . Les chercheurs se sont demandé si certaines religions ne sont pas constitutivement violentes. Mais plus que le monothéisme, c’est la névrose prophétique qui est si souvent le porte-parole du diable… p.23

Malheureusement pour les croyances des chrétiens, l’historien Philon d’Alexandrie , qui fut le contemporain de Jésus et écrivit plusieurs volumes, ne le citez pas, et si le Messie est célèbre jusqu’en Syrie, faut-il croire Matthieu, et jusqu’en Egypte ou Babylone puisque les Mages en sont venus, alors qu’il n’est cité nulle part dans les chroniques ?

Depuis 2000 ans, des milliards de chrétiens se demandent : « pourquoi sommes-nous encore obligés de commettre le mal et de le souffrir, et même de vivre, comme si le Christ n’était jamais venu?… »

[L’auteur a mis quelques paragraphes un peu plus à droite pour indiquer des réflexions plus personnelles et psychologiques]

Au commencement était le mensonge : des mensonges de prophètes qui ont forcé des visions et des voix à servir une cause politique. Je ne doute pas des visions, une perception éternelle et onirique du monde.

Mais une vision donnant même des instructions sur la nourriture, les lois, l’hygiène et la guerre est une illusion, car rien n’est plus fluctuant que les coutumes et les croyances. Les visions sont des images tirées de l’inconscient collectif, des enseignements de sagesse, ce sont des réponses allégoriques et non toutes faites à des problèmes circonstanciels.

Les trois religions « bibliques » ont en commun la destruction des sources, le mépris des autres et leur prétention à détenir la vérité révélée. Révélé par qui ? Non pas par un vieux sage plein de sagesse, poli par des décennies d’ascétisme et d’actes ennoblissants, mais par des prophètes bruyants.

Si Dieu existe, on peut douter qu’il ait choisi des personnalités aussi controversées que Moïse, Ezéchiel, Jérémie, David ou Mahomet, telles que décrites par la tradition. Le prophétique désigne sa victime, le sage montre le chemin.

En quel monothéisme a servi la cause du Dieu unique , qui aurait bien pu se passer de ce méchant hommage ? Même les évangiles contiennent des colères. Certains prétendent que les apôtres représentaient un mouvement de rébellion… Simon le Zélote , devenu plus tard Pierre, était, comme son nom l’indique, un militant.

Son frère Judah (pas Juda le traître) s’appelait Iscariote, c’est à dire porteur du poignard à tranchant recourbé… Puis ce groupe fut détruit et par conséquent divinisé, selon un mécanisme qui fut bien analysé par René Girard .

La personne exceptionnelle devient un diable, un héros ou un saint.

En quoi les polythéistes étaient-ils païens?

Les païens, les Sumériens, inventeurs de l’écriture, des lois, de la roue, de la plupart des mythes qui ont forgé notre civilisation ?

Eux qui ont créé les écoles et le tout premier parlement ?

Des païens, des Babyloniens, inventeurs de l’astronomie, de la médecine, des traités sur les plantes et de la fabrication de médicaments thérapeutiques ?

Ignorants, les Égyptiens, où hommes et femmes étaient égaux? Il suffit d’aller dans n’importe quel musée pour être tout de suite frappé d’émerveillement, et pudique.

Idolâtres, les Zoroastriens, sans image de Dieu , incitant à se dépasser par « de bonnes pensées, de bonnes paroles et de bonnes actions »?

Des païens, des dévots de Krishna, cherchant le pardon et la bonté dans le culte de la fécondité, enivrés de la gratitude pour les bienfaits du ciel?

Les infidèles, les adorateurs de Vishnu, les bons ascètes qui se sont détachés des apparences du monde, qui voulaient réaliser l’Atman, et se fondre dans la conscience profonde du Tout ?

Les païens, les Amérindiens et leur prestigieuse civilisation ? L’Aztèque?!

Idolâtres, les Celtes et leur conception raffinée du divin, qui ont dominé le monde pendant plusieurs millénaires et qui ont élaboré des mythes repris par le christianisme?

Ignorant, le bouddhiste, dont l’esprit plane au-dessus des sentiments de méchanceté?

Idolâtres, les Jaïns, qui ne tuent pas d’animal et s’interdisent toute violence?

Combien de sentiments bas ce mépris, cette vanité expriment. Mon Dieu!

Libère-nous de ces prophètes du désert, créatures infernales, présomptueuses, méchantes, ignorantes, qui sortent de l’âge des ténèbres à la tête d’hôtes de guerriers de l’apocalypse, l’écume à la bouche, les bâtons dressés, les mêmes serviteurs de Satan !

« Les prophètes, ces boucs à longue barbe, ne peuvent prétendre à aucune supériorité intellectuelle ou spirituelle… Leur duplicité est évidente par leur contradiction même…

Quant au Coran, il n’est qu’un faisceau de fables absurdes…

Les traités des Anciens tels que Platon, Aristote, Euclide ou Hippocrate ont rendu de plus grands services à l’humanité. » (Ibn Warraq citant Abdel Razin Pourquoi je ne suis pas musulman , p.324)

L’âme qui cherche des extases contre les autres, aboutit au cul-de-sac de la colère folle.

Et le mystique qui est pétrifié par la crainte rencontrera plus sûrement le « plan astral inférieur », l’univers de ces divinités qui sont évoquées dans le Livre des Morts tibétain plutôt que la félicité et l’émerveillement.

Le dieu sauveur n’était pas une nouveauté quand Jésus (dont le nom signifie je sauve) est apparu : Apollon, Adonis, Osiris, Sérapis, Tanmuz à Sumer et en Syrie, Odin dans l’ancienne Allemagne, Dionysos-Bacchus, Orphée, Mithra et Horus étaient autour… (p.55-56)

Quand le monothéisme a inévitablement conduit à des guerres contre les hérésies inévitables, de jeunes pousses poussent, un vent frais de l’esprit humain, qui redécouvre les fonctions psychiques des anciens dieux. Et pour cela, pas besoin de livres ou d’idoles antiques : le fonctionnement du cerveau suffit .

Toute personne est capable de les redécouvrir en écoutant son inconscient. Le monothéisme, opposé au fonctionnement du cerveau, n’existe dans aucune religion. Notre cerveau a besoin, pour transformer les pensées en mots, d’élaborer des représentations.

Cela explique, à mes yeux, pourquoi le monothéisme pur, qui ne s’adressait qu’à de rares sages, produit tant de pathologies chez les croyants ordinaires, en les poussant vers la schizophrénie. 56

Parmi les autres influences sur Jésus, la pièce manque pour évoquer Apollonios de Tyane , et globalement Mithra dont le culte a été entièrement copié par les chrétiens. [Raquin cite de nombreux détails et preuves de ce fait bien connu].

Ce manichéisme apparaît à nouveau dans le concept de dar-ul-islam et dar-ul-harb. Les terres conquises par l’Islam sont des « terres (Maison) de soumission ».

Les autres pays sont des « terres de guerre ».

Les troupeaux intoxiqués, rendus fous par des prédicateurs odieux, sont autorisés à piller, tuer, détruire les pays des « infidèles » – qui en fait ils sont eux-mêmes. De même que Mohammed a été mis au – dessus de Dieu en le faisant parler, on met les musulmans au- dessus des autres, et le prédicateur vociférant se sent supérieur à celui qui est bon.

Ainsi, une personne stupide se sent autorisée à abuser d’une fille si elle mange pendant le ramadan.

Tout prétentieux, parce qu’il se prosterne devant le néant, sent qu’il a le pouvoir de juger le savant. C’est là sans doute la plus grande tragédie, et le fondement de toute tyrannie : donner aux gens médiocres le pouvoir de juger leurs voisins… 67 Les gens sont sommés de ne pas croire aux djinns, mais s’ils y croient, ils sont punis.

Voici une constante du Coran : faire semblant de tout et son contraire, installer une série de doubles liens qui empêchent la réflexion, paralysent la logique, pour forcer l’acceptation de toute contorsion théologique.

Ces contradictions permanentes sont la preuve forte que le Coran est une œuvre collective.

Chaque religion a ses propres contradictions. Mais le Coran est faux et contradictoire sur presque tout. Et ni la Bible ni les évangiles ne prétendent avoir un auteur unique. Ou il faudrait admettre que Gabriel était devenu adorateur.

Le « double bind » signifie recevoir deux ordres opposés, ce qui provoque une stupéfaction et une paralysie de l’intelligence : Allah n’accepte que l’Islam en tant que religion – mais il dit « pas de coercition dans la religion ».

Ne forcez pas vos femmes à se prostituer – mais si vous le faites, Allah les consolera.

Soyez lapidé à mort si vous ne croyez pas en Allah – mais de toute façon tout vient d’Allah.

Ne faites pas partie de ceux qui associent Allah à d’autres divinités – mais de toute façon votre destin est déjà écrit sur une tablette depuis votre naissance.

Allah n’aime pas que nous divulguions de mauvaises paroles – à moins qu’on en soit victime.

« Nous avons divisé la terre en communautés : parmi elles il y a les bonnes – et d’autres qui ne le sont pas » (Co 7, 168 ).

Il n’y a pas d’autre Dieu que Dieu – et pourtant, il y a des anges, des djinns, des ogers ; maintenant, venant d’Allah, ils incitent à être en désaccord avec lui.

Mais d’autres affirmations sont encore pires :

« Il n’y a de refuge contre Allah qu’en lui » (Co 9, 118) ou « Qui vous défend jour et nuit contre le Bienfaiteur ? (Co 21, 42) ou « Je cherche la protection du Seigneur de l’Aube contre le mal qu’il a créé… » (113)

Cela rappelle l’enfant battu par sa mère, et qui, n’ayant qu’elle, va se réfugier auprès d’elle.

Névrose et désespoir sont garantis. Se réfugier contre Allah en Allah ? Se défendre contre le Bienfaiteur ? Demander au créateur du mal une protection ? p. 68-69

Au départ, l’Islam n’avait pas vocation à l’universalité.

Chaque prophète s’adressait à sa propre communauté : « …Quand nous avons envoyé un témoin à chaque communauté, et que nous avons fait de toi un témoin pour ces gens. » (4, 41)

Les chefs religieux de l’Islam primitif qui étaient en effet des rabbins samaritains ou ismaéliens, ont interdit les conversions à la nouvelle secte des non-arabes pendant deux siècles, puisqu’on ne peut pas se convertir pour devenir le descendant d’Ismaël, tout comme on ne pouvait pas devenir les enfants d’Israël. .

Puis, le système de conversion a été exploité pour dominer, quand les Califes ont compris l’intérêt de soumettre l’esprit des gens à la domination arabe déguisée en Allah, quand 600 000 mots, hadîs, sont sortis pour justifier leur agenda politique, quand la vie de Mohamed a été inventée. (p.71)

L’origine d’Allah

Allah a une centaine de  » beaux noms « .

Un poème du XII e siècle avant JC accorde au dieu babylonien Marduk une cinquantaine de noms, provenant des divinités vaincues et assimilées. La plupart d’entre eux qualifieront Allah.

Le mot Allah vient de la divinité sumérienne Lilitu, évoluant en Lilith (la Déesse-Mère des Hébreux), puis en Al-ilat (celle des Arabes), mais aussi en El , Dieu , en akkadien. On trouve aussi en arabe Ala, ‘être terrifié’.

Le nom Allah a certainement été la forme masculine que le nom original Al-ilat a pris. (p.71)

La chute du diable dans le Coran

Plus tard, Mahomet obtiendra l’autorisation d’Allah d’utiliser la tromperie, le mensonge et la dissimulation ( taqiyya ).

« Cachez ce que vous avez dans le cœur. »

Un verset (16, 91) demande de ne pas rompre son serment, mais un autre (5, 89) autorise le parjure ou incite à le commettre (96). Le développement de cette doctrine dévastatrice vient encore plus des hadîs…

Tout cela a son origine dans la Bible : Michée a la vision que Yahve tient un conseil avec les armées célestes, permettant à l’Esprit de devenir l’esprit de mensonge contre les adversaires d’Israël.

Dieu demande à ses anges de l’aider à séduire le roi Achab.

« Alors, l’un d’eux se présenta devant le Seigneur pour lui dire : ‘C’est moi qui le séduirai. Et le Seigneur lui dit : ‘De quelle manière’ ? Il répondit : ‘J’irai et serai un esprit de mensonge dans la bouche de tous ses prophètes.

Le Seigneur acquiesça : « Tu le séduiras, puisque tu as vraiment ce pouvoir. Allez et faites de cette manière. » (1 Rois 22 19)

Yahve accepte la séduction, qui est pourtant la caractéristique de Satan.

Le Coran reprendra ce thème, qui est un blasphème mais toujours naturel pour les superstitions de l’époque. Plus on invoque, moins on respecte…

Ces intrigues provoquent de graves troubles spirituels. Car le péché est l’œuvre d’Allah, tandis que Satan n’est là que pour régler les détails pratiques…

Les fanatiques sont au fond victimes d’une névrose individuelle, mais lorsqu’ils se rassemblent pour s’enivrer et partager leur haine, ils tombent dans la psychose, prisonniers d’eux-mêmes, se rendant mutuellement fous. (p.76)

La chute d’Allah

Jamais de discussions spirituelles ne se trouvent dans le Coran ou dans la vie de Mahomet, sauf des slogans ennuyeux.

Jamais il n’y a de préoccupations mystiques qui permettraient de s’accorder à une morale supérieure. Jamais le renoncement aux illusions et aux passions n’est suggéré. Jamais l’ultimatum de l’humanité n’est l’objet d’une remise en cause.

Le pardon est accordé selon les caprices d’Allah ; l’absolution des péchés ne vient pas d’une transmutation intérieure, mais d’une profession de foi mécanique, d’autant plus revendiquée et démontrée qu’elle n’est pas mise en pratique par de bonnes actions dans la vie.

On ne trouve que la fragilité folle d’un Allah anxieux, car ses sujets pourraient se mettre à vénérer une divinité secondaire, qu’Il a encore créée.

Dans le texte on ne peut trouver que la proclamation du désespoir tragique d’un Dieu unique , tuant ses propres créatures après leur avoir envoyé Satan pour les faire douter ; obligé de massacrer des gens pour forcer les survivants à se prosterner devant lui.

On ne voit dans ce livre que la chute vertigineuse d’Allah dans le néant absolu, en guerre contre sa propre création, n’ayant pour satisfaction que des gens serviles, des robots dépourvus de conscience et sans liberté. On ne lit que des plaisirs diaboliques, des menaces et des vengeances.

Les droits des créatures humaines sont enfilés, la trahison est sanctifiée ; la tromperie est recommandée; la cruauté, la bassesse, la possessivité, la cupidité sont encouragées ; le mensonge et la dissimulation sont privilégiés.

La psalmodie est là en lieu et place de la piété. Les récitations tiennent lieu de réflexion, les litanies celle d’élévation.

Et tout cela se scande jusqu’à l’ivresse, pour oublier, ne serait-ce qu’une heure, la condamnation tragique pour le péché, pas celui d’Adam, mais pire encore, pour le péché de vivre, car la vie même d’un être humain est insupportable à Allah , voire jaloux de ne pas exister lui-même.

Un être humain ne se laissera pas tenter par la tentation de montrer de l’amour, au contraire, il devra rejeter sa propre famille :

« Ne prenez pas pour amis vos pères ou vos frères, s’ils préfèrent l’incrédulité à la foi. (9, 23)

« Il n’appartient pas au prophète ou aux croyants d’implorer le pardon de Dieu pour les polythéistes, qu’ils soient leurs proches et leurs chers, alors qu’ils savent que ces gens seront des habitants de la Fournaise. » (9, 113)

« Vous ne trouverez pas de gens croyant en Dieu et au Jour dernier, et montrant de l’amour à ceux qui s’opposent à Dieu et à son prophète, qu’ils soient leurs pères, leurs fils, leurs frères ou les membres de leur clan. » (83, 22)

Et malheur à la musique, à la danse et à la joie ! Malheur à l’amour et longue vie à la mort !

C’est le cri de guerre de ces sectes qui courtisent la mort.

Ces versets ne sont qu’un remake du Deutéronome :

« Si votre frère, neveu, nièce, votre femme qui repose sur votre poitrine, ou l’ami qui est comme vous-même, vous incitent à servir d’autres dieux et non moi, vous devez le tuer ; que votre main soit la première à le mettre à décès.

Lapidez-le, laissez-le mourir… Si des gens iniques servent d’autres dieux que Moi, vous exterminerez leur ville et vous massacrerez tous ses habitants par votre épée. » (Dt, 13)

Contraint à un destin « attaché à son cou » dont il ignore le but, l’être humain est désormais sous surveillance pour accomplir des rituels vides de sens, pour crier de rage et d’amertume devant ce mépris de la création divine et cette incompréhension ontologique de la monde.

Qu’il soit soumis, cette bande de vauriens toujours prêts à se rebeller contre Allah afin qu’il « envoie un messager pour les avertir » et éprouver le plaisir de les anéantir :

« Il n’y a pas de ville que nous ne détruirons pas et ne tourmenterons pas avec la plus forte torture avant le Jour de la Résurrection. Cela a été fixé dans les Écritures. » (Co 17, 58)

L’être humain cru libre : il n’est sur cette terre qu’un étranger, un esclave prosterné. Mais dans sa malédiction, il devra aussi se méfier de son meilleur ami, qui peut être habité par un djinn ; ou de son fils qui le jugera pas assez croyant et qui l’enverra en enfer.

Il devra voir sa mère et sa sœur humiliées et frappées, cette sœur qui est douce, belle, aimante, consolante, la seule qui en fait mérite les beaux noms d’Allah.

Qu’elle est difficile, l’exigence coranique qui apprend à mépriser la femme ; transformer la mère, divinité de notre enfance, en une créature inférieure, n’attendant que les gens de l’enfer…

Et pour couronner le tout, le fondement même de la spiritualité – la compassion – est absent du Coran. La miséricorde, l’amour, l’élan du cœur vers celui qui souffre, le souci de l’âme qui cherche, sont substitués par des vociférations sinistres.

Sans cesse, Allah est appelé miséricordieux ; mais il ne fait jamais preuve de miséricorde. Dans la description des rédacteurs ignorants, il est devenu un être vaniteux et cruel. Le mieux qu’il puisse faire est d’accepter la servilité comme preuve de soumission ; et son pardon n’est que pour les doutes sur son existence, puisque les actes sont secondaires.

Enfin, enivré de Lui-même, Allah tombe dans le péché suprême d’orgueil, sans aucun sentiment pour Son propre destin tragique de roi brûlant. Ainsi aveuglé par sa propre gloire, Allah prend la place de Lucifer.

Il est allé au-delà de ses goûts, tels que Odon, Kali, Shiva, Nergal, Yahve, Satan, et se retrouve seul au monde.

Sous prétexte de soumission absolue, le Coran représente finalement le meurtre de Dieu , en le rejetant hors de l’humanité.

Ainsi, ces faiseurs de légendes qui l’ont écrit ont été à l’origine d’innombrables crimes contre le vrai Allah. C’est pourquoi le Coran est reçu par la technique de la suralimentation et du bourrage de la mémoire ; la foi n’est pas nécessaire car la foi est un choix, alors que là, seule la soumission est attendue.

On peut remarquer que la fin du débat théologique en Islam, au XIV e siècle, a déclenché une régression durable de cette culture qui avait pu, en traduisant des auteurs grecs et persans, atteindre les sommets de la civilisation.

Reconquérir Jérusalem !

En 614, le dernier empereur perse de la dynastie des Sassanides, Chosroès II , prend Jérusalem au souverain de Byzance. Il en remet l’administration aux juifs, mais ils sont si violents envers les chrétiens qu’il doit la leur retirer des mains.

En 630, la capitale est reprise par Héraklion, le souverain de Byzance, pour être perdue une seconde fois en 638.

Pendant ce temps, les juifs avaient enrôlé de plus en plus de tribus arabes de mercenaires et les avaient pris à leur côté en leur faisant croire au mythe qu’ils étaient descendants d’Ismaël et donc qu’il était alors de leur devoir de reconquérir Jérusalem, qui était devenue dans leur nouvelle compréhension leur propre terre sainte.

Avant, les tribus arabes n’avaient rien à voir avec cette ville.

Il y avait deux groupes, les Ismaëliens et les Agarènes, ces derniers étaient censés descendre de la mère d’Ismaël et de la seconde épouse d’Abraham, Agar. D’après les historiens spécialistes de cette période, il y a eu confusion de mots, entre les hégiriens, c’est-à-dire les migrants, et les agarènes, les descendants d’Agar.

Cette « migration » qui était en fait des tribus arabes vers la Syrie et l’ouest de la Perse a été interprétée bien plus tard comme celle de La Mecque à Médine, deux villes qui n’existaient tout simplement pas au VIIe ou au VIIIe siècle selon les historiens.

Le groupe des Agarènes a donné naissance aux chiites, tandis que les Ismaéliens ont donné naissance aux musulmans sunnites : Ismaélien et Mussalman ont en effet la même étymologie.

Ils avaient été distincts dès le début, donc l’histoire du premier schisme entre les deux est encore un autre mythe.

Le site de Bernard Raquin : https://www.bernard-raquin.fr/


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